Cover Spooktober 2023 !

Spooktober 2023 !

On est encore en Octobre, le mois des frayeurs et des douceurs au nom de Sahmain, alors c'est reparti pour le défi Spooktober !

Les règles : 31 films ou courts-métrages d'horreur, épouvante, fantastique (et éventuellement science-fiction tant qu'il y a assez de monstres, de sang voire ...

Afficher plus
Liste de

42 films

créee il y a environ 1 an · modifiée il y a 7 mois
La Malédiction d'Arkham
6.7

La Malédiction d'Arkham (1963)

The Haunted Palace

1 h 25 min. Sortie : 3 juin 1970 (France). Épouvante-Horreur, Fantastique

Film de Roger Corman

Darevenin a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

#1 ! - Vu en ligne (VOSTFR)

Adaptation "cormaniesque" de L'Affaire Charles Dexter Ward, avec quelques éléments du Cauchemar d'Innsmouth éventuellement et du Edgar Allan Poe avec la complicité de Vincent Price.

Même si on a pas de faisceau de lumière dans le ciel ou de monstres avec des runes comme dans l'histoire originale, on retrouve la possession de Ward vers 1885 par son ancêtre Joseph Curwen, mort en 1775.

Le film produit/réalisé par Corman est assez kitsch mais fait le travail (le château et le village sont très bien), et Price joue très bien Ward possédé par le sorcier revanchard Curwen.

Il y a que les "Profonds" (de simples gens difformes ici) qui sont pas terribles car les maquillages sont pas terribles. De même, le film tartine un peu trop certains acteurs de gris pour faire comprendre à la possession. Plus des morts à l'écran qui ne consistent qu'en des effets pyrotechniques et pas grand-chose d'autre.

Mais l'ambiance mi-Poe mi-Lovecraft, et même la créature chthonienne dans le puits sacrificiel fait le travail. La fin est cependant différente de l'œuvre originale mais reste satisfaisante.

Un bon film pour commencer, d'autant que je cherchais à le visionner depuis longtemps tel un adepte en quête du Necronomicon.

Silent Hill
6.1

Silent Hill (2006)

2 h 05 min. Sortie : 26 avril 2006 (France). Fantastique, Épouvante-Horreur

Film de Christophe Gans

Darevenin a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

# 2 ! Revu pour la troisième fois en DVD.

Première et meilleure adaptation cinématographique de Silent Hill pour le moment.
Le réalisateur a su parfaitement saisir l'esprit du 1er jeu tout en rajoutant des éléments du 2 et du 3, plus une dénonciation des dérives sectaires et fanatiques du christianisme.

Gans a aussi très bien compris que chaque personne qui accède à Silent Hill accède en même temps à l'Enfer en y apportant le sien et y en ramenant chez soi. Tout y est pour reproduire l'ambiance de mélancolie et d'horreur propre à la cité maudite, en reprenant aussi la musique et les angles des jeux.

Et l'équipe créative a aussi compris que Silent Hill est aussi une sorte de dimension parallèle cauchemardesque, un mauvais rêve dont on sort difficilement. La preuve est rien qu'avec Rose passant de grise à toute de rouge sang vêtue, mais restant dans la brume même après la fin.

Bien sûr, il y a quelques libertés et simplifications par rapport aux œuvres originales ; Dahlia n'est plus la méchante mère cheffe de secte satanique qui sacrifie son propre enfant Alessa pour en faire un nouveau Dieu. À la place, c'est une mère victime de sa sœur chrétienne fanatique qui a fait brûler son enfant en croyant protéger sa communauté du Démon, créant ainsi le mal en pervertissant leurs âmes à tous par ce crime. Tout comme on n'a plus de Harry/Henry mais une Rose à la recherche de sa fille Sharon afin de mieux renforcer la relation parent/enfant (qui a plus de sens si c'est une mère selon Gans).

L'on pourrait reprocher au film de mettre trop de PNJ humains quand il y en a peu dans les jeux, mais j'aime bien la direction et la reproduction de la descente aux Enfers chère à la saga. La scène de fin est également un "plot twist" génial bien que le plan final laisse un peu dubitatif.

Bref, on regrettera que la suite n'ait pas été aussi satisfaisante (car faisant trop Hellraiser 3), tandis que ce film ménage bien la chèvre et le chou, faisant le choix d'épargner Dahlia contrairement au jeu vidéo original :

"Pourquoi ne m'a-t-elle pas emporté dans les Ténèbres avec les autres ?"
"Parce qu'une mère est Dieu aux yeux de son enfant."

Silent Hill : Revelation 3D
3.8

Silent Hill : Revelation 3D (2012)

Silent Hill: Revelation

1 h 34 min. Sortie : 28 novembre 2012 (France). Épouvante-Horreur

Film de M.J. Bassett

Darevenin a mis 6/10 et a écrit une critique.

Annotation :

#3 ! Vu en DVD.

Alors, j'appelle cet épisode "Silent Hillraiser 3" car cette adaptation subit le même traitement que Hellraiser 3 : être plus tourné action que horreur, avoir des visuels grotesques et grand-guignolesques, de l'onirisme, mais au final ne pas être tellement effrayant.

Ce n'est certes pas un mauvais film, mais ça reste en deçà du premier qui était une adaptation à la fois libre et plus respectueuse du matériel d'origine. Mais il faut reconnaître que Silent Hill Révélation soit déjà adapter une suite elle-même pas terrible du 1er épisode.

Je ne suis pas coutumier du jeu vidéo Silent Hill 3, mais je le trouvais moi-même moins inspiré que le 2 ou moins effrayant (quoiqu'il y avait bien du glauque introspectif et l'angoisse de Sharon/Heather était palpable car il y avait le poids du destin et de la filiation à Alessa et au Dieu de la secte de Silent Hill).

Mais le film Révélation 3D essaye d'être dans la continuité à la fois du jeu vidéo et du premier film, mais contredit du coup ladite continuité : Rose coincée à Silent Hill à cause d'un sceau retconné + la secte de Vatiel qui cherche à créer un Dieu à l'aide de Alessa et Sharon (comme dans le jeu vidéo) mais en même temps ils veulent les détruire car les voient comme des démons impurs provoquant l'Apocalypse (comme dans le 1er film). Du coup, ça ne colle pas et les antagonistes ont juste l'air de goths incohérents et sadiques.

