les meilleurs comics Batman

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Le comic qui a ressuscité le personnage et influencé nombre d'autres artistes. Frank Miller au scénario et au dessin brosse le portrait d'un Bruce Wayne vieillissant qui a abandonné la cape dix ans plus tôt. Alors que la criminalité à Gotham ne cesse d'augmenter, Bruce décide de ressusciter son alter-ego une dernière fois. Mais le retour de Batman va réveiller d'autres démons du passé dont un criminel catatonique enfermé à Arkham qui à l'annonce du retour du justicier, retrouve subitement le sourire. "The Dark Knight Returns" conclut magnifiquement l'âge d'argent du comic et plonge le comic dans l'ère moderne. Le traitement noir et subversif de ce roman graphique fera des émules tant dans le comic qu'au cinéma, Burton s'inspirant de sa noirceur pour réaliser son premier "Batman". Les dessins de Miller peuvent rebuter au premier coup d'oeil voire dissuader de lire l'oeuvre, ce serait une erreur tant le récit est extraordinaire et passionnant. Un chef d'oeuvre insurpassable.

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Initialement paru en quatre volumes en kiosques, la maxi-série "Un long Halloween" compte indéniablement comme l'une des meilleures aventures de Batman et mérite amplement sa place sur le podium. Chronologiquement cette histoire se déroule après "Year One" et "Year Two", le justicier est encore débutant et en serait donc à sa troisième année. Dans une formidable intrigue de Jeph Loeb (ce dernier n'écrira jamais mieux), porté par les somptueux dessins expressionnistes de Tim Sale, Batman se confronte alors à la mafia de Gotham et traque un mystérieux tueur en série surnommé Holiday parce qu'il frappe chaque jour de fête. L'occasion de croiser bon nombre des célèbres ennemis du justicier, des criminels fantasques, à la fois inquiétants et hauts en couleur, dont la folie contraste avec les mafieux de la vieille école. L'occasion aussi de s'intéresser à l'ambigu procureur de Gotham, un certain Harvey Dent, dont la détermination à coincer le parrain Falcone causera la perte. Clairement, l'ouvrage de référence quant aux origines de Double Face.

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On s'est trop fichu de toi, mec. Le monde semble t'avoir toujours désigné comme une parfaite victime. Une seule journée de merde où tu perdras successivement ta femme, ton gosse, ton avenir et ton visage, une seule journée de cauchemar suffira à te rendre totalement fou. On t'a choisi comme le bouc émissaire idéal, on t'a affublé d'un casque rouge et le monstre volant s'est trompé en te prenant pour un grand criminel, toi qui n'a jamais été qu'un comique râté. Terrifié face au vampire, tu choisiras le bain d'acide et en ressortira à jamais changé. Une véritable renaissance. La métamorphose physique et morale sera radicale. Ce justicier obscur qui te terrifiait tant, tu en feras ton plus cher ennemi. Tu ne vivras presque que pour lui, pour le remercier de t'avoir sorti de ton anonymat en te collant le sobriquet de bouffon. Et le monde entier paiera cher de t'avoir trop longtemps ri au nez. Car maintenant c'est à ton tour de rire de la vie comme de la mort. N'est-ce pas Joker ?

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En 89 sortait donc le "Batman" de Burton au cinéma et "Arkham Asylum" dans les librairies. Ce one shot s'est bien vendu jusqu'à conquérir le titre de comic le plus vendu de tous les temps. Le scénario aura d'ailleurs servi d'inspiration à celui du jeu éponyme. Mais qu'on ne s'y trompe pas, l'oeuvre de Morrison est bien plus glauque et dérangeante que son pendant vidéoludique. Les pensionnaires d'Arkham, menés par le Joker, se révoltent et prennent le personnel en otages. Leur unique exigence est que Batman vienne à leur rencontre. Ce dernier hésite puis entre dans la sinistre bâtisse. Là il va y jouer le jeu du Joker et affronter tour à tour ses plus terrifiants adversaires. "Arkham Asylum" n'est rien de moins qu'une descente hallucinée dans la folie mêlant passé et présent sur fond de théories jungiennes. On y découvre les origines d'Arkham et l'une des pires craintes de Batman. Fascinant de bout en bout, notamment grâce aux illustrations en couleurs directes du génial (et probablement tourmenté) Dave McKean. Un chef d'oeuvre à ne pas lire à la légère.

