A midsummer night’s dream est la première pièce de Shakespeare que je lis. Je l’avais déjà vue au théâtre quand j’étais jeune, en anglais. À l’époque je n’avais pas tout compris, mais j’avais pu capter les grandes idées de la pièce. Et j’en ai gardé un sentiment d’émerveillement et de féérie.
Cette pièce est un savoureux mélange entre comédie, tragédie et féérie.
Bien qu’habituellement peu réceptive à la comédie, j’ai été agréablement surprise par celle-ci. La pièce montée par la bande de villageois pour le mariage de Theseus est ridicule, et a su m’amuser, fait hautement rare et improbable.
Je suis donc beaucoup plus sensible à la tragédie. Ce sont les amours impossibles d’Hermia et Lysander, Demetrius et Hermia, et Helena et Demetrius qui en forment la base. À ce socle déjà bien confus, viennent s’ajouter les esprits de la forêt, dont la pincée de sel ne fera qu’accentuer le foutoir et les quiproquos déjà présents.
Je l’ai lue en VO, vieil anglais et anglais moderne. Ça donne vraiment une saveur particulière à la pièce, un côté frais et onirique. Shakespeare, par son langage et son vocabulaire nous plonge avec facilité dans cette belle nuit d’été.