Mes jeux de 2022 (Liste commentée)
J'avais déjà crée une liste similaire en 2020 suite au confinement mais j'avoue que je n'ai pas eu la régularité pour la mettre à jour quotidiennement. Mais vu que ces temps ci, j'aime bien mettre des annotations sur les jeux que je teste, autant les intégrer dans une liste à nouveau.
38 jeux vidéo
créée il y a plus de 2 ans · modifiée il y a 4 moisDeliver Us The Moon (2019)
Sortie : 10 octobre 2019. Aventure
Jeu sur PC, Mac, Xbox One, PlayStation 4, PlayStation 5, Xbox Series X/S, Nintendo Switch
Leon9000 a mis 7/10.
Annotation :
Beaucoup de maladresses, de limitations d'un petit budget et de poncifs des jeux narratifs...Mais! Une très belle ambiance malgré tout. :)
Les séquences d'exploration sur la Lune sont incroyables mais elles ne représentent malheureusement qu'un segment minime de cette expérience interactive; beaucoup plus centrée sur l'écoute d'hologrammes dans une station spatiale déserte, comme trop souvent dans les jeux narratifs, malheureusement. J'avoue que je commence un peu à saturer de ces effets cache misères et de cette narration indirecte mais le jeu parvenait néanmoins à véhiculer une certaine ambiance et un mystère intriguant ; suffisamment pour que je sois intrigué par une suite que j'imaginais déjà avoir lieu sur Mars avant même d'avoir connaissance du second volet déjà annoncé.
Nickelodeon All-Star Brawl (2021)
Sortie : 5 octobre 2021. Combat, Plateforme
Jeu sur PC, PlayStation 4, PlayStation 5, Xbox One, Xbox Series X/S, Nintendo Switch
Leon9000 a mis 3/10.
Annotation :
Essayé en jeu du Ps+; uniquement pour tester les personnages issus de l'univers d'Avatar (le Dernier Maître de l'Air, pas le film de Cameron).
C'était sympathique d'incarner Aang, Toph et Korra pendant quelques instants (ça aurait été sympa d'avoir également Zuko disponible, histoire d'avoir aussi un Maître du Feu) mais le gameplay n'était clairement pas satisfaisant; ça manque d'impact, d'intensité et de fluidité. Smash Bros n'est pas un modèle simple à imiter et la réussite de MultiVersus en la matière en est d'autant plus respectable.
Naruto to Boruto: Shinobi Striker (2018)
Sortie : 31 août 2018. Combat
Jeu sur PC, Xbox One, PlayStation 4
Leon9000 a mis 3/10.
Annotation :
Essayé en jeu du Ps+ ; arrêté très rapidement.
La licence Naruto aura vraiment été exploitée à l'extrême, sans connaître la moindre pause salvatrice qui aurait pu relancer la hype autour de l'univers du ninja de Konoha. Ayant lâché l'affaire depuis la fin du manga et le premier film Boruto (que j'avais apprécié au demeurant), c'est bien simple; je ne reconnais plus vraiment la licence entre cet essor technologique assez invraisemblable et la fantaisie Ninja complètement mise de côté.
Sasuke qui refuse de t'entrainer pour te dire "vaut mieux que t'aille te créer un maître en réalité virtuelle", ça en dit assez long sur l'état de la licence aujourd'hui. :p
Persona 4 Golden (2012)
Persona 4: The Golden
Sortie : 21 février 2013 (France). RPG
Jeu sur PS Vita, PC, Xbox One, PlayStation 4, Nintendo Switch, Xbox Series X/S
Leon9000 a mis 9/10 et a écrit une critique.
Annotation :
L'un des jeux que j'attendais le plus de faire sur PC depuis sa sortie sur Steam; je me le gardais en réserve pour quand j'aurais à nouveau deux semaines de Noliferie à consacrer à un jeu. Ce fut fort heureusement le cas. :)
Extrait de ma critique:
Persona 5 est un chef d’œuvre du RPG Japonais mais son cœur véritable était déjà présent dans ce quatrième volet.
La personnalisation des traits de caractère du héros, l'emphase sur son entourage social, l'entremêlement d'un monde fantaisiste et d'un quotidien scolaire , la pression permanente du temps qui passe et bien évidemment la capacité du jeu à véhiculer une formidable synergie de groupe et de rendre la moindre action ordinaire aussi impactante que les péripéties surréalistes qui parsèment son récit.
Persona 5 était bien plus que la somme de ses composants; une œuvre d'une parfaite cohésion où l'esthétique, le gameplay et la narration cohabitaient harmonieusement pour fédérer une expérience inoubliable et il en est de même pour son illustre prédécesseur.
Ici, pas de rébellion sociale contre la passivité des adultes résignés mais une atmosphère beaucoup plus intimiste, à l'image de son cadre de jeu bien plus restreint, et une ambiance inquiétante d'enquête policière, suffisamment oppressante pour vous amener à vous questionner sur vos relations en vous demandant "et si c'était lui?". Persona 5 peut certes se targuer d'avoir grandement affiné sa direction artistique et la fluidité de ses systèmes de jeu (déjà de haute volée dans ce quatrième opus mais clairement en deçà des progrès qui seront accomplis en la matière avec son successeur) mais Persona 4 peut lui tenir tête sans crainte en matière d'immersion dans la routine douce-amère de son héros; des multiples protagonistes qui composent son tissu social jusqu'aux événements, parfois inattendus, qui viendront ponctuer ce calendrier de l'année 2011.
Batman: The Telltale Series - The Enemy Within (2018)
Sortie : 27 mars 2018. Aventure, Fiction interactive
Jeu sur PC, Mac, PlayStation 4, Xbox One, Nintendo Switch
Leon9000 a mis 6/10 et a écrit une critique.
Annotation :
Le dernier Telltale narratif que j'étais intéressé de faire et l'un de ceux que j'aurais apprécié le moins alors même que j'affectionne toujours autant l'univers du Chevalier Noir (je m'y attendais un peu en même temps et c'est bien pour ça que j'avais autant délayé le fait de le tester).
Extrait de ma critique :
Cette fiction interactive de Batman souffre autant de la comparaison avec l’excellence de la série des Arkham que du déclin qualitatif des productions TellTale ; une déchéance anticipée par beaucoup et qui aura abouti à la fermeture du studio après une surenchère presque boulimique de projets plus impersonnels les uns que les autres.
