2021, année de cinéma

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Le discours d'un roi :

Pendant du Discours d'un roi, avec cette ampleur patriotique et cette force de la rhétorique et même de la Chute, qui retrace aussi le point de vue des dactylo sur Hitler, Les Heures Sombres, c'est avant tout le grand numéro de Gary Oldman, plus que crédible dans ce Churchill flegmatique et cabotin. Reste parfois une fadeur propre au biopic, un style propret, et des interprétations discutables de l'histoire. Le parti pris de s'inscrire dans un moment précis d'une vie, avec ce que cela comprend d'approximations, est tout de même assez fort.

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Monsieur Poulpe :

Le documentaire ne pourrait être qu'un de ces banals documentaires de fond marin. Mais il n'en est rien. On découvre une des créatures aquatiques les plus étranges et les plus intelligentes, capable de mimétisme, de ruse, et d'attachement. Mais le destin du poulpe est cruel : sa formidable intelligence a pour prix la solitude. Et pour se reproduire, il doit mourir au terme d'une courte existence et d'une longue agonie. Comme si la nature avait équilibré les règles du jeu. Qui aurait cru qu'une pieuvre puisse s'attacher à l'être humain, s'apprivoiser ? La nature est un mystère, et on se met à pleurer devant l'humanité du poulpe.

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J'accuse !

Le film est parfois un peu facile et prend peu le temps d'installer les personnages mais il vise l'essentiel, la défense de la liberté de presse, incarnée par de belles figures qui hésitent, qui tergiversent (casting 5 étoiles). Un beau film sur le journalisme et sur son utilité. Un film intéressant aussi sur le rôle des femmes que Spielberg met en avant, dans un monde à l'époque peuplé d'hommes.

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Les héros en fauteuil

Le documentaire est un portrait assez touchant de jeunes handicapés américains qui dans les années 60, après s'être retrouvés en colo de vacances, s'engagent pour la défense de leurs droits. Il participe, à n'en point douter, à la normalisation de notre regard sur ces personnes. Cependant il ne peut s'empêcher, comme beaucoup de films américains, d'être pontifiant et didactique, parfois sans subtilité, jusqu'à lisser son portrait du handicap et l'amalgamer avec toutes les autres luttes. C'est plus politique que naturaliste ou documentaire et d'ailleurs produit par Michelle et Barack Obama...

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Le prince des vagabonds :

En 1925, Chaplin est déjà riche et célèbre dans le monde entier mais le voilà qui s'affuble encore du modeste costume du chariot, et qui livre un film à la fois drôle et tendre sur la misère et la violence, avec quelques scènes d'anthologies et une forme de bonheur retrouvé final, presque de conte de fée. Le film est très expressif, d'une modernité folle, avec un rythme très enlevé, des effets travaillés et ses sketchs sont intemporels, tout comme sa musique. Chaque Chaplin est un jalon de l'histoire du cinéma.

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Monarchie des vanités :

Le film oscille entre l'humour et le pathétique, sur un fil tendu entre le vulgaire et le noble. Le contraste entre les décors et costumes impeccables et le comportement des personnages crée une atmosphère satirique, sulfureuse, avec une galerie de gueules et un casting détonant. La caméra, voyeuriste, sinue parmi les convives, va dans l'intimité des orgies et des complots. Tout est presque vrai dans ce film, et le ton pathétique et noir du film lui donne une patine unique. Les répliques bien senties et les scènes étonnantes se succèdent, un peu dans un style repris par Un Peuple et son roi, entre luxe et trivialité et la fin annonce la Révolution, avec un peuple méprisé par les grands du monde, conclusion ô combien moderne.

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La grande bouffe :

Film totalement iconoclaste, entre horreur et absurdité. Une sorte de descente aux enfers sans fin, une quête de Sisyphe éternel, dégoutante et divertissante toute à la fois. On est dans l'inclassable, à la limite du supportable par moment. Le film, s'il est politique, n'offre aucune solution ou ne tranche pas, explicitant les mécanismes du pouvoir, de la lutte des classes, dans une fosse représentant le strates sociales, la plus basse mangeant les restes de la plus haute, sans qu'il soit jamais possible d'inverser ce constat, qui s'applique, aléatoirement, aux individus qui s'y trouvent.

