Films vus ou revus en 2017

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Vu le 1er janvier ! Bonne année ! ^^

Il s'agit encore et toujours d'un des 300 films à voir avant de mourir de MadMovies, je continue mon périple infernal commencé en novembre et je suis en ligne droite (et donc par ordre alphabétique) cette bible/dictionnaire de MadMovies, avec quelques fulgurances mais aussi quelques ovnis et quelques déceptions...

Nous sommes ici en présence d'un film 100 pour sang gore, sans concession et sans fioriture ! Assez incroyable dans son genre, que je qualifierais d'horreur gore, il y va franchement.

Blue Holocaust est aussi un film tragique sur la perte de l'être aimé et le pétage de plombs et de durits de la moitié restante, qui a le bon goût d'être, qui plus est, taxidermiste... et nécrophile... Résultat, ça part en vrille totale. Et la fin est, quant à elle, aussi inattendue que bienvenue !

Pas un chef d'œuvre cinématographique, pas non plus un film pour les âmes sensibles (ce film contient en effet des scènes chocs et réellement gores et réalistes et est interdit en France au moins de 16 ans, et au moins de 18 dans d'autres pays), je pense qu'il s'agit tout de même d'un film à voir.

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Vu le 2 janvier.
Je n'avais jamais vu Blue Velvet et je ne dois avoir qu'un ou deux films du sieur Lynch, tout en ayant jamais vu un seul épisode de Twin Peaks. Le décor est ainsi posé et je suis donc arrivé "nu" devant ce film qui m'a surpris à bien des égards !

Je ne suis pas un aficionados de Lynch mais je risque de le devenir ! Il va falloir que je me plonge de manière plus assidue dans sa filmographie !

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Vu le 3 janvier.

On a affaire ici à un film bien bordélique et le résumé SC est plutôt bien trouvé, j'adhère totalement.

Pour le reste, c'est très spécial mais pas inintéressant, faut juste accrocher à l'idée qu'on regarde un film qui a sans doute inspiré le scénario de Kickboxer (la vengeance d'un frère devenu tétraplégique lors d'un combat contre un boxer thailandais), mais que celui-ci est fortement mâtiné de sorcellerie et de moines bouddhistes pour au final virer en combat contre un golem féminin sorti d'un crocodile dépecé, golem nourri par des entrailles prémâchées de divers bestioles ! Un sacré gloubiboulga donc, je le conçois, mais qui a fonctionné sur moi en tout cas.

Et mention toute spéciale au sorcier thailandais habillé et coiffé à la Jimmy Hendrix !

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Revu le 4 janvier (vu initialement quand j'avais une 15aine d'année sur une VHS d'origine douteuse ^^).

Je m'en rappelais très fortement mais j'avais oublié qu'il était aussi jouissif et aussi délire ! Après une heure passée à poser l'ambiance de manière joviale et bon enfant, même si certains passages sont quand même assez trash pendant cette heure, la dernière demi-heure devient un grand n'importe quoi aussi bordélique que trash et gore, tout en restant toujours aussi bien filmé, avec des effets bien trouvés et bien dégueulasses ! ^^

J'ai également vu Bad Taste, pas encore Les Feebles, mais ce Braindead est clairement au-dessus.

Un gros coup de cœur pour moi à l'époque et qui le reste encore aujourd'hui !

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Vu le 5 janvier en VF.

Je pense d'ailleurs qu'il vaut mieux le voir en VF pour se poiler, parce que les doubleurs sont complètement à côté de la plaque niveau intonation ou même niveau accent, c'est assez épique !

Sinon, je ne connaissais le boxeur manchot que de nom et je ne savais pas trop à quoi m'attendre. J'ai été agréablement surpris par ce film de kung-fu même si le scénario aurait mérité d'être un peu plus fouillé (ceci est un euphémisme).

J'ai bien aimé le "héros" du film, ce fameux maître manchot, car il n'applique aucune des règles de morale qu'on attend d'un maître comme lui : il triche en planquant sur lui des aiguillons empoisonnés, il utilise des stratagèmes pour pouvoir se battre dans des environnements qui lui sont favorables même si pour cela il doit s'enfermer dans une maisonnette enflammée dont le sol est brûlant avec son adversaire qui est pieds nus, il cache des projectiles... Un sacré salaud ce Wang Yu !