(Autre problème de continuité : les infirmières sans visage ne sont plus attirés par la lumière, mais par les mouvements, comme dans Jurassic Park -_-)

Claudia, qui était une chef de secte de Dieu dans le jeu, devient une deuxième sœur à Dahlia et Cristabella, puis une sorte de Cénobite de Hellraiser 3 mais sans intelligence et trop lisse.

D'ailleurs, alors que les créatures dans le jeu étaient répugnantes, veineuses ou recouvertes de sang et de suie dans le jeu et le 1er film, ici elles sont trop lisses car majoritairement en mauvaise CGI dans Révélation. Du coup, elles ne font pas peur ou font pouffer de rire.

De même, "Harry" et Vincent, tout comme les autres acteurs, jouent assez mal (ou sont doublés par des gens sans conviction). Déjà qu'on avait Rose qui se retrouve avec un sceau qui n'était pas dans le 1er film, mais on a plein d'incohérences et d'idées foireuses, notamment un trop plein de jumpscares (dont le fameux "Pop Tart") et autres clichés rendant le film trop conventionnel et peu inspiré.

La Légende de la Vallée Endormie
6.9

La Légende de la Vallée Endormie (1949)

The Legend of Sleepy Hollow

34 min. Sortie : 8 octobre 1949 (États-Unis). Animation, Comédie, Fantastique

Court-métrage d'animation de Clyde Geronimi et Jack Kinney

Darevenin a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

#4 ! - Vu en ligne (version accélérée)

Curieuse version de Sleepy Hollow car plus tourné comédie musicale des années fin 40 en animation.

Ichabod Crane est d'ailleurs un perso plutôt ridicule visuellement mais qui rencontre le succès dans le village. Pour autant, bien que gentilhomme et maître d'école, il n'est pas montré comme un homme de grosse vertu vu qu'il veut épouser Katrina pour la fortune de son père.

Le style de l'animation rappelle fortement Blanche-Neige, Fantasia (La Pastorale) et même le plus tardif Alice au Pays des Merveilles de Disney (normal, c'est la même équipe créative : on retrouve même l'animation des roseaux tirée du Silly Symphonies "Le Vieux Moulin" de 1937).

Et le tout est raconté en vers et chants.

En revanche, je m'attendais à ce que ce soit Brom Bones qui se fasse passer pour le Cavalier sans tête. Mais non : ledit Cavalier est bien une entité qui hante les forêts de Sleepy Hollow et défonce Ichabod à coup de citrouille enflammée :O

Et c'est Brom qui épouse Katrina. Donc moralité ... pas de belle meuf si t'es moche et nerd ? :/

Bon je sais bien que Ichabod est vénal, mais Brom est aussi une brute épaisse. J'aurais préféré une autre fin pour ces deux-là.

Mais au moins, on pourra féliciter Disney d'avoir été cynique pour une fois. Après, c'est un conte d'horreur à la base (à un point où même le narrateur prend les jetons XD)

Et ça compte comme court-métrage d'Halloween, même si la forêt hanté occupe 1/4 ou 1/5 du tout :3

Night of the Demons
5.5

Night of the Demons (1988)

1 h 30 min. Sortie : 14 octobre 1988 (États-Unis). Épouvante-Horreur

Film de Kevin Tenney

Darevenin a mis 5/10.

Annotation :

#5 ! Vu en ligne.

Franchement assez décevant car présenté comme "une référence" alors que c'est digne du sketch "Les Dents de la Mouche n°4" (
https://www.youtube.com/watch?v=Yqxd6RcXmqA) des Inconnus : on a des adulescents chiants et obsédés pour la plupart qui veulent faire la fête dans une maison abandonnée. Et bien sûr, ils sont possédés par des démons :3

Sauf qu'il faut attendre une heure avant que ça arrive vraiment et entretemps on nous montre à quel point les potes sont détestables (sauf la meuf principale et Roger) et à quel point les scénaristes adorent les petites culottes -_-

Peu de musique, une ambiance de fête peu transcendante, et même les jeux d'acteurs et les effets spéciaux maquillages sont assez cheaps même pour l'époque. Franchement, même le climax est assez décevant.

On aimera surtout la scène où Angela "possédée" danse sur "Stigmata Martyr" de Bauhaus (
https://www.youtube.com/watch?v=nnrG904talA) et celle où le vieux qui voulait offrir des pommes à rasoir à Halloween se fait prendre à son propre piège. Le reste, n'a pas vraiment d'intérêt.

Loups-garous
5.4

Loups-garous (2021)

Werewolves Within

1 h 37 min. Sortie : 4 août 2021 (France). Comédie, Épouvante-Horreur

Film de Josh Ruben

Darevenin a mis 6/10.

Annotation :

#6 ! Vu en DVD.

Plus un thriller qu'un film de comédie-horreur à mes yeux, mais on a bien au moins un loup-garou (les autres, c'est plus métaphorique.

Après, personnellement j'ai pas trouvé ça très original (le concept me paraît vu et revu et le coupable, on le sent venir à des kilomètres dès le début même sans avoir eu un indice explicite).

À deux-trois trucs près :
- Il reste des zones d'ombres malgré la découverte du coupable, exemple : la professeur s'est-elle vraiment suicidé ? Notre héros aurait-il pu être un loup-garou ? etc.
- Petits meurtres à la chaîne et douces vengeances.
- Le héros shériff qui dit que y a aucune honte à être gentil même dans un monde de prédateurs et de burnes.

Et rien que ça suffit à rendre le film regardable et pas chiant pour un sou.

Plan 9 from Outer Space
4.6

Plan 9 from Outer Space (1959)

1 h 19 min. Sortie : 6 septembre 1995 (France). Science-fiction, Fantastique, Épouvante-Horreur

Film de Ed Wood

Darevenin a mis 7/10.

Annotation :

#7 ! Vu en DVD (VOSTFR, noir et blanc)

Alors ce n'est pas le pire film du monde ni un ultra nanar comme certains le disent (même si je conseille de voir "Ed Wood" de Tim Burton pour avoir un peu de contexte).

