83 films
créée il y a environ 11 ans · modifiée il y a 20 joursLe Bon, la Brute et le Truand (1966)
Il buono, il brutto, il cattivo
2 h 59 min. Sortie : 8 mars 1968 (France). Western, Aventure
Film de Sergio Leone
Morrinson a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Mademoiselle (1966)
1 h 40 min. Sortie : 3 juin 1966. Drame
Film de Tony Richardson
Morrinson a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
La Poursuite impitoyable (1966)
The Chase
2 h 15 min. Sortie : 15 septembre 1966 (France). Policier, Drame, Thriller
Film de Arthur Penn
Morrinson a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Andreï Roublev (1966)
Andrey Rublyov
3 h 03 min. Sortie : décembre 1969 (France). Drame, Biopic, Historique
Film de Andreï Tarkovski
Morrinson a mis 8/10.
Persona (1966)
1 h 24 min. Sortie : 21 décembre 1966 (France). Drame
Film de Ingmar Bergman
Morrinson a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
El Dorado (1966)
2 h 06 min. Sortie : 28 juin 1967 (France). Western
Film de Howard Hawks
Morrinson a mis 8/10 et a écrit une critique.
Annotation :
Suite de là : https://www.senscritique.com/liste/Cinephilie_obsessionnelle_2017/1554170#page-11
Les dialogues sont à ce titre farcis de saillies comiques (un autre genre de prédilection chez Hawks), entre les oublis répétés de Mitchum quant à l'identité de James Caan / Mississippi, la description de son remède contre la gueule de bois, la rivalité de mâles entre Wayne et Mitchum, les remarques cinglantes du vieux briscard Bugle, et les tirades répétées à travers le film qui se font écho, à l'image du "call it professionnal courtesy" que se renvoient les deux principaux antagonistes (et qui sera repris dans "John Wick 2"...). Même John Wayne se fout de la gueule de Robert Mitchum, ouvertement, on l'imagine de manière intra- et extra-diégétique, en se moquant de son incapacité à utiliser des béquilles de manière crédible.
"El Dorado" se range plutôt du côté de la gloire passée, de la célébration d'une époque révolue, comme en attestent aussi les génériques soufflant un vent nostalgique à travers ses chansons. Les héros n'en sont plus vraiment, ils sont vieux, fatigués, incapacités par une balle logée près de l'épine dorsale chez John Wayne et par un alcoolisme violent chez Robert Mitchum. Le dernier temps fort du récit, avec leurs handicaps respectifs à leur apogée, fait ainsi plutôt penser à un baroud d’honneur de la part d'une bande d'estropiés qu'à une dernière fulgurance de la part de héros. Comme un regard désabusé, en filigrane, sur les ravages du temps et la fin d'une ère.
La Bataille d'Alger (1966)
La battaglia di Algeri
2 h 01 min. Sortie : 21 octobre 1971 (France). Drame, Guerre, Historique
Film de Gillo Pontecorvo
Morrinson a mis 8/10.
L'Ange rouge (1966)
Akai tenshi
1 h 35 min. Sortie : 16 avril 1969 (France). Drame, Guerre
Film de Yasuzō Masumura
Morrinson a mis 8/10.
Ces messieurs dames (1966)
Signore & signori
1 h 58 min. Sortie : 24 juin 1966 (France). Comédie, Sketches
Film de Pietro Germi
Morrinson a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Blow-Up (1966)
1 h 51 min. Sortie : 24 mai 1967 (France). Drame, Thriller
Film de Michelangelo Antonioni
Morrinson a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Le Deuxième Souffle (1966)
2 h 30 min. Sortie : 1 novembre 1966. Policier, Gangster
Film de Jean-Pierre Melville
Morrinson a mis 8/10.
