Gainsbarre déboure / Gainsbourg débarque
Farce scatologique, conte parabolique, ode au pet… Comme Gainsbourg, voilà une œuvre plutôt inclassable qui peut plaire ou rebuter.
Pourtant en un roman très court (une heure de lecture) l’on ne peut qu’admirer une écriture tranchante, riche et au vocabulaire témoin de l’érudition de son auteur, même dans le domaine peu (pas ?) exploité de la… flatulence (oui oui). C’est drôle, dégueulasse, intelligent. Car derrière le délire excrémental, se cache une critique du monde de l’art et surtout de ceux qui le composent. Gainsbourg…euh pardon, Evguénie (erreur logique, tant l’on sent l’homme à la tête de chou derrière le personnage de ce peintre « explosif ») chie littéralement sur ces pédants péteux ( !) et la scène avec le journaliste en est une métaphore à peine dissimulée.
En lisant je croyais entendre sa voix me débiter toutes ces sublimes dégueulasseries… Pour résumer, Gainsbourg nous pète à la face et on en redemanderait presque ! A l’inverse certains refermeront ce livre en se bouchant compulsivement les narines, dégoûtés…
Boarf… Pétez un coup, quoi…