Mais il est vrai que Plan 9 From Outer Space devait déjà être en deçà de certains autres films d'épouvante et de SF de l'époque :
1) on voit bien qu'ils ont changé les acteurs pour Ghoul Man (Bela Lugosi étant décédé entre deux scènes, ils l'ont remplacé par un chiropracteur),
2) Vampira et Tor Johnson ne disent rien et la frayeur vient plus du maquillage qu'autre chose, et des acteurs aux jeux inégaux (certains vraiment pas convaincus). Et quelques morts hors-champ.
3) Un rapport entre aliens et zombies un peu bizarre + des rapports entre gouvernement terrien et aliens un peu tiré par les cheveux aussi
4) et on a une scène de misogynie bien inutile (l'alien Eros qui dit que le femmes ne servent qu'à perpétuer la race alors que sa seconde a plus de galons que les femmes américaines terriennes de l'époque - et après il la bouscule alors qu'elle l'aidait)

Cependant, il reste suffisamment d'investissement et de suspension de l'incrédulité consentie pour rendre le film tout à fait regardable et appréciable (si compté qu'on connaisse un peu le contexte derrière).

Et pour autant, le film voulait dénoncer le danger nucléaire à sa manière (les aliens visitent la Terre pour l'empêcher de développer pire que la bombe atomique ou à hydrogène mais les gouvernements terriens ne veulent rien entendre).

De plus, l'œuvre d'Ed Wood garde plein de potentiels (d'autant qu'on retrouvera l'idée de zombies et de monstres créés à cause d'aliens ou de virus de l'espace plus tard chez Romero ou dans Le Blob de 1958 et 1988).

Bref, ce n'est ni le pire ni le meilleur nanar du monde. À la fois au dessus et en dessous de mes attentes. Mais ça me donne envie de voir d'autres films de Ed comme "Glenn ou Glenda" ou même "La Fiancée du Monstre".

Danger planétaire
5.4

Danger planétaire (1958)

The Blob

1 h 26 min. Sortie : 1 avril 1960 (France). Épouvante-Horreur, Science-fiction, Thriller

Film de Irvin S. Yeaworth Jr.

Darevenin a mis 7/10.

Annotation :

#8 ! Vu en DVD.

Il faut savoir que j'avais vu la version du Blob de 1988 avant, qui était déjà un remake assez fidèle à l'original (mais plus horrifique et traumatisant, bien sûr). Puis la version de 1972, beaucoup plus comique voire nanardesque.

La version originale de 1958 est bien mais je n'en dirais pas beaucoup. C'était quand même osé pour l'époque de représenter un blob parasitaire dévoreur de chair (même si le grignotage n'est pas présenté à l'écran pour ne pas trop choquer).

On saluera aussi toutefois le policier Dave qui refuse de se conduire brutalement avec les jeunes, trouvant que son collègue Burt cherche à se venger des adulescents juste parce que sa femme s'est tiré avec un de 19 ans (au point que Anne réplique en disant que Burt n'a pas besoin d'un "canular" pour avoir l'air d'un idiot - limite en mode "F*ck Tha Police" XD)

Et je comprends mieux aussi les choix de couleurs des versions 1958 et 1988 : l'un représente le sang des victimes absorbées, l'autre voulait insister sur la fusion des chairs avec la créature parasitaire.

Mais dans les deux films, le Blob est immobilisé par la glace et on sous-entend qu'il y aura une suite. Mais le film original finit avec la créature balancée dans l'Antarctique pour le pétrifier à tout jamais (d'ailleurs c'est rigolo : ils ont fait une animation où le Blob a l'air de grimacer de tristesse LOL)

Je ne peux pas m'empêcher toutefois d'y voir du foreshadowing à "La Chose" (adapté de "Who Goes There") qui se passe aussi avec une créature à la forme cellulaire terrifiante dans un cercle polaire ...

Bad Taste
6.6

Bad Taste (1987)

1 h 31 min. Sortie : 24 août 1988 (France). Comédie, Épouvante-Horreur, Science-fiction

Film de Peter Jackson

Darevenin a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

#9 ! Vu en ligne.

Un commando néo-zélandais contre les babouins de l'espace !

Quoique ces "babouins" sont plutôt des aliens anthropophages se conduisant comme une secte à la Famille Sawyer mais dans un petit village de Kaihoro.

Bad Taste est un film indépendant et ça se voit : musique avec notes de synthé très fortes et longues, gros mots, gros efforts sur le maquillage en priorité (pour compenser certaines lacunes, beaucoup de gore et de tripes à l'air avec un humour potache. Très sympa, nonobstant.

Je me demande quand même comment Derek (le mec qui ressemble à Dr. Who version "nerd" avec un Uzi) a réussi à survivre à une chute pareille et un morceau de cerveau en moins. Mais il aura l'exploit de faire subir aux aliens ce qu'ils voulaient faire subir aux humains.

"J'arrive, bande de connards >:D !!"

Dementia
6.4

Dementia (1955)

56 min. Sortie : 22 décembre 1955 (France). Policier, Épouvante-Horreur

Moyen-métrage de John Parker

Darevenin a mis 8/10.

Annotation :

#10 ! Vu en DVD (version du réalisateur)

L'histoire sans dialogues d'une femme à l'esprit à la dérive depuis que son père a tué sa mère par jalousie, et qu'elle a tué ce dernier au couteau.

La musique appuyée par un chant inquiétant de femme rajoute au sentiment de sombrer horriblement dans la folie et de ne plus faire la différence entre le rêve, la fiction, le délire et la réalité.

John Parker arrive à rendre les années du swing/jazz terrifiantes de par ses bas-fonds et sa ville après minuit. La "gamine" tue même un riche qui la dégoute puis perd les pédales quand elle voit qu'elle s'est fait arracher son médaillon, preuve de son crime.

La Gamine se réveille dans son immeuble à la fin, se demandant si tout ça était bien réel et criant de terreur en retrouvant son médaillon à nouveau, incapable d'avoir une réponse à sa question ...

Les Contes de la Crypte : La Reine des Vampires
5.7

Les Contes de la Crypte : La Reine des Vampires (1996)

Tales from the Crypt Presents: Bordello of Blood

1 h 26 min. Sortie : 16 août 1996 (États-Unis). Fantastique, Épouvante-Horreur

Film de Gilbert Adler

Darevenin a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

#11 ! Vu en DVD.

