La première partie est originale car elle est racontée à la deuxième personne. L'histoire est celle de la mère de l'auteur, l'histoire tragique d'une fille trop pauvre pour avoir une éducation, et qui n'a pas pu trouver l'aide dans l'écriture.
L'auteur, Charles Juliette, a lui eu cette chance et il a pu ainsi faire un travail d'introspection sur lui-même qui l'a sauvé. Il a ainsi pu mieux comprendre son passé troublé.
Il n'est pas besoin d'être comme lui orphelin pour sentir le même besoin des mots pour se soulager des lourds sentiments qui peuvent nous peser. En ce sens je me suis reconnu, comme tous ceux je pense attirés par le besoin d'écrire. Un des rares livres de lycée que j'ai apprécié.
Je finirais par la dernière phrase du livre, un plaidoyer pour profiter de la vie : « Et tu sais qu'en dépit des souffrances, des déceptions et des drames qu'elle charrie, tu sais maintenant de toutes les fibres de ton corps combien passionnante est la vie »