Incroyablement immersif.
Au début, on trempe timidement un oeil dans la forêt de sigles et de personnages. Surpris. On apprivoise un peu le style, les voix. Puis progressivement l'effet de troupe de la Horde fonctionne. Le groupe nous attire. On s'apprivoise. Cette expérience de lecture qui polyphonise à 23 voix, c'est quand même quelquechose.
Ca déstabilise un peu, faut s'habituer.
Stamino, Stèche, Crivetz, Furvent... Les vents soufflent, on se cramponne. Et puis on se mêle, on contre avec eux, on démonde, on questionne, on cherche, comme chacun de ces personnages incroyables, les neuf formes du vent...
Bref, on est coincé dedans. Et le sentiment de perte de repère, qu'on espère trouver dans tous les livres-univers que l'on ouvre, explose à la figure.
On ouvre grand les yeux, on s'aventure, on découvre.
Et puis au final, on atteint l'Extreme-Amont.
Je dirais pas ce qu'il y a derrière (même si on le voit venir aussi bien qu'un Chrone en plaine), mais ce que je peux vous dire, c'est que même si la quête est finie, je porterai un bon paquet de temps avec moi un peu du Vif de ces Hordiers magnifiques.