Effectivement assez ressemblant à Une Nuit en Enfer mais dans le monde des Contes de la Crypte.

C'est-à-dire qu'on a aussi un star system avec jeux d'acteurs avec plein d'émotions (surtout la colère ou le sarcasme), plein de répliques qui font mouches, du sang, des flingues, du sexe, de la bidoche, le tout autour d'un lupanar vampire. Et avec une fin douce-amère plot twist :3

Il s'agit d'un long épisode de la franchise mais avec bouchées doubles pour les effets spéciaux (décapitation, organes, sang, laser - oui, laser - etc.)

Et on va rajouter un message contre le télévangélisme qui profite de la naïveté des fidèles pour soutirer leur argent, tout en faisant commerce avec le diable quand ça lui chante.

Mais j'ai adoré la scène où le détective privé et le télévangéliste prennent plus leur pied à cramer de la travailleuse du sexe vampire qu'à coucher avec des femmes x)

Faut dire aussi que Lilith est une croqueuse d'hommes ... littéralement. Belle rousse mais dévoreuse de chair et de sang.

Comrade Drakulich
6.5

Comrade Drakulich (2019)

Drakulics elvtárs

1 h 35 min. Sortie : 31 octobre 2019 (Hongrie). Fantastique, Comédie dramatique

Film de Márk Bodzsár

Darevenin a mis 7/10.

Annotation :

#12 ! Vu en Blu-Ray.

Bon, c'est plus un film d'espionnage/romance avec un poil de comique et de fantastique en milieu soviétique hongrois.
Un vétéran de la Révolution de Budapest (1956) et de Cuba fait son retour et il n'a pas vieilli depuis 20 ans.

On le soupçonne donc d'être un vampire et le pouvoir envoie deux agents en couple pour récupérer son secret de la vie éternelle et le donner à Brejnev suite à une pression de Moscou.

Pour autant, peu d'action vampirique, c'est plus un jeu d'espions cherchant à prouver que Fabian (le vampire hongrois) est comme Bela Lugosi (hongrois aussi et ex-communiste).

C'est pas mal foutu et on a une représentation du communisme hongrois qui n'est pas hyper négative. Même si on retrouve quelques lieux communs (uniformité, Internationale, surveillance, menaces de goulag, milieu ouvrier, etc.)

Intéressant toutefois l'idée d'un dissident (Fabian reproche au pouvoir sa répression de l'Insurrection de 1956) vétéran de Cuba traité comme un vampire chez les Soviets.

Y a même une référence à "Les Prédateurs" (plus ou moins) à la fin, comme au début du film avec Bowie et Sarandon.

L'Exorciste - Dévotion
4

L'Exorciste - Dévotion (2023)

The Exorcist: Believer

2 h 01 min. Sortie : 11 octobre 2023 (France). Épouvante-Horreur

Film de David Gordon Green

Darevenin a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

#13 ! Vu au cinéma ... un vendredi 13 en plus !!

Alors même si la bande-annonce sentait le film d'exorcisme usé jusqu'à la moelle, et qu'on a la présence d'actrices du 1er film qui aurait pu être dispensable en fait, il faut avouer ...

Ce film réussit à faire aussi peur voire plus que le 1er à l'aide d'une seule scène de par son pouvoir de suggestion et son audace qui soulève autant d'indignation que d'angoisse existentielle (voir ma critique pour plus de détails).

Car même si ça commençait comme film à suspense avec des troubles psychologiques de gamines perdues dans les bois depuis 3 jours, puis comme lutte du bien contre le mal classique. Et bien la fin m'a scotché de terreur sur mon siège en repensant à ce qui arrivé aux gamines possédées.

La fin peut aussi bien conforter que remettre en question ses propres croyances et certitudes voir même plonger dans le désespoir. Je recommande franchement de voir le film car il ne laisse pas indifférent, croyez-moi ...

Embrasse-moi, vampire
6

Embrasse-moi, vampire (1988)

Vampire's Kiss

1 h 43 min. Sortie : 17 janvier 1990 (France). Comédie, Épouvante-Horreur

Film de Robert Bierman

Darevenin a mis 8/10 et a écrit une critique.

Annotation :

#14 ! Vu en DVD.

Après, c'est plus un drame d'épouvante qu'une comédie horrifique mais c'est vrai que le jeu d'acteur de Cage rend le tout comique.

En même temps, c'est l'histoire d'un chef de bureau toxique (Peter Loew), narcissique et abonné aux relations éphémères avec les femmes, qui un jour se fait dominer par ce qu'il croit être une vampire et depuis ça empire pour lui et une employée (Alva).

Le mec tombe dans une spirale ou un cercle de la toxicité : Rachel "la vampire" le soumet au pieu, et on dirait qu'il passe ses frustrations sur Alva en la harcelant à propos d'un contrat pas urgent tout ça parce qu'elle en bas de la hiérarchie de son bureau. Au point de la battre ou pire, et qu'elle le menace d'une arme à feu chargée à blanc.

Le mec se croit donc invincible mais il devient déprimé, psychotique et pathétique (il mange même des cafards et dors sous son canapé noir tel un cercueil). Il mord d'autres femmes à la boîte de nuit et Rachel finit par le jeter. Le choc du rejet le fait délirer dans la rue au point qu'il croit parler à son psychiatre qui va l'absoudre de ses péchés et lui présenter le vrai Grand Amour.

Alors, je spolierai pas la fin, mais je dirai que Peter mérite son sort. Au fond, son problème est qu'il ne trouvait pas l'amour car il traite les femmes comme de la merde et c'est pour ça qu'il n'arrive pas à se caser. Dans son délire, il insulte même la femme parfaite imaginaire pour des broutilles à deux balles. C'est vous dire à quel point il mérite de crever.

En gros, Peter croyait devenir Dracula, mais il n'a réussi qu'à être Reinfeld.

Ironique : Nicolas Cage passe de patron toxique transformé en Reinfeld dans "Embrasse-moi, Vampire", à Dracula patron toxique commandant à Reinfeld dans le film du même nom.

La Créature du marais
4.5

La Créature du marais (1982)

Swamp Thing

1 h 31 min. Sortie : 1987 (France). Épouvante-Horreur

Film de Wes Craven

Darevenin a mis 6/10.