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Batman "Dark Victory" fut initialement paru en quatre volumes disponibles en librairies (et non en kiosques) à la toute fin du dernier millénaire. C'est la suite directe de la maxi-série "Un long Halloween" et nous retrouvons sans surprise le même duo gagnant d'auteur/dessinateur. L'intrigue reprend l'histoire où on l'avait laissée. Après la chute du Romain et l'arrestation du présumé tueur en série Holiday, Batman doit faire face à une nouvelle série de meurtres dont toutes les victimes sont des policiers. Son enquête le conduit à nouveau à affronter son ancien allié le procureur Harvey Dent, devenu Double Face. On retrouve à nouveau ici le savoir-faire de Jeph Loeb, une intrigue policière addictive axée sur un whodunit passionnant et les dessins somptueusement baroques de Tim Sale. Irréprochable de bout en bout et dans la parfaite continuité d'Un long Halloween.

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Frank Miller rempile après son formidable "The Dark Knight Returns" mais n'occupe cette fois-ci que le poste de scénariste (les dessins sont ici signés par le talentueux Mazzucchelli) pour nous conter les débuts de Bruce Wayne en tant que Batman. "Year One" est clairement un des meilleurs comics de la franchise, l'intrigue dénuée du moindre antagoniste connu prend pour sujet la corruption qui règne alors dans la police de Gotham et nous montre la rencontre de Batman et de Gordon, alors simple inspecteur. Certains éléments seront largement repris par Nolan dans "Batman Begins" notamment l'épilogue, quasiment un copié-collé de celui de "Year One".

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Le génial Sean Murphy revient sur l'éternel antagonisme opposant le Dark Knight au Joker. Une intrigue audacieuse et des dessins somptueux, un classique instantané.

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Les auteurs d'Un long Halloween et de Dark Victory s'associent à nouveau, cette fois pour s'intéresser au personnage de Catwoman. Selina Kyle profite d'un séjour à Rome pour retrouver la trace de ses parents. Dans sa quête, elle se heurte bientôt à la mafia. Un véritable régal. On retrouve dans cet album la même ambiance de film noir que dans les précédents travaux des auteurs. L'intrigue est addictive et la patte graphique de Tim Sale toujours aussi particulière et somptueuse. Qui plus est, ce comic se situe dans la continuité des événements décrits dans Un long Halloween, le passé de Selina étant inextricablement lié à celui de Carmine Falcone. L'ombre de Batman plane sur tout le récit mais le personnage n'intervient jamais réellement, donc un peu hors sujet dans cette liste. Mention spéciale à l'idée d'avoir collé à Selina, un sidekick improbable et insidieux, le Sphinx.

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Après "Batman/Deathblow : Après l'incendie" le scénariste Brian Azzarello revient à l'univers de Batman en s'intéressant cette fois au personnage du Joker. Son intrigue prend pour cadre les bas-fonds sordides de Gotham entre tripots clandestins et bordels de luxe. Le Prince du crime, récemment sorti d'Arkham, entreprend de reprendre le contrôle de la pègre, provoquant ainsi une guerre des gangs sanglante. Mettant la ville à feu et à sang, le Joker scrute parfois les cimes urbaines à la recherche d'une ombre qu'il espère pouvoir à nouveau combattre. Le Chevalier Noir se fait très discret dans ce roman graphique violent et dérangeant servi par les somptueux dessins photo-réalistes de Lee Bermejo. Assurément un autre chef d'oeuvre.

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Sean Murphy assure à nouveau le dessin et le scénario dans cette suite de son formidable White Knight voyant l'entrée en scène d'un antagoniste, longtemps méprisé par les fans, et qui pourtant retrouve ici toute sa splendeur, Azraël. L'occasion pour Murphy de nous présenter plus loin son univers tout en ayant l'audace de bousculer la mythologie à travers le secret entourant la dynastie Wayne. Une aventure un rien inférieure au premier tome mais une intrigue prenante et des illustrations toujours aussi grandioses.

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Petit bijou, totalement méconnu, ce "Batman Secrets" oppose une nouvelle fois Batman à sa némésis, ce dernier se servant cette fois des médias pour se poser en victime. Une intrigue retorse ponctuée d'étranges apartés dans lesquels les deux antagonistes dialoguent côte à côte au milieu des ténèbres. Sans égaler la perfection narrative d'un "The Killing Joke" ou la pertinence d'un "Joker", ce"Batman Secrets" reste assez peu conventionnel pour fasciner. Une nouvelle étude de cet éternel antagonisme, porté par le trait particulier (on aime ou on aime pas, moi j'adore) de Sam Kieth.

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Enfermé dans sa solitude, le milliardaire Bruce Wayne est approché et séduit par une mystérieuse jeune femme et entrevoit alors la perspective d'une vie heureuse avec elle, très loin de Gotham, de ses criminels fous et de la croisade du Batman.

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Batman hante depuis si longtemps la ville de Gotham qu'il pense tout en connaître. La Cour des Hiboux, cette organisation occulte et séculaire aussi ancienne que Gotham elle-même, n'est à ses yeux rien d'autre qu'une comptine destinée à effrayer les enfants de toutes les générations. "Si tu n'es pas sage, l'Ergot, le tueur de la Cour, viendra te chercher" lui disait-on étant enfant. Mais lors d'une enquête sur une série de meurtres étranges, tout semble indiquer que les victimes se savaient condamnées par la Cour. Et Batman de douter de ses certitudes jusqu'à ce que Bruce Wayne devienne lui-même la proie d'un tueur implacable, un Ergot.