Direction artistique quelconque et trop souvent fade (des décors conventionnels de Gotham City au chara design franchement peu inspiré) ; mise en scène parfois franchement à la ramasse ; écriture qui lorgne dangereusement vers la fan-fiction douteuse (avec une insistance presque adolescente sur les romances contrariées des divers protagonistes) ; choix à l’importance factice et doublage d’une qualité inégale (Troy Baker est plutôt convaincant en Bruce Wayne mais ne parvient pas à s’imposer comme un Batman intimidant), cette énième interprétation du Dark Knight peine réellement à convaincre et surtout à développer une véritable identité propre en comparaison des nombreuses incarnations que le héros a connu au cours des deux dernières décennies ; qu’elles se soient illustrées sur grand écran, en animation ou au sein du médium interactif.
Out There: Ω Edition (2015)
Sortie : 2 avril 2015. Aventure, Roguelike/Roguelite, Gestion
Jeu sur PC, Mac, Linux, iPad, iPhone, Android, Windows Phone
Leon9000 a mis 4/10.
Annotation :
Arrêté au bout de quelques parties.
Le jeu parvient à mettre en place une atmosphère mélancolique intéressante mais je le trouve excessivement punitif ; notre exploration spatiale est interrompue avant même que l'immersion ne puisse opérer convenablement et le joueur n'a que peu de motivations de poursuivre l'aventure entre son scénario volontairement nébuleux et son absence de progression plus concrète.
Super Mario 3D Land (2011)
Sortie : 18 novembre 2011 (France). Plateforme
Jeu sur Nintendo 3DS
Leon9000 a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Un jeu qui m'avait accompagné durant plusieurs trajets en train à l'époque mais dont je n'avais pas gardé le moindre souvenir marquant; il était tout de même plus inventif que je ne m'en rappelais même si je comprends mes impressions mitigées de l'époque.
Un Mario sans saveur particulière mais la 3D occasionne quand même son lot de "Waouh" effect appréciable. Un peu comme la sauce barbecue rend un Mc'Do plus digeste sans pour autant en faire un plat mémorable.
Devoir se taper deux fois le même jeu pour avoir un challenge un peu plus consistant, c'est assez casse couillin par contre. A se demander si , contrairement à ses habitudes, Nintendo n'aurait pas dû proposer un mode de difficulté dès le commencement de l'aventure.
Pokémon Soleil (2016)
Sortie : 23 novembre 2016 (France). RPG
Jeu sur Nintendo 3DS
Leon9000 a mis 4/10.
Annotation :
Enfin terminé...
Cela fait littéralement trois ans que je l'emmène avec moi chaque fois que je pars en vacances et j'ai enfin réussi à le finir; rien à faire, je m'emmerde toujours autant au bout d'une demi heure. Je déteste cette ambiance estivale, ce chara design bien trop souvent à la ramasse (autant pour les humains que les Pokémons) et cette progression toujours aussi désespérément linéaire.
Et je ne sais pas trop quoi penser de cette insistance sur les Force Z qui transforme les combats de Pokémons en affrontements de Dragon Ball, tout en rendant les combats aléatoires assez redondants. Et puis quelle idée de mettre autant d'emphase sur la narration avec une écriture à ce point au ras des pâquerettes (sans déconner, j'ai l'impression que même les épisodes du dessin animé sur la Ligue Orange étaient plus consistants à ce niveau là); bref ça a été laborieux.
Après la formule Pokémon garde toujours un petit charme et le jeu est assez généreux en contenu, y compris pour le EndGame mais décidément avec cette licence, je reste plus intéressé par les spin offs que les jeux canoniques.
New Pokémon Snap (2021)
Sortie : 30 avril 2021. Simulation
Jeu sur Nintendo Switch
Leon9000 a mis 7/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
Le meilleur jeu Pokémon auquel j'ai joué depuis longtemps! J'avais déjà une certaine affection pour le jeu originel sur Nintendo 64 et je trouve toujours un vrai plaisir à cette immersion en mode Jurrasic Park dans cet univers; observer patiemment les Pokémons, influer sur leur comportement en les martyrisant à coups de pommes ou guetter la moindre rencontre entre ces créatures parfois inquiétantes. Le jeu est vraiment généreux en contenu avec des environnements variés et un grand nombre de créatures; de plus, ils ont bien compris que le jeu allait parler aux vieux cons nostalgiques de la N64 donc les Pokémons des premières générations sont grandement représentés dans les premiers niveaux.
La progression est bien gérée dans la première moitié mais se heurte à un écueil sur le long terme et non des moindres ; le jeu met en place un système intéressant de collectionnite (pour imiter le système des jeux originels) avec plusieurs photos à prendre par Pokémon pour remplir l'album photo. Outre la contrainte de ne pouvoir sélectionner qu'une photo par bestiole par mission (cela devient rapidement pénible), le déblocage de ces photos spéciales est sujet à une certaine incompréhension et manque souvent de clarté; une durée de vie artificielle que le jeu aurait pu atténuer, eu égard à son contenu déjà conséquent.
Et j'avoue que les derniers niveaux, peuplés de Pokémons des générations précédentes (là où j'avais déjà lâché l'affaire avec la série, donc) m'ont clairement moins emballés, sans le filtre nostalgique associé. Pas de quoi bouder son plaisir néanmoins; c'est vraiment un jeu reposant et de bonne facture, particulièrement recommandé pour jouer en famille ou avec de jeunes bambins.
Fall Guys (2020)
Fall Guys: Ultimate Knockout
Sortie : 4 août 2020. Action, Party game, Plateforme
Jeu sur PlayStation 4, PC, Xbox One, Nintendo Switch, PlayStation 5, Xbox Series X/S, Android, iPhone, iPad, iPod, Apple TV, Apple Vision Pro
Leon9000 a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Première fois que je relançais le jeu depuis son passage en Free To Play. Ça n'a pas vraiment changé par rapport à mes souvenirs; c'est très sympathique en courte durée et très vite redondant sur le long terme; j'ai remarqué une tentative bienvenue d'insérer quelques mécaniques nouvelles dans les parcours inédits mais c'est une initiative encore trop timorée pour insuffler une vraie profondeur à ce titre. Un jeu de Streamer par excellence donc mais on a connu bien plus honteux dans ce registre.
Stray (2022)
Sortie : 19 juillet 2022. Aventure
Jeu sur PC, PlayStation 4, PlayStation 5, Xbox One, Xbox Series X/S, Mac, Nintendo Switch
Leon9000 a mis 7/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
Extrait de ma critique :
En ces temps d'hystérie collective sur les réseaux sociaux et de radicalisation outrancière, les chats sont encore l'un des rares sujets fédérateurs sur Internet et les vidéastes cauchemardent d'un avenir où seule leur suprématie sera tolérée sur Youtube ; il était donc possible de faire preuve d'un certain scepticisme à l'annonce d'un titre nous permettant d'incarner le fameux félin devenu bien malgré lui un emblème de la toile.
