SCORE: ACCOMPLISHED
Comme l'indique le titre, voici l'accomplissement ultime de chaque compositeur... selon mon point de vue, cela va de soi !
30 films
créée il y a environ 7 ans · modifiée il y a 7 joursStar Trek VI : Terre inconnue (1991)
Star Trek VI: The Undiscovered Country
1 h 50 min. Sortie : 22 juillet 1992 (France). Science-fiction
Film de Nicholas Meyer
The Lizard King a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
Cliff Eidelman
Pas eu à chercher longtemps, car les autres B.O d'Eidelman sont loin de posséder cette richesse orchestrale et cette sombre tonalité.
Sombre tonalité...Voici le dernier "Star Trek" avec l'équipage originel (je ne prends pas en compte le vilain et oubliable épisode suivant, "Generations") et quel film !
Non content d'en faire le meilleur de par son histoire et sa réal, "Undiscovered Country" est nanti de sa plus belle partition !
"Overture" est tout simplement l'une des plus belles pièces et de ce film et de la musique de film en général !
S'inspirant du "Mars" de Holst (comme la majorité des compositeurs œuvrant dans la S-F, cela dit), Eidelman livre cette splendide variation (à savoir que Meyers voulait au départ utiliser littéralement le morceau de Holst, mais les droits étaient trop cher pour la production) où les chœurs subliment une orchestration guerrière de la plus belle trempe.
"Assassination" est tout aussi génial: une mélancolie certaine s'en dégage au début, avant de basculer vers une reprise partielle de "Overture", mais de manière plus lyrique, avant de s'achever sur des accents où la rythmique annonce l'inéluctable trahison du Général Chang à l'encontre du chancelier Gorkon.
"Revealed" possède des accents plus dramatique sur un tempo un peu plus lent, tandis que "Rura Penthe" (la planète où se trouve le pénitencier) incorpore une touche tribale plutôt bienvenue.
Enfin, le End Credits Suite" est un vibrant hommage à la série TV et à ce film clôturant admirablement la saga cinématographique originale.
Bref, ce score illustre parfaitement le rendu du film à l'image et se doit d'être réhabilité au plus vite...
"Overture"
https://www.youtube.com/watch?v=J3dHvM6_NaU&index=13&list=PLsWrpgI8usKcPYtR91MNMRKqE3V801463
"Rura Penthe"
https://www.youtube.com/watch?v=X9NUgowElYU&index=7&list=PLsWrpgI8usKcPYtR91MNMRKqE3V801463
"End Credits Suite"
https://www.youtube.com/watch?v=z4Ja1Jgvmkc&list=PLsWrpgI8usKcPYtR91MNMRKqE3V801463&index=1
Alien³ (1992)
1 h 54 min. Sortie : 26 août 1992 (France). Science-fiction, Épouvante-Horreur
Film de David Fincher
The Lizard King a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
Elliot Goldenthal
Bien que compositeur des excellents Heat, Interview With a Vampire et même du génial main theme de l'affreux Batman Forever, Goldenthal n'a jamais su réitérer l'exploit de son score pour Alien 3.
Celui-ci est un opéra funeste où pointent le sacrifice de soi dès le premier morceau (le formidable Agnus Dei), la violence (Wreckage and Rape), la tension (Death Dance) ou encore le désespoir (Adagio).
Une des meilleures B.O de tous les temps. Pas besoin d'en dire plus...
Wreckage and Rape
https://www.youtube.com/watch?v=cgcdYU6Lov8
End credits
https://www.youtube.com/watch?v=xhXw2c5HagI
La Malédiction (1976)
The Omen
1 h 51 min. Sortie : 17 novembre 1976 (France). Épouvante-Horreur
Film de Richard Donner
The Lizard King a mis 9/10 et a écrit une critique.
Annotation :
Jerry Goldsmith (10 Février 1925 - 21 Juillet 2014)
Ce fut l'un des meilleurs compositeurs pour le cinéma et choisir son accomplissement ne fut guère aisé.
Ainsi notre homme aura illustré (entre autres) Planet of the Apes, Alien, Star Trek, Poltergeist, First Blood, Gremlins, Total Recall, Basic Instinct, The Ghost and the Darkness...
Mais j'ai porté mon choix sur le score de The Omen.
Cette composition hors-norme (on y "célèbre" quand même l'Antéchrist) est d'une richesse inouïe. Ainsi, une litanie en Latin sera créé par Goldsmith, chantée par des chœurs magnifiquement glaçant et soutenue par un orchestre diaboliquement efficace.
L'on y ressent une funeste fatalité, une inéluctable Apocalypse annoncée.
De tous ses travaux - déjà fort réussis -, c'est celui-ci qui se détache de par son jusqu'au boutisme, son refus de livrer une partition Hollywoodienne "classique".
Ici, ce n'est que flamboyance gothique où l'espoir n'a pas lieu de cité, c'est la quintessence de la noirceur.
En un mot, un chef d'oeuvre dément qui s'écoute comme une véritable pièce de musique et ce, même hors film.
The Omen est un opéra venu des Enfers, sans nul égal de nos jours.
"The Omen Suite in Concert":
https://www.youtube.com/watch?v=nmOHzeTsBUM
Predator 2 (1990)
1 h 48 min. Sortie : 30 avril 1991 (France). Action, Science-fiction, Thriller
Film de Stephen Hopkins
The Lizard King a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
Alan Silvestri
Ce nom est souvent attaché à la trilogie Back to the Future, de par son thème facile à retenir et immédiatement identifiable.