Pour les chorégraphies, je ne suis pas spécialiste mais j'ai bien aimé les divers styles mis en avant par le biais du tournoi "international", et les combats m'ont semblé dynamiques.

Et puis, on a quand même le père de Dhalsim dans ce film ! ^^

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Vu le 6 janvier.

Je ne connaissais pas ce film, même pas de nom. Le nom de Friedkin, quant à lui, me disait bien quelque chose mais j'étais incapable de me remémorer ce qu'il avait bien pu faire d'autre...

Et puis le film a commencé et je me suis demandé si j'avais fait le bon choix, ou plutôt s'il ne s'agissait pas encore une fois d'un raté monumental dans le choix de la rédaction de MadMovies et de ses 300 films à voir avant de mourir...

Mais non, de manière aussi étrange que cela puisse paraître, je me suis laissé prendre puis porter par les deux acteurs, à savoir Ashley Judd et Michael Shannon, qui sont juste phénoménaux dans ce film. Et je les ai suivis dans leur spirale infernale, ne sachant pas moi même sur quel pied danser.

Ce huit clos, on reste dans la chambre d'un motel à quelque rare exception de très courte durée, à la fois paranoïaque et psychotique, est une réussite, réussissant avec une certaine malice et un certain sadisme également à instiller le doute et à nous mettre mal à l'aise par rapport à la situation que vivent ces personnages.

Je dois avouer que, contre toute attente, j'ai aimé ce film. Les acteurs, l'ambiance, les décors, la photographie, les dialogues, le principe de la scène d'ouverture que l'on retrouve en conclusion du film, le doute permanent, bref, j'ai aimé ce film !

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Revu à nouveau et à avec plaisir le 13 janvier (via un bookmark Molotov.tv). Et puis ça a fait une petite coupure avec les films de la liste de MadMovies également !

Ce premier Die Hard, de Monsieur McTiernan, est toujours aussi efficace, drôle, bien filmé, avec des effets de lumières et de caméras toujours aussi justes ! Et puis, c'était le film de circonstance pour Noël, même j'ai trois semaines de retard ! ^^

Une vraie tuerie, dans tous les sens du terme, que je prends toujours plaisir à revoir, avec un grand Bruce Willis donnant la réplique au non moins grand Alan Rickman (par le marteau de Grabtar ! ^^)

Vous l'aurez compris, j'adore ce film ! ^^

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Revu pour la Xème fois le 14 janvier, cette fois-ci avec le fiston !

C'est toujours un véritable plaisir et bonheur de revoir ce film, ses scènes mythiques et ce duo improbable et pourtant adorable de Jack Beauregard et Personne (Henry Fonda et Terence Hill) !

En le revoyant avec le gamin, j'ai apprécié plus particulièrement la scène d'ouverture, près de 5 min, sans un dialogue ! D'ailleurs de nombreuses scènes sont dans cette veine.

Et puis, Jack face à la Horde Sauvage, c'est culte, tout comme l'histoire du petit moineau ou bien encore la lettre de Jack à Personne à la toute fin du film.

Je ne m'en lasse pas !

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Vu en famille le 15 janvier.

Zootopie est une belle utopie animalière mais aussi le reflet assez noir de notre triste société...

L'avantage, c'est que l'on peut tout de même le voir en famille et chacun y trouvera son compte : les plus jeunes y verront une jolie fable prouvant que l'intégration est possible, les plus vieux s'attarderont sur le côté satirique montrant le cynisme de la majorité sur les minorités, la naissance des mouvements de racisme/rejet de l'autre et la complexité des rapports entre les individus, surtout quand ces individus sont différents.

Une double lecture intéressante pour un buddy cop movie qui a une histoire bien trouvé même si on s'en doute un peu.

Quoiqu'il en soit, c'est une belle surprise et une belle réussite ! (surprise pour moi parce que, apparemment, le film a fait un carton !)

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Revu le 15 janvier via Molotov et sa fonction reprendre depuis le début, bien pratique.

J'aime toujours autant ce film, découpé en trois parties qui, même si on l'a déjà vu, se laissent toujours revoir avec une certaine délectation et un certain étonnement sur le talent mis en avant pour parfaire ce meurtre !

Et puis, il s'agit du film, avec Argo, qui m'a redonné envie de voir Ben Affleck sur grand écran, ce qui n'était pas gagné.

