Jeux 2022

Annotation :

Fini.
Un jeu narratif où l'on suit une enquête qui se résout à l'aide d'un reset temporel. Le mystère qui se dévoile au fur et à mesure n'est pas inintéressant, mais on n'enquête pas vraiment, on ne résout rien, on ne fait que suivre les marqueurs de quêtes d'un dialogue à un autre et tout se résout plus ou moins tout seul ou à l'aide d'essais ultérieurs à l'aide de la boucle temporelle, pour garder un objet ou trouver la bonne réplique par force brute. L'enrobage philosophique et historique dont se pare le jeu est très léger, les personnages n'ont aucune épaisseur et la rusticité des modèles et des animations n'aide pas à s'attacher à eux. Je n'ai pas grand chose contre le jeu, je trouve ça bien que le développeur ait pu créer ce mod, et trouver les moyens d'en faire un stand alone qui maintient l'intérêt. Mais le voir encenser pour le design de son enquête, de sa boucle temporelle, ou la profondeur de son propos philosophique, au secours, quoi.

Annotation :

Fini.
Paisible aventure d'exploration, où l'on accompagne l'héroïne dans sa quête initiatique d'une vocation dans un monde désertique. On se balade à l'aide de sa moto volante dans la poignée de zones à la recherche de points d'intérêt (carcasse de vaisseau à explorer, camp à visiter, monument à escalader, etc), et l'on résout différentes petites quêtes en découvrant petit à petit le monde et son histoire. Le premier atout de Sable, c'est évidemment sa direction artistique superbe, qui confère une vraie âme à ce désert. Bien loin du remplissage frénétique d'un jeu Ubi, on est ici plus proche d'une expérience à la Breath of the Wild, où l'on se laisse guider par notre curiosité plus que par des marqueurs. S'ensuit des phases de grimpette avec jauge d'endurance, puzzles légers à base de mécanismes à activer, et pas mal d'observation et d'exploration pour s'orienter. Le jeu ne presse jamais le joueur, qui doit se débrouiller seul mais n'est jamais perdu, ce qui confère un grand sentiment de sérénité. La narration environnementale suscite notre intérêt, avec un monde grand mais pas gigantesque, varié mais cohérent, et qui ne sent pas le remplissage.
L'autre élément qui m'a marqué, ce sont les petites phrases de dialogue intérieur dont nous gratifie l'héroïne lors des discussions avec les autres personnages ou lors de certaines découvertes. Cela permet d'apporter une grande nuance et une grande richesse au personnage et à l'univers, avec un procédé littéraire qui mériterait d'être utilisé plus fréquemment. On voit ainsi la protagoniste douter, être bravache, s'amuser, être nostalgique, ce qui donne un cachet unique à l'aventure.
Seule ombre au tableau, les problèmes techniques qui auraient pu être résolus depuis la sortie, et gâchent un peu l'immersion : tearing disgracieux, bug de collision lors de l'escalade, moto qui part en vrille sur des cailloux.
Ce n'est cependant pas cher payé pour une belle expérience, qui bénéficie grandement de sa disponibilité pour Game Pass pour être tentée par le plus grand nombre sans hésitation

Annotation :

Fini.
Puzzle jouant sur la perspective et les illusions d'optique. On nous fait enchaîner salle après salle de puzzles bien progressifs, avec en voix off des scientifiques plus ou moins crédibles, donc ça fait fortement penser à Portal. L'esthétique à base de récurrence de couloirs, de bureaux, d'un envers du décor fait aussi penser à Stanley Parable. Difficile de passer après ces classiques, et ça ne joue pas dans la même cour niveau narration, mais le jeu s'en sort bien, notamment grâce à son rythme enlevé. Les séquences malines fusent, et si ce n'est pas toujours très compliqué, c'est souvent spectaculaire et rarement fastidieux (ce dont souffrait Maquette selon moi). On pourrait être déçu par la courte durée d'environ 3h, mais cela rend le jeu parfait sur Game Pass, il laisse une belle impression sans lasser.

Annotation :

Fini.
Platformer 3D sans prétention, il me faisait de l'œil car j'avais bien aimé les précédents jeux Steamworld du studio. On explore une planète inconnue, en nettoyant la substance visqueuse qui infeste les petits niveaux. Il n'y a pas vraiment de challenges de saut, mais plutôt des puzzles très simples de navigation et de mécanismes ou végétaux à activer pour débloquer le chemin. On collecte des ressources qui permettent d'enrichir ses capacités (course, aspirateur plus puissant, santé et leurres), qui aident un peu lors des combats simplistes qui ponctuent l'aventure. Bref, c'est vraiment du très classique, relevé par des personnages au design sympathique, et l'aspect zen de nettoyer chaque recoin et redonner vie aux environnements. Malheureusement, les aires de jeu colorées du début laissent place rapidement à des niveaux en intérieur moins plaisants, et le jeu n'arrive jamais à décoller, entre combats frustrants et puzzles peu inspirés. Pas un mauvais jeu, mais rien de mémorable.

