Cover Top films 1963
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79 films

créée il y a presque 11 ans · modifiée il y a environ 2 mois
Entre le ciel et l'enfer
8.3
1.

Entre le ciel et l'enfer (1963)

Tengoku to jigoku

2 h 23 min. Sortie : 9 juin 1976 (France). Drame, Thriller

Film de Akira Kurosawa

Morrinson a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Dead Birds
2.

Dead Birds (1963)

1 h 25 min. Sortie : 1965 (France).

Documentaire de Robert Gardner

Morrinson a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Un drôle de paroissien
7.2
3.

Un drôle de paroissien (1963)

1 h 24 min. Sortie : 28 août 1963. Comédie

Film de Jean-Pierre Mocky

Morrinson a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Le Plus sauvage d'entre tous
7.6
4.

Le Plus sauvage d'entre tous (1962)

Hud

1 h 52 min. Sortie : 13 septembre 1963 (France). Drame, Western

Film de Martin Ritt

Morrinson a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Suite de là : https://www.senscritique.com/liste/Cinephilie_obsessionnelle_2017/1554170#page-12


Et puis l'adulte éponyme, immoral, coureur de jupons, porté sur la boisson, grande gueule invétérée et pas franchement un modèle de responsabilités. Je trouve que Paul Newman en fait un peu trop dans le registre de l'arrogance et de l'égoïsme, comparé au personnage de Luke (la main froide), sans pour autant que ce soit dommageable.
Trois âges qui ont tellement de mal à cohabiter, à communiquer, à se comprendre, et au milieu de tout cela une femme qui tente tant bien que mal d'exister. Il y a un petit côté symbolique à mon sens un peu trop prononcé pour laisser le champ libre à un développement parfaitement naturel, mais l'ensemble n'est toutefois pas entravé par cette légère artificialité.

Le personnage de Hud est bien sûr celui qui cristallise l'attention mais il ne revêt son charme et son intérêt que parce qu'il est entouré de son fils et son père et parce que l'exploitation familiale est menacée par l'apparition de la fièvre aphteuse. Son attitude est assez surprenante de naturel lorsqu'il est pris de sursauts responsables, quand la tragédie pointe le bout de son nez : la faiblesse du grand-père l'oblige régulièrement à sortir de sa carapace égoïste. On peut voir "Hud" comme le portrait croisé de trois solitudes, une peinture de la transmission difficile et des pages qui ne se tournent pas facilement. Tous sont coincés dans leurs situations respectives, dans leurs trajectoires obstruées : le grand-père ne saurait oublier son ressentiment et pardonner la conduite présente ou passée de son fils, le père ne pense qu'à jouir comme il l'entend de la vie et des biens familiaux, et le fils tente de trouver une place entre une omniprésence et une absence de principes, contre vents et marées, mais n'y parviendra jamais.

La dispute entre les deux adultes marque sans doute le climax de leur relation tendue : "Little by little the look of the country changes because of the men we admire. You're just going to have to make up your own mind one day about what's right and wrong." Jamais réactionnaire, attaché à décrire les positions de chacun avec finesse (y compris dans leur brutalité), ni parfaitement nostalgique, ni parfaitement à l'aise avec son époque : c'est sans doute là que réside une grande part de l'intérêt du film

Les Fiancés
7.4
5.

Les Fiancés (1963)

I fidanzati

1 h 17 min. Sortie : 15 avril 1964 (France). Drame

Film de Ermanno Olmi

Morrinson a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Suite de https://www.senscritique.com/liste-edition/Cinephilie_obsessionnelle_2019/2299251/page-9

Sa découverte de l'Italie du Sud est captée dans une atmosphère très étonnante, mêlant confusion, incompréhension, léthargie et autres incertitudes. Une poésie triste s'installe, entre réalisme et impressionnisme. Il ne semble pas éprouver de grands regrets à l'égard de sa vie passée mais manifestement, quelque chose le ronge de l'intérieur. L'aridité de ce long moment est frappante, un passage tout en intériorisation et en retranchement, dans une absence quasi totale de dialogue et de musique. L'état d'esprit du personnage est dépeint très sporadiquement, avec quelques images mentales, l'enfermant toujours un peu plus dans une forme de tristesse ou de mélancolie insoupçonnée. Le déracinement est filmé comme une banalité désarçonnante. Soudain, à la faveur d'une lettre de sa fiancée, le récit s'embrase. Le couple se reforme spontanément, à distance, renforcé par leur séparation. On passe des réminiscences d'une vie passée grisâtre à la flamboyance d'un amour passionnel, au cœur d'un lyrisme épistolaire bouleversant.

Il m'a cueilli en 2 films Olmi (celui-là et "L'Emploi"). Cette subtilité dans la pratique du minimalisme, soit comique soit dramatique, un pied dans le réalisme et l'autre dans l'impressionnisme... J'en redemande.

La Fougère dorée
6.

