2023 : Mes Chroniques Filmographiques
Nouvelle liste des films que je voie tout au long de cette année 2023 par tradition.
Liste de l'année précédente : https://www.senscritique.com/liste/2022_mes_chroniques_filmographiques/3162159
Pour le visionnage de films asiatiques, exit le Jackie Chan Challenge des ...
95 films
créée il y a presque 2 ans · modifiée il y a 3 moisRocketman (2019)
2 h 01 min. Sortie : 29 mai 2019 (France). Biopic, Drame, Musique
Film de Dexter Fletcher
Darevenin a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Vu le 3 janvier 2023.
1er film de l'année et excellente comédie musicale avec bon enchaînement de chanson de circonstances. On retrouve néanmoins assez similaire à celle de Freddy Mercury : il développe un talent, se trouve des bons copains, tombe sur un amant méchant, a des problèmes avec ses parents (sauf que c'était pire pour Elton car son père ne l'a jamais aimé, et sa mère pas assez), sombre dans la déchéance et la dépression avant de se ressaisir et de se relever encore mieux pour un final bien joyeux.
Mais l'histoire d'Elton permet lui aussi de mieux comprendre le sens de ses chansons (dont "Rocketman", "Goodbye Yellow Brick Road" et "I'm Still Standing" justement).
Au final, on a l'histoire d'un type assumant son homosexualité et sa personnalité, comprenant qu'il est allé avec la mauvaise personne et renouant avec son pote hétéro Bernie pour enfin trouver la paix de l'esprit (et plus tard le vrai grand amour).
Le film se termine aussi en 1983 avec la fin de la cure de désintox de Elton, toujours debout pour chanter ses états d'esprit avec brio.
Mr. Vampire (1985)
Geung si sin sang
1 h 34 min. Sortie : 28 septembre 1985 (Hong Kong). Arts martiaux, Comédie, Fantastique
Film de Ricky Lau et Cheung Wing-Cheung
Darevenin a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Vu le 5 janvier grâce à mon coffret anthologique de chez HK vidéo.
Merveille de la comédie d'épouvante hongkongaise avec re-découverte du folkore chinois et ses Jiangshi : les vampires chinois qui attaquent avec leurs ongles bleutés, ont le visage camard, et ne supportent pas le riz glutineux pur.
Dans la Chine traditionnelle, enterrer les cadavres sans respecter le feng shui peut transformer vos défunts en créatures dévoreuses de souffle vital, car le mort n'a pas rendu son dernier souffle correctement et vient tourmenter les vivants.
On suit donc les péripéties de chasseurs de vampires et de fantômes (deux vieillards et deux apprentis) alors que le grand-père de leur client M. Jen revient les tourmenter : ce dernier a une force phénoménale malgré une certaine rigidité cadavérique, et sa peau se durcit et noircit au point de ressembler une liche démoniaque.
L'ambiance et là, et on reconnaît aussi la marque de fabrique du film humoristique hongkongais (et de Sammo Hung comme producteur) qui repose surtout sur le quiproquo, les arts martiaux et parfois la reproduction du passé historique et mythologique.
On pourrait aussi appeler le film "A Vampire & Ghost Story" car il y a aussi en prime une histoire d'amour avec une fantôme, un exorcisme et même une "dé-vampirification". Hâte de voir la suite de la saga en 4 ou 5 parties, même à imaginer que ce soit des films indépendants qu'on a regroupés ensemble arbitrairement.
Le Retour de Mr. Vampire (1986)
Geung see ga zuk
1 h 29 min. Sortie : 15 août 1986 (Hong Kong). Comédie, Épouvante-Horreur
Film de Ricky Lau
Darevenin a mis 7/10.
Annotation :
Vu le 11 janvier grâce à l'anthologie Mr. Vampire de chez HK Films.
Plus tournée action/comédie que le film précédent mais on retrouve Lam Ching-Ying dans le rôle de l'exorciste anti-Jiangshi (les vampires chinois).
Cette fois, la menace est un couple de vampires et leur petit. Toutefois, aucune origine n'est donnée à ces Jiangshi, on montre juste qu'un prof et un duo de nigauds sont responsables de leur réveil.
Après les nigauds aux prises avec le couple vampire, on retrouve notre exorciste et ses associés obligés de venir en renfort pour combattre les forces de la nuit (avec au passage un gaz de ralentissement pour l'effet comique).
Le gosse vampire est par contre innocent et est pris par deux autres enfants comme un pauvre immigré allergique au soleil. Et du coup, zou ! Montage où il joue avec les copaings !!
Puis d'autres quiproquos entre les nigauds et les exorcistes pour récupérer les Jiangshi, ce qui amène à une scène de panique lors d'un contrôle de police qui tourne mal. Et enfin une confrontation finale avec l'aide des forces de l'ordre pour détruire les Mr. et Mme Vampire.
Le petit survit mais on promets de l'aider à se réincarner pour qu'il ne devienne pas assoiffé de sang comme ses parents. Mais le film se termine sur les exorcistes qui doivent échapper aux nigauds du début devenus vampires ...
Sur la forme, c'est toujours aussi bien chorégraphié comme dans un film de HK, Sammo Hung et Jackie Chan et on a de l'orgue pour souligner à la fois l'effet macabre et le petit vampire retrouvant le goût de vivre.
On dit que c'est le pire de la série, mais ça va en vrai.
The Gate - La Fissure (1987)
The Gate
1 h 25 min. Sortie : 29 juin 1988 (France). Épouvante-Horreur, Fantastique
Film de Tibor Takács
Darevenin a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Vu le 16 janvier en Blu-Ray.
Une histoire de fissure démoniaque remplie de démons ouverte par deux enfants nord-américains.
Assez kitsch malgré de bons effets spéciaux pour les monstres. Toutefois, on a une impression globalement de remplissage à coup de synthé pour la majeure partie du film. Sans compter une VF peu investie et un roi démon anormalement peu agressif.