Annotation :

#15 ! Vu en DVD (une scène manquante car rayé).

Alors même si je trouvais le deuxième épisode nanardesque car en mode "Toxic Avenger" et "Muricah fuck yeah!", ce premier épisode est plus ennuyeux malgré un traitement plus sérieux de son thème et sa Créature du Marais en sasquatch végétal.

Il souffre aussi de quelques instants ridicules ou peu crédibles qui gâchent le film :
1) Le produit qui transforme Alec Holland en Créature du Marais est à la fois végétal et explosif (pour justifier l'incendie et la plongée dans le marais comme dans le comics).
2) La transformation d'un mercenaire en rat humain rikiki casse le côté sérieux du film.
3) Encore pire avec Anton Arcane : dans le comics, Arcane se transformait en version biologique ou cancer vivant de la Créature. Mais à la place on a le droit à un homme-ours-porc à la South Park, ridicule !

Bref, j'ai baillé et j'ai eu des déceptions. Le 2 était finalement mieux mais souffre aussi de défauts risibles aussi.

Plus qu'à espérer qu'un potentiel remake fasse mieux.

The Woods
5.8

The Woods (2006)

1 h 31 min. Sortie : 29 octobre 2006 (France). Thriller, Épouvante-Horreur

Film de Lucky McKee

Darevenin a mis 7/10.

Annotation :

#16 ! Vu en DVD.

Originalité : décrire des filles victimes de sorcière et des bois hantées dans un pensionnat de jeunes filles en 1965. On suite Heather, une jeune fille rousse en froid avec sa mère, surdouée mais aussi un peu fâchée avec l'autorité et avec la blonde Samantha qui l'appelle "Minou en feu" (mais se prend des répliques vaches bien méritées en retour)

Et ça fait du bien de voir Heather tabasser Samantha x) (même si elle prétend faire ça "pour le bien" des pensionnaires, pour les inciter à s'en aller pour pas qu'elles soient sacrifiées ou un truc du genre)

Notons vite fait aussi la symbolique des couleurs avec du rouge/orange (surtout avec Heather et ses cheveux de feu) quasi omniprésent sauf chez les profs et élèves plus ternes, dont les forces vitales sont aspirées par les bois alentours et les sorcières du pensionnat.

Lesdites sorcières veulent forcer les surdouées à faire un rituel pour être délivrées des bois maléfiques mais cela inclut aussi des sacrifices.

Y aussi Bruce Campbell qui joue le papa mais sa présence est assez dispensable en fait...

Elvira, maîtresse des ténèbres
6.4

Elvira, maîtresse des ténèbres (1988)

Elvira: Mistress of the Dark

1 h 36 min. Sortie : 24 janvier 1990 (France). Comédie, Fantastique, Épouvante-Horreur

Film de James Signorelli

Darevenin a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

#17! Revu en Blu-Ray.

Une réédition bien méritée pour notre Maîtresse des Ténèbres inspirée de Elvis Presley (oui, vraiment, voir le livret de l'édition collector) et de Vampira, également présentatrice de films de série B dans les années 50-60.

Notre gothica erotica en avait marre de se faire draguer par des gros porcs de producteurs et décide de se tirer à Las Vegas, mais il lui faut 50 000 dollars pour produire son spectacle.

Heureusement, elle peut compter sur l'héritage de tata dans la ville de Fallweel dans le Massachusetts. Hélas, elle tombe sur une ville de pète-secs réacs. Mais Elvira a tout ses atouts pour décoincer cette ville avec une nouvelle culture et ses formes (à elle).

Mais c'est sans compter un oncle rival sorcier qui veut lui voler le "livre de cuisine" (un grimoire magique en fait) hérité de sa tante.

Un film culte, que ce soit pour la scène du Cinéma de Minuit, sa parodie de Flashdance, le lézard dans la soupière, le pique-nique des moralistes qui finit en orgie grâce à la "recette" de Tatie et le combat final contre son oncle sorcier.

Bien sûr, y a un peu de kitsch et de blagues de fesses-nichons mais c'est surtout pour se moquer de la libido des gens et par humour un peu potache (quoique le film dénonce aussi les mains trop baladeuses avec leurs sous-entendus à peine voilés).

Pour la majorité, le film a des répliques qui tuent, de la bonne musique et de bons effets spéciaux et donne un lore intéressant à une Elvira peu connue en France.

Par contre, ironie : Elvis conseillait de quitter Las Vegas pour réussir (vu que la ville l'a un peu tué), tandis que Elvira y va (ou plutôt Cassandra Peterson y "retourne") pour connaître le succès.

Donald et la sorcière
7.1

Donald et la sorcière (1952)

Trick or Treat

08 min. Sortie : 1952 (France). Comédie, Animation

Court-métrage d'animation de Jack Hannah

Darevenin a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

#18 (A) ! Vu en ligne (Dailymotion, sans le générique)

Perso, je préfère la version comics car ils rajoutent un monstre pour forcer Donald l'égoïste à donner les bonbons aux enfants.

Mais je suis content de revoir Hazel la sorcière, personnage récurrent des comics Donald Duck et Picsou.

La grosse différence est aussi de voir des fantômes chantée de la pop des années 50. Pas un dessin animé effrayant mais un bon dessin animé quand même.

Donald et le gorille
6.9

Donald et le gorille (1944)

Donald Duck and the Gorilla

07 min. Sortie : 31 mars 1944 (États-Unis). Comédie, Animation

Court-métrage d'animation de Jack King

Darevenin a mis 7/10.

Annotation :

#18 (B) ! Vu en ligne sous Dailymotion (mais avec le doublage de Guy Montagné pour Donald)

Donald et ses neveux aux prises avec un monstrueux gorilles aux dents acérées ! Riri, Fifi et Loulou lui avaient d'abord fait une farce avec un costume de gorille mais le vrai et terrible Ajax s'est échappé du zoo pour les poursuivre.

Pas grand chose à dire : le gorille fait un peu peur, y a du slapstick et un dénouement rigolo. Mais en même temps, il peut pas se passer grand chose à dire en 5 minutes.

