« Le Linguiste était presque parfait » de David Carkeet a été publié pour la première fois en 1980 aux Etats-Unis, où il a connu un succès immédiat.
Sous l’apparence d’une intrigue policière, ce livre nous plonge dans le monde universitaire, ses professeurs et ses chercheurs à l’Ego bien souvent trop développé. Un univers qui m’a fait penser d’emblée à celui de David Lodge et son roman drôlissime : « Un tout petit monde », où la lâcheté et la dérision des personnages se confondent. (A lire aussi !)
L’histoire la voici, la voilà, Tara vous la raconte parce qu’elle est brave :
L’action se situe dans un Centre du langage pour nourrissons. Arthur Stiff, éminent collègue du linguiste et distingué Jeremy Cook, a le mauvais goût de venir se faire trucider et scalper dans le bureau de ce dernier. Mais, pire encore que ce « désagrément », Jeremy Cook est autrement plus contrarié : la nouvelle assistante qu’il tente piteusement de séduire, l’a traité de « trou du cul » au cours d’une discussion avec d’autres collègues, et alors ça, ça ne passe pas, mais pas du tout! D’un coup, notre héros offusqué doit laver son honneur, écrire une conférence dont le sujet change tous les jours, et mener l’enquête pour découvrir l’assassin, car tous les soupçons portent sur lui.
Vous l’aurez compris (étais-je bien clair?) on rit vraiment et ce livre devrait enchanter les amateurs de policiers, les tatillons du langage et les fans de loufoqueries. Bonne lecture, chers lecteurs!
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Lire la critique sur La Biscothèque, le blog de la Médiathèque François Villon
Critique publiée le 27 janvier 2015 par Tara Byzkotée
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