Mais Silvestri c'est aussi :
-The Delta Force et son thème "pop" inoubliable,
-le chouette The Abyss,
-le sympathique Ricochet et bien sûr le diptyque Predator.
J'ai donc sélectionné Predator 2, car ce score est bien supérieur à son modèle original.
En effet, le compositeur a injecté une touche "tribale" à sa B.O, emmenant celle-ci dans des sommets.
Ainsi, certains tracks comportent des ruptures de ton innovantes comme dans le "Main Title" ou encore l'excellent "Rest in Pieces", débutant sur le thème militaire déjà présent lors de la mort de Blain dans le premier et se conclut sur des percussions angoissantes.
Le morceau de choix étant bien sûr le "End Title", morceau d'une puissance et d'une richesse incontestable.
https://www.youtube.com/watch?v=W5VScNTbLvM
PS: A savoir que Silvestri a composé un score pour le Mission: Impossible de De Palma, rejeté au profit de celui de Danny Elfman...
Track "M:I Langley CIA Heist (lorsque Hunt s'introduit dans la salle où se trouve la liste NOC)
https://www.youtube.com/watch?v=9szk8SFB_L0&list=PLsR1TWq-eGPzMddlZjar8menJ--oQjHuV&index=5
Blade Runner (1982)
1 h 57 min. Sortie : 15 septembre 1982 (France). Science-fiction, Film noir, Thriller
Film de Ridley Scott
The Lizard King a mis 10/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
Vangelis
Vu que ce compositeur oeuvre autant pour le cinéma que pour la musique en elle-même, le choix ne fut guère difficile !
Même si j'apprécie 1492 et ses choeurs, Blade Runner me hante depuis une éternité, diront nous...
Et la sortie de la Esper Edition a enfin comblé ma frustration quant à l'absence de certains morceaux absent des précédentes éditions (Prologue, Salome's Dance et tant d'autres).
Comme quelques rares autres cas (The Thing, au hasard), la musique est aussi une sorte de personnage du film.
D'ailleurs, il suffit de regarder le Workprint (où la Vangeli's touch est plus ou moins absente) pour s'en rendre compte.
Mélange musical d'influence diverses (pop, orientale, opéra, vintage...), le score de B.R est un bijou d'immersion, donnant une dimension particulière aux splendides images de Scott/Cronenweth et aux SFX toujours aussi beaux de nos jours (comparez donc 2049 à l'original...).
Cette magnifique B.O fait partie des meilleures jamais réalisées (avec Alien 3 et quelques autres) et ce n'est pas le score du duo Zimmer/Wallfisch qui viendra changer la donne...
Prologue
https://www.youtube.com/watch?v=4fWH5jw8JJ0
Salome's Dance
https://www.youtube.com/watch?v=G4l9DGAZdoY
The Foreigner (2017)
1 h 53 min. Sortie : 8 novembre 2017 (France). Action, Thriller
Film de Martin Campbell
The Lizard King a mis 9/10.
Annotation :
Cliff Martinez
Après avoir participé à l'aventure Red Hot Chili Pepper, Martinez se tourne vers le cinéma et entame dès lors une longue collaboration avec Steven Soderbergh (10 films, dont l'excellent Traffic, entre autres) puis Refn (3 films).
Son approche non-traditionnelle du scoring (entre soundtrack et effets sonores) l'amène ainsi à composer des mélodies abstraites synthétiques.
Mêlant l'ambient music (nappes électroniques) à l'electro, les travaux de Martinez se rapprochent du son de Perturbator (ou est-ce l'inverse ?), lui-même inspiré par les scores de John Carpenter.
Étant "client" de ce genre de musique atmosphérique et synthétique, je ne pouvais décemment pas laisser Cliff Martinez dans l'ombre.
J'avais donc un large éventail de choix (Traffic, Solaris, Drive, Only God Forgives, The Neon Demon...) mais je me suis arrêté sur son dernier travail en date, soit le score de l'excellent The Foreigner.
Ayant vu ce film ce matin vers 01 heure (soit le 01/01/18), je me suis hâté d'écouter la totalité de la B.O.
C'est donc avec une grande satisfaction que je le fit et voilà pourquoi c'est The Foreigner qui décroche la timbale.
D'ailleurs, je le ré-écoute à l'instant, tandis que j'écris ces quelques mots) et ça me conforte dans mon choix.
I Wouldn't Count on It
https://www.youtube.com/watch?v=OCyd1TTKafo&list=PLohYzz4btpaSWkj3ELeRLbz6oPO8ZSRGm
Terminator (1984)
The Terminator
1 h 47 min. Sortie : 24 avril 1985 (France). Action, Science-fiction, Épouvante-Horreur
Film de James Cameron
The Lizard King a mis 10/10 et a écrit une critique.
Annotation :
Brad Fiedel
Au vu de la filmo assez restreinte de Brad Fiedel, "The Terminator" (plus encore que le score de "T2", même si son "Escape from Hospita"l est divin) restera comme son accomplissement en tant que compositeur.
Brut de décoffrage, métallique (sans jeu de mot), glacial, clinique...Cette composition rythmé par des ruptures de ton diverses et un battement de cœur mécanique omniprésent (concernant la présence du T-800 à l'image).