Alors oui, c'est vrai, il y a un bon gros chaton dans ce jeu; il fait les petites oreilles, le petit museau, la petite truffe et puisqu'il fait nuit quasiment tout le temps dans ce jeu, il fait les gros yeux en permanence. De surcroît, nous sommes ici en présence d'un chat intelligent, obéissant et qui comprend parfaitement tout ce qu'on lui dit ; pas de doute, nous sommes bien dans de la science fiction. Car fort heureusement derrière cet attachant héros poilu, Stray est avant tout une véritable proposition d'un univers singulier, de la science fiction soignée qui s'achemine comme la vraie pierre angulaire de cette aventure, au delà de son protagoniste bondissant. Alors oui, l'humanité a encore une fois disparue mais pour une fois, promis, les robots n'y sont pour rien; les pauvres bougres se lamentent encore de la perte de leurs concepteurs et vont jusqu'à reproduire leurs comportements sociaux et leurs attributs vestimentaires; brillante idée que les studios Pixar n'auraient pas reniés et qui confère à ce Stray toute une saveur spécifique et une envie constante d'explorer davantage cet univers foisonnant.
Resident Evil (2002)
Bio Hazard
Sortie : 12 septembre 2002 (France). Action-Aventure, Survival horror
Jeu sur GameCube, Wii
Leon9000 a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Bien content de l'avoir relancé avec Chris pour mieux apprivoiser l'excellence du Level Design, la minutie des cadrages et sa progression parfaitement maitrisée. J'avais sans doute un peu trop peur à l'époque pour vraiment apprécier ce jeu à sa juste valeur et je regrette d'avoir été bien trop trouillard à l'époque de sa sortie pour le tester sur Gamecube car ça aurait été une sacrée claque!
Mais je ne sais pas si je serais parvenu en ce temps là à accepter ce gameplay rigide après toutes ces heures déjà passées sur Resident Evil 4; clairement l'aspect à cause duquel ce jeu ne sera jamais mon préféré de la série mais il n'en demeure pas moins l'un des trois opus à privilégier pour ma part, avec le Remake du second opus et l'inénarrable quatrième volet. Pas impossible que ce premier opus supporte mieux l'épreuve du temps que ses compères, ceci dit.
Resident Evil 2 (2019)
Biohazard RE:2
Sortie : 25 janvier 2019. Action-Aventure, Survival horror
Jeu sur PC, PlayStation 4, Xbox One, PlayStation 5, Xbox Series X/S, Nintendo Switch
Leon9000 a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
On a beau s'y attendre maintenant mais l'agressivité de Mr X surprend toujours à chaque nouvelle partie. :p Campagne finie d'une traite hier; le jeu demeure vraiment excellent, même en 2022.
J'estime finalement que la campagne de Claire est plus réussie que celle de Léon ; elle procure en tout cas davantage le sentiment que le personnage achève un vrai parcours d’héroïne à la fin de son périple; un peu à la manière d'une Sarah Connor qui s'affirme dans l'adversité.
Après Chris dans Resident Evil Remake et Claire dans Resident Evil 2 Remake, je serais donc bientôt prêt à les trouver dans Code Veronica. :) (puisque là pour le coup, on peut l'attendre encore un moment le remake...)
MultiVersus (2024)
Sortie : 28 mai 2024. Combat, Plateforme
Jeu sur PC, PlayStation 4, PlayStation 5, Xbox One, Xbox Series X/S
Leon9000 a mis 7/10.
Annotation :
J'ai vraiment apprécié le système de combat et le respect des personnages à travers leurs mouvements; Batman a un aspect vraiment stratégique en devant gérer la recharge de ses gadgets; Superman est un tank plus mobile dans les airs et même Tom essaie d'attraper Jerry durant les combats! Malheureusement, le jeu pêche pour le moment en matière de contenu pour renouveler l'intérêt sur le long terme et je les soupçonne quelque peu d'avoir adopté un style assez fade visuellement pour inciter à la dépense sur les cosmétiques tellement le prix est onéreux pour les tenues alternatives (20 euros pour la Skin Batman TAS ou 15 euros pour enfin retrouver la véritable Harley Quinn, faut quand même pas déconner).
Dommage car je sens que c'est vraiment un jeu dans lequel j'aurais pu m'investir davantage; pour le moment, je vais surtout y revenir de temps à autre pour tester les nouveaux personnages et faire quelques parties avec Batman.
Young Souls (2021)
Sortie : 17 août 2021. Beat'em up, RPG, Action
Jeu sur Streaming, PC, PlayStation 4, Xbox One, Nintendo Switch
Leon9000 a mis 5/10.
Annotation :
Arrêté à mi-chemin.
Une fois n'est pas coutume, c'est vraiment par chauvinisme que j'ai acheté ce titre. J'avais apprécié le trailer et je pensais l'essayer à l'occasion mais quand je me suis rendu compte qu'il était déjà sorti depuis belle lurette et que je ne parvenais même pas à le trouver en tapant son nom dans le PsStore, j'ai eu l'impression que le jeu avait salement bidé en terme de ventes.
J'adhérais bien à son esthétique qui porte sacrément la marque de l'univers Ankama tout comme sa démarche qui pourrait vaguement faire songer à celle d'un Persona entre l'alternance d'un monde fantaisiste et d'un ancrage plus réel mais malheureusement, j'ai trouvé le jeu très rapidement redondant; l'expérience ne parvient pas vraiment à créer une routine intéressante entre l'exploration des donjons et les retours dans le monde réel (contrairement à un Persona donc) et j'ai eu du mal à apprécier le système de combat; malgré un challenge intéressant dans le mode de difficulté recommandé. Sans doute est-il appréciable à deux joueurs et je lui redonnerais peut être sa chance ainsi à l'occasion mais en solo, j'avoue que l'ennui était assez présent.
De plus et là c'est très subjectif; je n'adhérais pas du tout à la mentalité adolescente / puérile des deux protagonistes qui devenaient plus antipathiques et exaspérants quand ils se voulaient rebelles et décomplexés.
Sherlock Holmes: Chapter One (2021)
Sherlock Holmes Chapter One
Sortie : 16 novembre 2021. Aventure, Réflexion
Jeu sur PC, Xbox One, PlayStation 4, Xbox Series X/S, PlayStation 5
Leon9000 a mis 8/10 et a écrit une critique.
