Les meilleurs films de 2021 selon Aude_L

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On adorait le livre, et le film nous a clairement fait (très) plaisir. Musique envoûtante, casting démentiel, mise en scène digne des meilleurs Villeneuve, fidélité au livre... Tout y est.

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Entre le rire et l'émotion, Sean Baker donne à (l'adorable) Simon Rex une occasion en or de montrer que les acteurs pornos ont tout à donner à une comédie dramatique "presque-autobio" comme celle-ci. Jouissif, pour de bon.

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Une claque à laquelle on ne s'attendait pas en ce Festival de Cannes, on est ressortis hagards de la séance. Il nous fallait bien ça.

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D'une tendresse infinie envers les personnes âgées, envers l'amour timide, et d'une intelligence rare face à la haine de l'autre. Drôle, touchant, d'une naïveté à laquelle on veut absolument croire, pour un monde meilleur (enfin !).

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Ultra-nécessaire, cette comédie dramatique attaque de front le malêtre français actuel, sans jamais être pesant, mais au contraire toujours avec le mot pour rire : un exploit, quoi.

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On y a passé une boite de mouchoirs, et un dictionnaire entier de synonymes d'injures... L'horreur de la guerre et l'inhumanité vous accablent, et vous subissez le sort de cette pauvre dame plus que courageuse. Une claque cuisante.

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Une histoire inconnue et surtout incongrue : l'enfermement de hauts dirigeants pour les mettre d'accord sur la paix. Drôle, étonnamment bien filmé (les plans sont magnifiques), très bien interprété, et on aimerait tellement qu'on puisse faire pareil avec tous les dirigeants belliqueux... On peut rêver, en tout cas Oslo nous a redonné un brin d'espoir, et c'est déjà immense.

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On ne va pas se faire beaucoup de copains, mais nous : on a adoré. Le film nous a renvoyé à beaucoup de thématiques féminines (la grossesse non désirée et l'impossibilité d'avorter, la violence du corps qui change à son insu, la perte d'un enfant...), bref, on s'est peut-être fait un film sur le film, mais c'est aussi ça, la magie du cinéma. Interpréter en fonction de ce que l'on ressent. Et on n'aura qu'à repenser aux prestations d'Agathe Rousselle (aboulez le César) et Vincent Lindon pour être certain que l'on n'en démordra pas : on aime Titane.

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Un documentaire que l'on ne voit pas passer, absorbés que nous sommes par les commentaires passionnants, les images d'archives rares, et évidemment la grande sympathie qui émane de Chaplin. L'idéal pour vous documenter.

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Petit coup de cœur pour ce documentaire sur les conditions de vie et travail des prostitué(e)s du Bois de Boulogne, avec toute l'évolution depuis le siècle dernier, les regards de la société (et des proches), l'estime de soi... Passionnant.

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Vous croyiez connaître L'Exorciste ? Nous aussi... Mais ça, c'était avant (comme dit la publicité). Ce documentaire vous donne le mode d'emploi du film, et on l'avoue : on n'avait pas du tout compris la moitié de la symbolique / thématique de la foi. Friedkin : "L'Exorciste ? Ce n'est pas du tout un film de possession démoniaque !" - Nous : "Ah."

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Parce que le cinéma français a encore des choses à nous dire... Cet Illusions Perdues nous a donné de quoi s'en souvenir. Casting dément, narration de Xavier Dolan qui se boit comme du petit lait, intrigue sur les apparats qui n'aurait jamais été si vraie qu'aujourd'hui... Incontournable.

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Visuellement très impressionnant, musicalement un joli dépoussiérage (America est encore plus charismatique avec sa nouvelle chorégraphie de groupe), malgré un acting en dent de scie (les latinos sont nettement plus marquants). Spielberg ne fait pas honte à l'original.

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Jeux de miroirs incroyables avec une Anya Taylor-Joy comme toujours fascinante, une critique des abus sexuels (et chantages scandaleux) sur les jeunes filles, une BO qui nous régale, Edgar Wright reconduit l'enthousiasme de son Baby Driver.

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Jordan nous a bien fait rire (un Jim Cummings en roue libre, on adore) dans cette enquête délicieusement tortueuse (on a dû le voir deux fois) et au final qui vous donne carte blanche pour comprendre ce que vous voulez sans que vous ayiez tort (des arguments à double-sens). Trop sympa Jim, pour une fois on ne s'enguirlandera pas à la sortie avec les copains. Décalé, drôle et mystérieux : une excellente surprise !

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Tahar Rahim et Jodie Foster brillent dans ce drame qui a l'intelligence de prendre des pincettes avec son sujet (le titre français juge déjà, ce qui est dommage pour l'intégrité de l’œuvre The Mauritanian). A voir l'histoire de cet homme, on se demande encore ce qu'est la dignité humaine.

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Andrew Garfield est stupéfiant, il EST Jonathan Larson, sans aucun doute. Lin Manuel Miranda n'évite pas quelques écueils du "premier film", mais on lui pardonne instantanément face à sa BO plus qu'entraînante, portée par la folie douce et tendre de Garfield. Très sympathique !

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Une bonne comédie française moderne ? On n'y croyait plus...et pourtant. Voilà Le Discours, pour lequel on s'est bien marré, on s'est surpris de l'interprétation transcendée de Benjamin Lavernhe (la révélation du film, et la concrétisation d'une filmo déjà brillante jusque-là !). Une comédie fidèlement adaptée du roman de Fabcaro, qui ne se prend pas au sérieux, et sent le vécu pour à peu près tout le monde...ce que ça fait du bien !

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On ne sait pas quand cela sort (et même si cela va sortir en France), on l'antidate donc au Festival où on l'a vu (Cannes 2021), juste pour vous dire de ne surtout pas le manquer : une très belle surprise que ce drame sur la vie de Hans Hoffman, emprisonné après la Seconde Guerre Mondiale...parce qu'il est gay. On a "légèrement" utilisé notre dictionnaire d'insultes, devant pareille histoire attristante et désespérante sur l'intelligence humaine. Prenant, et touchant.

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On ne sait pas s'il sortira un jour sur notre territoire, mais surtout : ne le loupez pas. Un très bon feel-good movie, interprété avec beaucoup de naturel (c'est le premier rôle de l'acteur, rappeur dans la vie), avec des paysages qui nous donnent envie de boucler nos valises, et avec un scénario très sympathique.

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On s'est passionné pour ce silence qui n'est jamais pesant, les petits bruits de la traversée construisant des dialogues (une bande-sonore à applaudir), et un visuel soigné. Une très belle adaptation, qui donne envie de foncer chez son libraire...

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Une douche froide à l'arrivée des images d'archives, qui nous a remué au plus profond... Johnny Depp revient dans les bons rôles avec cette Erin Brockovich au Japon toujours (malheureusement) d'actualité, une gifle qui réveille.