Films sociétaux indiens

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Mother India montre de manière réaliste la transition de l'Inde paysanne ancienne et féodale à un pays moderne avec l'inauguration d'un gigantesque barrage, de l'arrivée des tracteurs et autres machines.

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Par soucis de réalisme et dans une rigueur quasi documentaire, Mira Nair a tenu à tourner le maximum de scènes aux endroits où se déroulaient réellement l’histoire. Ainsi, 80% des plans ont été pris dans les rues de Bombay. Pour la scène de la prison, la réalisatrice s’est rendue dans une authentique maison de correction dont les enfants apparaissant en cellule sont des pensionnaires.

La majorité des jeunes acteurs recrutés pour jouer dans le film était, au moment du tournage, des enfants des rues. Sans aucune expérience, ces derniers ont reçu une formation accélérée d’art dramatique durant les trois mois qui ont précédé les premières scènes.

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Marhi Da Deeva, vainqueur d'un National Awrd, explore les questions d'inégalité économique, la ségrégation sociale dans la vie des dalits ouvriers agricoles et d'autres communautés sans terre au Pendjab.

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La société archaïque Bengale du 19e siècle

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En 2002, de violentes émeutes ont éclaté dans la région du Gujarat, État limitrophe de l'Inde et du Pakistan. Les hindous s'en sont prix au musulmans.

Le film présente la vie de plusieurs personnes de toutes les générations, musulmanes ou hindoues, immédiatement après ces événements. Produit par Bollywood, le film prend courageusement partie pour les musulmans victimes de ces violences. Une prise de position courageuse.

Le tournage n'a pas eu lieu à Ahmedabad où se déroule l'intrigue.
« Il était impossible de tourner un film comme Firaaq au Gujarat. Trop de blessures, de questions, d'obstacles. Nous n'aurions pas pu réaliser le film comme nous le voulions si nous avions tourné au Gujarat. J'ai pris un grand risque en tournant à Hyderabad au lieu d'Ahmedabad. Nous avons pris cette décision après avoir jeté un œil à plusieurs villes dont la topographie correspondait à celle d'Ahmedabad. Nous avons finalement choisi Hyderabad » — Nandita Das, réalisateur.

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Pratiques archaïques dans le sud de l'Inde qui obligent des jeunes gens à se vouer contre leur gré au service d'une divinité et qui subissent des abus et le mépris du reste de la population.

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"Le parcours qui a mené à la création de ce film a été lourdement marqué par la découverte de moi-même, une sorte de quête intérieure; et par une meilleure compréhension de multiples sentiments comme celui de l'amour, de la notion de perte, de peur, d'ignorance, de conscience sociale. Le film m'a permis de mettre en lumière toutes les injustices et les discriminations raciales à l'encontre d'une population qui n'a absolument rien à avoir avec le terrorisme dans son ensemble." (Karan Johar). Ainsi le but du réalisateur était de changer le regard sur les résidents américains d’Asie du Sud-Est soupçonnés à tort d’être des terroristes dans l'Amérique post-11 septembre.

Alors qu'il s'agit d'un des critères habituellement obligatoires à la réalisation d'un film Bollywoodien, My name is Khan est le premier du genre à se passer sans la moindre chorégraphie ou autre mise en scène musicale.

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Traite sous un mode satirique du drame du nombre élevé de suicide chez les agriculteurs indiens.

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Tiré d'une histoire vraie. Combat courageux pour faire condamner le fils d'un haut politicien qui avait tué une serveuse et que la position de son père protégeait.

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Drame social sur des paysans intouchables du Punjab.

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Le Cachemire, une région de l'Inde à feu et à sang

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Intéressant sur la condition féminine en Inde.

Le film retrace le parcours de Mary Kom, boxeuse d’origine indienne qui, partie de rien, réussit l’exploit de décrocher cinq fois de suite le titre de championne du monde de boxe amateur, entre 2002 et 2010, ainsi qu’une médaille de bronze aux JO de Londres en 2012.

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Répression des mœurs, pénibilité de la vie des intouchables. Ce film dresse un portrait de l'Inde meurtrie.

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Film sur la culture du viol en Inde.

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Film pendjabi. Ambiance lourde et pesante. Chauthi Koot se déroule en 1984, année où la tension au Pendjab atteint son sommet suite à l’assassinat d’Indira Gandhi par ses gardes du corps sikhs.

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Un film hindi très sombre sur les ravages de la drogue, parmi la jeunesse, au Punjab, dans le nord de l’Inde.

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Le film est basé sur l'histoire de Mahavir Singh Phogat, qui a enseigné la lutte à ses filles Geeta Phogat (première
lutteuse indienne à remporter une médaille d'or de 55 kg lors des Jeux du Commonwealth en 2010) et Babita
Kumari (qui a remporté une médaille d'argent de 51 kg).
Très intéressant sur la condition féminine en Inde.

