Les meilleurs films de Clint Eastwood selon Frakkazak

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Le choix de Jolie

Ne connaissant que les deux lignes de synopsis présentes ici, je suis allé de surprise en surprise au travers de ce Changeling. De part le jeu d'Angelina Jolie, à l'époque habituée à user de sa plastique, et ici couverte et sobre. De part les rebondissements de l'intrigue, variant la tonalité dramatique par du thriller sordide et une charge anti corruption. Et de part la rythmique donnée par Eastwood, que j'attendais plus posée au vu du sujet, et connaissant la capacité du réal à livrer du mélo contemplatif.

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Voir pour la première fois A Perfect World sur le tard, c'est se rendre compte de toutes les références que l'on a pu louper jusqu'alors tant le film semble ancrer dans la culture populaire. Le revers de cette médaille étant qu'il peine à surprendre tant son schéma a été utilisé dans tous les sens sur les trentes dernières années.
Cela n'ôte tout de même rien au charme de ce road-trip hors-la-loi, où Costner prend le beau rôle du personnage sur le fil, à la fois tendre et aimant, mais brutal lorsque ses propres traumas ressurgissent. Et si le final est attendu (et annoncé), il n'en est pas moins poignant. Un bel Eastwood.

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Clint Eastwood continue de déconstruire le héros américain, après Impitoyable, la duologie Iwo Jima, American Sniper ou encore Sully. Encore une fois, les médias en prendront plein les dents dans cette chasse aux sorcières qui verra un héros devenir terroriste aux yeux du public. Le film est juste, les acteurs parfaits. Un bon cru

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Histoire d'amour impossible entre un duo d'acteurs légendaires. Le rythme est lent, pour qu'ils puissent savourer ces quatre jours hors du temps et hors des responsabilités de la réalité pour l'une, et l'apparente solitude d'une vie d'errance pour l'autre. Sans avoir été profondément ému par le film, il faut lui reconnaître une beauté délicate qui s'efface sous la pluie tombante mêlée aux larmes.

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On ne peut s'empêcher de remarquer une certaine haine envers les médias de la part d'Eastwood vu comment il les dépeint ici comme des vautours racoleurs cherchant une histoire dramatique au départ pour finalement retourner leur veste et porter le héros aux nues. On ne peut également s'empêcher de renifler ce patriotisme déjà tâchant dans American Sniper et Mémoires de nos pères. Mais on ne peut également s'empêcher d'applaudir la maestria avec laquelle sont montrées les différentes séquences de crash/amerrissage, et apprécier comme toujours un Tom Hanks dans le ton.

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Un Eastwood un peu creux où tout se joue sur l'âge de Clint et tout le reste semble bien banal. Rien ne relève le niveau, ce qui donne un film formellement maîtrisé mais sans véritable intérêt.

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Clint Eastwood continue sur sa lancée de l'analyse du héros américain moderne, ici avec un trio de types lambdas n'ayant jamais fait de vagues, et se trouvant propulsés devant la légion d'honneur pour avoir stoppé un terroriste dans le Thalys. Sur le papier ça peut être intéressant, comme le sera Richard Jewell, sauf que dès le début on se rend compte qu'Eastwood manque cruellement de matériau pour rendre le tout captivant, même sur la durée courte d'une heure et demie. Alors on suit Pierre, Paul et Jacques passer de l'enfance à l'adulescence sans vraiment comprendre pourquoi on a besoin de savoir tout leur parcours. Certes, ça ne manquera pas de petites saillies sur le système américain (foutons les enfants sous amphets parcequ'ils regardent par la fenêtre, ou refusons cela et choisissons le système de la foi...), mais ça ne décolle jamais vraiment. Reste que c'est tout de même assez rythmé pour qu'on ne s'ennuie pas.