Annotation :
Extrait de ma critique :
Il y a un grand jeu qui sommeille au sein de ce Sherlock Holmes : Chapter One; un jeu d'enquêtes pétri de bonnes intentions, d'histoires à raconter et de dilemmes tortueux à résoudre; un jeu qui dépoussière le mythe littéraire dont il s'inspire sans en renier la spécificité; un jeu qui sollicite la réflexion du joueur...Et plus important encore, son jugement moral. Oui, Chapter One est un jeu qui n'a pas peur de poser les bonnes questions; de confronter le joueur à des notions de culpabilité individuelle, de drames sociaux et de justice imparfaite; il intègre ainsi dans sa moelle épinière la composante principale de Sherlock Holmes, encore jeune détective en devenir : l'importance de révéler au monde les vérités déplaisantes que son frère Mycroft s'évertuerait habituellement à étouffer au nom du bien commun et de la couronne. Si le sempiternel carton d'avertissement à l'égard des hystériques de Twitter a de quoi faire sourire en premier lieu (le fameux "Il y a du racisme dans ce jeu mais on n'est pas racistes pour autant." No Shit Sherlock. :p), je dois bien avouer avoir été étonné plus d'une fois de la gravité des thèmes abordés dans le jeu, d'autant plus impactants qu'ils se déroulent dans un univers parfaitement crédible, en dépit de son cadre fictionnel.
Cordona offre déjà en soit un décor atypique dans le médium du jeu vidéo (on songerait volontiers à la cité de Karnaca dans Dishonored 2) mais elle se distingue nettement par cette volonté de réalisme et de crédibilité; éléments qui trouvent également écho dans l'écriture du personnage principal. Sherlock est condescendant, désagréable, pas forcément courtois avec la gente féminine et très vite enclin à vanter sa propre intelligence; bref c'est bien le personnage écrit par Conan Doyle que nous retrouvons ici et le récit jonglera assez habilement entre les prouesses déjà éloquentes de son héros et le périple initiatique qu'il entame en revenant sur les lieux de son enfance; avec le cheminement mental qu'il lui faudra accomplir pour devenir le célèbre détective arrogant.
Hitman 3 (2021)
Sortie : 20 janvier 2021. Action-Aventure, Infiltration, Réflexion
Jeu sur PC, PlayStation 5, Xbox Series X/S, PlayStation 4, Xbox One, Nintendo Switch
Leon9000 a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Je ne me suis jamais considéré comme un grand fan de la série et j'avais même été initialement assez rebuté par la nouvelle formule proposée par ce reboot de la franchise (avant de me contraindre à désactiver les aides d'intrigues qui facilitent bien trop l'exploration et empiètent sur la déduction du joueur); cet Hitman 3 a donc été une agréable surprise et un véritable coup de cœur. C'est bien simple, les quatre premiers niveaux sont tous simplement exceptionnels dans leur architecture et leur ambiance spécifique; quatre claques pour ce jeu alors que les précédents volets ne comptaient que un ou deux niveaux vraiment marquants à mes yeux.
Alors certes, ce troisième volet ne corrige pas les tares du premier opus de cette trilogie mondiale, de ses animations trop rigides à son système de corps à corps foireux à base de QTE, et j'aurais vraiment apprécié qu'ils osent s'émanciper de ce guide d'intrigues, qui malmène beaucoup trop l'immersion lors de la première découverte des missions (je vous recommanderais de le mettre en Minimal pour ne pas s'égarer trop longuement dans les niveaux à la taille gargantuesque). Néanmoins, il y a une maîtrise évidente de cette formule d’infiltration et elle est peaufinée à l'extrême pour sortir 47 (et le joueur) de sa zone de confort et l'inciter à outrepasser ses habitudes prudentes. Comme toujours, atteindre uniquement ses cibles dans la discrétion totale représente le challenge le plus délectable de cette expérience mais je me suis surpris à tellement apprécier l'aventure que j'ai tenté pour une fois d'accomplir certains niveaux avec seulement le costume initial dès la première découverte (celui de Berlin se prête notamment parfaitement à l'exercice). Pour ne rien gâcher, une petite couche narrative fait son apparition bienvenue pour donner un peu de liant à ses différentes missions (autrefois franchement déconnectées entre elles vu la nature épisodique du premier volet); rien de bouleversant mais du fan service bienvenu et un peu plus de consistance pour la personnalité de l'Agent 47, même si on regrettera que le récit retombe un peu trop sur ses pattes pour ne pas fermer la porte à un éventuel (et probable) neuvième volet.
Cela faisait en tout cas longtemps qu'un jeu ne m'avait pas procuré le sentiment de maîtriser à ce point son gameplay, même si la conclusion n'est clairement pas à la hauteur de l'expérience (un niveau linéaire qui semble davantage voué à faire office d'introduction que de conclusion).
The Outer Worlds (2019)
Sortie : 25 octobre 2019. Action, RPG, FPS
Jeu sur PC, PlayStation 4, Xbox One, Nintendo Switch, Xbox Series X/S
Leon9000 a mis 7/10.
Annotation :
Un RPG très solide en apparence mais le ton satirique empêche vraiment de le prendre au sérieux, sans que le jeu n'en devienne particulièrement drôle pour autant. Après Mass Effect : Andromeda, je commence à m'inquiéter un peu de cette génération de scénaristes qui semble avoir baignée dans le bidon de lessive Marvel (et un peu Twitter aussi en l'occurrence); une constante ironie, du cynisme à tous les étages, on ne prend rien au sérieux mais il n'y a rien non plus de véritablement provocateur ou subversif, même dans les possibilités accordées au joueur. Quand je vois que l'une des quêtes les plus longues du jeu consiste juste à organiser le rencard d'un de ses compagnons en se baladant dans toute la galaxie pour lui faire ses emplettes, je soupire un peu qu'on se tape encore des quêtes de cet acabit dans des RPG Occidentaux après Witcher 3 (dans Andromeda, c'était pour organiser une soirée ciné donc c'était pas beaucoup mieux non plus).
Et l'écriture s'avère également assez moyenne dans son ensemble, l'humour est lourdingue au possible et ne fonctionne quasiment jamais et il n'y a quasiment aucune quête marquante dans le jeu. Par contre oui, il y a un vrai effort d'offrir de la liberté dans la structure des quêtes, la résolution par le dialogue et la possibilité de buter des PNJ importants par rapport à un Fallout 4, c'est certain. Mais même par rapport aux autres productions d'Obsidian, cela reste un jeu assez mineur dans leur catalogue, je trouve.
Fort heureusement, le gameplay est assez agréable à prendre en main (l'expérience est d'ailleurs étonnamment fluide sur console à l'inverse d'un certain RPG futuriste qui sortira l'année suivante) et l'exploration de l'espace reste une corde sensible dans mon imaginaire personnel. Mais il est certain que Starfield n'a pas à craindre une grande concurrence sur ce terrain là pour imposer sa marque dans les années à venir.
Bon par contre, Parvati est trop choupi. :p
Resident Evil: Code Veronica (2000)
Biohazard - Code: Veronica
Sortie : 25 avril 2000 (France). Action-Aventure, Survival horror
Jeu sur Dreamcast
Leon9000 a mis 6/10 et a écrit une critique.
