Top 10 Films selon Val_Cancun

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Mon film préféré de Fincher, un réalisateur que j'adore.
Sans doute le meilleur specimen d'un genre que j'affectionne tout particulièrement - le polar horrifique - avec de beaux personnages, une enquête captivante, des meurtres iconiques, et un dénouement inoubliable.

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Pour les deux actrices et leur incroyable investissement, pour la force de l'histoire d'amour et des émotions diffusées, pour le style naturaliste de Kechiche, un cinéaste que j'apprécie beaucoup. On y croit pour de vrai, et on oublie même qu'il s'agit d'une relation homosexuelle.

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Autour d'une Claudia Cardinale belle à se damner, un trio d'archétypes masculins de l'ouest sauvage (formidablement incarnés par Henry Fonda, Charles Bronson et surtout Jason Robards, mon préféré) se disputent un mystérieux magot, pendant que le chemin de fer trace sa route vers la côte Pacifique...
Mon Sergio Leone favori, même si "Once upon a time in America" est un concurrent sérieux.

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Il fallait bien un film de Clouzot dans mon top10, pour l'ensemble de son oeuvre magistrale. "Le corbeau" s'avère à la fois profond et divertissant, c'est à dire la définition de ce que j'aime voir au cinéma.
C'est le film qui m'a permis de réaliser que je pouvais me régaler avec un N&B sorti dans les années 40 : une sorte d'introduction à la cinéphilie...

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Depuis que j'ai découvert le cinéma de Claude Sautet, j'ai dévoré méthodiquement l'intégralité de sa filmo, sans jamais être déçu (ou presque).
Parmi de multiples masterpieces, je retiendrais en priorité "Max et les ferrailleurs" et "Les choses de la vie", dans des registres assez différents.
Je choisis de conserver le premier cité en raison de son scénario qui associe drame social et film policier, et de son incroyable duo de têtes d'affiche (Piccoli et Romy Schneider), hyper représentatif du cinéma de Sautet, et incarnant ici chacun un personnage qui transcende leurs talent et charisme respectifs.

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La même année que "Seven" sortait un tout autre type de polar-thriller : une fresque urbaine de presque 3H, où flics et gangsters s'affrontent sans merci autour de leur deux leaders charismatiques. Deux monstres sacrés, les plus emblématiques de cette génération, Al Pacino et Bob de Niro, devant la caméra virtuose de Michael Mann.

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Oeuvre extrêmement riche (au point de mériter plusieurs visionnages pour en saisir les subtilités), qui mêle les thématiques et les arcs narratifs avec brio, "Donnie Darko" est devenu un film-culte avec les années.
Porté par un Jake Gyllenhaal qui fait corps avec son personnage, le film de Richard Kelly est aussi superbe visuellement. Dommage que ce dernier n'ait jamais réussi à confirmer par la suite...

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Un peu comme pour Clouzot et Sautet, il fallait impérativement une oeuvre de Farhadi dans ma sélection. Le cinéaste iranien fait partie de mes favoris, et "A propos d'Elly" est sans doute son film le plus réussi. Celui qui m'aura ouvert la porte de son univers en tout état de cause, et fait découvrir la belle Golshifteh Farahani.

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Un voyage sensoriel assez inexplicable, pour ceux qui auront su/voulu se plonger dans le délire d'Harmony Korine. C'est à la fois beau et laid, brillant et superficiel, triste et drôle... L'esthétique colorée, l'atmosphère de torpeur et la BO extra-ordinaire ne sont évidemment pas étrangères au kiff étrange procuré par "Spring breakers".

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J'ai opté ce Risi-là, moins illustre que certains autres titres, mais mon choix aurait pu se porter aussi bien sur "Il sorpasso" ("Le fanfaron") voire sur "Anima Persa" ou "Profumo di donna" : c'est mon admiration pour Risi en tant que cinéaste que je souhaite mettre à l'honneur, davantage que ce film en particulier.
N'empêche que "In nome del popolo italiano" constitue une petite merveille de l'âge d'or de la comédie italienne, quand bien même cette satire judiciaire penche plutôt vers la tragédie, avec en prime une intrigue "policière" en arrière-plan pour épicer le tout.
La scène finale hallucinatoire laisse KO...

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Il faut impérativement que je revois "Lost Islands", pour le plaisir d'abord, puis pour confirmer ou non l'impression merveilleuse qu'il m'avait laissé lors de mon premier et unique visionnage. Un mélange doux-amer de souvenirs d'enfance, d'amour familial, de premiers émois, de mélancolie, avec la touche d'exotisme en prime (l'action se situe en Israël).

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Un film choral souvent décrié, mais pour ma part après 2 visionnages je reste admiratif du scénario habile de Paul Haggis, qui signe un drame esquivant intelligemment tout manichéisme, venant titiller l'émotion des plus insensibles à l'occasion de plusieurs scènes bouleversantes. Sans doute un brin naïf et didactique, mais je suis vraiment fan.