La Peur (1966)
O Fovos
1 h 56 min. Sortie : 28 février 1966 (Grèce). Drame
Film de Kostas Manoussakis
Morrinson a mis 7/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Pharaon (1966)
Faraon
3 h. Sortie : 11 mars 1966 (Pologne). Historique, Péplum
Film de Jerzy Kawalerowicz
Morrinson a mis 7/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
Suite de https://www.senscritique.com/liste/cinephilie_obsessionnelle_2023/3370377?page=14
Toute composante biographique est donc expurgée d'entrée de jeu avec la mise en scène d'un pharaon n'ayant jamais existé, pour mieux se concentrer sur les pressions et manipulations exercées par les conservateurs sur ce dernier, les hauts dignitaires religieux ne voyant pas d'un bon œil son exercice du pouvoir (qu'on pourrait qualifier de plus progressiste et réformateur). C'est donc un film de lutte de pouvoir avant tout, avec en toile de fond de nombreuses femmes dans les environs du monarque donnant lieu à de très belles séquences en intérieur. Le travail du chef opérateur est aussi assez remarquable, dans sa teinte presque grise et bleutée, pour rendre aux horizons désertiques tout leur potentiel photogénique. La scène de l'éclipse solaire et de son pouvoir de soumission, par exemple, ne tient pas à grand-chose et pourtant fait son petit effet (sur le peuple, apeuré, comme sur le spectateur, intrigué). Les particularités abondent, un labyrinthe mortel dans lequel est caché un trésor, quelques passages guerriers en caméra subjective, une histoire de double dont on ne saura jamais la part de réel (mais n'ayant vu que la version "courte" de 2h30, l'amputation a peut-être altéré la compréhension de ce segment). Sans doute qu'avec un peu moins de froideur dans l'interprétation et un peu moins de sérieux quasi-religieux dans le ton, quand bien même il conserverait une part non-négligeable d'originalité, "Pharaon" aurait pu atteindre un niveau supérieur dans la fascination.
Le Lac des femmes (1966)
Onna no mizûmi
1 h 34 min. Sortie : 27 août 1966 (Japon). Drame
Film de Yoshishige Yoshida
Morrinson a mis 7/10.
Opération diabolique (1966)
Seconds
1 h 46 min. Sortie : 12 avril 1967 (France). Science-fiction, Drame, Thriller
Film de John Frankenheimer
Morrinson a mis 7/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
The Endless Summer (1966)
1 h 35 min. Sortie : 20 septembre 1968 (France). Sport
Documentaire de Bruce Brown
Morrinson a mis 7/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
Suite de https://www.senscritique.com/liste/Cinephilie_obsessionnelle_2021/2910508/page-19
Bruce Brown s'amuse beaucoup dans ce qui s'apparente à un carnet de voyage, un film emblématique de la culture surf mais aussi du frémissement de la contre-culture à venir. Le sérieux des documentaires traditionnels jusqu'alors vole en éclats, et le ton se fait éminemment personnel, humoristique (pour le meilleur comme pour le pire), sur fond de musique Surf — pas de Beach Boys toutefois, la bande originale est assurée par The Sandals. Un carnet de voyage avec ses élans lyriques, ses ventres mous, ses digressions. Au-delà des instants bouffons (avant de partir, les surfeurs lisent des ouvrages sur les requins, sur la malaria) et des instants gênants a posteriori (l'homme blanc à la rencontre de l'homme noir), il persiste l'excitation de ces jeunes à la découverte d'un inconnu. Et ces élans mélancoliques impromptus, face au soleil couchant.
La Vie de château (1966)
1 h 28 min. Sortie : 25 janvier 1966 (France). Comédie romantique, Guerre
Film de Jean-Paul Rappeneau
Morrinson a mis 7/10 et a écrit une critique.
Qui a peur de Virginia Woolf ? (1966)
Who's Afraid of Virginia Woolf?
2 h 11 min. Sortie : 15 février 1967 (France). Drame
Film de Mike Nichols
Morrinson a mis 7/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Cul-de-sac (1966)
1 h 47 min. Sortie : 2 décembre 1966 (France). Comédie dramatique, Thriller
Film de Roman Polanski
Morrinson a mis 7/10.