Annotation :
Extrait de ma critique :
On comprend un peu mieux à quel point Shinji Mikami a souhaité dépoussiérer la franchise avec son chef d’œuvre Resident Evil 4 (bien que de son propre aveu, cette composante action était aussi un souhait progressivement affirmé par son équipe, davantage qu'une réelle intention de sa part au commencement du projet); Code Veronica est un peu la dernière itération crasseuse d'une recette qui peine clairement à convaincre et dont l'impact a été de surcroît impitoyablement gâté par le temps.
* En premier lieu, la composante action de ce nouvel opus est déjà une réalité, malgré le fait que le titre s'obstine à conserver la maniabilité Tank, alors indissociable de l'angoisse véhiculée par la franchise. Le gameplay en devient néanmoins d'une lourdeur rébarbative face au grand nombre d'antagonistes à affronter et aux multiples boss qui parsèment cette aventure généreuse en contenu mais un peu moins en qualité. La dimension survie est certes toujours une réalité mais sa teneur horrifique s'est déjà grandement estompée.
*La narration est aujourd'hui franchement indigeste; si le travail sur le background du jeu est louable (merci les sempiternels journaux écrits, encore une fois), la trame dépeinte dans les cinématiques n'est ni assez amusante pour être un nanar ni assez tragique pour être vraiment haletante. La mise en scène est souvent catastrophique, les doublages affreux et le ton poseur semble vouloir singer vainement les fulgurances d'un Metal Gear Solid. Après la Claire Badass / Sarah Connor de Resident Evil 2 : Remake, il en devient même gênant de voir l’héroïne être ici cantonnée à un rôle de victime pendant quasiment tout le jeu, à se faire martyriser par le premier méchant venu ou à être sauvée par ce bellâtre de Steve dont le fameux "FAAAAATTTHHHEEERRRR" restera certainement sa seule caractéristique mémorable. Wesker commence déjà à prendre des cours de Kung-Fu chez Néo et Chris est aussi transparent qu'à son habitude; reste encore une fois les Ashford qui parviennent à tirer leur épingle de jeu et dont les origines ont dû surprendre plus d'un joueur à une époque où Internet ne s'était guère démocratisé.
Planescape: Torment (1999)
Sortie : 2 janvier 2000 (France). RPG
Jeu sur PC, Linux, Mac
Leon9000 a mis 7/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
Extrait de ma critique :
Un jeu poussiéreux et abscons à bien des égards mais l'univers reste très atypique pour un RPG occidental (alors que c'est habituellement le domaine où les Japonais se distinguent bien plus volontiers dans leur imaginaire).
La 3D isométrique ça n'a jamais été mon truc donc j'ai dû me faire violence pour m'immerger dans ce titre; déplacements laborieux (merci la carte pour aider à repérer les points d'entrée et de sortie des niveaux), combats rébarbatifs (contrairement à sa réputation de jeu narratif, le titre n'en demeure pas moins un RPG avec donc une certaine emphase sur les affrontements), journal de quêtes vieillot, interface laborieuse, bref le titre a plus de vingt ans et cela se ressent grandement dès les premiers instants.
Mais une bonne histoire parvient un peu mieux à supporter le poids des années et il ne fait nul doute que la réputation d'excellence de Planescape Torment en la matière n'est pas imméritée; c'est véritablement l'un des meilleurs scénarios que le médium interactif est parvenu à offrir durant sa relative jeunesse et la réflexion qu'il suscite dans l'esprit du joueur est aussi vertigineuse que les dédales tortueux de son univers labyrinthique; oui, Planescape Torment est un jeu extrêmement bavard au point d'en devenir littéraire (ce n'est pas un gros mot) mais cette lecture perpétuelle n'en demeure pas moins fascinante en dépit de l'absence de doublages sur 98% des dialogues du jeu (tant mieux diront certains vu l'atrocité de l'interprétation française, même si j'ai pour ma part toujours une certaine affection pour ces doublages d'un autre temps). "Qu'est ce qui peut changer la nature d'un homme?"; cette question Planescape Torment vous la murmure à l'oreille pratiquement d'entrée de jeu et elle ne cessera de vous tourmenter jusqu'à la conclusion de cette aventure nébuleuse; rares sont les RPG à avoir aborder aussi concrètement des questionnements philosophiques et existentiels sans devenir pour autant pompeux et rébarbatifs dans leur narration; l'écriture est d'une telle qualité qu'elle parvient à concilier ses tourments identitaires avec un véritable sens de l'aventure et de l'épique propre aux grands jeux de rôle, le tout matinée de cette liberté d'exploration caractéristique des titres occidentaux, du moins dans sa première partie.
The Elder Scrolls IV: Oblivion (2006)
Sortie : 24 mars 2006 (France). RPG, Action
Jeu sur PC, Xbox 360, PlayStation 3
Leon9000 a mis 7/10 et a écrit une critique.
Annotation :
Extrait de ma critique :
Oblivion faisait parti de ces nombreux RPG auxquels j'avais arrêté de jouer au bout d'une vingtaine d'heures pour cause d'emmerdement aigu (et en l'occurrence d'un vampirisme particulièrement chiant à soigner); néanmoins, je suis aujourd'hui davantage enclin à savourer une aventure que l'on vit à sa propre cadence personnelle en prenant le temps de s'attarder sur un détail insignifiant ou un mystère insoupçonné. Le rythme a souvent été une obsession maladive dans les jeux vidéos mais des récentes productions ont pourtant renoués avec brio avec un éloge de la lenteur (Death Stranding ou Red Dead Redemption 2 pour les plus renommés; Shenmue 3 pour les plus controversés) et même si je reste clairement partisan d'une emphase sur la narration dans les RPG (Mass Effect, Kotor, The Witcher 3 ou Alpha Protocol pour ne citer que le côté occidental de la chose), je peux être plus réceptif à présent à une intrigue bien plus diluée par l'exploration du joueur et ses péripéties hasardeuses.
Il y a quelque chose de réellement écrasant, et presque intimidant, avec la manière dont les Elder Scrolls appréhendent le monde ouvert ; un océan vertigineux de possibilités qui découragerait presque d'entamer son périple tant la route à venir s'annonce longue et semée d'embuches. Alors pour les joueurs les moins complétionnistes, c'est le moment où le RolePlay se met en place et qu'une certaine sélection de quêtes et d'objectifs à accomplir s'effectuera selon l'alignement moral de notre protagoniste; alors, on ralentit la marche, on se dirige peinard vers notre objectif, on se surprend à observer les étoiles et essayer de comprendre ce cycle lunaire très bizarre, le voyage va durer des plombes de toute façon alors autant en profiter. Même si l'expérience d'Oblivion dans sa globalité ne m'a pas vraiment convaincu, je ne peux nier son exceptionnelle capacité d'immersion et la saveur délectable de rentrer à sa maison, durement acquise, après une aventure éreintante; et cela, alors même que l'aventure dans son ensemble se révèle franchement médiocre à bien des égards.