Hell's Bells
7.1

Hell's Bells (1929)

06 min. Sortie : 21 novembre 1929 (États-Unis). Animation, Comédie

Court-métrage d'animation de Walt Disney et Ub Iwerks

Darevenin a mis 7/10.

Annotation :

#18 (C) ! Vu en ligne.

Pas un Enfer très effrayant même avec l'araignée qui "mord" le spectateur mais on pardonnera vu qu'on était aux débuts de l'animation (je recommande toutefois plutôt "Swing, You Sinners" pour plus de frayeurs).

Y aura que la méchanceté gratuite du Diable donnant un serviteur en pâture à Cerbère qui peut un peu choquer.

Mais on appréciera l'ironie de voir que même le Diable craint les flammes de l'Enfer (sauf quand elles sont dans son assiette).

La Nuit déchirée
5.4

La Nuit déchirée (1992)

Sleepwalkers

1 h 31 min. Sortie : 19 août 1992 (France). Épouvante-Horreur, Fantastique

Film de Mick Garris

Darevenin a mis 7/10 et a écrit une critique.

Annotation :

#19 ! Vu en DVD.

♫Le soleil vient de se coucher,
Encore une belle nuitée.
Et il va bientôt arriver, l'ami félidé.
Il vient toujours au mauvais moment,
Avec ses griffes et ses dents.
Vous serez son déjeuner,
Pendant la Nuit déchirée.♫

♫Il choisit toujours son heure,
Pour vous arracher le cœur.
Votre ami le gros félidé,
Pendant la Nuit déchirée♫

Oui, je parodie Les Nuls qui parodiaient eux-mêmes Ricoré :
https://www.youtube.com/watch?v=rFgI_vAQC00

Car c'est un bon gros nanar (que j'ai connu d'abord grâce à la vidéo de Nostalgia Critic dessus) tellement le peu de scènes d'actions dans ce film mal rythmé est ridicule.

T'as de l'action en gros que toutes les 30 minutes (le film fait 1h30), et quand ça arrive c'est le festival d'effets spéciaux morphing de guedin et d'enchaînements qui font exploser de rire involontairement. Avec aussi des morts et des répliques improbables tellement tout le monde est incompétent dans ce qu'il fait (aussi bien les Félidés prédateurs que les policiers).

Car même si les maquillages sont très bien, pour le reste c'est au point où la scène où Stephen King en personne (dans le rôle du gardien de cimetière) qui s'excuse auprès des policiers ressemble plus à l'auteur s'excusant d'avoir autorisé l'adaptation du film XD

Pourtant, plus sérieusement, le film est une métaphore/comparaison sur les prédateurs sexuels (d'ailleurs, je me rends compte que le prof de lycée/université est techniquement un pervers car il sous-entend que Travis peut le payer en nature quand il découvre la "vérité" à son sujet) et leurs victimes traumatisées.

La pauvre fille et mère se font agresser et elle perd son père en plus d'avoir des séquelles. Heureusement elle arrive à se venge de Travis (assez facilement d'ailleurs).

Mais le sérieux du film est gâché par certaines transformations et par la maman félidée qui tue des policiers à coup d'épis de maïs ou avec juste deux balles contre des voitures de flics qui explosent instantanément. Même Ron Pearlman (t'as vu, c'est parce qu'il a un air de chat LOL) se fait poutrave en deux secondes.

À croire que les chats décident de sauver la fille à la fin tellement ils en ont marre que les flics soient nuls à leur job. Du coup, ils griffent la maman félidée et elle brûle, logique.

Sauvés par Clovis et les chats, faut le faire !

Pas le meilleur film de Mick Garris, mais heureusement son "Ride The Bullet" aussi d'après Stephen King est un meilleur film et une meilleure adaptation.

Les Monstres de la mer
5.7

Les Monstres de la mer (1980)

Humanoids from the Deep

1 h 20 min. Sortie : 28 août 1980 (France). Science-fiction, Épouvante-Horreur

Film de Barbara Peeters et Jimmy T. Murakami

Darevenin a mis 7/10.

Annotation :

#20 ! Vu en DVD.

Clairement une sorte de prologue au "Cauchemar d'Innsmouth" de Lovecraft mais les habitants sont non-consentants à accueillir ou se laisser imprégner par des Profonds ici plus sauvages. D'autant que l'action se passe aussi dans une ville de pêcheurs.

Bien que l'explication soit la science sans éthique à coup d'OGM, le design des Monstres de la Mer rappelle beaucoup celui des créatures surnaturelles du bouquin bostonien.

Mais contrairement à HPL qui dénonçait le métissage (rappel que Lovecraft était raciste), c'est moins le cas du film puisqu'un des héros est un métis amérindien. Et que dans le film, on dénonce plutôt les conséquences contre-nature de la cupidité d'une entreprise sur son environnement et ses habitants.

Le film dénonce aussi le racisme et une forme de lobbying armé (des beaufs WASP buveurs de bière agressent l'Amérindien juste parce qu'il s'oppose à l'ouverture d'une conserverie de poissons qui empiète sur les terres de ses ancêtres et menace les emplois de certains pêcheurs).

Les créatures ont un assez bon design quoiqu'elles ont des bras trop longs. Et le film insulte beaucoup trop sur des jumpscares inutiles, des explosions trop faciles et des meufs à poil. Ce serait à peu près les seuls gros défauts du film.

La Planète des vampires
5.8

La Planète des vampires (1965)

Terrore nello spazio

1 h 24 min. Sortie : 29 mars 1995 (France). Science-fiction, Épouvante-Horreur

Film de Mario Bava

Darevenin a mis 5/10.

Annotation :

#21 ! Vu en DVD.

Enfin, pas très spooky hormis des cadavres et des squelettes d'extraterrestres géants.

Dire que ma PS4 n'a pas pu lire "Le Masque du Démon" du même réal' pour on ne sait quelle raison ...

Franchement, la VF et l'affiche sont mensongères comme pour "Hercule contre les vampires" : aucun vampire dans ce film, confusion avec les morts vivants ou des fantômes.

Autant la forme est très bien (on se croirait vraiment dans une planète inconnue, et les décors sont bien) mais l'action est horriblement soporifique. La VF n'a pas l'air très investie non plus.