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Hindi Medium est une satire sociale. Il dresse un tableau des conventions de l’élite indienne méprisante envers la classe moyenne. La langue fait partie des marqueurs sociaux : il est mal vu de parler hindi et il est au contraire recommandé de parler l’anglais qui est une langue de « classe ».
Pour offrir à leur fille l’éducation de l’élite un couple de la classe moyenne entreprend un parcours du combattant qui va les conduire étonnamment à découvrir et expérimenter le dur monde de la pauvreté.

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Cette histoire s'inspire du combat de plusieurs femmes pour exiger des toilettes dans leur maison, telles Anita Narre de Madhya Pradesh et Priyanka Bharti d'Uttar Pradesh.
Anita Narre s'est insurgée contre la tradition de déféquer en plein air et a obtenu du chef de village l'autorisation de construire des toilettes dans sa maison, arguant qu'elle refusait de se plier à cette coutume et ne réintégrerait le domicile conjugal qu'à cette condition. Elle est considérée comme une des initiatrices de la révolution des toilettes et a reçu d'une ONG un don de 10 000 dollars pour son combat.
Priyanka Bharti, jeune mariée de 19 ans a quitté le domicile conjugal pour s'opposer à cette coutume À l'aide de l'association Sulabh International, elle a convaincu de nombreuses femmes indiennes de construire des toilettes dans leur demeure.
Le problème de la défécation en plein air est une réel problème de santé publique en Inde où, en 2015, près de la moitié de la population faisait encore ses besoins en extérieur5. Des femmes indiennes sont donc contraintes de se lever à l'aube et d'aller en groupe se soulager loin de la ville en tentant de se protéger notamment des regards concupiscents des hommes, prenant des risques d'attaques d'animaux ou même de viols, d'enlèvements ou de lynchages.
Cette pratique induit aussi des risques sanitaires sur la pollution des eaux et des sols. Ainsi en 2015, on estimait que 200 000 enfants mouraient chaque année en Inde des suites d'une contamination fécale.
Les mentalités changent peu à peu mais le poids des traditions est grand : la religion considère comme impur de se soulager dans les lieux de vie et près des autels de la maison.

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L’organisation du vote dans la jungle indienne de Chhattisgarh, créé en 2000. C’est l'un des États dans lequel évolue la rébellion naxalite (maoïste). Le sud de l’État est peuplé à 80 % de « tribaux » adivasi, pauvres et majoritairement illettrés. Newton, un jeune idéaliste chargé du déroulement des élections se heurte à la réalité du terrain.

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Ce film raconte les essais nucléaires opérés par l'armée indienne à Pokhran en 1998 à l'insu des USA.

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Ce film est basé sur la nouvelle "The Sanitary Man of Sacred Land" de Twinkle Khanna, elle-même inspirée de la vie de Arunachalam Muruganantham, inventeur d'une machine de serviette hygièniques low-cost.
Le film a été récompensé à la cérémonie des National Award en tant que Meilleur Film relevant de problèmes sociétaux. En effet, peu après la sortie du film qui traite de la précarité menstruelle, l'Inde est devenu l'un des premiers pays à avoir supprimé la taxe rose.

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Un excellent thriller et policier indien décrivant la situation de Dalits (intouchables) abandonnés par les forces de l'ordre et victimes de crimes (viols et féminicides) que personne ne cherche à élucider.
L'Article 15 de la Constitution indienne prône l’interdiction de la discrimination fondée sur la religion, la race, la caste, le sexe ou le lieu de naissance. Ce film s'appuie sur des faits réels.

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Biographie de la première femme pilote de l'armée de l'air indienne. Très intéressant sur la condition féminine en
Inde.

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Film kannada sur la corruption bureaucratique répandue en Inde. Pour recevoir ce à quoi ils ont droit, les gens doivent payer des pots de vin et les plus pauvres ne peuvent obtenir justice.

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Le Tigre Blanc est adapté du best-seller du même nom écrit par Aravind Adiga et lauréat du Prix Booker en 2008.
Le dénouement final est peu crédible. Mais le film a son intérêt comme plongée décapante dans la réalité de l’Inde obscure coincée dans « la cage à poulet ».

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Lumière crue sur la réalité des castes et les violences policières en Inde.

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Film centré sur l'histoire d'une femme transgenre et les réactions auxquelles elle est confrontée.

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Un homme découvre que son oncle a déclaré son décès afin d’hériter d’un lopin de terre. Il va se battre durant des années pour faire reconnaître qu'il est en vie. Et il va découvrir que des milliers de personnes en Inde sont dans le même cas que lui. Cette histoire est basée sur des faits réels.

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Un film composé de quatre court-métrages. Chacun d'eux est centré sur des drames relationnels sur fond social comme: mariages arrangés, condamnation de l'homosexualité, injustice faite aux intouchables, mépris envers les serviteurs, violence policière, etc.