La Princesse de Clèves ou comment essayer d'être très critique envers un ouvrage qu'on hésite à descendre parce qu'il est devenu bien malgré lui un symbole fort de l'anti-sarkozysme et qu'on a trop peur de passer pour un sarkozyste si on se montre très critique envers lui justement... enfin...
Bon OK, c'est le premier roman moderne de la littérature française, bon OK, c'est le premier roman psychologique et bon OK, c'est devenu un symbole de l'anti-sarkozysme ce qui ne peut que le rendre sympathique,... mais bordel qu'est-ce qu'on s'ennuie...
On a des tas de pages présentant longuement et longuement et très très longuement la Cour à l'époque du roi Henri II avec une multitude de personnages dont pour la très grande majorité on entendra plus parler dans la suite. Il faut ajouter une multitude d'autres longueurs après et autres répétitions, le tout assaisonné d'invraisemblances (le fait notamment que la Princesse avoue à son mari qu'elle en aime un autre (déjà rien que ça c'est pas très vraisemblable !) juste au moment où l'autre en question les espionne !).
Ensuite et surtout, on a une des héroïnes les plus connes de toute l'Histoire de la littérature mondiale, qui sous prétexte de vertu ne réussit qu'à se rendre malheureuse et à rendre malheureux tout le monde. Il faudrait sérieusement m'expliquer où il y a du mérite dans son comportement (je préfère de très loin celui Mme de Tournon, dont l'histoire donne de loin la partie la plus intéressante de l'œuvre, qui au moins elle par son comportement peu vertueux a réussi pendant quelque temps à rendre heureux deux hommes. Elle aurait pas pu écrire Mme de Tournon à la place Madame de la Fayette et !!!).
Je ne peux pas nier l'importance considérable de cette œuvre dans l'Histoire de la littérature, je ne peux pas nier (moins bonne raison mais bon... !) qu'elle m'est un peu sympathique pour vous savez quoi, mais qu'est qu'on s'ennuie... et puis quelle conne...