Indiana Jones : Le Tombeau de l'Empereur (2003)
Indiana Jones and the Emperor's Tomb
Sortie : 3 avril 2003. Action-Aventure
Jeu sur PC, Xbox, PlayStation 2, Mac, Xbox 360, Xbox One
Leon9000 a mis 5/10.
Annotation :
Arrêté après trois heures de jeu (et une partie interrompue bien trop longtemps).
J'ai lancé le jeu sans trop y croire, juste curieux de voir le rendu d'un jeu d'action Indiana Jones, mais j'ai été plutôt emballé au début; c'est basiquement un Tomb Raider à l'ancienne avec fort heureusement une progression plus instinctive (sans nous prendre pour un gros jambonneau pour autant comme dans les Uncharted) et plus de possibilités dans le système de combat (avec des animations de corps à corps étonnamment soignées pour l'époque). L'ambiance Indiana Jones est bien respectée tout du moins la partie exploration de temples anciens (le début de l'Arche Perdue et la fin de la Dernière Croisade donc) et le jeu bénéficie de surcroît de la voix de Richard Darbois, le célèbre comédien étant hélas bien trop rare dans le doublage de jeu vidéo.
C'est sans doute un jeu que je serais parvenu à finir avec un peu plus d’entêtement mais je l'ai lâché dès le deuxième niveau pour entamer un autre jeu et il m'a été difficile de me replonger dedans par la suite. Les checkpoints se veulent en effet assez punitifs et grandement espacés, de telle sorte que ma patience a vite été mise à rude épreuve. Sans cet écueil regrettable, je pense que j'aurais complété l'aventure en lui donnant un sympathique 6 mais au demeurant, la formule s'avère quand même assez obsolète aujourd'hui. Et autant j'affectionne grandement cette ambiance d'aventure dans les autres médias, autant j'ai beaucoup de mal à être convaincu par les titres de ce genre dans mon médium favori qu'est le jeu vidéo; peut être parce que je ressens bien le cloisonnement très gameplay de l'expérience qui tend à atténuer l'immersion dans ce type d'atmosphère. Je ne sais pas trop à vrai dire mais j'espère que le prochain Indiana Jones du studio Machine Games saura tout de même me convaincre.
Entropy: Zero (2017)
Sortie : 10 octobre 2017. FPS
Mod sur PC
Leon9000 a mis 4/10.
Annotation :
Arrêté après une heure de jeu.
La milice du Cartel est probablement l'un des éléments plus emblématiques d'Half Life 2 et l'une des meilleures variantes du StormStrooper que le jeu vidéo a présenté jusqu'ici; l'idée d'avoir ainsi un Opposing Force avec ces célèbres miliciens était donc alléchante. Il y a un effort indéniable d'immersion et de nous mettre dans la peau de ces fameux soldats endoctrinés; hélas, si la séquence d'introduction parvient à faire illusion en nous montrant une intervention d'escouade nerveuse, l'illusion s'estompe bien vite dès qu'on se retrouve dans une atmosphère Half Life plus traditionnelle avec un périple en solitaire. Le jeu porte les stigmates d'un développement amateur à tous les niveaux, que ce soit dans ces murs invisibles grossiers, ses respawns d'ennemis grossiers ou ces pièges grossiers. Je pense avoir cerné l'intention principale derrière ce mod, celle d'inverser véritablement les rôles en faisant du milicien la proie de résistants assoiffés de sang; une idée intéressante mais un peu contre-productrice avec la tyrannie que les miliciens sont censés incarner (et que nous n'apercevons donc que très brièvement dans ce Mod); la difficulté se veut ainsi clairement exigeante pour nous faire ressentir cette tension d'être traqué inlassablement, malheureusement cela se traduit surtout concrètement par des configurations de niveaux assez rébarbatifs à explorer, avec des myriades de pièges et de tonneaux explosifs à chaque tournant.
Bref, n'est pas Black Mesa qui veut; dommage car le principe interpelle forcément tout fan d'Half Life qui se respecte. Je laisserais peut être sa chance au second volet, apparemment plus abouti.
Experience 112 (2007)
eXperience 112
Sortie : 11 octobre 2007. Aventure
Jeu sur PC
Leon9000 a mis 6/10 et a écrit une critique.
Annotation :
Arrêté au bout d'une quinzaine d'heures, pas loin du dénouement de l'aventure mais face à une énigme particulièrement retorse (et un système de communication incompréhensible pour ma part, mais je n'avais sans doute plus la patience et la concentration nécessaires pour m'investir suffisamment dans ce titre).
Extrait de ma critique :
"Suite au décès d'Eric Viennot, j'ai eu envie de m'intéresser davantage aux productions de Lexis Numérique et cet Experience 112 était le jeu le plus facilement accessible à ce titre, même s'il est apparu issu de l'imagination du Game Designer Nicolas Delaye. Il incarne en tout cas l’entremêlement entre fiction et réalité que le studio semblait affectionner particulièrement et qui a rendu sa démarche parfois hermétique à une partie du grand public (tout en rendant difficile la pérennité de leurs créations à travers le temps), votre interface de jeu se voudra en effet totalement diégétique puisque vous incarnez un enquêteur à l'identité inconnue qui viendra en aide à une jeune femme, prisonnière d'un bateau apparemment abandonné, par l’intermédiaire des caméras et autres dispositifs électroniques. Cette investigation numérique est la composante interactive la plus réussie du titre et devait être tout de même assez singulière à l'époque de sa sortie; tel un Big Brother indiscret, vous serez ainsi amenés à farfouiller les dossiers personnels d'une vingtaine de scientifiques afin de dénicher leurs secrets inavoués et les connaissances qu'ils se dissimulaient entre eux. Même si certains prétextes narratifs pour légitimer tous ses secrets prêtent parfois un peu à sourire, la démarche demeure néanmoins très efficace et on se surprend vite à essayer différentes combinaisons de mot de passe par curiosité (d'autant qu'une partie du contenu reste optionnel à débloquer). Aujourd'hui, cette approche n'est pas aussi innovante qu'en 2007 puisqu'elle a été notamment reprise par le bien plus renommé (mais un brin lourdingue) Her Story mais elle dénote néanmoins de la confusion parfois troublante entre réalité et fiction que le studio s'évertuait alors à véhiculer auprès du joueur."
Super Mario Odyssey (2017)
Sortie : 27 octobre 2017. Plateforme
Jeu sur Nintendo Switch
Leon9000 a mis 9/10.