-"Main Title" (rallongé pour le End Credits) est une merveille à lui tout seul. Non seulement ce thème sera indissociable de la franchise (malmené par Beltrami, Balfe et même Elfman), mais il en sera de même pour le T-800 lui-même !
Ligne de basse et percussions cardiaques métallique, habillent l'excellent générique (le lettrage du titre se croisant et se recroisant, avant d'en donner une lecture totale) qui indique la détermination du personnage-titre.
-"The Arrival": Piste angoissante annonçant la venue du cyborg, se terminant par des chœurs funestes, prologue à une chasse sans pitié,
A l'image du film "minimialiste", cette partition reste et restera la meilleu
-"Tech Noir/Chase in the Alley: réutilisation du motif T-800 pour cette scène où le Terminator - alors à la recherche de Sarah dans le night-club - va enfin se découvrir aux yeux de Reese, dans une ilustration du danger imminent. Puis survient la scène où Reese et Connor tente d'échapper au cyborg déterminée. Rythmique accéléré où la tension de l'action prend toute son ampleur,
-"Police Station: Reprenant le thème de "Garage Chase", Fiedel y greffe une nouvelle rythmique dissonante, suivant l'action implacable du T-800,
-"Tunnel Chase": morceau différent de par sa mélodie plus axée sur les percussions et accompagnée par des plaintes stridentes, il illustre parfaitement ce besoin impérieux d'échapper à tous prix à cette implacable machine.
Medley
https://www.youtube.com/watch?v=4YWKqUlHd-M
Candyman (1992)
1 h 38 min. Sortie : 20 janvier 1993 (France). Épouvante-Horreur, Fantastique
Film de Bernard Rose
The Lizard King a mis 10/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
Philip Glass
Glass est un compositeur touche à tout (opéra, musique minimaliste et B.O, bien sûr).
J'ai été conquis par son travail dès 1990, avec son "Floe" illustrant le méconnu et sous-estimé La Chiesa (Michele Soavi), mais il a fallu que je tombe sur Candyman 3 ans plus tard pour devenir un adepte (bien que je sois très loin d'avoir embrassé tout son répertoire, si vaste...).
Outre ses œuvres "classiques (Glasswork et Colourbox me passionne), Glass a su me captivé avec ce score pour l'excellent Candyman, de Bernard Rose.
Ainsi -comme certains autres films- sa composition est un personnage à part entière du long métrage.
Se fondant dans les images, ses créations sont l'expression mélodique du ressenti du duo vedette (Helen Lyle et Daniel Robitaille a.k.a Candyman).
"Music Box" est donc le main title, où suinte déjà une profonde tristesse, illustrant les états d'âmes du personnage-titre.
"Return to Cabrini" est un morceau où s'exprime la peur, la misère et la déchéance des habitants de cette triste cité. Cité où Candyman a décidé de punir ceux qui ne croient pas en lui.
"Face to Razor" incarne quant à lui l'insondable tristesse de Robitaille, mêlé à son envie de vengeance, car son amour (au propre comme au figuré) a été anéanti.
Enfin, "It Was Always You, Helen" signe l'amour enfin retrouvé, une fois que la jeune femme "embrasse" la cause de son bourreau...
Bref, le score de Glass n'en est que plus humain, dans sa description des sentiments...
Return to Cabrini
https://www.youtube.com/watch?v=gopZdVBOywI
The Apparition (2012)
1 h 23 min. Sortie : 24 août 2012 (États-Unis). Épouvante-Horreur, Thriller
Film de Todd Lincoln
The Lizard King a mis 7/10.
Annotation :
Tomandandy (ThOMas hadju AND ANDY milburn)
J'ai forcément connu ce duo de compositeurs en voyant Killing Zoe et j'ai de suite été attiré par leurs morceaux electro mêlant diverses influences.
J'ai souvent apprécié leurs travaux sur d'autres films (The Mothman Prophecies ou encore The Hill Have Eyes) mais outre Killing Zoe, j'aime particulièrement le score de ce petit film d'horreur qu'est The Apparition.
Dès l'intro ("Palmdale"), on est plongé dans une mélodie schizo mêlant la ritournelle gaie et une certaine noirceur (ce qui est en fait le sujet du film, plus ou moins).
Vient ensuite "Email Attachement" et ses rythmiques rapides, annonçant quelque chose de peu engageant.
La suite se déclinera entre ces deux tendances (avec un très organique "On the Ceiling" et ses halètements gutturaux allant crescendo et se terminant en plaintes glaçantes) et amènera une plus-value certaine à ce film qui en avait besoin, pour s'achever sur l'excellent "End credits" (bizarrement intitulé "Main Titles" sur l'album).
Safehouse
https://www.youtube.com/watch?v=CM2m0lw5GUs
Prince des ténèbres (1987)
Prince of Darkness
1 h 42 min. Sortie : 20 avril 1988 (France). Épouvante-Horreur
Film de John Carpenter
The Lizard King a mis 10/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
John Carpenter
Non content d'être réalisateur/scénariste/monteur, Big John est aussi l'illustrateur de la plupart de ses films.
Bien sûr, "Halloween", "Assault on Precinct 13", "Escape from New York", "They Live"..., sont autant d'excellentes B.O, mais "P.O.D" restera à mes yeux comme son accomplissement certain.
En effet, aucune de ses autres partitions ne parviendra à insuffler autant de noirceur dans son propos.
Fataliste dans ses moindres notes, le score de P.O.D illustre l'inéluctable Apocalypse qui se profile et ce, au nom de l'amour.