Mais pour les bons côtés : un film où les persos ne sont ni sceptiques ni naïfs (par exemple, on va à contre-courant de certains films américains ou le salut ne réside que dans la Bible), on a un bon rebondissement et j'aime bien encore une fois la tournure quasi lovecraftienne du film.
Le Chat potté 2 - La dernière quête (2022)
Puss in Boots: The Last Wish
1 h 42 min. Sortie : 7 décembre 2022 (France). Animation, Aventure, Comédie
Long-métrage d'animation de Joel Crawford et Januel Mercado
Darevenin a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Vu le 18 janvier au cinéma.
Pas grand chose à dire. Ça va, c'est pas Lolcats le film.
La personnification de La Mort en loup à faucilles et yeux rouges fait bien contrebalancer notre Chat Potté super cheaté en légende sur le déclin, obligé de fuir par une peur du décès qu'il n'avait jamais eu au cours de ses 9 vies.
Puis vient une autre légende, celle d'une étoile qui réalise un vœu. Du coup, Potté veut demander 9 nouvelles vies pour sortir du carcan routinier de sa retraite indigne.
On ajoute alors comme antagonistes Boucle d'Or façon dangereuse ermite avec trois ours syndicat du crime, plus un Big Jack Horner, l'ex-Little des chansons pour enfants américains devenu symbole de l'opportunisme.
Je croyais que c'était un mélange des Jack des contes version maléfique (Jack & le Haricot Magique, Jack Frost, Jack of Fables, etc.)
Mais en faire un antagoniste reste intéressant, même si c'est surtout un méchant hommes d'affaires collectionneur de trésors magiques comme la Valise de Mary Poppins.
L'animation mi-3D/mi-2D est bien, toutefois on a l'impression qu'elle est en mode lag/bug de jeu vidéo par moments. Probablement un choix artistique, mais ça fait bizarre parfois à cause d'une différence de défilement d'images par secondes.
L'univers et les persos sont très beaux et on a un film presque plus fantasy que humour mais ce n'est pas pour me déplaire, d'autant qu'on a de la réflexion assez pertinentes sur la mort, les légendes, l'amour, la famille, etc.
Fisher King - Le Roi pêcheur (1991)
The Fisher King
2 h 17 min. Sortie : 2 octobre 1991 (France). Comédie, Drame, Fantastique
Film de Terry Gilliam
Darevenin a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
Vu le 21 janvier en DVD.
Le Terry Gilliam qui n'était même pas censé être un film de Terry Gilliam mais qui fait Terry Gilliam (c'est le seul de sa filmographie adaptant le scénario de quelqu'un d'autre).
C'est l'histoire d'un animateur radio (Jack joué par Jeff Bridges) dont le conseil cynique à un auditeur provoque une tuerie et lui coûte son poste. Jack s'en veut, finit employé dans une location de cassettes (métier qu'il déteste), sombre dans l'alcoolisme et la dépression.
Il allait se faire cramer par des connards quand il est sauvé par un clochard fou nommé Barry (Robin Williams), qui le prend pour le Roi Pêcheur chargé de récupérer le Saint Graal comme dans les légendes arthuriennes.
Au début, Jack refuse car il croit être tombé sur un psychotique lambda et sans queue ni tête. Mais il s'aperçoit que la femme de Barry a été tuée à cause de son malheureux conseil à la radio. Jack devient alors petit à petit le Roi Pêcheur pour aider Barry à aller mieux, ce dernier ayant trouvé la position du "Saint Graal".
Tout dans le film rappelle l'univers de Terry Gilliam à l'anglaise (mais transposé à New York) : la façon dont sont représentées la folie, l'excentricité (avec Michael Jeter et sa moustache chantant comme une starlette des années 50), la peur, la dépression, etc.
À se demander aussi si Gilliam ne se lançait pas lui-même dans une quête mi-comique mi-maniaco-dépressive de la coupe divine depuis son "Sacrée Graal" des Monty Python. Surtout quand on voit les scènes de crises chez Barry, qui se croit tourmenté par un Chevalier Rouge (la Mort ?)
Certains critiqueront peut-être la sous-intrigue avec Lydia car elle semble sortir l'histoire du côté mystique et fantastique, et prend un peu de temps avant de se recouper avec l'intrigue principale. Mais perso, ça fait aussi du bien de voir des gens maladroits et désespérés en amour trouver le bonheur.
C'est d'ailleurs après la deuxième crise de Barry que Jack montre un visage assez en écho avec l'indifférence de la société vis-à-vis des pauvres et des aliénés mentaux : d'abord indifférent et sans compassion, il comprend finalement que ces crises et ces délires ont lieu pour une bonne raison, et que les aider à y mettre fin permettrait à lui aussi d'aller mieux.
Il trouvera aussi enfin le Saint Graal, comprendra qu'il aime Anne (la proprio de la location de cassettes) mais qu'il se croyait pas à la bonne hauteur pour elle et permettra enfin à Barry de surmonter son traumatisme.
Les Mondes de Ralph (2012)
Wreck-It Ralph
1 h 41 min. Sortie : 5 décembre 2012 (France). Animation, Aventure, Comédie
Long-métrage d'animation de Rich Moore
Darevenin a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Vu le 26 janvier en DVD.
Bon, j'avais vu Ralph 2.0 en premier, mais j'adore tout autant le concept des personnages de mondes de jeux vidéos différents qui interagissent entre eux (un peu comme Ready Player One mais 6 ans avant).
Bien de voir un film où un "méchant" de jeu vidéo (Ralph) demande tout simplement à être traité avec plus de respect, surtout que sans lui, un jeu n'aurait aucune raison d'être.
Pour autant, le film développe plus le paysage inexploré d'un jeu et fait peu de voyages entre différents jeux (à peine 3-4 et la moitié des persos sur l'affiche n'apparaissent que 5 minutes à l'écran).
Toutefois, rien que l'intrigue de Sugar Rush avec Vaneloppe victime d'un bug et d'un complot du Roi des Sucreries avec plot twist rend le tout encore plus intéressant.
Paperman (2012)
07 min. Sortie : 5 décembre 2012 (France). Animation, Comédie, Romance
Court-métrage d'animation de John Kahrs
Darevenin a mis 7/10.
