Dans ce nouveau roman, on retrouve avec grand plaisir le style coutumier (récit à la première personne), le ton habituel (cocasse et cynique) et la philosophie existentielle bien connue de Jean-Paul Dubois.
Certes, "Le cas Sneijder" est loin d'égaler "Une vie française", le chef d'œuvre de Dubois, mais le but de l'auteur n'est pas le même : ce récit s'avère nettement plus bref, plus caricatural (la famille notamment), plus sombre et pessimiste aussi au final.
En tout cas la démonstration se révèle implacable, avec ce magnifique symbole de l'ascenseur pour résumer la pauvreté et la cruauté de nos existences.
A noter que comme "Kennedy et moi" en son temps, "Le cas Sneijder" a fait l'objet d'une adaptation cinématographique, signée du réalisateur Thomas Vincent, avec Thierry Lhermitte dans le rôle titre, intitulée "La nouvelle vie de Paul Sneijder".