A noter que, comme Bug que j'ai vu récemment, le film s'ouvre et se termine par la même scène, bouclant ainsi la boucle et laissant penser que l'histoire est loin d'être terminée !

J'ai vraiment adoré les multiples effets wahou et il falloir que je l'ajoute à la liste qui va bien !

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Revu le 18 janvier via Molotov (vu la première fois au cinéma le 5 mai 2012).

Pierre (joué par Charles Berling), professeur de français à l'université, et sa femme Elisabeth que tout le monde appelle Babou (incarnée par Valérie Benguigui) reçoivent Vincent (Patrick Bruel), le frère de cette dernière, et sa femme Anna (Judith El Zein), ainsi que Claude (Guillaume de Tonquédec), l'ami joueur de trombone professionnel et presque membre de la famille, puisqu'il a été quasiment élevé avec Babou et Vincent. Le dîner va débuter en l'absence d'Anna, enceinte de 5 mois et qui continue de travailler de manière acharnée. Alors que l'échographie vient tout juste d'être faite, Vincent est tout heureux et surtout fier d'annoncer le sexe et le prénom de son futur enfant... au grand dam des maîtres de maison et de Claude qui s'insurgent contre le prénom choisi, on le serait à moins. Mais ce n'est que le début et quand Anna va finalement arriver, celle-ci va rejeter de l'huile sur le feu sans le vouloir et l'ambiance va encore se dégrader... On se trouve bel et bien dans un film "vaudeville", rempli de quiproquos et autres, mais cela fonctionne, et même plutôt bien car le film est en fait porté par son quintet d'acteurs principaux qui connaît bien le sujet (et pour cause, cf ci-dessus). Les personnages sont crédibles même si très connotés : Vincent est le beau gosse de service, sûr de lui et plein de fric, Pierre est le prof' de fac ancré à gauche toute, Babou est prof' de lycée un peu dépassé par le système mais prête à défendre ses élèves, Claude est trombone professionnel dans un orchestre et est toujours en retrait, ne se mouillant jamais et ne disant jamais rien, quant à Anna, elle est aussi belle et intelligente qu'elle ne semble froide. Des cinq personnages, je retiens surtout un Bruel détonnant et plein de niak et un Berling aux petits oignons, les autres n'étant pas en reste cependant.

Et surtout, on ne s'ennuie pas et on ne voit pas passer les 100 minutes que dure le film. J'ai eu quelques doutes sur la viabilité sur le long terme d'un tel scénario, mais finalement les quelques moments où l'on pourrait croire que tout va s'effondrer comme un château de carte s'avèrent finalement de simples souffles et tout repart comme si de rien n'était. Petit bémol toutefois, j'ai noté quelques passages sur la fin un peu limite, même s'ils ne s'avèrent pas non plus choquants.

Pour faire simple, j'ai été agréablement surpris par ce film (bien aidé par le fait que je n'en att

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Vu en VOSTFR le 19 janvier.

Petit retour à la liste des 300 films de MadMovies, il était temps.

J'avoue que l'ambiance lente en diable m'a fait me demander si j'allais sombrer avant la fin ou si j'allais crier au génie au final, mais je suis resté finalement le cul entre deux chaises avec ce film...

J'avoue que le coup de la maison possédée style Christine fait que je donne un peu plus à ce film, d'autant plus que les acteurs ne sont pas en reste.

Pas le film du siècle mais un film d'angoisse psychologique rondement mené.

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Vu le 21 janvier.

On reconnaît la patte Barker sur ce film, niveau visuel surtout, mais finalement il s'écarte quand même pas mal de ce qu'il avait fait précédemment.

Comment décrire Nightbreed : un conte (la trame de l'histoire reprend l'initiation d'un jeune et la transformation, la sienne et celle de sa chérie, en messies) matinée d'un soupçon d'horreur (oui, c'est quand même un mort-vivant le gars, il y a aussi la galerie de monstres, sans oublier les morts relativement violentes et surtout très nombreuses), le tout couplé avec une musique d'Elfman qui aurait pu parfaitement coller dans L'étrange Noël de Monsieur Jack.

L'ensemble apporte un univers crédible et une histoire pas inintéressante mais le passage final dure vraiment trop longtemps, faisant montée la mayonnaise plus que de raison... C'est dommage...