Dire qu'on m'avait vendu La Planète des Vampires comme en avance sur son temps, mais c'est un beau navet en fait.

The Lords of Salem
5.6

The Lords of Salem (2012)

1 h 41 min. Sortie : 9 octobre 2013 (France). Épouvante-Horreur, Thriller

Film de Rob Zombie

Darevenin a mis 7/10.

Annotation :

#22 ! Vu en DVD.

Sorte de Rosemary's Baby moderne en sorte, croisé avec Lucifer Rising, ainsi que Hexen (La Sorcellerie à travers les âges) et préfigurant un peu The Witch (2015).

Bien que pas particulièrement effrayant (sauf une scène d'hallucination dans un hôpital), toute l'imagerie renforce ce sentiment de malaise et de fatalisme autour d'Heidi.

Pour autant, le début n'aurait pas forcément bien servi le film, présentant les sorcières de Salem comme foncièrement mauvaises et unidimensionnelles (à contrario des recherches sur les femmes de ce village, vues comme victimes de coups montés et d'erreurs judiciaires).

Mais le côté tantôt hallucinatoire, glauque, baroque, brutal, apocalyptique (au sens biblique du terme) ou même black metal de l'ensemble renforce l'aura du film. Sans compter qu'il subsiste certains mystères qui y contribuent aussi : quel est cet espèce de yéti dans la chambre 5 ? Quel est cette salle et ce démon qu'on voit dans cette même chambre ? Heidi est-elle vraiment la mère de l'Antéchrist ? Et pourquoi a-t-il cette forme à la fin ?

Dr. Jekyll et Mr. Hyde
5.1

Dr. Jekyll et Mr. Hyde (1989)

Edge of Sanity

1 h 25 min. Sortie : 19 juillet 1989 (France). Épouvante-Horreur, Thriller

Film de Gérard Kikoîne

Darevenin a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

#23 ! Vu en DVD.

L'originalité est que dans cette version de Dr. Jekyll & Mr. Hyde, la transformation de Jekyll en Hyde est provoquée par la cocaïne et un traumatisme d'enfance longtemps enfoui (en général, peu de films s'intéressent vraiment à pourquoi Jekyll devient Hyde, c'est souvent juste du "ah bah il était gentil, pis il boit une potion et y devient MÉCHON ToT !!" - jamais on se demande si c'est pas à cause d'un problème psychologique chez Jekyll à la base).

L'action est aussi transposé à la Belle époque (1900-1910) plutôt qu'à l'époque de Jack l'Éventreur, pour donner un peu d'ambiance Art déco aux lupanars/salons d'opium fréquentés par Hyde.

Cette version donne aussi une femme à Jekyll mais fait du Dr. un vicelard bien caché sous un apparat de gentleman le jour, et donnant libre cours à ses pulsions la nuit.

Intéressant aussi cette fixette qu'il fait sur une certaine Suzanna, une femme de son enfance, qu'il croit reconnaître partout. Et dont il n'arrive pas à posséder sans vouloir la violenter. Je me demande même si le voyage à Vienne prévu au départ avec Elizabeth, la femme de Jekyll, n'avait pas pour but d'aller consulter Freud (qui vivait là à l'époque).

Le titre original du film est "Edge of Sanity" (= Au Bord de la Folie) et c'est exactement ce qui est décrit dans ce film. Le seul défaut que je donnerai est que je trouve les gens idiots de ne pas avoir reconnu Jekyll en Hyde alors que c'est une des transformations parmi les plus minimalistes (on passe juste de docteur posé à junkie pâle à grosse tignasse).

Il faut reconnaître que si le sermon anti-drogues paraît un peu éculé, le côté addiction et trouble mental est bien transposé dans le film. Et la fin reste aussi "original" par rapport à d'autres versions (certes un peu moins que le téléfilm de 1990, mais Edge of Sanity est plus nuancé tout en étant plus sanguinolent)

Cat's Eye
6

Cat's Eye (1985)

1 h 34 min. Sortie : 12 avril 1985 (États-Unis). Épouvante-Horreur, Sketches

Film de Lewis Teague

Darevenin a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

#24! Vu en DVD.

Déjà un coup de cœur pour moi en matière de films à sketches. J'aime bien le concept d'histoires différentes avec un chat errant comme fil directeur.

"Desintox Inc" présente une compagnie de désintoxication du tabac prête à tout pour faire décrocher de l'addiction à la nicotine, quitte à torturer les proches d'un père fumeur pour lui faire pression. L'utilisation de "Every Breath You Take" est géniale et super appropriée étant donné qu'elle fait à la fois référence à la surveillance par un stalker et à la bouffée de cigarette (la scène d'hallucination est d'ailleurs hilarante et effrayante en même temps, car elle illustre bien les difficultés à arrêter de fumer). Étant moi-même non-fumeur (n'ayant fumé qu'une fois dans ma vie et arrêté immédiatement car je n'avais pas cette sensation agréable avec la cigarette), j'ai du mal à comprendre comme quelqu'un peut s'empoisonner avec ça sans poser à ses proches (le père fumeur me paraissait un peu connard et égoïste). Mais quand j'ai vu la dernière méthode employée par Desintox Inc., je me demande si c'est si mal de fumer au fond. C'est peut-être le défaut que je donnerais au sketch : qu'au fond, il veut montrer que c'est dur de se sevrer, mais je n'aime pas forcément la "diabolisation" de la cure.

"La corniche" met en scène un riche filou qui force l'amant de sa femme à longer une mince corniche autour de son appartement en hauteur de gratte-ciel. Le riche est un enfoiré manipulateur au bras long et au corps gras, et notre héros tennisman a beaucoup de mal mais autant de volonté à surmonter cette épreuve (rendu plus difficile par le riche connard à coup de jets d'eau et autres coups bas). Le tennisman fera payer à l'autre enfoiré au centuple (ou à peine mais ça suffira dans tous les cas.

"Le général" fait référence au chat du début qui fait aussi le lien entre les histoires. Dans la sienne, il doit protéger une fillette contre un lutin sortie du mur de la chambre d'une petite fille. Et quel lutin ! Armé d'un couteau, habillé comme un bouffon mais à mi-chemin entre le rat et le vautour de Dark Crystal, il peut voler l'âme des enfants. Heureusement, notre Général veille au grain.

