Tout d'abord, il convient de remercier Eric BBYoda qui s'y entend à donner envie de découvrir les œuvres qu'il apprécie. Vous pourrez retrouver sa critique ici : https://www.senscritique.com/livre/les_guerriers_de_l_hiver/critique/309771532
Je me dissocierai néanmoins un peu des critiques dithyrambiques lues ici. Certes, Les guerriers de l'hiver est une lecture passionnante. J'avoue ne pas connaître cet épisode de l'histoire, et la bibliographie indiquée en fin de volume ainsi que la postface de l'auteur indiquent un minutieux travail de recherche. Sa passion pour le sujet se retrouve dans le livre, qui se dévore d'une traite. Ce livre d'Olivier Norek s'annonce donc aussi agréable qu'enrichissant. Je le recommande donc fortement.
Quelle est ma réserve donc, et ce qui fait baisser ma note? C'est que, bien que l'écriture soit des plus agréables, elle comporte malheureusement un trop grand nombre de maladresses, dont certaines sont même des fautes de français, purement et simplement. N'ayant jamais même entendu parler de cet auteur, j'imputerai cela à une relecture trop légère, mais cela donne l'impression d'un travail non achevé qui, s'il avait bénéficié d'un petit peu plus d'attention dans les finitions, aurait donné un roman des plus abouti.
Qu'à cela ne tienne, ne vous privez pas pour autant. D'autant que, bien sûr, ce conflit entre la Finlande et l'U.R.S.S. rappelle nécessairement celui, actuel, de l'Ukraine. L'histoire se répète, c'est un lieu commun. C'est aussi une répétition dans mes lectures, d'ailleurs, quand Les caves du Potala, dernièrement évoqué et quoique très différent, usait du même procédé entre le Tibet et la Chine. Tout cela prouve qu'il ne faut pas oublier le passé, sous peine de le voir réapparaître : Les guerriers de l'hiver, partant d'un événement injustement méconnu en France, surtout au vu du piètre rôle qu'elle y joue dans le livre - et je ne doute pas que cela soit documenté -, devient ainsi d'utilité publique.