Enfin, j'ai été surpris de voir que David "La Mouche" Cronenberg était au casting, puis je l'ai reconnu et le rôle lui va comme un gant !

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Vu le 22 janvier.

J'ai aimé les décors ! Ils sont vraiment exceptionnels et sont un personnage à part entière dans ce film allemand de 1920.

Par contre, même si l'histoire se laisse suivre, le cheminement est lent et long... même si je sais bien qu'un film qui a été tourné il y a près de 100 ans ne peut pas être aussi rythmé que les films les plus récents... je le conçois mais tout de même, les 70 minutes ont été longues.

Un film fondateur qu'il faut avoir vu et que je reverrais sans doute !

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Revu le 23 janvier après moults années.

Que dire de ce film si ce n'est qu'il est l'apogée de ce que peut être le film chorale, avec son flot ininterrompu d'acteurs tous plus incroyables les uns que les autres !

Je n'avais conservé que peu de souvenirs de ce film (ce qui est relativement rare d'ailleurs) mais je crois que je ne l'avais pas compris à l'époque... Et ce fut par conséquent une nouvelle claque que de le revoir !

Je ne vais pas aller plus en avant mais je conclurai quand même ainsi : sans doute une des œuvres majeures du cinéma de la fin des années 90 et sans aucun doute un chef d'œuvre signé Paul Thomas Anderson !

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Film revu le 26 janvier, en plein épisode de grippe saisonnière... (vu la première fois lors de la sortie salle en février 2002).

Je l'avais vu lors de la sortie en salle en 2002, revu peu de temps après lors de l'achat du DVD mais je ne l'avais pas revu depuis.

Ce film réussi à faire part de l'indicible sans jamais rien montrer, seulement en suggérant et en se basant uniquement sur le côté "on dit" et témoignages recueillis et cela fonctionne parfaitement.

De plus, bien que basé sur une pièce de théâtre mélangeant fiction et réalité, Gerstein est bien réel tandis de Riccardo est le personnage de fiction, le film garde un côté historique qui fait froid dans le dos, d'autant plus quand on voit le cynisme des uns et des autres sur la question juive.

Un film qui ne peut laisser indifférent !

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Vu le 26 janvier.

"Si nous avions perdu, j'aurais été pendu pour crime contre l'humanité", voilà qui résume assez bien ce documentaire qui revient sur l'Histoire des bombardements avant et surtout pendant la Seconde guerre mondiale... Et finalement, les pires ne sont pas forcément ceux que l'on croit, le plus incroyable étant la justification réelle de la bombe atomique qui n'était finalement qu'un moyen de gagner avant les Russes, eux qui avaient déjà réussi à prendre Berlin avant les Américains...

Instructif, sûrement orienté mais qui s'appuie sur des faits et de véritables chiffres, ce documentaire montre une vérité qui dérange !

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Vu le 27 janvier.

Le casting le fait bien (Washington, Turturro, Travolta, Gandolfini), Tony Scott à la réalisation, c'est sympa aussi, mais que le scénario est convenu, cousu de fils blancs et d'incohérences...

Ça se laisse regarder, ça détend mais malheureusement on est bien loin d'un Man On Fire (du même réalisateur avec le même acteur principal)...

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Vu le 27 janvier.

Pas forcément un grand film mais pas un mauvais film non plus. Après une scène d'ouverture assez incroyable (ce n'est pas tout à fait l'ouverture mais c'est pas grave), le film bascule dans une enquête matinée d'histoire d'amour impossible à laquelle j'ai cru.

Ça a plutôt bien fonctionné sur moi même si le film est un peu longuet et encore une fois cousu de fils blancs.

Mentions spéciales à Denzel qui joue du Denzel mais avec une certaine nonchalance alcoolique et à John Goodman, le dealer rêvé de tous les machos/sexistes/fan de Big Lebowski ^^

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Vu le 28 janvier !

Pendant tout le film, je n'ai pas arrêté de me dire que ça me faisait penser à "Harry, un ami qui vous veut du bien" mais sans réussir à savoir pourquoi... Soit, Laurent Lucas joue dans les deux mais je dirais plutôt que cela passe aussi par le rythme lent en diable ou encore par cette photographie si particulière...

Berroyer, aka Bartel, campe ici parfaitement le rôle du mec qui pète un plomb suite à la disparition de sa femme, tout heureux qu'il est de la retrouver en Marc, Laurent Lucas, qu'il va alors séquestrer !

