Si quelques films devaient me définir ...

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Pour les vacances en famille, avec mes parents surtout que je ne remplacerais pour rien au monde même si est déjà venu l'âge où c'est trop tard ...

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Pour le côté joyeux et mélancolique d'Alice, éternel pont sur la rivière qui quand elle hurle "rêve pas j'suis pas amoureuse de toi" hurle en fait "je t'aime" ...

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Pour l'enfant, la jeune fille en perpétuelle découverte d'un monde peuplé d'étranges créatures tout autant familières qu'étrangères. Bref, à la découverte du monde.

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Pour ma famille éclatée et foutraque que j'aimerais réunir moi aussi le temps d'un voyage, pour le bonheur du voyage tout simplement !

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je serais un mélange des deux protagonistes, un peu dingue, étourdie tout autant que déterminée et "rigolote" mais en même temps gauche, maladroite et timide ...

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Pour mon amour du cinéma, pour l'incompréhension que je dégage souvent...

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Pour ma quête perpétuelle d'identité ...

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Pour les amours que j'invente dans la rue, le métro, dans ma tête surtout, de ces beaux visages croisés un instant seulement ...

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Pour mon amour du théâtre et mon désir de le partager avec tous, de faire naitre des hommes par l'art (comme c'est utopique ce que je raconte !!)

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J'aime bien incarner ce côté joyeux, qui amuse la galerie parce que la vie est trop courte, à mon sens, pour gâcher celles des autres en boudant... Mais je ne tiens pas toujours cet engagement.

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Parce que le titre dit bien ce qui est, je pardonne bien facilement ...

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Parce que j'aime être dans cette ville et m'y balader comme le protagoniste de ce film

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On rêve toujours sa vie (seulement le titre ici est à prendre en compte)... Et j'ai pleins d'anges dans ma p'tite vie aussi.

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Plus douloureux mais ce film me rappelle quelqu'un ...

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Plus joyeux, j'ai un côté l'âne: super emmerdante et toujours entrain de bavasser pour rien dire "moi, moi, moi" ^^

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ça oui, toujours prête à m'évanouir en public --'

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Pour le rêve, la rage, le désespoir ...

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" Je crois que les années suivantes aussi elle a perdu son temps "

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Je suis sans aucun doute Frances jusqu'au bout des ongles "undatable"

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Adèle, sa timidité, ses pommettes rougies, son besoin de sécurité, l'amour qui la tourmente, l'entraîne, la bousille ...

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le côté observatrice d'Alice
et cette phrase "ça dure longtemps de se sentir nulle ? "

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indécision de l'avenir, désir d'écrire ... (même les mimiques + la manie de l'héroïne de traverser dans regarder)

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pour cette incapacité à regarder les gens dans les yeux, ce regard "différent" sur la vie, ce rapport désordonné au temps, l'envie de se plonger dans l'herbe et de ressentir... Et puis cette incapacité à gérer les situations trop "difficiles". Et les larmes ! Je précise que le personnage "principal", Pierre, souffre du syndrôme d'Asperger, ce qui n'est pas mon cas.... Mais je ne suis tout de même reconnue dans certaines de ses réactions décalées par rapport à la réalité du monde définie par la plupart des gens comme étant la norme.

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Pour ce besoin d'aimer pleinement, entièrement, de ne pas réfléchir... Et aussi la beauté avec laquelle la nature est filmée.
Aussi pour la peur qui fige entièrement, qui nous freine.

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Héroïne incomplète en quête de sa vie, être en devenir

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Les balbutiements, les peurs, les retournements de situation et cette impression d'être toujours et à jamais invisible

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Le désir de campagne, la volonté de trouver de la pureté quelque part, en vain !
Mais aussi parce qu'elle n'en démord pas cette "city girl", on ne la détruit pas si facilement, et on ne peut pas la mettre en cage, et ce sous aucun prétexte