L'Incompris (1966)
Incompreso (Vita col figlio)
1 h 44 min. Sortie : 31 juillet 1968 (France). Drame
Film de Luigi Comencini
Morrinson a mis 7/10 et a écrit une critique.
Délit de fuite (1966)
Hikinige
1 h 35 min. Sortie : 16 avril 1966 (Japon). Drame
Film de Mikio Naruse
Morrinson a mis 7/10 et a écrit une critique.
The Laughing Man (1966)
Der lachende Mann - Bekenntnisse eines Mörders
1 h 06 min. Sortie : 18 mars 1966 (République démocratique allemande).
Documentaire de Gerhard Scheumann et Walter Heynowski
Morrinson a mis 7/10 et a écrit une critique.
Annotation :
Suite de https://www.senscritique.com/liste/cinephilie_obsessionnelle_2023/3370377?page=13
Le visage de cet homme en tenue de l'armée congolaise, arborant la croix de fer qu'il a obtenue en 1945, parlant avec beaucoup d'affection de son camarade qu'on peut voir fièrement poser pour la photo avec des crânes, est vraiment terrible. D'autant que loin de se venter des atrocités commises, il avance dissimulé derrière le voile mensonger d'actions prétendument pacifiques. Comme une excroissance émanant de l'échec de la dénazification, on n'est pas étonné qu'il fasse le lapsus Troisième Reich / RFA.
Colorado (1966)
La resa dei conti
1 h 26 min. Sortie : 4 juin 1969 (France). Western
Film de Sergio Sollima
Morrinson a mis 7/10 et a écrit une critique.
Django (1966)
1 h 31 min. Sortie : 9 novembre 1966 (France). Western
Film de Sergio Corbucci
Morrinson a mis 7/10.
Un hold-up extraordinaire (1966)
Gambit
1 h 49 min. Sortie : 25 janvier 1967 (France). Policier, Comédie
Film de Ronald Neame
Morrinson a mis 6/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Comment voler un million de dollars (1966)
How to Steal a Million
2 h 03 min. Sortie : 31 août 1966 (France). Comédie romantique, Policier
Film de William Wyler
Morrinson a mis 6/10.
Objectif 500 millions (1966)
1 h 30 min. Sortie : 29 juin 1966. Policier, Drame, Thriller
Film de Pierre Schoendoerffer
Morrinson a mis 6/10.
Un homme pour l'éternité (1966)
A Man for All Seasons
2 h. Sortie : 3 mai 1967 (France). Biopic, Drame, Historique
Film de Fred Zinnemann
Morrinson a mis 6/10.
Propriété interdite (1966)
This Property Is Condemned
1 h 46 min. Sortie : 30 août 1967 (France). Drame, Romance
Film de Sydney Pollack
Morrinson a mis 6/10.
Le Sang du damné (1966)
Gohiki no shinshi
1 h 32 min. Sortie : 15 janvier 1966 (Japon). Action, Policier
Film de Hideo Gosha
Morrinson a mis 6/10 et a écrit une critique.
Annotation :
Suite de https://old.senscritique.com/liste/cinephilie_obsessionnelle_2022/3158495/page-16
Au final, Nakadai est pris dans un engrenage qui lui fait perdre la foi pour ce sale boulot et lui donne envie de comprendre le pourquoi derrière tout ce bazar sanglant. Une imagerie du gangster japonais bien loin des codes japonais de l'époque comme chez Fukasaku ou Suzuki, travaillant une fibre esthétique très classieuse et arborant une sorte de quête rédemptrice au milieu d'un univers vérolé par l'avidité. À la fin, il aura regagné sa dignité en un sens, même si la mélancolie n'atteint pas les sommets escomptés. La figure de la gamine devenue orpheline, aussi, est un supplément « mignon gratuit » qui est un peu trop indigeste, un supplément de sentimentalisme dont on se serait bien passé.