Mélange entre un film psychologique et un film de "consanguins" (Marc arrive en effet dans LE village où le mariage entre cousins, voire entre frères et sœurs, est le seul possible... couplé avec le fait qu'il n'y a dans ce village aucune femme, en tout cas aucune visible...), Calvaire porte bien son nom et est un véritable supplice pour Marc, mais malheureusement pas pour le spectateur puisqu'il est difficile de s'identifier à ce dernier et finalement on reste vraiment spectateur de ce qui aurait pu être, si on avait pu éprouver un peu d'empathie pour le protagoniste, une véritable souffrance pour nous aussi.

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Revu le 29 janvier, en mode bruit de fond (vu initialement au ciné avec ma chérie en janvier 2006).

Une comédie romantique française bien sympathique avec un Michel Blanc qui fait du Michel Blanc comme on aime !

Pas grand chose à dire de plus si ce n'est que c'est un film sympa.

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Vu le 3 février.

Encore un film que je voulais voir en étant gosse/ado (après Le Blob) mais finalement, je n'aurais peut-être pas dû et conserver uniquement cet envie et ne pas passer à l'étape du visionnage.

En effet, même si le scénario se laisse suivre, le montage, le rythme et la tétrachiée de clichés véhiculés sur les cités (même si le film en joue sciemment, puisqu'un des personnages le souligne à un moment) font que Candyman reste une petite sucrerie au goût amer...

Dommage... D'autant plus qu'on voit les seins de Virginia Madsen (la magnifique Princesse Irulan du Dune de Lynch) et les tétons pointés sous le pull de Carolyn Lowery ! Bon, arrêtons ici le délire mammaire et revenons à nos bonbons. Candyman a le méchant badass qui va bien, la fin qui a une double détente bienvenue, mais pour le reste, j'ai trouvé ça creux...

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Vu le 5 février.

Cannibal Holocaust était une curiosité malsaine que je voulais assouvir depuis quelques années. Le hors série MadMovies aura été l'occasion de franchir le pas et de voir enfin ce film dit d'horreur.

Je ne savais pas trop ce que j'allais voir, juste que le film avait fait polémique (Victor ?... Désolé) au moment de sa sortie et que certaines scènes étaient vraiment hard... Eh bien oui, je comprends la polémique et je confirme pour les scènes hard..

Cannibal Holocaust est sans doute l'un des premiers à se lancer dans le "found footage" (bien avant Blair Witch). La première partie est assez classique mais annonce ce qui va arriver par la suite... Et la suite, c'est "bienvenue au royaume du sensationnalisme à tout prix et des journalistes/reporters prêts à tout pour un Pullitzer...".

Ce que je retiendrais de ce film, ce sont ces horribles scènes de meurtres/tortures sur de vrais animaux... Et ce besoin qu'a eu le réalisateur de démonter le monde des grands reporters tout en étant sans doute encore plus malsain qu'eux... (mais pourquoi donc cette scène de viol et ce sourire amusé d'un des violeurs quand il voit cette femme littéralement empalé après leur méfait... Comment en sont-ils arrivés là ?).

Un film très particulier, qui ne pouvait que créer la polémique et qui n'est pas à laisser devant tous les yeux !

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Vu le 6 février.

Une ambiance à couper au couteau, un film qui a du inspirer nombre de réalisateurs et de créateurs de jeux vidéo, Le carnaval des âmes montre de manière efficace comment instiller la peur et l'angoisse sans rien montrer vraiment.

Un mélange de Silent Hill, de Sixième Sens, le tout mâtiné d'un peu de Twilight Zone, saupoudré le tout de zombies et voilà !

Très agréable surprise que ce Carnaval des âmes, même s'il a vieilli. Mention spéciale à la transition "station essence-maison de pension" qui est d'une simplicité mais aussi d'une efficacité incroyable !

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Vu le 7 février en VOSTFR.

Encore un film que j'ai toujours voulu voir et que j'ai enfin vu. Je n'ai jamais lu ce Stephen King mais j'étais adepte du maître de l'angoisse quand j'étais ado ! (Ah, Ça, Cujo, Christine et tant d'autres !) Je suis aussi assez friand des films de De Palma, du coup, j'avais hâte d'arriver à ce film dans ma todo-list "300 films à voir avant de mourir de MadMovies".