Car oui, "P.O.D" plongera le monde dans les Ténèbres, car le personnage principal sera prêt à sacrifier l'Humanité pour sauver la femme qu'il aime...
Romantique, Big John ?
Non, conscient des erreurs que peuvent commettre l'Homme...
Atmosphérique, sombre, triste, cette composition me donne toujours à réfléchir quant à ce film...
End credits
https://www.youtube.com/watch?v=JloGtsYbGxc
Maniac (1980)
1 h 27 min. Sortie : 10 mars 1982 (France). Épouvante-Horreur, Thriller
Film de William Lustig
The Lizard King a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
Jay Chattaway
J'ai failli sélectionner "Maniac Cop", vu que j'aime son "Main Title" (décliné de manière fort mélancolique dans "Flashback Montage") et que j'adore son "End Credits" (en fait, une variation de "The Chase").
Hésité aussi avec sa suite, qui incorpore un background "black magic", avec ses chœurs étranges, mais "Maniac" est revenu me hanter subitement.
Entre:
- son "Main Title" ("Maniac's Theme") qui nous donne une angoissante ritournelle (à mi-chemin entre une mélodie enfantine et dépressive),
-son "Inner Voice" (la voix intérieure de Zito avec en fond, une ligne de basse parcourue par des sons dissonants),
-l'atmosphérique "Blasthim" (la scène où Savini perd la tête) et sa nappe synthétique stressante,
-l'immersif "Subway Terror" et ses ruptures de ton,
-le terrifiant "Mannequin's Revenge" et ses chœurs d'outre-tombes...
N'en jetez plus, on tient là la quintessence d'un score glauque, malsain et dérangeant !
Autant dire que c'est non seulement le sommet de Jay Chattaway, mais aussi le score le plus mémorable dans son genre !
"Inner Voices"
https://www.youtube.com/watch?v=K893VRjQM-8&list=PL782A3CD6B34415D7&index=6
"Mannequin's Revenge"
https://www.youtube.com/watch?v=ZP3vhCxzHsA&index=15&list=PL782A3CD6B34415D7
Chasse à l'homme (1993)
Hard Target
1 h 37 min. Sortie : 17 novembre 1993 (France). Action, Thriller
Film de John Woo
The Lizard King a mis 8/10.
Annotation :
Graeme Revell
Ayant débuté sa carrière de compositeur ciné avec "Dead Calm", Revell prouva qu'il était un touche-à-tout, via sa filmo très éclectique: du score fonctionnel de "Child's Play" 2 à celle plus aboutie de "The Hands That Rock the Cradle", en passant par la sombre B.O de The Crow et "From Dusk Till Dawn", il rendra une excellente copie avec celle du premier John Woo "Made in US".
Celle-ci est une sorte de digest provenant de multiples influences:
-"Hunting Season Opening" débutera le film avec un morceau assez "dark", où le groupe de percussionnistes Japonais Kodō, apportera une note orientale extrêmement efficace,
-"Natasha" illustre le perso principal féminin avec une entrainante mélodie à consonance jazzy magnifique,
-"Chance and Carmen" donne plus dans la musique traditionnelle Cajun, avec ses cordes enjouées, ancrant s'il le fallait, le film dans les racines de la Louisiane,
-"The Dove and the Garotte" s'appuie plus sur une nappe de synthé inquiétante, rejoignant ainsi les rangs d'un Mark Isham, Cliff Martinez ou autre Tomandandy et s'achevant sur le retour de Kodō, avec ses tambours éclatants,
-"Motorcycle Chase" est nanti d'un beat continue, où se mêle les synthés et les percus de Kodō, donnant un rythme particulier d'urgence à ce morceau,
-"Mardi Gras Graveyard" se rapproche un peu du Tomandandy de Killing Zoe, de par ses emprunts "carnavalesque", avant de rompre pour céder la place au groupe Japonais,
-The Lark Descending appuiera sur de funestes tonalités, tout comme "Fouchon's Death".
"Natasha"
https://www.youtube.com/watch?v=1Eh4_0-oeNo&index=2&list=PLDmdF1ma6cZq-y2PGgF4U5X3-G7aRpWj8
"The Dove and the Garotte (littéralement "La Colombe et le Garrot")
https://www.youtube.com/watch?v=033S7TgPHQc&list=PLDmdF1ma6cZq-y2PGgF4U5X3-G7aRpWj8&index=8
Conan le Barbare (1982)
Conan the Barbarian
2 h 09 min. Sortie : 7 avril 1982 (France). Fantasy, Aventure
Film de John Milius
The Lizard King a mis 9/10.
Annotation :
Basil Poledouris (21 août 1945 - 8 novembre 2006)
Comme pour Williams, Conan reste l'évidence même d'un accomplissement musical. Pourtant, son RoboCop et son Starship Troopers sont aussi de très belles pièces orchestrales, mais Conan possède une telle dimension épico-tragique que je ne pouvais décemment pas le mettre en tant qu'œuvre "seconde".
-"Anvil of Crom" est d'une puissance brute indéniable, avec ses percussions guerrière et ses cuivres héroïques,
-"Riddle of Steel/Riders of Doom" amène de l'émotion avec sa première partie, tandis que la seconde est porteuse de désespoir, mêlée d'une certaine noblesse même s'il s'agit pourtant des troupes de Thulsa Doom qui annihile le vllage de Conan,
- et "The Orgy" sonne tellement comme une splendeur païenne, que ce score se devait d'être mis en avant.