Annotation :
Vu le 26 janvier en DVD (bonus des Mondes de Ralph)
Vite fait : c'est l'histoire d'un employé de bureau qui essaye de retrouver la femme qu'il aime à l'aide d'avions en papier, et au final il y arrive grâce à la puissance de l'amour ou un truc du genre.
Particularité : c'est de la 3D aux allures de 2D.
F.B.I. Fausses Blondes Infiltrées (2004)
White Chicks
1 h 49 min. Sortie : 20 octobre 2004 (France). Comédie, Policier
Film de Keenen Ivory Wayans
Darevenin a mis 6/10.
Annotation :
Vu le 29 janvier en ligne en VO sur Twitter (oui, quelqu'un l'a uploadé en deux parties : https://twitter.com/xSirLean/status/1619026435137757186)
Le film a meilleure réputation surtout grâce à son potentiel de mèmes. Mais ça marche surtout car ça critique/parodie les clichés sur les femmes blanches et les riches blancs dans les films américains.
Vous savez, ces femmes accrocs au shopping, qui ont des petits chiens, sont superficiels, sont hilares pour rien et complexées par leur poids même quand elles sont maigrichonnes et font des battles de dance entre blondes jalouses entre deux défilés de mode avant de voir leur mecs riches blancs surfeurs à la mâchoire carrée.
Du coup, ce film montre le point de vue de deux Afro-Américains infiltrés dans ce genre de monde pour coincer un kidnappeur.
En gros, c'est assez classique et un peu Madame Doubtfire mais multiplié par deux et avec un humour tantôt plus classique, graveleux et vulgaire (les blagues de sexe, prout et tout ça).
Et nos agents du FBI sont des grandes armoires à classe avec des masques en caoutchouc tout blancs qu'on se demande comment ça se fait que personne ne les reconnait tout de suite.
Bon bref, c'est assez beauf et nanardesque, rien de bien méchant quoique un peu politiquement incorrect pour 2023. Mais bon, ça se laisse regarder entre deux rires même s'il y a aussi de quoi lever les yeux au ciel (mais j'ai bien aimé la scène où l'un des agents emmène la journaliste chez Terry Crew et il doit avoir l'air naturel alors que le chien de garde le menace, en mode : "Non il est pas méchant, il veut juste jouer ^^ O_O"
Deux yeux maléfiques (1990)
Due occhi diabolici
2 h. Sortie : 8 juillet 1992 (France). Épouvante-Horreur, Sketches
Film de George A. Romero et Dario Argento
Darevenin a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Vu le 31 janvier en Blu-Ray.
Dans cette adaptation des œuvres d'horreur gothique de Edgar Allan Poe, distingue la différence entre les deux réalisateurs :
La première partie progressive par George A. Romero ("La Vérité sur l'étrange cas de Mr. Valdemar") est du registre fantastique dans un cadre moderne ordinaire : un vieil homme possédée par des esprits revient à la vie pour tourmenter un couple de vivants dans une grande maison (et en plus, y a Tom Atkins de "La Nuit des sangsues" en inspecteur de police). On retrouve donc un film de mort-vivant mais moins gore.
La seconde partie plus rythmée par Dario Argento ("Le Chat Noir") est un thriller mais dans un cadre coloré et avec une musique synthétique et gothique lui donnant des allures de registre fantastique. On parle aussi d'un sadique qui hait les chats noirs, et tue son épouse mais se fait pincer par la police après l'avoir emmurée. À la différence que le coupable est un photographe macabre et qu'on rajoute une scène de rêve sur thème médiéval paganiste.
Kiki la petite sorcière (1989)
Majo no takkyūbin
1 h 43 min. Sortie : 31 mars 2004 (France). Animation, Aventure, Drame
Long-métrage d'animation de Hayao Miyazaki
Darevenin a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Vu le 3 février sur Netflix avec un pote.
À vrai dire, c'est plus une livreuse sur un balai magique qu'une sorcière qui fait des potions et des sortilèges et avec des mœurs à la Pokémon où les gosses doivent quitter la maison et se débrouiller dans la vie après 10 ans. Sauf qu'on est dans un monde inspiré du Nord de l'Italie post-1945.
Bien entendu, c'est très beau sur la forme mais le fond n'est pas tellement dans le fantastique, puisqu'on parle surtout des déboires de Kiki en matière de livraisons. Y a bien des péripéties mais seule celle de fin est vraiment importante et fait passer le film plus dans le registre action (sauver Tombo d'un dirigeable en perdition, on a failli passer à Tombo ... des Lucioles ... désolé pour cette blague)
Après, on pourra toujours dire que le film essaye de vendre avant tout des interactions entre une apprentie sorcière issue d'un village et citadins plus ancrés dans la modernité et la technologie. Pour autant, moi et mon pote, on trouvait Tombo un peu trop harceleur au début, et on ne comprenait pas très bien comment Kiki perdait sa magie.
Mais c'est expliqué par un coup de "motivation", "art block", et autres trucs par son autre copine l'artiste-peintre rousse.
Bref, c'est plus des tranches de vie avec qu'un soupçon de magie, pas vraiment un film d'aventures.
Le Métro de la mort (1972)
Death Line
1 h 27 min. Sortie : 13 août 1986 (France). Épouvante-Horreur, Drame
Film de Gary Sherman
Darevenin a mis 6/10.
Annotation :
Vu le 5 février en DVD.
Sorte de prototype de C.H.U.D. mais dans le métro londonien, et avec un tueur cannibale pestiféré plus clochard et non mutant radioactif.
Le problème est que ce film a certes une bonne esthétique (sauf pour le cannibale, pas franchement effrayant) mais dans le fond ça laisse trop de questions car on ne sait pas trop où le film veut aller :
Veut-il parler d'une tragédie historique (les descendants d'ouvriers victimes d'un effondrement, sombrant dans la décadence de la maladie et des séquelles) ? De rivalités entre services de polices britanniques ? Des différences de mœurs entre étudiants américains et services anglais ? De simples tueries dans le métro ? De la volonté de vivre du cannibale (dans ou hors du métro) ? Tout cela à la fois ? Est-ce une simple histoire de thriller/épouvante ou y a-t-il un message social derrière ?