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Une mini-série consacrée à l'un des ennemis les plus emblématiques du Chevalier Noir. "La Splendeur du Pingouin" brosse le portrait d'Oswald Cobblepot. Né difforme, victime de railleries dès son plus jeune âge, Oswald en a développé un immense complexe d'infériorité au point d'en devenir particulièrement cruel. Devenu grand patron du crime à Gotham, il se remémore son enfance et ses premiers actes criminels. Les auteurs nous offrent ici une histoire propre à devenir un grand classique, porté par les somptueux dessins en clair-obscurs de Kudranski.

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Après Joker, Lee Bermejo revient au Chevalier Noir, s'occupant cette fois autant des dessins que du scénario. Batman Noël se présente comme une relecture du célèbre Chant de Noël de Charles Dickens (c'était déjà le cas du Halloween 2 de Loeb et Sale), magnifiée par les illustrations photo-réalistes de l'artiste. Une oeuvre tout bonnement admirable.

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Une anthologie de petites histoires dues aux duettistes de 100 Bullets Azzarello/Risso. Les deux auteurs imposent une ambiance de film noir aux aventures du justicier et revisitent à leur façon tout un pan de la mythologie de Gotham. Avec en point d'orgue cette histoire alternative dérivée de Flashpoint où l'affrontement entre Batman et le Joker prend une tournure des plus étonnante. La qualité des dessins d'Eduardo Risso est du même ordre que celle de son travail sur 100 Bullets, superbe.

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Troisième opus du triptyque Bermejo consacré à l'antagonisme Batman/Joker et probablement le plus dérangeant. Une plongée cauchemardesque dans la psyché torturée du Chevalier Noir, sublimée par les illustrations d'un artiste au sommet de son talent.

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Une excellente relecture du Chant de Noël de Charles Dickens par le duo Loeb et Sale. Reclus dans son manoir, Bruce Wayne y est hanté par la visite de trois fantômes lui présentant tour à tour son passé, son présent et son avenir. Un somptueux conte gothique préfigurant le cultissime "Un long Halloween" des mêmes auteurs.

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Un jeune psychiatre se met en tête de soigner le plus célèbre pensionnaire d'Arkham. Une plongée vertigineuse et fascinante dans la folie, sublimée par les illustrations de Sorrentino. Avec en prime les extraits d'un étrange conte pour enfants, à faire froid dans le dos.

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Suite aux événements de "Cataclysme", Gotham se voit séparée du continent par un tremblement de terre. Dévastée et devenue le repère des gangs, la métropole se voit déclarée comme un No Man's Land sortant de la juridiction des Etats-Unis. Alors que ses alliés restent sur place pour lutter contre la criminalité et soutenir les braves gens qui ont décidé de ne pas quitter la ville tel Gordon, Bruce Wayne part parlementer à Washington en faveur de la réintégration de Gotham sur le sol américain. Un superbe collectif se concentrant sur un arc essentiel de la franchise. Batman y apparaît relativement peu au profit de ses alliés et quelques ennemis récurrents tels le Pingouin devenu maître de la ville et l'Epouvantail. En attendant l'entrée en scène du clown prince du crime.

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Après la chute de Batman, Gotham tombe aux mains de Bane et sombre dans le chaos. Alors que Bruce Wayne récupère de ses blessures, son remplaçant, le très ambigu Jean-Paul Valley, jure de faire tomber le colosse en lui infligeant la correction qu'il mérite. La confrontation entre les deux monstres mérite encore le coup d'oeil.

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Le mythique arc "Knightfall" oppose pour la première fois Batman au colossal Bane. Ce dernier en plus d'être une montagne herculéenne carburant au venom, est aussi un monstre d'intelligence, organisant l'évasion des criminels d'Arkham afin de fragiliser le justicier. Cultissime, le premier tome voit dans son épilogue Bane casser en deux son adversaire avant de le jeter du haut d'un immeuble. Le récit fit forte impression à l'époque, Batman semblant avoir trouvé un adversaire le surpassant en tout point.

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Première incursion du scénariste Scott Snyder dans le Batverse avec cette mini-série désormais devenue une référence. Batman n'y est plus Bruce Wayne mais Dick Grayson. Alors que ce dernier enquête sur une organisation criminelle occulte, le commissaire Gordon doit faire face au retour de son fils psychotique à Gotham.

