L'oeuvre est quand même bien au-dessus de sa réputation. Par exemple, les premiers actes sont franchement agréables à lire, et, grâce en particulier au personnage de Rochester, franchement drôles, et même plus, me semble-t-il, que beaucoup d'autres drames de Hugo : peut-être qu'il a forcé un peu sur la veine comique pour les besoins de la cause, vu qu'il entendait faire de sa pièce le manifeste en acte(s) de sa nouvelle esthétique. Bon, après, le dernier acte n'en finit pas. 6000 vers et quelques, ça ne rend pas seulement la pièce injouable, ça finit par la rendre longuette. Milton est une vraie tête à claque. Mais le côté un peu lourdingue de la fin n'empêche pas que ce soit, dans l'ensemble, une très bonne pièce...