Que veut dire le cannibale par "Je veux vivre" ?
À vrai dire, on est presque plus intéressés par le quotidien du policier caractériel anglais joué par Donald Pleasance et celui du cannibale que par les héros. J'aime certes aussi les histoires de nécropoles et de monstres du métro, mais le film a une façon d'amener les évènements trop légère la moitié du temps, ce qui atténue un peu trop de côté drame/horreur.
(Ça se voit aussi avec le générique de début, un peu trop "flower power"/jazz à mon goût)
Astérix & Obélix - L'Empire du milieu (2023)
1 h 54 min. Sortie : 1 février 2023. Aventure, Comédie, Fantastique
Film de Guillaume Canet
Darevenin a mis 7/10 et a écrit une critique.
Annotation :
Vu le 9 février au cinéma.
Pas aussi catastrophique qu'on l'annonçait même si y a quelques mauvaises idées. Mais globalement toujours meilleur de Aux Jeux Olympiques.
Ma critique ici :
https://www.senscritique.com/film/asterix_obelix_l_empire_du_milieu/critique/284551818
Mr. Vampire 3 (1987)
Ling huan xian sheng
1 h 28 min. Sortie : 17 décembre 1987 (Hong Kong). Arts martiaux, Comédie, Fantastique
Film de Ricky Lau
Darevenin a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Vu le 11 février en DVD anthologie de chez HK collection.
Plus proche du 1er film mais les Xiangshi ne sont pas des antagonistes (sauf au début pour 5 minutes) car ils aident un escroc à monter ses petites affaires, mais il tombe sur un vrai chasseur exorciste qui lui conseille d'éviter les ennuis avec le surnaturel.
Mais lesdits ennuis arrivent quand des sorciers démoniaques attaquent le village où il était. D'abord invulnérables, ils se font vaincre par l'exorciste et les miliciens vite fait.
Pour autant, on bascule dans l'épouvante : la cheffe des sorciers vient délivrer ses compagnons et attaquent les héros avec des nuées de cafards et des chauve-souris. Mais elle est vaincue et jetée dans le puits.
Toutefois, les sorciers reviennent tous en terribles fantômes vengeurs (la cheffe sorcière a perdu un œil qui pendouille, d'ailleurs) et il faut recourir à de puissantes magies taoïstes pour les vaincre.
C'est aussi là que les effets spéciaux comiques font leur travail : déjà que les Xiangshi gentils font passer le binoclard de service pour un super acrobate danseur (pour se venger de lui car il a humilié leur protecteur), ce même binoclard s'habille en lutin plein de suie pour être invisible aux yeux des fantômes XD
Et il n'y a que dans ce film qu'on peut dire : "Pour me cacher des fantômes, je me suis mis tout nu et recouvert de suie pour combattre un fantôme en graisse de frites."
Plus aussi la scène où le Xiangshi croit que son ami vivant est un poulet géant.
Bref, un bon film de comédie/épouvante chinois avec du kung-fu et du slapstick à la Sammo Hung (un pote à Jackie Chan de surcroit).
Pinocchio (2022)
Guillermo del Toro's Pinocchio
1 h 57 min. Sortie : 9 décembre 2022 (France). Animation, Drame, Fantastique
Long-métrage d'animation de Guillermo del Toro et Mark Gustafson
Darevenin a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
Vu le 13 février sur Netflix.
Une des meilleures adaptations que j'ai vu, infiniment mieux que le remake fainéant et lâche de Disney.
La version de Del Toro est à la fois originale et fidèle, et elle arrive à donner de bonnes morales à tous : la guerre n'a rien de glorieux, le nationalisme amène à la haine entre camarades, et surtout il n'y a pas vouloir d'enfants parfaits car la vie est déjà un don en soi. C'est déjà une bénédiction pour Gepetto d'avoir un enfant après avoir perdu son premier fils Carlo en 1916.
Pour autant, ce film fait l'exploit d'être à la fois merveilleux et gothique tel un film de Tim Burton et d'Henry Selick. On retrouve aussi des références à "L'Échine du Diable" (la bombe tombée du ciel qui tue) et au "Labyrinthe de Pan" du même réalisateur. La Fée Bleue et sa sœur La Mort sont aussi des références aux Anges bibliques à plusieurs yeux et au Sphinx.
Si on n'a pas l'île aux Plaisirs ou le Chat et le Renard, on a en revanche le Cricket, un Comte marionnettiste méchant et son singe Spazzatura. Et toujours une baleine à la Monstro qui porte bien son nom.
Les connaisseurs de Pinocchio seront aussi contents de voir la tournure antifasciste du film, qui se passe à l'époque mussolinienne mais qui se moque du Duce en en faisant un nain ridicule. Un vrai pied de nez aux fachos qui avaient confisqué Pinocchio dans les années 20-30 ou qui ont élu cette grognasse "post-fasciste" en 2022 (année de sortie du film).
On introduit aussi à Pinocchio la malédiction de l'immortalité dans cette version : bien qu'étant en bois, il ne peut pas mourir définitivement et visite entre ses "décès" le Monde de la Mort gardé par des lapins squelettiques. Au début, ça plait même aux mussoliniens qui en voient le soldat parfait.
Mais c'est là qu'il comprend que s'il veut être un vrai petit garçon métaphoriquement, il doit accepter de mourir pour de bon comme son père Gepetto avant lui, car la vie n'est précieuse que si elle a une fin.
Mr. Vampire 4 (1988)
Jiang shi shu shu
1 h 36 min. Sortie : 21 décembre 1988 (Hong Kong). Arts martiaux, Comédie, Fantastique
Film de Ricky Lau
Darevenin a mis 7/10.
Annotation :
Vu le 18 février en DVD anthologie de chez HK Collection.
