Tout est bien qui finit vite...
Ah, le Goncourt...
Faute de mieux on voudrait y croire. C'est un peu comme les Oscars... on essaie d'oublier le coté mercantile, branloutage d'égo des éditeurs et tout ça, et surtout les quelques Goncourt qu'on a déjà lu et qui étaient des purges des familles. Ils ont récompensé les Bienveillantes et c'était culotté quand même...
Et puis on lit ça... ça va, c'est vite fini, heureusement, ça fait pas long, mais on se dit quand même qu'on surement raté un truc bien à la TV du coup... qu'est-ce que j'en garderai? Rien probablement et certainement pas les personnages mono-dimensionnels qui titubent au long des cette histoire... Quel est vraiment le message de ce livre? L'amnésie c'est chiant... ben ce livre aussi, c'est deux-trois heures de robinet d'eau tiède.
C'est presque un peu triste. Le Nobel de la paix tout le monde sait que c'est de la blague (Barack Obama? Sérieux?) mais de littérature!? C'est la première fois que j'en lis un qui s'avère aussi médiocre. Espérons que ce soit le dernier et qu'ils n'attendront pas que Kundera y passe. Là, ça me ferait pas rire...
Bon, bien j'ai déjà perdu beaucoup trop de temps à parler de cette daube. J'écris ceci surtout pour essayer de dissuader ceux qui céderaient aux sirènes de la renommée... Vous trouvez le thème intéressant? (ce qu'il est, ne le nions pas) Lisez AUSTERLITZ, de WG Sebald, qui est un bien meilleur auteur, même traduit de l'allemand. Au moins, on sent une émotion quelconque transparaitre des personnages. Quelque chose dont les ectoplasmes de Modiano ne peuvent pas se vanter...