Au final, il s'agit d'un film qui prend son temps pour poser son ambiance et qui a même réussi à me faire douter de son final alors que l'affiche et le nom français du film ne laisse aucun doute.

Même si le film fait daté, mentions spéciales à la chemise à jabot de Tommy et au Young John Travolta, le film n'a pas perdu de sa superbe et on reconnaît la réal' d'un De Palma qui se cherche mais qui a déjà quelques bonnes idées.

Et puis ce plan final m'a laissé sans voix !

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Vu en VOSTA le 14 février.

Voilà un film dont je ne connaissais rien et dont je n'attendais donc pas grand chose et qui se révèle avoir une thématique assez inhabituelle, une ambiance particulière et qui lui est assez propre, une bande-son marquée et qui colle parfaitement, et surtout une Mia Farrow dans le rôle de la mère éplorée qui survole son sujet !

Par moment, le film m'a fait pensé à "L'autre", sans doute par son ambiance, sa colorimétrie et sa bande sonore.

Un film à voir.

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Vu le 15 février.

Ovni que ce film qui narre comment des nazis, dans les années 70 et sous les ordres de l'odieux Docteur Mengele (joué par un Gregory Peck qui porte la moustache tel Tom Selleck dans Magnum, la ressemblance est d'ailleurs troublante), essayent de lancer le IVème Reich en tuant 94 hommes de 65 ans... Tout en étant pourchassé par Liebermann, un chasseur de nazis ayant déjà permis l'arrestation de nombreux criminels de guerre !

Avec un pitch pareil, je ne savais pas à quoi m'attendre... Au final, c'est un film étrange, mélangeant une petite part d'humour et de clins d'œil assez déconcertants avec un fond pseudo scientifique et moralisateur (sur le clonage humain et les expériences sur les humains notamment) tout en déroulant cette "mission divine" des nazis et cette double chasse à l'homme (d'un côté les 94 à tuer et de l'autre la traque de Liebermann).

Pas le film qui me laissera un souvenir impérissable mais qui a le mérite de l'originalité de son scénario !

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Vu le 16 février.

Voilà un film dont le scénariste avait du bien picoler !
Je vous laisse vous faire votre propre opinion : H. G. Wells pourchasse Jack l'éventreur grâce à sa célèbre machine à voyager dans le temps !

Même si le voyage se résume à aller uniquement à San Francisco en 1979, je regrette en effet le manque de sauts temporels..., ce film met en avant, malgré une thématique qui ne semble pas s'y prêter de prime abord, la décadence de l'homme et son impossibilité à se pacifier, Jack disant même que le temps l'avait rattrapé et qu'il était plus en phase avec le XXème siècle qu'avec son bon vieux XIXème, tout un symbole.

C'était demain, c'est aussi un film à l'eau de rose et un petite enquête/course poursuite qui restent sympathiques.

Une bonne petite surprise en somme.

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Vu le 17 février.

La VF est horripilante, les personnages sont des clichés effroyables, les décors plus que minimalistes (mais le labo du Baron vaut le détour, inspiré des écoles de médecine du XVIIème), un scénario tenant sur un ticket de métro et... malgré cela, ce film a quelque chose qui m'a intéressé ! La scène d'ouverture et le final ! Le gore n'est pas si appuyé que cela mais bien présent dans certaines scènes (notamment les scènes de "sexe" de l'assistant, qui finissent très vite mal puisqu'il n'a pas compris où il fallait mettre la petite graine...) qui ne feront toutefois pas l'intérêt principal du film puisqu'elles sont tout de même relativement "soft" (oui, du gore soft...).

Faudrait sans doute le revoir en VOSTFR mais je ne pense pas que cela changerait grand chose... Un film bien moyen...

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Vu le 17 février.

1546, Espagne, une mort suspecte, une chambre des tortures datant de l'Inquisition, une morte peut-être pas morte ou tout du moins qui revient hanter les lieux, un huis clos psychologique, Vincent Price en veuf éploré et peut-être psychotique, des flash-backs monochromes sans son, tiré d'une nouvelle d'Edgar Allan Poe et réalisé par Roger Corman, le tout est juste comme il faut, avec un rythme lent en diable, une intrigue bien posée, des acteurs emportés par leur rôle et un scénario qui se tient. Et j'ai aimé le final !