La Fougère dorée (1963)

Zlaté kapradí

1 h 55 min. Sortie : 29 août 1963 (Tchéquie). Fantastique

Film de Jiří Weiss

Morrinson a mis 7/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Sécheresse
6.9
7.

Sécheresse (1963)

Vidas Secas

1 h 43 min. Sortie : 22 août 1963 (Brésil). Drame

Film de Nelson Pereira Dos Santos

Morrinson a mis 7/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Suite de https://www.senscritique.com/liste/Cinephilie_obsessionnelle_2020/2574828/page-23

Il n'y a pas vraiment d'éclaircies dans cette figure de proue du Cinema Novo — un mouvement cinématographique fondateur du cinéma brésilien des années 50 et 60, dont les influences se structurent à l'origine autour du néoréalisme italien et de la nouvelle vague française. Difficile de dire ce qui empêche une telle proposition cafardeuse de sombrer dans un misérabilisme frontal, si ce n'est l'innocence de l'enfance et son incompréhension presque comique lorsqu'un des fils ne saisit pas bien la différence entre la définition de l'enfer donnée par sa mère et la réalité qui l'entoure. Le réalisme adopté par la mise en scène n'explore toutefois pas des régions attenantes au documentaire, il s'engage plutôt dans une veine allégorique, avec une vision politique assez claire chez Nelson Pereira Dos Santos. Un montage parallèle entre le passage en prison du père (une histoire d'argent perdu au jeu et d'abus de pouvoir) et une fête folklorique dans les rues voisines confère en outre une dimension presque fantastique au film, avec une imagerie très étrange. La famille se retrouvera in fine enfermée dans le caractère cyclique de leur migration, le plan final qui les voit disparaître à l'horizon rappelant le plan initial monté en sens inverse, laissant supposer de nouveaux sacrifices à venir.

Sa Majesté des mouches
7
8.

Sa Majesté des mouches (1963)

Lord of the Flies

1 h 32 min. Sortie : 1965 (France). Drame, Aventure

Film de Peter Brook

Morrinson a mis 7/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Suite de là : https://www.senscritique.com/liste/Cinephilie_obsessionnelle_2017/1554170/page-10

, les pulsions enfouies de l'autre, et la lente désagrégation des meilleurs idéaux.

"Sa Majesté des Mouches" surprend par l'acuité de certaines scènes, par sa capacité à illustrer la sauvagerie à l'œuvre. La séquence au cours de laquelle Simon se dégage du piège de la croyance en affrontant ses peurs les plus profondes, en dissipant tout le côté mystique que Jack avait entretenu dans sa tribu, est une vraie réussite. Ce mouvement hallucinogène se poursuit par la violence de la chasse à l'homme finale, dans la jungle enfumée, et se termine avec l'arrivée de militaires, signant la fin de l'apprentissage et l'entrée dans la guerre.

The Servant
7.7
9.

The Servant (1963)

1 h 56 min. Sortie : 10 avril 1964 (France). Drame, Thriller

Film de Joseph Losey

Morrinson a mis 7/10.

Le Silence
7.5
10.

Le Silence (1963)

Tystnaden

1 h 36 min. Sortie : 11 mars 1964 (France). Drame

Film de Ingmar Bergman

Morrinson a mis 7/10.

Annotation :

Suite de https://www.senscritique.com/liste/Cinephilie_obsessionnelle_2021/2910508/page-2

Mais toutes les deux se révèlent prisonnières d'une sexualité mal investie, pétrie de frustrations et de remords, doublée d'un sentiment anxiogène exacerbé par l'ambiance cloîtrée de l'hôtel qui alimente une oppression grandissante. Nous aussi, la peau moite, on recherche un peu d'air frais. Introspection psychologique, huis clos centré sur le tourment de personnages en guerre dans un étrange pays en guerre, "Le Silence" observe le conflit entre la froideur et la jouissance. La bimbo contre l'intello, la desséchée contre la vorace, pourrait-on résumer. Il y a dans le regard de Bergman une cruauté notable (en dépit de quelques touches de bienveillance, de-ci de-là) sur ce champ de ruines affectif, la solitude, l'absence d'amour et l'incompréhension mutuelle. Les dernières heures d'innocence dans le silence presque total.

Kyoto
7.5
11.

Kyoto (1963)

Koto

1 h 45 min. Sortie : 13 janvier 1963 (Japon). Drame

Film de Noboru Nakamura

Morrinson a mis 7/10 et a écrit une critique.

Les Monstres
7.2
12.

Les Monstres (1963)

I mostri

2 h 01 min. Sortie : 27 mai 1964 (France). Comédie, Sketches

Film de Dino Risi

Morrinson a mis 7/10.

Pour la suite du monde
7.4
13.

Pour la suite du monde (1963)

1 h 45 min. Sortie : 8 avril 1964 (France).

Documentaire de Pierre Perrault, Michel Brault et Marcel Carrière

Morrinson a mis 7/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Mélodie en sous-sol
7.4
14.