Supposé dernier épisode de la saga, celui-ci est un peu plus comique à mon goût, avec des gags à la Laurel et Hardy ou sous fond de jalousie entre deux exorcistes chinois : poupée vaudou, disputes de tables, corrections de disciples façon Léonard de Bob DeGroot, fessées, un "Super Exorciste" musclé, etc.
On retrouve plus de Xiangshi que dans l'épisode 3 (qui avait plus de fantômes que de vampires), et ceux-ci mordent bien ! On a donc une invasion de vampires chinois chez les deux exorcistes (y compris un vampire gay/eunuque caricatural).
Bref, pas le meilleur épisode de la série même s'il n'est pas mauvais. Je retiendrais la partie où l'exorciste principal est séduit par une fantôme femme-renarde mais la bute ensuite. Rha là là, maudits furries chinois, dira-t-on XD
Ant-Man et la Guêpe - Quantumania (2023)
Ant-Man and the Wasp: Quantumania
2 h 04 min. Sortie : 15 février 2023 (France). Action, Aventure, Comédie
Film de Peyton Reed
Darevenin a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Vu le 24 février au cinéma.
Si Ant-Man voyagent dans une dimension subatomique magnifique avec un lore et des peuples et concepts de révolutionnaires attachants, toutefois Kang n'est pas toujours très bien interprété (l'acteur qui l'incarne sous-joue sauf à la fin avec ses autres avatars, même si j'aime bien les références) et Janet Van Dyne brille par une quasi inutilité. On appréciera le côté fantasy/SF quoique un peu trop pompé sur Star Wars par moments.
Armageddon (1996)
Amagedon
1 h 26 min. Sortie : 19 janvier 1996 (Corée du Sud). Animation, Fantastique, Science-fiction
Film de Lee Hyun-Se
Darevenin a mis 7/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
À ne pas confondre avec le "Harmagedon" japonais des années 80. Même s'il y a des similitudes : un garçon ordinaire (Aï Sung) s'avère être un télékinésiste surpuissant nommé Delta Boy aidé d'amis venus d'une autre planète contre une entité destructrice.
À la différence que notre héros est créé par le super-ordinateur mi-organique Delta 89-88, et est déplacé de Séoul en 1996 à Elca, cité sous-marine de la Terre en 2157. Et que son combat se fait contre une civilisation reptilienne et leur chef Gamma 6666, un autre super-ordinateur mi-organique maléfique.
Le scénario et l'animation font assez penser à un mélange entre un animé japonais (bien que sud-coréen) et un film/épisode produit par Mondo Vision, à cause de la qualité d'animation et de la folie niveau scénario et enchaînements.
Sinon, ça me rappelle aussi un peu le jeu Contra et des RPGs japonais du style Chrono Trigger niveau ambiance. Et en plus, la comparaison avec Harmagedon de 1983 est encore plus approprié puisque le méchant s'appelait aussi "Genma", un peu comme Gamma 6666.
La Syndicaliste (2022)
2 h 02 min. Sortie : 1 mars 2023. Drame, Thriller
Film de Jean-Paul Salomé
Darevenin a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
Vu le 1er mars au cinéma.
Choisi par ma mère pour l'accompagner, j'avoue que je m'attendais à un film "social" classique dénonçant les tourments des salariés opprimés par les méchants patrons avant d'être secourus par La Syndicaliste.
En fait, il s'agit d'un film basé sur des faits réels et donc un thriller centré sur la syndicaliste Maureen Kearney (Isabelle Huppert) pris dans l'étau de magouilles entre EDF et des sociétés du nucléaire chinois pour s'emparer de Areva, mettant ainsi en danger le secteur atomique français et des milliers d'emplois.
Bref, c'est plein de rebondissements et le film est audacieux de rappeler cette affaire sur cette lanceuse d'alerte, d'autant que les noms cités sont tous vrais. La Syndicaliste dénonce donc les magouilles de politiciens et hommes d'affaires français se vendant aux Chinois et appelant des intermédiaires pour faire taire les petits vulnérables qui dénoncent la corruption dans l'ombre. [Suite dans la critique]
La 36ème Chambre de Shaolin (1978)
Shao Lin san shi liu fang
1 h 51 min. Sortie : 8 avril 1981 (France). Arts martiaux
Film de Liu Chia-Liang
Darevenin a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Vu le 3 mars en DVD.
Encore un bon film hongkongais d'arts martiaux, avec un étudiant cantonnais qui veut venger sa famille victime de tyrans mandchous.
Le seul défaut que je donnerais se trouve justement au début, quand le général cantonnais rebelle veut tuer le légat mandchou et arrive on ne sait comment à battre plusieurs hommes alors qu'il a une arme déséquilibrée et lente.
Pour le reste, c'est du bon film de kung-fu bien chorégraphiée, comme beaucoup d'autres. Et on retrouve le trope du héros qui arrive à repousser toute une armée d'un rien. L'originalité repose plutôt sur le mélange parcours physique et religieux du héros :
Lin Yu refuse de vivre la tête courbée sous l’oppresseur et se réfugie chez les moins Shaolins pour apprendre le kung-fu.
Là, il apprend à être à la fois moins précipité, plus équilibré, plus humble, plus attentif, plus fort et plus vif.
Il voulait passer direct à la plus grande chambre Shaolin pour s'initier, mais comprend qu'il devra faire les 35 chambres au complet pour être assez fort pour vaincre le Mal à l’extérieur du monastère Shaolin, quitte à y mettre 5 ans.
Mais il maîtrise toutes les chambres, mais c'est lors d'un duel avec un frère supérieur qu'il créée un nunchaku à trois branches qui lui sera utile.
Le mieux, c'est que quand il hésitait à tuer le général mandchou qui avait tué sa famille justement parce qu'un moine ne tue pas (bien qu'il ait le droit de "vaincre les démons"), c'est un laïc qui le tue à sa place. Idem avec un de ses complices tué par erreur par ses propres hommes. Il n'a donc pas manqué aux lois spirituelles (sauf contre le légat).
Bref, il y arrive et il est autorisé en rentrant à Shaolin à créer une 36e chambre reservée aux laïcs pour leur apprendre le kung-fu et repousser l’oppresseur.