Riddle of Steel/Riders of Doom, conducted by Diego Navarro
https://www.youtube.com/watch?v=EAFtiUoq6TE
The Thing (1982)
1 h 44 min. Sortie : 3 novembre 1982 (France). Épouvante-Horreur, Science-fiction
Film de John Carpenter
The Lizard King a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Ennio Morricone
Évidemment, j'en entends qui hurlent déjà à l'hérésie en se disant:
"Mais comment ? Et "C'era una Volta in West" ? "Il Buono, Il Brutto, Il Cattivo ?..."
Certes, ce sont des B.O mémorables, mais je leur préfère ce score atmosphérique, lancinant, stressant, glaçant du "The Thing" de Big John.
Rarement une musique aura été aussi liée à son film, sorte d'extension mélodique à cette paranoïa de tous les instants.
Pour tout dire, le score (partiel) de Morricone est le 13ème personnage de l'œuvre phare de Carpenter, une sorte de "virus" musical qui résonne dans vos têtes, même une fois que le film est fini.
On y trouve l'inéluctabilité du destin de ces hommes (voire de l'Humanité toute entière) et la puissance minimaliste de l'horreur glaciale.
Humanity
https://www.youtube.com/watch?v=EnFc7D0ZoCc
Aliens, le retour (1986)
Aliens
2 h 17 min. Sortie : 8 octobre 1986 (France). Action, Science-fiction, Épouvante-Horreur
Film de James Cameron
The Lizard King a mis 10/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
James Horner (14 août 1953 - 22 juin 2015)
Avec ses 118 compositions pour le cinéma, Horner est un cas à part. Recyclant certaines de ses œuvres à l'envie (Aliens, 48Hrs), "empruntant" à d'autres (Kachaturian pour Aliens, par exemple), il réussit néanmoins à s'imposer chez les plus grands réalisateurs d'Hollywood (Cameron bien sûr, mais aussi Terrence Malick et même Jean Jacques Annaud).
Aliens est le premier score qui l'est venu à l'esprit (car vu ce film tellement de fois et entendu "Bishop's Countdown" dans une multitude de trailers), mais j'ai hésité avec l'excellente composition pour le Thunderheart de Apted ou le 48Hrs. de Walter Hill.
Quoiqu'on en dise, Horner a durablement marqué la musique de films en général et avec ce "Aliens" en particulier (je saute "Titanic", parce que le truc "Dion" me casse les bonbons).
Ne serait-ce que pour le "Main Title", je retiens donc ce score: angoissant dès les premières notes, on sent très bien qu'on va se retrouver dans un Enfer Bio-mécanoïde (la planète bien nommée, Acheron).
Et la seconde suivante, une sorte d'adagio semble annoncer une fin mélancolique (Ripley, Newt et Hicks sont les seuls survivants).
Le reste du score oscillera entre tension (Futile Escape), urgence (Ripley's Rescue, recyclant un morceau de The Wolfen du même Horner) et l'inévitable crescendo (Bishop's Countdown).
https://www.youtube.com/watch?v=ygrUcbrZ8XA
Hellraiser II : Les Écorchés (1988)
Hellbound: Hellraiser II
1 h 37 min. Sortie : 5 juillet 1989 (France). Épouvante-Horreur
Film de Tony Randel
The Lizard King a mis 8/10.
Annotation :
Christopher Young
Spécialisé dans les B.O de films d'horreur, Young n'a jamais été aussi loin dans le baroque, qu'avec le score d'Hellbound: Hellraiser II.
Des chœurs venu directement des Enfers à la mélodie ténébreuse qui baigne le film de Tony Randel, on ne peut qu'y reconnaitre un talent certain pour illustrer la noirceur divine.
Pourtant, Young a quand même été le maitre musical -outre le "Hellraiser" original, bien sûr- de" Nightmare on Elm Street part 2", "The Fly II", "Species", le génial "The Vagrant" (avec sa litanie aussi barrée que le film) et "The Grudge".
Bref, que de chouettes compositions aux sombres tonalité.
Certes, il a aussi œuvré sur les plus "classiques" "Spiderman 3", "Murder in the First" ou autre "Hurricane Carter", mais c'est bien avec l'horreur que Chris se sent le plus à l'aise.
"Main Title"
https://www.youtube.com/watch?v=5gYkoSTpS2w
L'Inspecteur Harry (1971)
Dirty Harry
1 h 42 min. Sortie : 16 février 1972 (France). Policier, Action, Thriller
Film de Don Siegel
The Lizard King a mis 9/10.
Annotation :
Lalo Schifrin
Jazzman accompli, Lalo Schifrin -non content d'avoir créé les plus chouettes thèmes de séries TV comme Starsky & Hutch, Mission: Impossible, Mannix et autres), a su régner en maitre dans les 70's, avec des B.O inoubliables.
Il y a bien sûr l'excellent Bullitt, le très chouette Enter the Dragon, l'atmosphérique Amityville Horror et cela va de soi, la saga Dirty Harry.
C'est donc le film original que j'ai choisi, de par son côté angoissant (Scorpio's View) ou relax (Main Title).
Schifrin est un produit de son époque (60's - 70's) qui n'a pas su s'affranchir des décennies suivantes (Sudden Impact est assez moyen, par exemple). Et de là à dire qu'il incarne les 70's à lui tout seul, je dis oui !