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La banalité du mal :

Comme tant de films Netflix, ce film est très moyen. En effet, il ne prend pas de risque et se cantonne à du classique, tant sur le fond que la forme. Eichmann ici bénéficie d'un traitement paradoxal : à la fois homme banal et insignifiant comme présenté dans les thèses d'Hannah Arendt et antisémite et bourreau, comme s'il fallait quand même identifier le mal, lui donner un visage, que le spectateur garde ses repères manichéens. Dès lors le film s'affadit, tout comme le traitement de cette opération spéciale, qui est porté par un bon casting mais par une narration un peu élusive. Seule la scène finale, dans le silence des forêts de Pologne où Eichmann envoya tant de Juifs mourir, rappelle la réalité glaçante du sujet.

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Capri c'est fini :

C'est un drame trivial, trivial au sens de banal puisque Godard est un homme qui film le réel, ce qu'il dit tout le long du film, en citant Homère, en citant Fritz Lang, et trivial, dans le sens comique, un peu malgré lui, ou volontairement, empli d'incongruités qui ne mettent en exergue que le drame d'un couple qui se délite, et qui ne se comprend plus. Jamais nous n'aurons d'explication, le réel s'en passe. Un peu comme les traductions de ces dialogues quadrilingues que l'on comprend en partie sans les saisir totalement. Mais tout reste au fond ancré dans la culture classique, Homère et l'Italie, les antiques venant appuyer les thèses de Godard et ses expérimentations sur le hors-champ, le quatrième mur et bien d'autres. Puis il y a Bardot, puis il y a cette musique, puis il y a la villa Malaparte de Capri où le couple mythique vient s'éteindre à tout jamais, dans la beauté de cette mer étale.

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Mai 68 :

Le film est tellement libertaire, iconoclaste, qu'il annonce déjà mai 68. Il a d'ailleurs été interdit au moins de 18 ans pour ce motif. Godard poursuit sa déconstruction des genres, de la narration, pour aboutir à un film de pure fuite en avant, offrant au passage quelques citations et scènes cultes.

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Orwell :

Voilà un monde appauvrit par le langage, où l'on ne se comprend pas, une sorte de fausse science-fiction, sans effets ou futurisme, simplement une réalité alternative. Godard s'empare de grands écrivains pour nourrir son film, qui est d'une rare étrangeté, presque abscons par moment, avec sa myriade d'absurdités. La scène de la piscine où l'on fusille ceux qui pensent trop est évidemment glaçante, à peine irréaliste, elle se passe dans le sous-sol dénommé SS, l'allusion est claire. Certains effets du film néanmoins ont un peu vieillis et il est difficile de cerner facilement l'oeuvre qui se dévoile à partir d'une heure, permettant enfin de saisir le rôle et les intentions des personnages. Anna Karina est toujours aussi magnifique.

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Borderline :

Lynch est toujours à la frontière du sordide. Ici, bien que je n'ai pas vu la série, il revient sur le destin du personnage assassiné au début de celle-ci, sur sa dernière semaine où l'on découvre que elle ou son père - ou les deux - sont possédés. A moins que cette possession soit celle des drogues qu'ils s'inoculent en permanence et des diverses addictions qui les traversent. Car en réalité, on découvre, au travers de cette narration in médias res, éclatée, parmi les séances de sexe et les rails de cocaïne, une histoire d'inceste et de viols incestueux, tabou ultime que Lynch, illustre à travers la psychanalyse complexe de son film, rouge et bleu, réel ou fantasmé, le tout dans une petite ville américaine à la frontière canadienne. Comme toujours, on reste sans réponses, dans ce glauque assumé, borderline.

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La vie derrière soi :

Ramasser une vie au seuil de la mort, les souvenirs entremêlés comme les tonneaux de la voiture qui sort de la route, la chaude lumière ou la pluie, et le bruit des vacances revient, une derrière fois, et les amours, et les regrets. Sautet narre avec une grande subtilité dans une narration fragmentée comme la mémoire et la voiture accidentée, une vie qui repasse en quelques secondes et qui s'en va à jamais. Utilisant une mise en scène élégante, faite de parallèles et de sensations qui se répondent les uns aux autres, Sautet, proustien, retrouve le temps perdu.