Tailypo (2015)
Sortie : 28 juin 2015 (France). Épouvante-Horreur
film de Cameron McCasland
Darevenin a mis 6/10.
Annotation :
Vu le 7 mars 2023 en ligne :
https://www.youtube.com/watch?v=P_OuZtp6dQU
Alors ça parlera surtout à ceux qui ont connu le conte original, comme Sombracier qui m'a conseillé ce court-métrage : https://www.senscritique.com/film/tailypo/critique/285890273
Même si y a clairement l'ambiance à la Evil Dead avec l'ermite dans sa cabane au fond des bois cerné par une espèce de chat sauvage démoniaque (le Tailypo), le problème c'est que le manque de budget pour la marionnette et l'acteur qui font la bestiole peut casser la suspension de l'incrédulité consentie en pleine lumière.
Idem quand le Tailypo est clairement audible plusieurs fois, mais que l'ermite chasseur semble ignorer plusieurs fois et ne l'entend que vers la fin.
Mais c'est pas dégueu à regarder, il faudrait juste clairement plus de pognon là-dedans (dans une série à la Creepshow, ça serait génial)
La Planète au trésor, un nouvel univers (2002)
Treasure Planet
1 h 35 min. Sortie : 27 novembre 2002 (France). Animation, Aventure, Science-fiction
Long-métrage d'animation de John Musker et Ron Clements
Darevenin a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Vu le 7 mars en DVD.
Très abouti pour l'époque, avec une 3D rare mais très bien incrusté dans la 2D. Cette version de "L'Île au Trésor" version science-fiction spatiale m'a conquis (bien que n'ayant pas lu le livre original, mais une adaptation version furry appelée "Hawkins") d'autant qu'elle reste assez fidèle sur le fond.
Me donnant des souvenirs de "Tarzan" et même de "Bernard et Bianca au Pays des Kangourous", l'aventure est là ! Mais le film s'intéresse aussi à faire de Long John Silver un père de substitution à Hawkins (dont le père s'est tiré quand il était petit).
Aucun personnage n'est insupportable (même B.E.N., du moins que pendant 1 minute) et c'est intéressant de voir leurs versions ici, comme le capitaine qui devient Amelia et s'entiche de Doppler, ou le perroquet de Silver devenir un alien métamorphe qui imite tout le monde (logique).
Bref, liberté, exploration et piraterie (avec les pirates moches et méchants qui vous trahissent tout le temps) sont au rendez-vous dans ce chef-d'œuvre Disney !
Ganja & Hess (1973)
1 h 52 min. Sortie : 6 avril 2021 (France). Drame, Épouvante-Horreur
Film de Bill Gunn
Darevenin a mis 7/10 et a écrit une critique.
Annotation :
Vu la version du réalisateur en Blu-Ray (VOSTFR).
Je dis ça, car il faut savoir qu'il y a plusieurs versions du film :
- Celle de Nokinov fait que Hess est un anthropologue révélant sa nature de vampire après avoir bu le sang de son assistant Moda. Puis qui dit à Ganja que son mari s'est bien suicidé au lieu de laisser Ganja avoir ses propres conclusions.
- La version des producteurs, raccourcie et baptisée "Blood Couple" ou "Double Possession".
Dans cette version, par contre, contrairement à ce que dit le résumé, Hess ressemble plus à un pasteur chauffeur à mi-temps qui s'est pris d'amitié pour Moda (qui a l'air d'être l'anthropologue plutôt que l'assistant, l'air d'être un vampire bourgeois suicidaire dont Hess serait l'employé profitant de son suicide pour devenir vampire en buvant son sang répandu à terre - c'est du moins comme ça que je l'ai compris car le montage peut porter à confusion).
Je vous jure, je croyais que c'était Moda le vampire (à cause des scènes où on voit une chamane africaine le mener dans une prairie, ça avait l'air d'un flashback où Moda était l'anthropologue devenu vampire en Afrique). Mais j'ai compris que plus tard que Hess est devenu vampire à cause de cette dague cérémoniale tenue par un Moda suicidaire.
Après, on voit que c'est un plus un film d'auteur expérimental/indé sur l'addiction que sur le vampirisme façon afro-américain et gospel.
Mais tout le film fait aussi surgir des interrogations, genre : pourquoi Ganja ne s'inquiète pas pour son mari plus que ça ? Pourquoi elle parle de ses souvenirs de jeunesse au lieu d'appeler la police quand elle voit son mari mort ? Hess est-il mort à la fin à cause de la croix ou par manque de sang ? Le film fait-il l'apologie de la religion salvatrice de l'âme avec la scène de l'église - ou au contraire la présente comme un leurre incapable de soigner de l'addiction au sang donc un autre opium du peuple quand Hess regarde la croix de bois ? Ganja regrette-elle de s'être fait vampiriser ?
Apparemment oui au début (les scènes du miroir, d'alitement et de la rose rouge semblent montrer une détresse psychologique, mais moins à la fin quand un elle voit un jeune Afro-Américain nu sauter par-dessus le cadavre congelé de son mari (symbolique de Ganja amoureuse de Hess ? Ou son dernier amant en date qui revient à la vie par vampirisme, faisant ainsi de Ganja la nouvelle maître vampire ?)
Un film 70's mais qui a le mérite de parler de l'addiction et du vampirisme sous un autre jour
Animal Wars (2000)
Zverinye voiny
1 h 14 min. Sortie : 1 mai 2000 (France). Animation, Jeunesse
Long-métrage d'animation de Yuriy Stytskovskiy et Yuri Volodarsky
Darevenin a mis 7/10.
Annotation :
Vu le 16 mars en VO en ligne : https://www.youtube.com/watch?v=MnBcEIlhpDo
En gros, c'est l'équivalent russe et plus adulte de Animalympics. Mais au lieu des JO, on a le baseball américain et une rivalité entre deux tribus animales (les Biters contre les Slashers) sans rapport avec la Guerre froide.
