[Anime] Mes animes 2019

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Voir critique de la deuxième saison ici :
https://www.senscritique.com/film/The_Legend_of_the_Galactic_Heroes_The_New_Thesis_Stellar_War/critique/213051907

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Place pour la partie diffusée en 2019 (série terminée en 2020).

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Cela pourra peut-être choquer certaines personnes de voir Yakusoku no Neverland aussi bas dans mon classement de 2019, cette série étant particulièrement appréciée dans le monde francophone. Je tiens à dire que Neverland est une très bonne série, un thriller original qui instille la paranoïa de manière efficace et nous donne envie de dévorer tous les épisodes d’une traite.

J’ai quelques réserves à son encontre et à part Norman, on ne peut pas dire que me sois fortement attaché aux personnages, qui continuent de discuter leurs plans à découvert malgré leur 200QI de moyenne (arggh). Mais dans l’ensemble, je recommande chaudement Neverland si vous avez l’envie d’un thriller court et bien foutu. En revanche, la deuxième saison est à éviter.

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Arrivé à ce stade du classement, mes sentiments deviennent plus mitigés et conflictuels. C’est franchement le cas pour Yamato 2202. Après tout, cet anime n’était-il pas mon favori de 2013 ?

J’aimerais revenir plus longuement sur Yamato 2202 dans un avenir plus ou moins lointain (il faudrait dans un premier temps que je revienne sur le film sorti en 2014) mais pour résumer : cette série (de films) n’est pas mauvaise tout en restant une déception pour moi, ou en tout cas une semi déception car je voyais mal Yamato 2199 continuer sans trébucher.

D’un côté, une excellente production, malgré une équipe différente, une bonne cinématographie, de bonnes musiques (celles basées sur l’orgue m’ont vite saoulés en revanche), de bonnes scènes, et même un bon message derrière tout ça, même si assez rebutante à cause l’imagerie métaphorique absconse qui l'entoure.

D’un autre côté, l’ensemble des éléments à tendance à ne pas s’imbriquer harmonieusement et n’ont pas la cohésion étroite de son prédécesseur. Peu de temps donné aux personnages, qu’ils soient nouveaux ou anciens. Un technobabillage constant, couplé à l’échelle épique exponentielle des combats donnent un tournis sévère, un maux de tête qui ajouté à un rythme bien moins élégant, rend l'enchaînement des épisodes moins aisé. Enfin, le principal antagoniste, les Gatlantis, est un bon cran en dessous des Gamillas.

Le Yamato 2199 était une aventure space-opera plus simple et efficace. Je respecte grandement tout le travail donné sur ce Yamato 2202, l’effort donné pour intégrer autant que possible l’ancienne franchise (même certains détails ignorés par le premier remake) tout en amenant cette continuation vers une nouvelle direction. En tant que divertissement par contre, j’ai bien plus de réserves et me vois mal le recommander.

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Position décidée après avoir vu la saison 3 mais sans inclure les 3 épisodes de l'épilogue 'First Inspector'.

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Je n’ai jamais été fan de la franchise Shingeki no Kyojin. Ce n’est juste pas dans mes habitudes de passer mon temps libre à regarder des personnes se faire manger et pleurer leur mère à longueur d’épisodes.

Cette deuxième partie de la troisième saison continue d’avoir les mêmes mérites et défauts par rapport à ses prédécesseurs mais il est indéniable que la série a changé depuis mon compte-rendu sur ses 25 premiers épisodes. Shigenki no Kyojin s’est de plus en plus concentré sur l’énigme qui entoure les titans et les circonstances qui ont conduit l’humanité à ce stade de quasi extinction. Bien souvent, il l’a fait en apportant plus de questions que de réponses (c’en était décourageant lors de la deuxième saison) mais cette nouvelle suite est enfin arrivée au bout du chemin et nous y voyons désormais clair. Le rythme global de la narration s’est aussi amélioré depuis les débuts et l’expérience en est beaucoup plus plaisante.