Ce film est un combo parfait pour moi : suspense/épouvante, années 80, new wave/rock combinée à la musique d'Alan Silvestri aussi tournée aventures, chat mignon, et animatronique/costume détaillé pour le lutin. Plus des références à Christine et Cujo de Stephen King sans passer par la case Maine à tout prix.

Litan
5.7

Litan (1982)

1 h 28 min. Sortie : 24 février 1982. Fantastique, Comédie dramatique

Film de Jean-Pierre Mocky

Darevenin a mis 7/10 et a écrit une critique.

Annotation :

#25 ! Vu en DVD.

Le nom me disait quelque chose car le film est connu pour ses musiciens habillés de rouge aux masques d'argent.

Litan est une cité industrielle dans une montagne reculée, visiblement datée du siècle dernier et en proie à la ruine.

Alors qu'elle célèbre sa prochaine Fête des Morts, une femme (Nora) fait un rêve à priori prémonitoire où son mari Jock est tué dans de mystérieuses circonstances.

Elle se réveille donc et part vite à sa rescousse. À partir de là, Litan devient synonyme de "litanie" de mort et de folie :
- le chauffeur de bus qui devait l'emmener au cimetière en hauteur s'avère aveugle et écrase quelqu'un par accident
- un de ses amis l'agresse sexuellement mais perd son fils scout à cause d'un accident (il tombe dans le coma ou serait même mort)
- ce même "ami" se suicide ou se fait couper la gorge et a laissé des dynamites en montagne, menaçant la sécurité de Litan
- quand Jock veut montrer ça au commissaire, les cors ont disparu
- le commissaire croit que Jock et Nora sont coupables et les pourchassent
- ils s'enfuient et découvrent que des vers luisants dans les eaux font dissoudre les corps
- puis, pour on ne sait quel raison, les gens deviennent mutiques ou même morts à leur tour et Litan sombre dans la folie.

On apprend apparemment que cette même "folie" et ces "morts" seraient due à une expérience qui a mal tourné ou à l'esprit d'un tueur jaloux de l'amour entre un docteur (Leo Ferrer) et sa femme ?

C'est peut-être le défaut du film : le coup des vers luisants, plus les 385862 sous-intrigues qui se passent en même temps suite à ce coup de folie à priori inexpliqué.

Le film marche surtout parce que Litan est un vrai paradis pour l'exploration urbaine et pour la présence constante de gens costumés tantôt observateurs, victimes ou bourreaux (il y a même des voyous qui profitent du chaos pour piller et tuer). Un vrai charivari infernal.

Aussi car le film se rapproche d'une de mes convictions personnelles en matière d'après-midi : ni paradis ni enfer mais un grand rêve partagé entre vivants et morts. Toutefois, le film parle de possession des corps de vivants par des morts ou de lutte pour le contrôle des corps ? Bref, c'est confus mais ça permets aussi de clore correctement l'équivalent du Halloween de Litan par cette adresse à Dieu : "Ne nous laisse pas mourir une seconde fois, mais permets-nous de rêver."

The House on Sorority Row
5.8

The House on Sorority Row (1982)

1 h 32 min. Sortie : 1983 (France). Épouvante-Horreur, Thriller

Film de Mark Rosman

Darevenin a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

#26 ! Vu en Blu-Ray.

Bien que le plot twist soit vu et revu et prévisible depuis le début, le film fait un effort pour essayer de nous faire croire que la victime de la farce est l'assassin devenu fou.

Mais j'ai bien aimé comment tout ça est mis en scène, comment est illustré l'angoisse, le stress, le fait de sombrer dans la folie après avoir vu sa logeuse et ses amies mourir les unes après les autres.

Paraît que le réalisateur voulait que Katherine soit la tueuse ou fait passer pour telle par Eric, mais que le producteur voulait un truc plus "optimiste". Mais j'aime bien le choix du producteur pour une fois (d'autant que la fin "optimiste" est plus géniale que ça quoique simple et sequel-bait).

J'aime bien aussi la musique : de la post-punk/new wave lors de la fête, et le reste instrumental qui fait penser à l'insouciance de la jeunesse au début, puis à l'angoisse permanente (surtout avec les hallucinations de Katherine).

Je me rends compte aussi que Mme Slater a un nom qui ressemble à "slaughter" (massacre en anglais). Décidément, tout était prédestiné ...

Wishmaster
5.3

Wishmaster (1997)

1 h 30 min. Sortie : 10 juin 1998 (France). Fantastique, Épouvante-Horreur

Film de Robert Kurtzman

Darevenin a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

#27 ! Vu en DVD.

Véritable gorefest des effets spéciaux !
Un équivalent de Hellraiser 3 en plus jouissif, avec un Enfer sur Terre du début à la fin.

Alors même si parfois ça peut desservir le film quand certains effets font un peu comique et que d'autres vieillissent mal (surtout ceux en 3D, années 90 oblige), ou que y en a parfois "trop" d'un coup, cela reste le principal atout du film de par les techniques très poussées.

Sur le fond, l'histoire est surtout celui de la patte de singe poussée à l'extrême et avec du relent de religion monothéiste en prime.

Niveau acteurs et doubleurs, on a la chance d'avoir Richard Darbois doublant un autre génie chelou (je plaisante XD, mais il faisait déjà Génie de Aladin de Disney) + Freddy Krueger, Jason Voorhees et Candyman dans le même film (du moins, Robert Englund, Kane Hodder et Tony Todd) !

Bref, un film d'horreur très spectaculaire.

Renfield
5.5

Renfield (2023)

1 h 33 min. Sortie : 31 mai 2023 (France). Comédie, Fantastique, Épouvante-Horreur

Film de Chris McKay

Darevenin a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

#28! Vu en ligne de la nuit du 28 au 29 (soirée tardive et passage à heure d'hiver)

Bon je vais pas m'attarder longtemps (trop fatigué) à part que j'aime le côté Renfield super héros vampirique en thérapie de groupe contre son patron toxique Dracula.

Et Nicolas Cage en Comte à la Bela Lugosi est logique et super d'autant qu'il était un Renfield dans "Embrasse-moi, Vampire".

Une bonne comédie gore en somme

Darevenin

Liste de

Liste vue 27 fois

1