Annotation :

Fini.

Annotation :

Fini.
Metroidvania en pixels colorés, où l'on explore un univers sans dessus dessous, en traversant les niveaux en se projetant de surface en surface (on ne peut pas marcher ni sauter), et en blastant ennemis et mécanismes avec divers attaques et pouvoirs. Je suis resté en dehors de l'histoire très prétexte, mais je me suis attaché à l'exploration, un vrai puzzle en soi, les yeux rivés sur la map pour me repérer, les niveaux changeant constamment d'orientation. Les déplacement sont bien aidés par une visée assistée et l'on se surprend à rebondir sur toutes les parois à la vitesse de l'éclair pour progresser entre les obstacles, plateformes tournantes ou mobiles. On explore dans un ordre peu guidé les différentes zones du jeu, au bout duquel on trouve généralement un power up, permettant d'avancer ailleurs (souvent de type clé, plus qu'une capacité utilisable en combat).
Le jeu se corse un peu trop à mon goût au fur et à mesure, avec beaucoup d'ennemis dans des tableaux resserrés, et l'on a vite fait de se projeter vers un projectile.
Cela n'entache pas la bonne impression laissée par le titre, original et rythmé.

Annotation :

Fini.
There Is No Game: Wrong Dimension
Jeu d'aventure humoristique qui joue à fond la carte méta. On se retrouve ainsi coincé dans un jeu, à devoir utiliser ses composants pour avancer (récupérer une lettre du menu pour dévisser un panneau), détourner des mécaniques de jeu. Chaque niveau parodie un genre de jeu (point & click à la LucasArt, action/aventure à la Zelda, clicker game, etc. Programme alléchant, mais sans que je sache trop dire pourquoi, j'ai trouvé ça guidé et pas aussi malin que les jeux de Daniel Mullins (à ce jour, je n'ai joué qu'à Pony Island et The Hex). Sans doute à cause de la voix off qui commente tout tout le temps, et qui m'a paru nuire à l'humour et à la variété des situations, pourtant bien notables. Un peu comme des rires enregistrés dans une série télé, qui souligneraient trop les blagues. En l'état, j'ai donc profité d'un point & click amusant mais pas hilarant, qui joue avec les codes du jeu vidéo, mais qui en fait un peu trop pour me charmer sincèrement.

Annotation :

Fini.

Jeu d'action en vue isométrique, charmant par sa simplicité. Notre petit corbeau explore les décors de ruines bucoliques, tantôt en forêt, en montagne ou près d'un lac, à la recherche d'âmes à libérer, pour ne pas dire d'ennemis à occire. Les zones sont ouvertes, un peu labyrinthiques et pleines de secrets mais on ne se perd jamais. Les ennemis ne sont pas particulièrement effrayants avec leur design mignon, et leur palette d'attaques est limitée, mais ils peuvent faire mal et demandent donc notre attention pour esquiver et attaquer dans les temps morts. On peut améliorer un peu son personnage (vitesse d'exécution, puissance des coups, portée, santé, magie, etc) avec l'xp donnée par les ennemis ou en dénichant des autels un peu trop bien cachés, mais cela reste agréablement sommaire. On a donc la synthèse entre un Zelda rétro et un Dark Souls, avec une accessibilité moderne, une esthétique adorable, pour une expérience à l'élégance réjouissante.

Annotation :

Fini
C'est une version jeu vidéo du Monde de Dory, la suite du succès Pixar Le Monde de Nemo, et c'est une belle surprise.
On joue 4 poissons aux capacités variées qu'on doit guider depuis leur aquarium à travers la ville et la campagne vers la mer. Chaque niveau présente des environnements du quotidien à naviguer, ici une rue passante, une cuisine, un hôpital, un aéroport, qui représentent des épreuves herculéennes pour nos héros à nageoires, qui sont donc amenés à réaliser des prouesses spectaculaires inhéremment comiques : le piranha va s'attaquer à toute la tuyauterie de la salle de bains pour l'inonder et s'évader par la fenêtre quand l'eau aura atteint son niveau, le poisson rouge roulera son aquarium de gouttière en gouttière sur les toits, un autre naviguera discrètement une boite de nuit bondée dans un seau à roulettes.
Tous ces exploits sont basés sur la gestion délicate de la physique qui gouverne nos déplacements : l'équilibre du bocal à poissons, l'inertie du seau à roulettes, la trajectoire d'un saut hors de l'eau, qui compliquent le passage de chaque obstacle et rendent nos tentatives cocasses.
L'alternance entre 4 protagonistes, la variété des situations et les checkpoints assez fréquents permettent un rythme leste qui culmine dans une séquence finale triomphale où nos 4 compères coopèrent et se libèrent.