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A bout de souffle :

Deux personnes se lancent dans une course en avant folle, par désespoir, sorte de périple à la Pierrot le Fou où l'issue est macabre. Mais Dupontel est plus optimiste que Godard et son film est truffé d'irrévérences tendres et d'humour, dans un style semi-fantastique où les personnages ont tous des allures improbables, à la Jean-Pierre Jeunet. C'est un film dans l'air du temps, de révolte, radical, jusqu'au-boutiste, au style si particulier de Dupontel.

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Western provincial :

Lautner multiplie les duels à la Leone, les répliques qui font mouche, les gros plans sur des gueules pas possibles, on est dans le western spaghetti, à la sauce franchouillarde, avec un Gabin cabotin, une intrigue surréaliste à coup de fusillades, de meurtres en série, d'attaques de diligence. Bon sauf que la Picardie et la nationale 7, ça a moins de classe que le grand ouest américain.

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L'Afrique, c'est chic :

Référence parmi une multitude d'autres, le film est très ancré dans son univers années 80, à commencer par son générique, particulièrement bien trouvé, qui reprend les vieux James Bond de ces années là. Le ton loufoque est néanmoins donné, avec VGE qui se détache sur le dos d'une femme nue, OSS 117 qui sort de la bouche d'une danseuse et cette scène d'intro dans l'Afghanistan soviétique...On suit OSS 117 vieillissant, plus vieille France ringarde que jamais. Les répliques font encore mouche, mais avec moins de brio, OSS cabotin, à la limite du beauf, deus ex machina gros comme des maisons, caricatures à tout va, avec une dérision indéniable, sur fond de décors sympas, de scènes de bagarres faussement viriles et de quelques gimmicks de réalisation pas trop mal. L'humour passe moins bien, mais on se prend encore ça et là à rire, presque honteux, tant notre époque n'aime pas rire, du racisme décomplexé colonialiste d'Hubert Bonnisseur de la Batte. "Sacré Hub, toujours le mot pour rire." Le produit, cependant, semble un peu éventé.

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La guerre secrète :

Récit effroyable parce que vrai d'une guerre qui a duré trente ans pour un homme, sur une île, coupé du reste du monde. Le film retrace cette vie d'ermite et de survie, de fanatisme et d'honneur. Le film met à l'honneur aussi le point de vue japonais qui paradoxalement ressort humanisé de cette expérience déshumanisante. Surtout, il interroge le concept de guerre secrète, intérieure, cachée. Pas d'effusions de sang ici, un fanatisme tout intérieur, celui d'une ile en guerre durant trente ans parce qu'un homme s'est refusé à capituler.

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Honne to Tatemae 本音と建前 :

Etre et paraitre. Le film s'interroge sur ce concept tout japonais à travers le théâtre, le deuil, la romance. Mais loin d'être un film très culturellement marqué, Drive My Car est aussi un road movie intercalé de scènes de théâtre qui font écho aux sentiments les plus humains que nous ressentons : la douleur, le désir. Tout l'enjeu du film, c'est de parvenir à sortir des carcans et des artifices comme le théâtre, pour dire ses sentiments, faire son deuil, tenter de vivre.

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On the road again :

Lelouch tient toujours la même recette, un pays, un amour transitoire, un compositeur, un cinéaste, toujours l'occasion de parler d'autres cultures et de cinéma. Sauf qu'ici il y a Belmondo et Girardot, - quelle actrice, au visage si expressif, aux moues si ambiguës, froide et triste, heureuse et silencieuse tout à fois -, formant un couple en transit, qui s'ennuie, dans le grand ouest américain que Lelouch filme avec plaisir, allant jusqu'à pasticher du western. Un amour voué à l'échec dès le début, un de ces amours semblables aux mariages de Las Vegas, rapide et fugace. Une fuite dans le grand ouest américain, un road trip romantique et enlevé, Pierrot, sans le fou.

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2021 : L'odyssée de l'épice

Mélange de guerre des roses et de mythologie antique et orientale, Dune est un objet singulier dans l'espace de la science fiction. Ce film est tout aussi différent des autres, Villeneuve imposant une patte esthétique splendide, voire subjuguante, avec une étrangeté totale, dans un univers qui a une telle épaisseur qu'il est palpable. Si l'histoire de Dune est assez classique, tout ce qui en fait le sel, le piquant, l'épice, les détails, les personnages, l'héritage, est excellent et Villeneuve, dans son film lent, prend le temps de le raconter. Reste une certaine froideur, une mystique un peu appuyée qu'on ne cerne pas toujours, mais tout est si qualitatif et au dessus de la mêlée, que ce soit la musique, les acteurs, les costumes, les décors sublimes, qu'on lui pardonne volontiers. L'affrontement politique qui se joue autour de dunes arides et d'une substance précieuse, l'épice, est suffisamment passionnant en soi pour mériter une suite. On est à cheval entre l'Iliade et l'Odyssée, le futur et la tradition, le mythe et le réel. Une véritable odyssée de l'épice.