Bref, Lalo est mon compositeur jazzy préféré !
Scorpio's View
https://www.youtube.com/watch?v=yp8DGoaDZ5k
Broken Arrow (1996)
1 h 48 min. Sortie : 6 mars 1996 (France). Action, Aventure, Thriller
Film de John Woo
The Lizard King a mis 8/10.
Annotation :
Hans Zimmer
Eh oui, il y en a encore qui vont grincer des dents, mais que voulez-vous...
Il est vrai que Zimmer a fait de chouettes B.O (Rain Main, Crimson Tide, Gladiator ou The Dark Knight), mais ma préférence a toujours pointé vers ce Broken Arrow.
Moins orchestral que tous les autres réunis, j'y préfère donc cette simplicité sans côté "héroïque" ou "patriotique" habituel (une tendance dans son œuvre pourtant dense).
Broken Arrow, c'est cette petite mélodie "innocente"(presque enfantine) qui va crescendo avant que les envolées lyriques ne prennent doucement le pas et le tout, avec une certaine mélancolie sous-jacente
D'ailleurs, l'on peut y trouver aussi une certaine sonorité "western" à certains moments, ce qu'est plus ou moins ce film...
Une ritournelle simple, abordable et allégée d'un trop plein ou de cuivre ou de percussions ou de...
Parfois, il suffit de pas grand-chose et cette B.O sait se rendre efficace et ludique.
Main Theme
https://www.youtube.com/watch?v=J0X8oKr6Hso
L'Échelle de Jacob (1990)
Jacob's Ladder
1 h 49 min. Sortie : 16 janvier 1991 (France). Drame, Épouvante-Horreur
Film de Adrian Lyne
The Lizard King a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
Maurice Jarre
Ne connaissant quasiment pas son travail (ou n'ayant pas été suffisamment marqué), j'en retiens donc ce Jacob's Ladder fort mélancolique et collant au plus près à son sujet.
Il aurait été pourtant facile de rendre un score orchestral dantesque et appuyé, mais Jarre a eu le bon goût d'insuffler une certaine poésie dans ses partitions. Quoique à certains moments, le compositeur injecte des sons dissonants et des chœurs assez effrayant, comme dans l'excellent Descent to Inferno.
Bien sûr, Ghost est tout a fait intéressant de par ses accents romantique.
Descent to Inferno
https://www.youtube.com/watch?v=-M4ptaEQz8g
Au service secret de Sa Majesté (1969)
On Her Majesty's Secret Service
2 h 22 min. Sortie : 18 décembre 1969 (France). Action
Film de Peter R. Hunt
The Lizard King a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
John Barry (03 novembre 1933 - 30 janvier 2011)
Outre le génialissime thème de The Persuaders à la TV, John Barry est évidemment reconnu pour son apport à la saga de l'agent 007, mais pas que.
Il a aussi illustré Dance with Wolves, Game of Death (thème que j'aime beaucoup), Out of Africa...
Mais j'en retiens donc cet inhabituel opening credit (pour un inhabituel Bond movie), où au lieu de mettre une chanson, il a été décidé que ce serait un morceau orchestral qui habillerait le travail de Maurice Binder (concepteur des génériques Bondiens pendant un bail).
Et c'est donc cet excellent OHMSS qui se pose en tant qu'œuvre maitresse de John Barry.
"Main Theme"
https://www.youtube.com/watch?v=jcQQjvQRqCU
Stargate - La Porte des étoiles (1994)
Stargate
1 h 59 min. Sortie : 1 février 1995 (France). Science-fiction, Aventure
Film de Roland Emmerich
The Lizard King a mis 7/10.
Annotation :
David Arnold
Non content d'avoir repris le flambeau de John Barry pour la saga 007 (après avoir mixé un album à la gloire de la franchise, au début 1997), le compositeur Britannique se débrouille toujours pour pondre des "main themes" qui pète tout, y compris pour des films (très) bof (beauf ?) comme ID4 ou le Godzilla du même Emmerich.
Mais j'ai donc opté pour sa seconde composition pour le cinéma, Stargate.
Renouant avec le faste des grands films d'aventures d'antan, David Arnold déploie une superbe symphonie pleine de majesté et de mystère.
Overture
https://www.youtube.com/watch?v=RqTi8uD_wfA
Sixième Sens (1999)
The Sixth Sense
1 h 47 min. Sortie : 5 janvier 2000 (France). Drame, Thriller, Fantastique
Film de M. Night Shyamalan
The Lizard King a mis 10/10 et a écrit une critique.
Annotation :
James Newton Howard
Pffft...Tellement d'excellentes B.O, que j'ai décidé de placer celle-ci en tant que pinacle. Une mélodie doucereuse parsemée de brusque violons, illustre la détresse et la mélancolie des deux personnages principaux.
D'une beauté sensible, cette composition fait honneur à l'excellent film de Shyamalan (vu 2 fois au ciné à une semaine d'intervalle, pour appréhender les deux niveaux de lecture du long métrage).
Mis à part ce score, il y a celui de Grand Canyon qui est top, tout comme Off Limits, Falling Down, Flatlinerss, Stir of Echoes (concurrent direct de The Sixth Sense), blah...
