Saison #1 : 5/10
Saison #2 : 7/10
Voilà une série britannique dont la deuxième saison est indiscutablement meilleure que la première, ce qui ne constitue pas la majorité des cas.
Après une salve inaugurale de 6 épisodes tout juste plaisants, avec une histoire de kidnapping qui trouvait sa conclusion avant la fin, de manière un peu étonnante, la créatrice anglaise Sally Wainwright revient avec ce qui fait le sel de toute série policière qui se respecte : des meurtres! Et même des meurtres en série, tant qu'à faire.
Personnellement, je trouve que cela rajoute forcément de la tension, du mystère et de l'angoisse, c'est à dire les sensations que l'on vient chercher devant ce genre de programmes...
Au-delà de la présence de crimes de sang, les divers arcs narratifs de cette deuxième saison se révèlent plus complexes, et la trame narrative mieux équilibrée entre les différents épisodes, avec des révélations qui se succèdent de façon harmonieuse.
J'avoue que contrairement à beaucoup de téléspectateurs, ce qui avait freiné mon intérêt pour "Happy Valley" était le choix de cette héroïne atypique, campée par la comédienne Sarah Lancashire.
Une vieille anglaise quinquagénaire sosie de Nadine Morano, aussi laide que mal embouchée, avouez que ça ne fait pas rêver le jeune public! Et ce même si la dame s'avère plutôt bonne actrice de l'avis général, son allure et son caractère imbuvable ne m'avait guère séduit.
J'ai donc fait un effort pour me pencher sur la saison 2, sachant que ma mère m'avait réclamé le coffret pour son anniversaire, et j'ai fini par m'habituer à la gouaille de Catherine.
De plus, cette dernière s'avère un peu moins omniprésente dans ce deuxième opus, qui comprend de très nombreux protagonistes, dont certains se révèlent passionnants à suivre, dotés de qualités et surtout de défauts qui les rendent particulièrement humains et proches de nous.
On regrettera simplement quelques passages redondants, avec ces sempiternelles conversations au sujet de la nature profonde de Tommy Lee Royce, que Catherine cherche absolument à cataloguer comme un psychopathe irrécupérable.
Espérons désormais que la troisième saison - en cours de tournage - poursuive cette courbe qualitative ascendante, ce qui pourrait nous offrir encore de bons moments du côté des collines du Yorkshire.