MÉDÉE : Tu l'entends ?
La nourrice : quoi ?
MÉDÉE : le bonheur, il rôde
Premier dialogue d'une pièce bouleversante, amorçant une tension qui m'hérissa l'échine de bout en bout.
Ayant lu et adoré la médée de Sénèque, j'ai acquérit la première médée qui m'est tombée sous la main, celle d'anouilh, dire que ce fut une claque serait peu dire.
contrairement à la médée grave et monstrueuse de Sénèque, véritable figure mythologiques à même d'inspirer la crainte de quiconque s'en ferait une ennemie, nous avons là une médée médiocre, une médée humaine. Une médée capricieuse faisant la sourde oreille, une médée triste d'une union qui n'avait rien d'un rêve, une médée dont la vengeance n'a rien de grandiose, une médée qui n'est qu'un grain de sable sans influence à l'échelle de la Grèce.
J'aime cette humanité émanant de tout les personnages de cette itération et c'est pour cela que je la conseille