Annotation :

Fini.
Jeu mineur ou l'on interprète une jeune femme qui retourne dans sa bourgade natale pour deux semaines et remplace son facteur de père. On sent bien le message un peu naïf d'un retour aux sources, de l'intégration au sein d'une communauté qu'on apprend à connaître au fil des tournées et des services rendus à gauche et à droite, mis en regard du travail de bureau aliénant. Malheureusement, les relations ne se développent jamais réellement, la faute à des personnages peu étoffés, et à des intrigues téléphonées souvent dénuées d'enjeu. Si l'on ajoute que les livraisons sont fastidieuses au possible, la promesse d'un jeu chill réaliste attachant, qui transparaît tout de même par moments, n'est au final pas tenue.

Annotation :

Fini
Point & click type polar noir avec des animaux. Le jeu penche clairement sur l'ambiance et le narratif, plus que sur les énigmes ou les choix, mais le fait admirablement. Les environnements en pixel art sont riches de détails, les personnages sont bien écrits et l'univers, sorte de New York des années 70 avec drogue, prostitution, lutte des classes, transparait bien. L'histoire, plutôt courte, suit bien les codes du genre, avec une affaire simple qui se trouve avoir des ramifications bien plus larges qu'initialement envisagé, mais s'aventure sur un terrain différent en cours de route. Le ton se fait alors plus introspectif, et l'on s'éloigne un peu du principe vidéoludique qui exige une victoire, une résolution claire du mystère, des réponses à toutes les questions, pour s'approcher de questions plus philosophiques, même s'il y a des éléments plus bassement science-fiction.
Via Game Pass, sans attente particulière, j'ai passé un très bon moment.

Annotation :

Fini.
Des moments très sympas avec des transformations très funs, mais aussi des moments mondes inspirés et des défis qui font un peu remplissage. J'ai bien aimé le côté très souple de la progression, qui permet de s'affranchir des parties qu'on apprécie moins.

Annotation :

Fini.
Un bon jeu d'enquête, un très bon jeu d'acteurs et un scénario alambiqué mais crédible. Juste un peu fastidieux de temps en temps, mais ça reste une référence.

Annotation :

J'ai réussi à le désinstaller.
Une vraie drogue que le Texas Hold' Em, cette appli est assez odieuse dans les mécanismes d'addiction, mais on peut jouer gratuitement et sans pub sans difficulté, à toute heure.

Annotation :

Fini.
Une belle surprise sur le front des personnages secondaires et des quêtes annexes, très travaillées. Le jeu donne vie à des poches de civilisations qui donnent du contexte aux spectaculaires affrontements contre les machines. Le scénario principal est assez ridicule, mais le jeu reste très agréable à jouer.

Annotation :

Fini.
Des personnages corrects pour un scénario classique mais relativement efficace. Les missions sont variées mais le gameplay n'est jamais très satisfaisant.

Annotation :

Fini.
Balade toujours aussi charmante, à bord 'un nouveau véhicule tout aussi tactile, qui nous permet de traverser un monde apocalyptique et mélancolique

Annotation :

Fini.
Un jeu narratif qui essaye d'être profond sans réussir à intéresser. Un coup dans l'eau.

Annotation :

Fini.
Un divertissement sans prétention, où l'on prend en photos des chiens. Sympa et mignon sans plus.

Annotation :

Fini.
Beaucoup aimé le dialogue intérieur du personnage principal, qui gagne avec ce procédé une profondeur rarement vue. L'univers est dense et intéressant à découvrir, et le jeu répond bien aux spécificités de notre personnage. La relation qui se forme avec notre coéquipier, les rencontres faites en chemin sont des réussites indéniables.
Par contre, j'ai peu utilisé le cabinet à pensées (réflexe de joueur, car on ne sait pas ce qu'on va y gagner, alors qu'investir dans les stats parait plus "productif").

Annotation :

Abandonné
Juste joué quelques matchs. Trop proche d'un simulateur de coach dans le mode saison, avec gestion des entraînements, des joueurs, du mercato, de la presse, des finances. J'ai mal réglé la difficulté et j'ai enchaîné les matchs 10-0, pas passionnant. Mais le tuto scénarisé était une belle surprise.

Annotation :

Abandonné
Mignon comme un dessin animé du samedi matin, avec un bon début scénarisé, des persos archétypaux, et un système de jeu simple mais qui s'enrichit au fur et à mesure. Malheureusement rapidement répétitif avec beaucoup de combats aléatoires, j'ai laché au troisième chapitre.

Annotation :

Abandonné.
Testé en cloud gaming sur le Game Pass, les sensations n'étaient pas là à cause de la latence. J'attends un probable remake pour m'essayer à ce qui était à l'époque un classique.

Annotation :

Fini.

Annotation :

Platiné.

Annotation :

Fini.
Un petit jeu de plateforme aux puzzles légers mais à l'ambiance horrifique travaillée. Rien de particulièrement mémorable, mais soigné.

Annotation :

Abandonné.
Je ne comprends pas le succès de ce jeu. La maniabilité est insupportable, les niveaux génériques, les combats chiants, les ennemis invincibles sont lourds et la carte est illisible. Les boss et la mise en scène sont pas mal, mais sinon, c'est vraiment pas glorieux. J'ai lâché au bout de deux trois zones.

Annotation :

Fini

Annotation :

Fini

Annotation :

Fini.