Cependant, arrivé à la fin de ce nouvel opus, j’ai continué à me demander pourquoi je prenais la peine de regarder cette série alors que la trouve fondamentalement déplaisante, sans catharsis, optimisme ou personnages clés à supporter. L’émerveillement face au grand spectacle produit par le studio WIT et l’appréciation envers la capacité de l’auteur à montrer un monde apocalyptique qui prend aux tripes ont laissé place à un agacement de plus en plus grand face à l’inhumanité constante, et soit-disant justifiée, de tous ces individus.

Même si je contemple encore le choix de regarder ou non la saison prochaine de Shingeki no Kyojin, la grande finale apparemment (sans WIT), je pense qu’il est raisonnable de dire que cette troisième saison a été jusqu’à présent la meilleure et a largement de quoi satisfaire les fans de la franchise.

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Arrivé à la fin de la première série, la première question que je me suis posée était de savoir si je voulais encore continué avec Daiya no Ace Act II après plus de 120 épisodes endurés lors de ses premières saisons. Le fait est que malgré ses qualités, cette série a tendance à frustrer plus qu’autre chose : tant d’embûches pour le héros principal et si peu de récompense, tant de personnages secondaires peu charismatiques et encore plus encore introduits même lors des derniers épisodes. J’ai eu une fatigue réelle malgré mon investissement et mon appréciation globalement plutôt bonne de cette franchise.

Heureusement, L’acte II de Daiya no Ace répond enfin à mes attentes en mettant davantage en vedette Sawamura. Enfin le fruit de ses efforts paient et dieu que cela fait plaisir, même si la dernière partie nous troll un bon coup pour nous rappeler que l’auteur n’a pas fini de torturer le pauvre. Si on ajoute à ça l’ajout d’un lot de première année assez intéressant et plus de développement pour les anciens (même Furuya se décoince peu à peu), l’école Seidou commence à devenir une équipe enfin attachante. Pas autant que certains rivaux bien sûr, Yakushi reste la star du show dès qu’ils apparait.

Daiya no Ace n’est pas exceptionnel mais je ressors de cette deuxième partie avec un avis bien plus positif qu’auparavant, le sauvant de ma corbeille où je pensais qu’il allait finir.

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Sans doute l’anime de ma sélection qui sera le moins regardé du lot. C’est dommage pourtant car Piano no Mori avait déjà reçu une adaptation en film très bien reçue.

C’est dommage aussi que cette adaptation ait une présentation aussi fade, en particulier lors de la seconde partie gérée par une filiale de Gainax qui n’y arrive juste pas (les épisodes 16-17 sont franchement pauvres), alors qu’à côté plusieurs joueurs professionnels de piano sont employés pour donner des interprétations variées et plaisantes.

Cela dit, même au niveau de l’histoire, Piano no Mori n’est pas « quite my tempo ». En plus de certains problèmes de rythme, la tournure des événements qui mettent de plus en plus en avant Kai comme un messie sauvant le monde du piano de Chopin face au système élitisto-conservateur-consanguino-polonais en place. Je suis bien conscient que le circuit de la musique classique est impitoyable et je n’étais pas contre ce développement au départ mais c’était un peu too much en fin de course et j’ai surtout aimé voir comment des hommes comme Shuhei, ou Pang, ou Kai plus jeune, sont habités, hantés même, par leur passion pour la musique.

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Au risque de me faire huer, je dois mettre Kaguya-sama dans le bas classement malgré sa popularité. Ma justification est simple : Kaguya est une comédie sans rire et une romance sans doki-doki.

En dehors du fait qu’il n’a pas beaucoup d’intérêt, cet anime n’est pas un mauvais choix si voulez quelque chose de léger pour vous tuer le temps. En plus de personnages principaux relativement attachants, et adorables, Kaguya-sama a bénéficié d’un travail d’adaptation exceptionnel de la part d’A-1 Pictures et du réalisateur Shinichi Omata, rendant la série agréable à regarder.