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Suite et fin de la mini-série Black Mirror qui donne la vedette au fils méconnu de Jim Gordon. Psychopathe manipulateur ou véritable repenti ? Les choses se compliquent quand le clown de Gotham s'évade à nouveau de sa cage. Addictif jusqu'à la dernière page.

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"Batman : Silence" est une des maxi-séries les plus célèbres de Batman. Le scénario de Jeph Loeb (que l'on a connu plus inspiré) se compose d'une succession de faux-semblants apte à déstabiliser le justicier. Au fil de l'intrigue, ce dernier croise hâtivement plusieurs de ses adversaires les plus légendaires et se frotte même à la colère de Superman. Un classique, superbement illustré par le légendaire Jim Lee mais un rien décevant dans l'élaboration de son intrigue. On est loin de la perfection d'Un long Halloween, pourtant du même scénariste.

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Deux histoires dans ce recueil. La première, L'homme qui rit, revient sur la première confrontation du Chevalier Noir avec sa némésis et propose une suite directe aux origines du Joker relatées dans The Killing Joke. La seconde histoire, Cibles Mouvantes, est extraite de la maxi-série policière Gotham Central et confronte tout un commissariat à la folie meurtrière du clown. Un bon cru.

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Tome 2 du Chevalier Noir, n'ayant aucun rapport avec le premier tome. Dans la lignée de "La splendeur du Pingouin", "Cycle de violence" donne la vedette à un autre adversaire du justicier, à savoir Jonathan Crane dit "L'Epouvantail". Dans l'optique du New 52, l'histoire est l'occasion de redécouvrir les origines de cet ancien psychiatre désormais psychopathe obsédé par la peur. Continuant en secret les travaux de son père, le monstre kidnappe plusieurs enfants et les soumet à toutes sortes d'hallucinations terrifiantes en vue de composer l'hallucinogène le plus puissant qui soit. Sur la piste du ravisseur, Batman finit par tomber dans un piège et devient à son tour captif de l'Epouvantail qui le soumet à ce traitement hypnotique. Un rien mésestimé, cet opus reste pourtant une agréable réussite magnifiée par les dessins de David Finch. Qui plus est, voir l'Epouvantail sauver un enfant des flammes est une chose assez surprenante pour être soulignée.

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Composé de deux intrigues, "Le futur sous toute les formes" est un hors-série paru en kiosques au milieu des années 2000. La première intrigue confronte Batman à Hush (ou Silence en français). Celui-ci répand la molécule de Gueule d'Argile en vue de lever une armée de monstres protéiformes. Batman trouvera un allié inattendu en la personne de Cassius Clay, le précédent Gueule d'argile. La seconde histoire, bien plus mémorable remet en scène, et ce pour la dernière fois à ce jour, le personnage de Thomas Elliot/Silence, lequel vient supplier Batman de l'aider à échapper à une mort certaine des mains du Joker, suite aux événement décrits dans "Hush returns". Le justicier accepte à la seule condition qu'Elliot renonce à sa carrière criminelle. SPOILER Ce dernier accepte mais une fois sorti d'affaire, il réinvestit le costume de Silence, entraînant le ressentiment du justicier. La dernière scène en forme de fin ouverte laisse ainsi planer le doute quand au destin de Silence. Batman irait-il jusqu'à céder au meurtre par procuration et laisser celui qui l'a trahi aux mains du Joker. Dix ans après, on n'a jamais eu la réponse. Toujours est-il que Silence n'est jamais reparu dans les comics et ne s'est contenté que d'un vague caméo dans une des quêtes secondaires du jeu Arkham City. (Quoique depuis que j'ai écrit ces lignes, Hush a de nouveau fait parler de lui dans le premier tome de Batman Eternal).

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Batman R.I.P est le dernier arc narratif précédant la supposée mort du Chevalier Noir. Grant Morrison y livre probablement son meilleur travail sur la franchise (à part "Asile d'Arkham" bien sûr) et emmène son héros au seuil de la folie et de la mort, confronté une nouvelle fois au Joker et au docteur Hurt qui prétend être son défunt père, Thomas Wayne.

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L'album se compose de deux comics opposant Batman (héros DC) au Punisher (anti-héros Marvel).
Dans le premier, Frank Castle, le Punisher arrive à Gotham pour y débusquer Jigsaw, un gangster horriblement défiguré par la faute de Castle. Ce dernier se heurte rapidement à Azraël, nouvelle incarnation de Batman en l'absence de Bruce Wayne.
Dans le second, Bruce a repris le costume et tente de prévenir une guerre des gangs. D'autant que le Punisher ne fait rien pour arranger les choses et que Jigsaw s'est trouvé un allié de choix en la personne du Joker.

"Punisher Batman" offre l'occasion de confronter Batman, un justicier qui s'est juré de ne jamais tuer, à son parfait opposé Frank Castle, un vigilante homicide lancé dans une croisade sanguinaire contre le crime.