De Profundis
https://www.youtube.com/watch?v=nx_izMm6Yak&index=2&list=PLnpIGDCblPQWrMOrkDhDueamAsv7bHzCt
Ghost in the Shell (1995)
Kôkaku kidôtai
1 h 23 min. Sortie : 29 janvier 1997 (France). Animation, Science-fiction, Action
Long-métrage d'animation de Mamoru Oshii
The Lizard King a mis 10/10.
Annotation :
Kenji Kawai
J'ai hésité quelques instants entre celui-ci et Ringu...Mais le côté contemplatif de GITS a pris le dessus !
Ce score définitif de Kawai (malgré son travail remarquable sur Gantz et Ringu, donc) est comme un opéra mélancolique prompt à la réflexion, tout autant que la méditation.
Les apports "traditionnels" dans cette B.O achève de nous emmener quelque part ailleurs, où la réalité n'a plus de prise.
D'ailleurs, cet album me sert à la relaxation, quand tout le reste me prend la tête (le boulot ou autre)...
GITS Live Concert
https://www.youtube.com/watch?v=z64HCi2rQkE
Permis de tuer (1989)
Licence to Kill
2 h 13 min. Sortie : 16 août 1989 (France). Action, Aventure, Thriller
Film de John Glen
The Lizard King a mis 9/10.
Annotation :
Michael Kamen (15 avril 1948 - 18 novembre 2003)
Eh oui, pas de Lethal Weapon ou Die Hard en première place ! D'une part, parce que ce serait réducteur (Kamen a aussi bossé sur Robin Hoods, The Dead Zone, Highlander et autres Event Horizon) et que d'autre part, Die Hard ou Lethal Weapon = même combat ! En effet, on pourrait glisser certaines pistes de l'un dans l'autre film et on n'y verrai que du feu...
Bref, j'ai opté pour ce Bond inhabituel (tout autant que OHMSS) car quoi de plus complexe que de se couler dans le moule d'une saga que l'on ne maitrise pas depuis ses débuts ?
Et Kamen de réussir haut la main cette appropriation du fief de John Barry.
A l'image du film, on y retrouve des morceaux sombres, violents et le tout, avec une petite note Hispanique, qui vient éclairer de temps à autres toute cette noirceur.
Allant plus loin que Die Weapon et Lethal Hard réunis, le compositeur sait respecter le (lourd) cahier des charges de 007, tout en expérimentant ("Ninja", par exemple).
A mes yeux sous-estimée dans son parcours, cette composition Bondienne mérite amplement le détour !
Licence Revoked
https://www.youtube.com/watch?v=LHD-vdEAECs&list=PLfgnCAfMZSA9p_M9xY0uyriSZJaj-fzwx&index=10
Twin Peaks - Les 7 derniers jours de Laura Palmer (1992)
Twin Peaks: Fire Walk with Me
2 h 15 min. Sortie : 3 juin 1992. Fantastique, Épouvante-Horreur, Policier
Film de David Lynch
The Lizard King a mis 10/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
Angelo Badalamenti
Malgré l'excellence de ses compositions pour tous les Lynch movies, mon choix se porte immédiatement sur ce score.
Reprenant ses propres compositions issues du show TV, Badalamenti y rajoute deux bizarreries inoubliables (The Black Dog Runs at Night et Sycamore Trees), tandis que Lynch lui-même nous livre un splendide "Pink Room" (la scène dans le bar-dancing).
Oscillant entre mélancolie (Question in a World of Blue), blue-jazz atmosphérique (Don't Do Anything et The Pine Float) et morceaux expérimentaux (les sus-cités Black Dog et Sycamore Trees), le compositeur attitré de Lynch nous livre tout simplement les états d'âmes tourmentés de cette pauvre Laura Palmer.
Du grand art, en définitive !
The Black Dog Runs at Night
https://www.youtube.com/watch?v=5R1ZQxboD7E
Sycamore Trees
https://www.youtube.com/watch?v=T8g_xpqjHKU
The Pink Room
https://www.youtube.com/watch?v=uwqsh9IACyQ
Scarface (1983)
2 h 50 min. Sortie : 7 mars 1984 (France). Drame, Gangster
Film de Brian De Palma
The Lizard King a mis 10/10.
Annotation :
Giorgio Moroder
J'ai hésité quelques instant entre Midnight Express et Scarface, mais c'est ce dernier qui l'a finalement emporté.
Quoi de plus puissant que le "MainTitle/Tony's Theme" ? Peut-être le "Gina's and Elvira's Theme ? Quoi qu'il y est aussi les brusques envolées d'un Tony qui s'emporte (pas de tracks correspondant dans la B.O).
Ceci dit, le "End Credits" (une variation sur le "Tony's Theme") reste tout a fait chouette aussi !
C'est d'ailleurs très énervant que le score complet de Moroder n'est pas été édité à ce jour, car l'album Scarface ne contient en majorité que des chansons très typées 80's, mais quand même fréquentée par:
-Maria Conchita Alonso (actrice vu dans Colors et Predator 2),
-Deborah Harry (Blondie),
-Liz Daily
-et Amy Holland.
Ne reste plus qu'à revoir le film pour y déceler les morceaux orchestraux de Sieur Moroder...
End Credits
https://www.youtube.com/watch?v=Azgo5J_PW04&list=RD30xrMwaz-9c&index=11
Mission: Impossible (1996)
1 h 50 min. Sortie : 23 octobre 1996 (France). Action, Thriller
Film de Brian De Palma
The Lizard King a mis 8/10.