Et l'intrigue principale porte plus sur un Ed Bear (slasher) victime d'une machination le faisant passer pour corrompu pour mieux l'évincer du terrain car il est le meilleur joueur.
Je ne critiquerais qu'un rythme un peu lent et qu'une scène où les Biters sont représentés en avec des coiffures de rabbins, mais version cannibales primitifs - c'est du moins une impression de caricature assez dérangeante car il y a aussi des références aux complots, à la corruption, et un générique à la Star Wars en hébreu au début pour on ne sait quelle raison)
Sinon, l'animation est de qualité PC mais est très fluide et inspirée du slapstick cartoonesque et des références pops telles que Commando, Terminator, Star Wars, Roger Rabbit (car y a une renarde Foxy en robe rouge qui chante comme quoi elle a sauvé le héros plusieurs fois).
On a même deux scènes post-génériques !
On est gâtés, c'est un film à voir par curiosité.
Spoof Movie (1996)
Don't Be a Menace to South Central While Drinking Your Juice in the Hood
1 h 29 min. Sortie : 21 novembre 2001 (France). Comédie, Policier
Film de Paris Barclay
Darevenin a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Vu le 19 mars en DVD.
La grosse parodie de films de gangstas du ghetto (tels que "Menace 2 Society", "Juice" ou "Boyz in the Hood"). Des Afro-Américains se moquent des clichés sur les Afro-Américains suivants :
- Les gens qui parlent tout le temps avec des gros mots ou sont obsédés sexuels.
- Qui écoute du hip hop et n'ont que de la bière au frigo.
- Qui utilisent le mot en N-
- Qui font des règlements de compte pour des broutilles.
- Qui fument du haschisch.
- Qui font 7 gosses mais pas du même père (Daishiki).
- Qui sont tarés de la gâchette (Loc Dog).
- Qui font de la prison tout le temps, etc.
On rajoute aussi pleins d'autres personnages volontairement caricaturaux comme : le héros qui a un père plus jeune que lui ; sa copine fait les préliminaires avec du cheddar fondu au lieu de la cire ; le seul Noir qui veut réussir à l'Université mais se fait tuer par un sniper gratuitement ; les gosses qui se comportent déjà comme des caïds de gang, etc.
Malgré ce côté caricatural, on retrouve aussi la volonté de quitter ce milieu de violence, et une dénonciation des guerres de gangs, du racisme entre communautés (les épiciers coréens font chier Loc Dog et Ashtray juste parce qu'ils sont noirs + les policiers blancs qui les arrêtent sans raison et ont un jeu vidéo "Violence Policière" dans leur commissariat), de l'absence de "figure positive" dans ce genre de films, etc.
Une bonne parodie, en sorte.
Crazy Bear (2023)
Cocaine Bear
1 h 35 min. Sortie : 15 mars 2023 (France). Comédie, Thriller, Policier
Film de Elizabeth Banks
Darevenin a mis 7/10 et a écrit une critique.
Annotation :
Vu le 21 mars, vive les Printemps du Cinéma.
Un film sur les narcOurs-trafiquants de coke qui ont transformé une oursidé femelle en machine à tuer accro à la drogue !
Basé sur des faits réels, de multiples personnes se font réduire en charpie par cette bête. Du sang et de la bidoche, waouh !!
Et des combats et des emmerdes pour des narcos aux prises avec à la fois des gangs de jeunes braqueurs tout nuls et les forces de l'ordre.
Par contre, ça me fait chier le trope du film de prédateurs animaux où ça finit par nous demander d'avoir de la sympathie pour le prédateur qui a mangé et trucidé plein de gens (juste parce que cette bête a des gosses par exemple). Surtout que ça rajoute des gosses qui te sortent des discours assez mielleux sur que c'est pas bien d'être méchant et tout ça ...
Mis à part cette scène ou ce discours pas bien montés, ils ont raison de dire aux dealers que c'est un peu leur faute si nounours se met à manger des gens avec leur drogue de merde. Et voir que deux dealers (un dépressif, et un autre qui perd ses doigts) disent merde à leur chef psychopathe ça fait du bien à voir.
Ça, plus l'ambiance année 80 avec musique new wave et synth (un bon point pour "No More Words" du groupe Berlin dans l'ambulance : https://www.youtube.com/watch?v=oIb9QUGjdIc)
Hercule contre les vampires (1961)
Ercole al centro della Terra
1 h 24 min. Sortie : 9 mai 1962 (France). Aventure, Épouvante-Horreur, Péplum
Film de Mario Bava et Franco Prosperi
Darevenin a mis 7/10.
Annotation :
Vu le 22 mars en Blu-Ray.
Ils aurait dû garder le titre original, qui est littéralement "Hercule au Centre la Terre" ou "Hercule aux Enfers" en italien.
Parce que honnêtement, à part Christopher Lee qui fait le vampire même pas 5 minutes, y a pas de suceurs de sang dans ce film.
Et on pourrait aussi critiquer les costumes assez ridicules et quelques erreurs niveau mythologie (Proserpine fille au lieu de femme de Pluton, les Hespérides aux Enfers au lieu du Mont Atlas, Télémaque bouffon de service, etc.)
Sinon, les décors, maquettes et la Sibylle illuminés de couleurs très fortes (rouge, vert, rose, bleu, noir) sont la principale force du film, donnant des allures infernales et lugubres au tout. Car hormis les Enfers les spectres à la fin, il n'y a pas vraiment de monstres ou de choses si impressionnantes.
Enfin, on peut rigoler devant le monstre de pierre en polystyrène ou Thésion absorbé dans de la gadoue qui pète comme Benny Hill parodiant Orson Wells.
Mais notre Hercule a un conseil sympa à donner : face au danger, rien de tel qu'un bon gros caillou :3
Bref, c'est un péplum sympa mais pas parfait.
Scary Movie (2000)
1 h 28 min. Sortie : 25 octobre 2000 (France). Comédie, Épouvante-Horreur
Film de Keenen Ivory Wayans
Darevenin a mis 6/10.
Annotation :
Vu le 25 mars sur Netflix.