Annotation :
Rejoué en 2022. Je suis clairement arrivé à un stade de mon expérience de joueur où ma curiosité s'est quelque peu atténuée envers les innombrables œuvres encore inconnues de ce médium et où je préfère maintenant lancer (hohoho) des pépites interactives quand mes souvenirs à leur égard commencent à s'estomper. Je n'avais pas rejoué à ce Mario depuis sa sortie en 2017 et étant donné les nombreux détracteurs qui se sont exprimés à son sujet durant les dernières années écoulées, je reconnais que mon appréciation à son égard en avait été affectée, étant donné les critiques légitimes sur une certaine redondance de la formule Open World, le manque d'homogénéité étrange de la direction artistique et plusieurs niveaux clairement moins inspirés.
Mais pourtant, j'adore clairement ce jeu et je pense qu'il s'agit du Mario 3D avec le gameplay le plus satisfaisant pour ma part; je ne cesse de me surprendre de la marge de progression en la matière avec la manœuvrabilité du brave plombier qui permet d'atteindre de nombreuses zones supposées inaccessibles simplement avec les commandes de base. De plus les nombreuses transformations offrent un renouvellement constat du gameplay et du Level Design en conséquence, même si certaines s'apparentent à des mini-jeux pas toujours très inventifs je vous l'accorde, et le jeu fourmille d'inventivité dans l'accomplissement des objectifs et des parcours proposés au joueur. Étant donné que je n'ai pas visé un Run complétionniste cette fois ci, j'ai vraiment apprécié la frénésie ininterrompue du jeu dans son enchainement de niveaux à l'atmosphère bien distincte et le jeu déborde tout simplement de pêche et de bonne humeur, comme ce que j'attends d'un bon jeu Nintendo (tout du moins pour les aventures de ce héros italien). Clairement trop inégal dans son contenu pour égaler les Mario Galaxy et l'opus 64, et loin de prétendre à l'excellence inégalée de Breath Of The Wild sorti la même année, c'est tout de même une belle aventure qui met un sourire aux lèvres et c'est aussi pour ce genre d'adrénaline exaltante que j'apprécie toujours autant ce médium interactif. ;)
Overwatch 2 (2023)
Sortie : 10 août 2023. FPS, Action
Jeu sur PC, PlayStation 4, Xbox One, Nintendo Switch, PlayStation 5, Xbox Series X/S
Leon9000 a mis 6/10.
Annotation :
La déception était prévisible dès l'annonce d'un basculement au Free To Play et la bonne surprise n'a malheureusement pas eu lieu. Team Fortress 2 était mon jeu multijoueur préféré avant que le Free To Play ne lui enlève sa saveur particulière et il en aura donc été de même pour son successeur spirituel, même s'il serait plus honnête d'admettre que la chute d'Overwatch avait déjà débuté bien avant la parution de cette suite qui n'en a que le nom. Un volet 1.1 qui souffre déjà d'un énorme sentiment de redondance au bout de quelques semaines de commercialisation, les mêmes Maps qu'à l'époque, les mêmes personnages et la même démarche débile de vouloir à ce point segmenter les rôles alors que le plaisir du jeu initial provenait de son choix archi généreux de protagonistes à essayer.
De plus, le jeu n'a même plus la carotte alléchante de la Skin sympathique à débloquer puisque tout passe désormais par l'argent véritable pour le cosmétique. Enfin, le nouveau mode d'escorte de robot me paraît souffrir d'un problème d'équilibrage évident tandis que le reste de l'univers ne semble pas avoir avancé des masses, en dehors d'une mise à jour des dialogues des personnages (mais aucun ne semble avoir évoluer de manière drastique alors que c'était justement l'occasion idéale pour proposer des bouleversements en la matière). J'ai tout de même apprécié le dynamisme bienvenu pour le gameplay (le jeu initial commençant à accuser sacrément son âge en la matière) mais il n'y a rien qui me fera rester sur ce jeu en dehors de mes amis qui continuent à y jouer occasionnellement. Encore une fois, c'était prévisible et ça fait quand même un peu chier.
Dust: An Elysian Tail (2012)
Sortie : 15 août 2012. Action, Beat'em up, RPG
Jeu sur PC, PlayStation 4, Xbox 360, Nintendo Switch, Linux, Mac, iPhone, iPad, iPod
Leon9000 a mis 5/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
Une fois n'est pas coutume, c'est par l'intermédiaire de ma propre chaine Youtube que je me suis rappelé de l'existence de ce jeu. Ma présentation de la démo de ce Dust était en effet la vidéo la moins visionnée de ma chaine (snif) et si elle ne m'avait pas convaincue à l'époque de donner sa chance au titre, une solde Steam plus tard et je me disais que je pouvais bien l'essayer. Mes impressions étaient déjà mitigées il y a dix ans lors de ce premier contact et elles se sont malheureusement poursuivies tout au long de l'aventure; pour faire simple, j'ai rarement trouvé un jeu aussi incroyable et mauvais à la fois; nous sommes en présence d'un jeu indépendant réalisé quasiment par une seule personne; c'est à la fois admirable et évident à chaque instant étant donné le manque de finition qui vient gâcher les nombreuses bonnes idées qui parsèment ce titre.
La direction artistique est parfois incroyable mais le chara design est parfois abominable; les personnages sont attachants mais la narration est parfois horripilante (et les quêtes annexes redondantes); le système de combat est dynamique à prendre en main mais beaucoup trop bourrin et brouillon à la longue (la bataille finale en devenant une vraie purge à jouer); la progression RPG est intéressante mais la courbe de difficulté est assez mal dosée; enfin, l'exploration à la MetroidVania est prometteuse mais la plate forme montre trop souvent ses faiblesses (foutues ronces!); bref chaque qualité apparente du titre possède sa contrepartie désagréable et l'harmonie ne parvient jamais vraiment à s'opérer entre ses différents composants. Pourquoi ai je alors complété l'aventure en dépit de cette irrégularité laborieuse? Hé bien, tout simplement pour une histoire assez classique, mais vraiment efficace, de rédemption; un univers qui semble fortement influencé par le JRPG dans ses défauts évidents à première vue mais également ses qualités insoupçonnées sur le long terme. Pas vraiment un plaisir à jouer donc mais souvent agréable à regarder et à écouter. En vrai, j'aurais sans doute préféré une série animée sur cet univers qu'un titre aussi vacillant dans sa proposition interactive.