Annotation :
Danny Elfman
Collaborateur régulier de Burton, Elfman a atteint son sommet avec l'album Mission: Impossible, en 1996. Toute la quintessence du compositeur se trouve là et ce, malgré que la base de ce score ne lui appartienne pas (puisque Lalo Schifrin).
Remplaçant au pied levé Alan Silvestri (malgré que celui-ci ait totalement terminé son score, rejeté par De Palma), Elfman se voit donc confier la lourde tâche de mettre en musique cette "trahison filmique" (car balayant littéralement la dynamique de la série TV).
Sa reprise du thème original est plus que méritant, car plus ample de par son orchestration et à peine retouché, respectant ainsi le travail original de Sieur Schifrin
-"Sleeping Beauty" commence en fanfare (littéralement parlant, d'ailleurs) puis se poursuit sur un mode plus "mystérieux", avec ces cordes, cuivres et percussions s'entrechoquant avec bonheur,
-"The Heist" reprend ses premières notes du "Sleeping Beauty" en plus lent. Ensuite, c'est une mélodie à suspens qui sied parfaitement avec la fameuse scène du cambriolage dans les locaux de la C.I.A,
-"Train Time" part dans une direction différente , essaimant ses notes au gré du fameux cache-cache dans le TGV, où les cuivres se battent en duel avec les percussions,
"Sleeping Beauty"
https://www.youtube.com/watch?v=p5JCGsMxjlQ
"The Prague Set up/Ethan Escape" d'Alan Silvestri
https://www.youtube.com/watch?v=HvqVV0Mc8-Q&index=2&list=PLsR1TWq-eGPzMddlZjar8menJ--oQjHuV
La Guerre des étoiles (1977)
Star Wars
2 h 01 min. Sortie : 19 octobre 1977 (France). Aventure, Science-fiction, Action
Film de George Lucas
The Lizard King a mis 7/10.
Annotation :
John Williams
Cela semble évident pour beaucoup de monde, mais Star Wars n'a été sélectionné qu'au bout de 40 minutes d'écoute d'œuvres de Williams.
J'ai d'abord penché pour Close Encounter of the Third Kind, puis Superman, Jaws et enfin Star Wars...
Bref, c'est l'émotion qui m'a guidé - comme à chaque fois, cela dit - et c'est bien ce morceau qui m'en a le plus procuré...
Dont acte.
La richesse orchestrale, les images que cela suscite - et peut-être un soupçon de nostalgie aidant - ont tôt fait d'emporter mon adhésion.
Ce mélange d'héroïsme naïf, d'une (relative) noirceur et les notes épiques vont sûrement définir Williams jusqu'à la fin des Temps.
https://www.youtube.com/watch?v=4rQSJDLM8ZE
Prison (1988)
1 h 43 min. Sortie : 3 juin 1988 (France). Épouvante-Horreur
Film de Renny Harlin
The Lizard King a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Richard Band
Compositeur maison de l'entité Empire Production/ Full Moon Entertainment (fondée par son frère Charles Band), les compositions de Richard auront souvent un cachet "fête foraine" de par ses sonorités, mais il composera une amusante variation du Psycho de Hermann (le "main theme" de Re-Animator") et quelques autres galéjades.
Si j'ai choisi le "Prison" de Renny Harlin, c'est pour son cachet bien plus sérieux que le reste de son travail.
En effet, le film de Harlin ne fait pas dans la gaudriole habituelle du mini-studio, mais tente une approche plus 1er degré. En résulte un score plus atmosphérique, tendu et efficace.
"Prison Suite"
https://www.youtube.com/watch?v=HjYZSy88GHo&index=2&list=PL5vYT7CRcW9vAd-o6aZBH7LMXeKLLP0Yc
Hitcher (1986)
The Hitcher
1 h 37 min. Sortie : 25 juin 1986 (France). Thriller, Épouvante-Horreur
Film de Robert Harmon
The Lizard King a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Mark Isham
Compositeur versant dans le jazz et l'electro, il a composé plus de 150 B.O dans sa carrière (dont "Point Break", " Kiss the Girl"," The Mist"...).
Et c'est pourtant sur "The Hitcher" que j'ai arrêté mon choix.
La raison en est simple: comme dit sur "The Foreigner", j'ai un penchant particulier pour l'ambiant music/electro, et Isham a composé la musique de cet excellent film sur ce principe.
-"Cars and Helicopters" (qui sera d'ailleurs repris tel quel dans le "End Credits") égrène sa ritournelle entêtante (et quelque peu dissonante) qui se terminera pas une ligne de basse plus dramatique,
-"Dust and Gazoline" trempe plus dans l'ambient/electro sus-citée, apportant une mélancolique touche qui se fond avec les états d'âmes du pauvre Jim. Une note orientale viendra égayer la partie centrale de ce morceau, puis le tout virera dans une sorte de trip de mauvaise augure (pour Jim, pas pour nous),
-"Guards and Cards" sera un peu traité de la même manière, ses nappes de synthés rappelant à la fois John Carpenter, Perturbator et Cliff Martinez. Bref, un chouette morceau !
"Dust and Gasoline"
https://www.youtube.com/watch?v=oOxsD_n6tqA&index=5&list=PLr6H-BT-JRosX8AsIbPT5aANggME89knQ
"Guards and Cards"
https://www.youtube.com/watch?v=1Ir4AINyLCI&list=PLr6H-BT-JRosX8AsIbPT5aANggME89knQ&index=7