Bof bof, certes meilleur que le 2 (que j'ai vu avant celui-là).
C'est pas une mauvaise parodie, surtout vu le nombre de refs (la trilogie Scream, Souviens-toi l'été dernier, Sixième Sens, le Projet Blair Witch, Usual Suspects, etc.)
Mais le côté vulgaire et sexe est parfois ultra lourd (notamment les blagues sur les gays et les trans, qui sont pas drôles et servent juste à meubler pour cacher les absences de l'humour).
Sans compter parfois que le film veut trop imiter l'ambiance horrifique des films d'horreur dont il s'inspire mais ça rend le rythme bizarre (genre, ça fait trop sérieux gâché par du vulgos).
Tout n'est pas à jeter, cependant. Y a plein de matériel à mèmes, notamment "Run Bitch, Run!", "Whazaaaaah??", l'escalier beaucoup trop long et le piano à roulettes, Buffy et le concours de Miss, et surtout la meuf au cinoche qui finit tuée par tout le public façon Scream 2.
En gros, pas mauvais mais un peu surestimé.
Une créature de rêve (1985)
Weird Science
1 h 33 min. Sortie : 5 février 1986 (France). Fantastique, Comédie
Film de John Hughes
Darevenin a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
Vu le 27 mars en DVD.
Faut vraiment le prendre comme un film over the top typique des années 80 voire comme un nanar, car faut admettre que y a du grand n'importe quoi voire des trucs qui passeraient plus aujourd'hui.
Nanar parce que y a quand même de gros clichés propres à l'époque : les pas doués en secqse et société sont des cracks en magie-- euh pardon, informatique mais c'est la même chose (façon "Messe Noire" le film : https://www.senscritique.com/film/messe_noire/375783)
Ils créaient leur Créature de Rêve nommée Lisa, qui en plus d'être giga bonne, peut créer et modifier tout et n'importe quoi grâce à la magie-- euh, pardon la (nano-)technologie (?), pour leur permettre d'être trop populaires à la fête contre leurs bullies (dont Robert Downey Jr.), de tirer un coup et de se battre contre des robots-punks-mutants avec de la lumière rose et verte (on a même un pseudo-Terminator et Michael Berryman en méchant motard)
Ha ha ha ha !
Par contre, c'est assez malaisant de savoir que des gosses de 15 ans (et qui ont vraiment l'air de les avoir) veulent se taper une femme artificielle censée avoir 23 ans (en apparence du moins). Heureusement qu'ils ne passent pas à l'acte et que Lisa fasse plus office de grande sœur ou d'amie de rêve à la place.
Et même si j'aime bien les 80's, les effets spéciaux de l'époque même remastérisés et la techno-magie, cette même confusion entre magie et informatique pourra faire grincer des dents certains spectateurs qui trouveront ça fainéant et nawak. La transformation de Chet en Jabba furonculeux est certes impressionnante mais on ne comprend pas très bien comme une créature informatique arrive à faire ça.
Ça, plus le fait que les héros parlent d'échanger Lisa avec les meufs des bullies à un moment donné.
Mais pour ma part, j'ai bien l'évolution des personnages (surtout Wyatt et Gary, passant de loser obsédés à types plus respectables et romantiques), la façon dont Lisa tient tête aux bullies et aux conservateurs casseurs d'ambiance et ce gros bordel bien eighties avec sa chanson "Weird Science" popularisée par Danny Elfman et Oingo Boingo.
Shazam! La Rage des dieux (2023)
Shazam! Fury of the Gods
2 h 10 min. Sortie : 29 mars 2023 (France). Action, Aventure, Comédie
Film de David F. Sandberg
Darevenin a mis 6/10 et a écrit une critique.
Annotation :
Vu le 29 mars au cinéma.
Pas plus mauvais que le 1er si ce n'est que j'aurais préféré autre chose en guise de vilaines que des personnages presque créées pour l'occasion (disons qu'on ne les avaient pas présenté comme les filles d'Atlas dans la bande-annonce mais limite comme des équivalentes de Blaze la fille démoniaque du Sorcier pré ou post-52)
Je sais que le caractère plus comique et magique de Shazam le diffère bien de Superman, d'autant qu'à la base Shazam n'a pas été créé mais acheté par DC. Mais j'ai encore cette impression d'amour/haine de DC envers le personnage mais encore cette volonté de le rabaisser par rapport à d'autres super-héros "purs" de la franchise par moments (sans compter le fait que Billy et Freddie fantasment sur des déesses plus vieilles qu'elles ... eww ...)
Pour autant, il était logique de faire intervenir des déesses antagonistes grecques puisque Shazam tire ses pouvoirs du Panthéon hellénistique. Et j'aime bien les portes dimensionnels ou les couloirs secrets du Rocher d'Éternité. Et même si la grande Callisto, déesse du Chaos n'est pas tellement impressionnante ou convaincante en méchante finale, Hespéra compense largement même avec Anthéa.
Bien que love interest de Freddie (le Captain Marvel bleu), cliché de la déesse qui se fait mortelle, elle a un pouvoir impressionnant (elle maîtrise littéralement l'espace). Ce sont plutôt les références à la pop culture par Billy face à Hespéra qui feront hurler ou le côté "Tiens, licorne, mange des Skittles", tout comme le "deus ex machina" de la fin qui feront aussi tilter :
(SPOILER) Billy se sacrifie pour vaincre Callisto et son "dragon" de bois qui allaient détruire la Terre. Il est enterré à l'Olympe, mais il est ressuscité par ... Wonder Woman qui a reçu un message de lui car il avait un crush sur elle. Et parce qu'elle est demi-dieu donc elle peut faire ça, je suppose. Ne me demandez pas, même moi je trouvais ça forcé.(FIN DU SPOILER)
Alors pour autant, j'ai eu bien l'impression de voir un bon comics Shazam transposé à l'écran (du moins de la période post-52/Rebirth), et les costumes sont beaucoup mieux que dans le 1. Mais j'aurais aimé que ce qui soit teasé dans les scènes post-générique soient arrivé plutôt dans ce film.