Air, c'est avant tout une rencontre, une rencontre entre Misuzu et Yukito. Une situation improbable, notre héroïne interpelle notre héros tout simplement parce qu'elle a envie de jouer. Une situation infantile tout comme une partie des épisodes.
Misuzu est le personnage idéal qui correspond parfaitement à l'esprit de l'anime : elle est mignonne, naïve, puérile, sa passion pour les dinosaures est si drôle et ses mimiques attendrissantes : Gao ! (cri du dinosaure...). Puis elle est si maladroite, elle tombe sans arrêts à force de courir partout, car elle déborde d'énergie, elle est obstinée, veut toujours faire quelque chose, jouer avec quelqu'un... bref c'est un personnage charismatique de grande augure.
Mais après ça, on observe un côté bien plus sérieux et dramatique, notamment sa situation avec son parent, qui a tendance à l'oublier, à ne pas être présente pour elle, ce qui crée un sacré traumatisme pour notre chère Misuzu.
En effet, il est beaucoup question par la suite, de relations parents/enfants, avec d'autres protagonistes comme Minagi (Oh oui Minagi... <3) qui apporte un réflexion psychologique forte intéressante !
Mais le thème principale reste avant tout l'amitié, qui est mis en avant de façon... originale. Que ce soit le duo Minagi/Michiru ou le problème sociale de Misuzu... si étrange soit-il !
L'ambiance de la série quand a elle est très onirique, on se croirait dans un rêve bercé par une douce mélodie, car oui, la musique est très jolie et le côté bon-enfant nous fait rire, nous émerveille. La série dispose d'une bonne humeur qui nous transporte par sa légèreté dans un autre univers...
Dans un autre univers... dans un autre univers... c'est ça le problème pour la suite, c'est ça qui gâche tout !
Quelle idée de faire suivre la série par un monde parallèle complètement pété ! C'est intéressant mais que c'est mal foutu ! Je n'en dirai pas plus.
Bref voilà comment faire dégringoler un gros 8/10... à cause de délires trop gros comme le rêve, la réincarnation, les dieux...
Heureusement que vers la fin, nous revenons plus au moins aux "bases" de la série avec une concentration sur Misuzu et la formidable alcoolique Haruko, qui est un des meilleurs personnages, où nous découvrons une facette attendrissante de cette étrange relation.
Je tiens tout particulièrement à finir cette critique par une citation juste magnifique et intéressante du point de vue du grand Potato :"Piko Piko!"