Mélodie en sous-sol (1963)

1 h 58 min. Sortie : 19 mars 1963. Policier, Drame, Romance

Film de Henri Verneuil

Morrinson a mis 7/10.

Le Mépris
6.8
15.

Le Mépris (1963)

1 h 43 min. Sortie : 20 décembre 1963 (France). Drame, Romance

Film de Jean-Luc Godard

Morrinson a mis 7/10.

Annonces matrimoniales
7
16.

Annonces matrimoniales (1963)

La visita

1 h 50 min. Sortie : 21 juin 1965 (France). Comédie, Romance

Film de Antonio Pietrangeli

Morrinson a mis 7/10.

Cléopâtre
7.3
17.

Cléopâtre (1963)

Cleopatra

4 h 11 min. Sortie : 25 septembre 1963 (France). Historique, Péplum, Drame

Film de Joseph L. Mankiewicz

Morrinson a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Charade
7.6
18.

Charade (1963)

1 h 53 min. Sortie : 8 janvier 1964 (France). Comédie romantique, Policier

Film de Stanley Donen

Morrinson a mis 7/10.

Contes cruels du Bushido
7.3
19.

Contes cruels du Bushido (1963)

Bushidô zankoku monogatari

2 h 02 min. Sortie : 20 septembre 2022 (France). Action, Drame

Film de Tadashi Imai

Morrinson a mis 7/10 et a écrit une critique.

Mourir à Madrid
7.6
20.

Mourir à Madrid (1963)

1 h 25 min. Sortie : 18 avril 1963 (France).

Documentaire de Frédéric Rossif

Morrinson a mis 7/10 et a écrit une critique.

Jason et les Argonautes
7.1
21.

Jason et les Argonautes (1963)

Jason and the Argonauts

1 h 44 min. Sortie : 9 octobre 1963 (France). Aventure, Fantastique, Péplum

Film de Don Chaffey

Morrinson a mis 7/10.

Billy le menteur
6.9
22.

Billy le menteur (1963)

Billy Liar

1 h 38 min. Sortie : 14 décembre 1966 (France). Comédie

Film de John Schlesinger

Morrinson a mis 7/10 et a écrit une critique.

Les Trois Visages de la peur
6.9
23.

Les Trois Visages de la peur (1963)

I tre volti della paura

1 h 32 min. Sortie : 17 novembre 1965 (France). Épouvante-Horreur, Sketches

Film de Mario Bava

Morrinson a mis 7/10.

Les Tontons flingueurs
7.7
24.

Les Tontons flingueurs (1963)

1 h 45 min. Sortie : 27 novembre 1963 (France). Action, Comédie, Gangster

Film de Georges Lautner

Morrinson a mis 7/10.

Le Feu follet
7.5
25.

Le Feu follet (1963)

1 h 44 min. Sortie : 15 octobre 1963. Drame

Film de Louis Malle

Morrinson a mis 7/10.

La Grande Évasion
7.7
26.

La Grande Évasion (1963)

The Great Escape

2 h 52 min. Sortie : 11 septembre 1963 (France). Aventure, Guerre

Film de John Sturges

Morrinson a mis 7/10.

La Maison du diable
7.4
27.

La Maison du diable (1963)

The Haunting

1 h 52 min. Sortie : 4 mars 1964 (France). Épouvante-Horreur

Film de Robert Wise

Morrinson a mis 7/10.

Ladybug Ladybug
28.

Ladybug Ladybug (1963)

1 h 22 min. Sortie : 6 janvier 2023 (France). Drame

Film de Frank Perry

Morrinson a mis 6/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Suite de https://www.senscritique.com/liste/Cinephilie_obsessionnelle_2020/2574828/page-28

Certains paniquent, certains s'enferment dans des sous-sols, certains se mettent à genoux et prient, certains ne s'intéressent pas à cette information. Un petit groupe d'enfants, en l'absence (générale) des parents, s'enferme dans un abri anti-atomique et commence à édicter quelques règles drastiques — conduisant notamment à rejeter une fille qui demandait à entrer sous prétexte fallacieux que l'air et la nourriture viendraient à manquer. L'image d'une fille s'enfermant dans un congélateur à ciel ouvert et d'un garçon criant "stop" tandis qu'une déflagration fend l'air restera assez intense. Le comportement des enfants, entre crainte et résilience, balaie un spectre assez large de réactions avec une subtilité non-négligeable.

"Ladybug Ladybug", c'est un peu le chaînon manquant entre les spots éducatifs "Duck and Cover" et le film catastrophe "Appel d'urgence".

Ma Mère
29.

Ma Mère (1963)

Haha

1 h 40 min. Sortie : 1963 (Japon).

Film de Kaneto Shindō

Morrinson a mis 6/10 et a écrit une critique.

Le Jour et l'heure
6.8
30.

Le Jour et l'heure (1963)

1 h 50 min. Sortie : 5 avril 1963. Action, Drame, Romance

Film de René Clément

Morrinson a mis 6/10 et a écrit une critique.

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