Le recueil du bazar des mauvais rêves est un bon cru pour King. Cette vingtaine de nouvelles, qui nous permettent enfin de lire nombre de textes dispersés de ci, de la au gré des différents contrats et partenariats du maitre de la peur.
Globalement horrifiques, ces nouvelles tendent de plus en plus à contempler le temps qui passe, même si la question du grand âge est traitée depuis des décennies par le maitre (Insomnies, ...), la fréquence revient ici plus souvent qu'a l'accoutumée.
On note pour la première fois deux poèmes, qui expliquent pourquoi on n'en voyait pas avant et une vraie faute de goût, la nouvelle Ur, ou l'on sent vraiment trop qu'il s'agit d'une commande, un peu forcée, même si l'auteur s'en défend dans le mini texte introductif. C'est d'autant plus génant que cette nouvelle est la plus longue du recueil..
Ce bazar est, bien entendu, bien moins essentiel que Danse macabre, mais pour les habitués, il vient idéalement nourrir un petit trou entre les pavés ou la trilogie de Hodges.