God of War: Ragnarök (2022)
Sortie : 9 novembre 2022. Action-Aventure
Jeu sur PlayStation 4, PlayStation 5, PC
Leon9000 a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Je suis passé par tous les états à l'égard de cette suite 1.5, d'abord franchement dépité par le manque d'audace créative à tel point que je songeais déjà à une critique assassine à son égard avant d'être franchement emballé par sa générosité épique et son émotion insoupçonnée. Le jeu a mis littéralement 15 heures à démarrer en ce qui me concerne mais à en juger par les 57 heures que j'ai passés à l'explorer, cela en valait clairement la peine; je laisse derrière moi une aventure épique, blindée de séquences marquantes, et où j'ai ressenti un véritable attachement envers les protagonistes, chose qui ne m'était pas arrivé jusqu'ici dans un God Of War. La narration était le principal écueil à mon sens de son illustre prédécesseur entre un Kratos désespérément agressif et intransigeant envers son fils et un périple qui ne donnait jamais l'impression de véritablement avancer (le fameux "Votre princesse est dans un autre chateau") et il y a eu un effort certain sur l'écriture de ce cinquième volet; la relation père / fils est enfin attachante et plus empathique mais surtout le jeu prend le temps de dépeindre avec davantage de finesse ces antagonistes en offrant un point de vue alternatif sur le récit à la manière de la saison finale d'Attack On Titan.
Même les deux comiques de service façon personnages de Disney ont cette fois ci droit à un background intéressant et une évolution inattendue; la fin ne parvient malheureusement pas à concrétiser ses belles promesses et je déplore également le manque de personnalité concrète de Pubertreus mais dans l'ensemble, j'ai vraiment été embarqué dans le récit. Le point le plus clivant de ce cinquième volet sera certainement une certaine infantilisation de son propos entre sa Princesse Disney et un certain manque de gravité à des séquences attendues mais je suis finalement parvenu à adhérer à cette démarche malgré mes réticences initiales. Kratos avait déjà détruit le monde dans GOW 3 et depuis, notre propre monde a fait un pas supplémentaire nettement marqué vers sa propre destruction; peut être est-il effectivement temps d'un récit plus apaisé où le pardon prévaut sur la vengeance. En un sens, être meilleur. ;)
Somerville (2022)
Sortie : 15 novembre 2022. Action-Aventure, Plateforme
Jeu sur PC, Xbox Series X/S, Xbox One, PlayStation 4, PlayStation 5
Leon9000 a mis 8/10 et a écrit une critique.
Annotation :
La même inventivité visuelle que Inside, la même cohabitation ingénieuse entre gameplay et narration mais malheureusement pas la même fluidité de l'action et les mécaniques de jeu intuitives.
Dès le commencement de ce périple crépusculaire, il y a une certaine hésitation dans les commandes à effectuer, les tâches à accomplir et ce constat se réitérera à plusieurs reprises durant l'aventure; qu'il s'agisse des objets utilisables dans le décor, des obstacles à franchir dans un Level Design qui paraît souvent trop cloisonné ou de la progression globale du récit, il y a un manque de clarté évident en comparaison de son illustre prédécesseur et il est difficile de cerner à quel point cette confusion résulte d'une maladresse de conception ou d'une volonté consciente de rendre sa démarche plus nébuleuse; en témoigne un final particulièrement cryptique où une idée visuelle dantesque se voit quelque peu malmenée par un choix de Design franchement hasardeux.
Qu'à cela ne tienne car en dépit de cette interactivité un peu cahoteuse, Somerville demeure une belle œuvre de science fiction qui évoque les classiques ancrés dans l'inconscient collectif en entremêlant habillement le parcours intimiste d'un homme à la recherche des siens avec la destruction globale d'un monde qui n'est pas juste qu'une toile de fond; comme les productions renommées de PlayDead, le jeu parvient efficacement à associer la résolution de ses énigmes avec sa narration environnementale et s'il est un point sur lequel il s'efforce d'aller de l'avant, c'est bien dans la folle ambition de sa mise en scène qui alterne travellings et changements d'échelle pour mieux dépeindre la désolation qui entoure notre protagoniste, quitte à empiéter parfois sur la lisibilité de l'action, il est vrai.
De son prédécesseur (et inspiration évidente), Somerville partage également sa direction artistique de haute volée et un sound design ahurissant, à peine entaché par une représentation assez quelconque des entités extraterrestres, mais surtout sa volonté de s'émanciper des formes de narration traditionnelles : ici pas de dialogues intelligibles et le minimum d'informations visuelles à l'écran, Somerville est un titre qui nous raconte beaucoup sans prononcer le moindre mot.
Un jeu bien trop abscons pour son propre bien.
Mais qui n'en demeure pas moins brillant malgré tout.
Marvel's Spider-Man: Miles Morales (2020)
Sortie : 12 novembre 2020. Action-Aventure
Jeu sur PC, PlayStation 4, PlayStation 5
Leon9000 a mis 6/10 et a écrit une critique.
Annotation :
Extrait de ma critique :
L'Araignée Sympa de Harlem
Entre Peter et Miles, il y a aussi une différence d'âge assez prononcée et malheureusement, les développeurs semblent avoir voulus en profiter pour interpeller de manière laborieuse la jeune génération en conférant à leur nouveau titre un aspect faussement cool et désinvolte. Les antagonistes principaux sont des jeunz faisant du street art et vêtus de néons violets, le grand manitou machiavélique est un blanc Hipster avec le charisme d'une huitre et Spider-Man s'exclame de joie quand son appli se révèle dans le Top 25 des programmes préférés des New Yorkais; bref, on se croirait dans une production Ubisoft de bas étage mettant en scène une jeunesse lobotomisée aux réseaux sociaux et prenant tout à la rigolade sans jamais être véritablement drôle ou subversif. L'humour est ainsi navrant en comparaison de son prédécesseur qui faisait souvent mouche en la matière, le Podcast hargneux de Jameson se fait ici en alternance avec une radio beaucoup plus bisounours où une gamine nous dictera des conseils existentiels venus de Wikipedia et il y a même la mission avec le chat à la con que vous pourrez caresser pour faire plaisir aux couillons d'Internet; oui, c'est agaçant car l'écriture était l'une des réussites inattendues du Spider-Man PS4 et il en devient d'autant plus étonnant (et regrettable) qu'elle soit un écueil aussi prononcé de cette "extension".
En témoigne d'ailleurs le manque de personnalité concrète de Miles, au delà d'être le gars sympa qui vous filera un coup de main à l'occasion; le jeu tente bien de lui insuffler une certaine portée dramatique en développant une relation personnelle avec l'un des antagonistes mais la démarche semble singer laborieusement l'opposition entre Peter et le Docteur Octopus avec bien moins de brio. C'est d'autant plus regrettable que la narration n'a clairement pas été bâclée mais elle se révèle orchestrée de manière très maladroite : l'un des flashbacks les plus importants du jeu, blindé d'interactions optionnelles, se révèle ainsi intégré durant la mission finale, brisant complètement le rythme du récit qui est censé mener vers l'affrontement ultime; autant d'écueils qui malmènent l'implication émotionnelle du joueur et atténuent l'impact de son dénouement, pourtant pas dénué d'émotion.