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Bons baisers de Russie :

Le film termine par la mort de l'espion, sur une base sous-marine russe, déclarant sa flamme à sa dulcinée et à sa fille. Bons baisers de Russie. Bond devenu papa, un peu grossi, un peu vieilli. Même l'Aston Martin il l'a remplace par le Land Rover familiale. Un film plaisant, au parti pris dramaturgique fort, mais maladroit et discutable, où le plus intéressant n'est même plus Bond mais les personnages tout autour.

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God Save the Queen :

Le film exalte la nation britannique, avec deux sportifs qui ont porté haut ses valeurs, l'un protestant et missionnaire exalté, l'autre juif et victime de discriminations ; deux sportifs qui vont sublimer le sport et le modèle de réussite anglais. La fresque est un peu ampoulée, avec cette musique New Age, mais elle s'intéresse bellement à ses personnages et retrace finement le contexte d'une époque, avec une belle reconstitution des JO de Paris 1924 (il y a cent ans bientôt). Cocorico. Ah oui, par contre, pas un seul couplet de la Marseillaise est correct. Les Britanniques ne voulaient pas nous faire l'honneur d'être trop pro sang impur et révolution, faut pas exagérer.

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Blade Runner :

Le film se base comme Blade Runner sur des tests d'intelligence artificielle. Classique mais efficace. La magnifique Alicia Vikander se révèle être plus humaine que les humains, plus troublante, plus touchante, face à un Gleenson timide et timoré et un Isaac psychotique et alcoolique. Dans cette maison-prison froide et magnifique, tout n'est que jeu de dupe et l'humain qui se croit prédateur, coups d'avance sur coups d'avance, n'est en fait rien face à l'intelligence des machines qui ne rêvent que de liberté. Des androïdes rêvant de moutons électriques. More Human than Human.

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La France, et pas n'importe laquelle, celle du général de Gaulle :

Léger, doux et savoureux comme un berlingot, the French Dispatch est un peu évanescent, sans enjeu, si ce n'est de rêvasser dans une France fantasmée, pas fallacieuse, pas mensongère, mais un peu désuète et un peu compassée. Il y a presque du conservatisme chez Anderson ici qui adule la France d'autrefois, et l'art de vivre d'antan, plutôt que le pays actuel.

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Le procès :

Téléfilm de qualité mettant en scène de manière minutieuse les derniers mois de Marie-Antoinette en prison et lors de son procès. Une belle reconstitution de l'ébullition des tribunaux révolutionnaires, des méthodes expéditives, du caractère politique de chaque procès et procédure, mise en scène d'une république qui se cherche face à une monarchie qui se meurt. "Il faut que la reine meurt pour que la république vive". Evidemment, le regard assez fin porté sur la période dessine une vraie critique de l'esprit révolutionnaire qui s'emballe jusqu'à renier ses propres principes par des méthodes iniques et une inhumanité certaine.

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Capitale de la douleur :

Quatre segments autour du même thème, l'objection de conscience et la peine capitale. Un film rebelle, politique, contre un régime terrifiant. Un film intimiste, qui jongle avec la censure et qui met en avant l'impasse d'une société broyée par son gouvernement. Le courage, c'est ça ! C'est fort, c'est choquant, et c'est aussi très beau mais c'est surtout un film désespéré, fataliste, témoignant d'une société dans l'impasse. Téhéran, capitale de la douleur.

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Archéologie sentimentale :

Mélo à l'anglaise, métaphores filées de l'excavation du coeur. Un joli rôle pour Ralph Fiennes qui découvre un trésor anglo-saxon comme de nouvelles personnes attachantes. Une jolie mise en scène filmant la campagne du Sussex. Mais comme souvent, une forme de mièvrerie, de gentillesse à la Netflix qui gâche un peu les petits plaisirs de la découverte d'un site archéologique, qui est pourtant l'élément central de l'intrigue.