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Place après les 12 premiers épisodes.

Voir critique sur la fiche de la 2e saison :

https://www.senscritique.com/serie/7_Seeds_2/critique/259383314

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Sarazanmai est la nouvelle oeuvre de Kunihiko Ikuhara (Yuri Kuma Arashi, Mawaru Penguindrum). Comme pour son dernier anime, nous retrouvons les mêmes mimiques : une imagerie répétée (ici à base de kappa) sur un thème (désirs cachés et connexions) qui se manifeste rituellement chaque épisode pour mettre en place une symbolique peu évidente et sujette à interprétations multiples.

Sarzanmai bénéficie d’une présentation bien léchée, avec des séquences musicales très entraînantes, mais je n’ai tout simplement pas accroché à l’ensemble. Le message de Yuri Kuma sur l’exclusion sociale et la peur de l’autre (si l’on regarde plus loin que le lesbianisme) m’avait au final plus profondément touché alors qu’avec Sarzanmai je me demandais encore après la conclusion ce que je devais réellement en retirer.

Les personnages principaux quant à eux sont réussis mais tout le temps passé sur la sous-intrigue de Mabu-Leo m’a paru être une très mauvaise idée (ils sont développés davantage dans un manga annexe si je ne dis pas de bêtise).

Cela dit, les séries d’Ikuhara ont toujours un charme unique dans le paysage animesque. Certes ses bizarreries pourraient devenir monotones à la longue mais ce n’est pas comme si on y avait droit chaque année non plus. J’espère tout de même que son prochain anime sera plus ambitieux.

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Cette série est l’adaptation de l’oeuvre la plus récente de Mitsuru Adachi (Touch, Cross Game) et couvre, sans surprise, le sport du baseball avec une bonne dose de tranche de vie en plus.

Cette semi-suite de Touch n’est fondamentalement pas désagréable à regarder mais ses 24 épisodes n’offre qu’une introduction très sommaire et se termine vraiment au milieu de nul part. Il n’a en conséquence pas le temps de développer beaucoup sa partie drama, ou même sportive, et se contente d’être très léger, avec beaucoup de quatrième mur brisé et de moments pervers old-school qui m’ont donné une grosse impression de pastiche par rapport à son prédécesseur.

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Joshikousei no Mudazukai est une série que j’ai décidé de suivre quand j’étais à la recherche d’une bonne comédie. Je ne qualifierai pas cet anime de bonne comédie honnêtement mais c’était suffisamment divertissant quand même.

L’anime se veut être fun en étant absurdement stupide. Cela marche la plupart du temps, grâce à une galerie de personnages au caractère bien trempé.

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Impressions finales après la deuxième saison sortie en 2019.

L’adaptation d’une des franchises phares de Capcom. Et quelle production décevante l’accompagnant. Une des forces de Phoenix Wright a toujours été sa présentation bien fignolée : ses musiques, son chara-design, sa mise en scène et son animation même (je pense à Dai Gyakuten Saiban en particulier). L’anime a lui eu droit à un traitement grossier au burin et aux couleurs baveuses.

Il nous reste alors le fond et si le jeu s’en sort honorablement en tant qu’aventure interactive, c’était douces illusions de penser que la qualité de ses enquêtes et intrigues pouvaient suffire. Reste la théâtralité des scènes de tribunal pour sauver la mise et là encore l’adaptation cahote selon les aléas de la réalisation, avec beaucoup de moments cultes rendus de manière décevante, voire même complètement oubliés. Pourtant, quand la série prend le temps de mettre en place son histoire, au lieu de produire des épisodes au contenu original à la qualité très moyenne, Phoenix Wright montre qu’il peut être un tout à fait décent même en version animé.

Bref, en dehors de son facteur nostalgie et d’une attention aux détails parfois surprenante, cette adaptation ne vaut pas vraiment la peine d’être vue.