Journal JV Edition 2023
Liste 2022 : https://www.senscritique.com/liste/journal_jv_edition_2022/3163139
Liste 2021 :https://www.senscritique.com/liste/journal_jv_edition_2021/2932463
Et c'est reparti pour une année 2023 qui je l'espère sera tout aussi riche que les années précédentes. Encore une ...
54 jeux vidéo
créée il y a presque 2 ans · modifiée il y a environ 1 moisThe Surge 2: The Kraken (2020)
The Surge 2 - The Kraken Expansion
Sortie : 16 janvier 2020. Action, RPG
Extension sur PlayStation 4, PC, Xbox One
Sajuuk サジューク a mis 7/10.
Annotation :
Une extension qui aurait bien mérité d'être dans le jeu de base et qui semble, au vu de son intégration un peu trop naturelle, avoir été coupée au montage. Plutôt courte, autour des trois ou quatre heures, celle-ci représente en partie ce que j'espérais de The Surge 2 au départ, loin de ses décors bien trop génériques et oubliables. Ici, on est envoyé sur un ancien porte-avions à l'abandon dont le pont a été aménagé en ville à l'américaine, façon Desperate Housewives, très cliché. On comprend rapidement que les habitants ont été décimés par l'IA du navire et on doit simplement traverser l'ensemble de la structure pour en comprendre la raison.
Croyez-moi, cela était déjà plus emballant que l'entièreté de ce qu'essaye de nous narrer The Surge 2. Ici tout est cadré et clair, et les rares PNJ offrent des vrais moments intéressants avec des surprises en toute fin de DLC, liées aux actions entreprises précédemment.
En fonction du moment où vous déciderez de vous lancer dans cette extension, le défi peut être relativement corsé, encore un point positif en comparaison des zones hors DLC qui sont bien trop simples et cerise sur le gâteau avec un boss final particulièrement réussi.
En somme, c'est un peu ce que j'attendais de The Surge, mais il a fallu un DLC pour que je retrouve vraiment le plaisir intense du 1.
Un indispensable si vous souhaitez faire le jeu, attention de ne pas finir ce dernier avant de faire cette extension, sinon il vous faudra lancer un NG+
The Surge 2 (2019)
Sortie : 24 septembre 2019. Action, RPG
Jeu sur PC, PlayStation 4, Xbox One
Sajuuk サジューク a mis 6/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
Lien vers ma critique ici : https://www.senscritique.com/jeuvideo/the_surge_2/critique/277306160
Halo: Spartan Strike (2015)
Sortie : 16 avril 2015. Action, Shoot'em up
Jeu sur PC, iPad, iPhone, Windows Phone
Sajuuk サジューク a mis 5/10.
Annotation :
Même avis que sur Halo: Spartan Assault, voir commentaire plus bas.
Ori and the Will of the Wisps (2020)
Sortie : 11 mars 2020. Plateforme, Aventure
Jeu sur PC, Xbox One, Nintendo Switch, Xbox Series X/S
Sajuuk サジューク a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Ori premier du nom avait déjà tout d’un grand, mais il restait objectivement quelques points à améliorer. L’utilisation qui pouvait être faite du gameplay dans son entièreté arrivait bien trop tard, ne laissant pas au joueur le temps de profiter de toutes les possibilités offertes. De plus, passé certains points, le jeu ne permettait plus d’aller où on le souhaitait, donnant un sentiment de fausse liberté, sans oublier un manque de variétés qui donnait un très léger goût d’inachevé.
Moon Studios avait connaissance de ces soucis et avec cette suite ils ont simplement décidé de gommer les rares accros pour nous offrir une merveille presque inattaquable.
Au lancement de l'aventure, ce qui frappe immédiatement, ce n’est pas ce qu'à quoi on pourrait s’attendre…L'énorme pas en avant effectué concernant les visuels. La direction artistique est sublimée, et si Blind Forest paraissait déjà excellent sur ce point, Will of the Wisps met tout le monde d’accord.
Autre avancée, la richesse même du titre, plus varié, plus long et plus libre, on pourrait simplement résumer cette suite à ces trois mots. Il faut compter presque le double en temps pour voir le bout de l’histoire en comparaison au premier Ori. Grâce à une plus grande diversité des lieux et situations, on est aussi bien plus enclins à vouloir explorer les moindres recoins du monde.
Les trois premières heures sont relativement classiques et imposent une direction à suivre, cependant par la suite le jeu va s’ouvrir et vous aurez accès à un village d'où vous partirez en quête de quatre artéfacts dispersés et cela dans l’ordre que vous le souhaitez. Vous aurez aussi accès à tout un éventail de PNJ vous proposant des quêtes annexes et autres.
Il y a eu aussi un gros travail sur l'aspect Metroidvania, plutôt secondaire dans le 1er. Au fur et à mesure de notre avancée, on va être confronté à des défis connus, mais aussi des boss cette fois-ci et dans ce cas rien n’empêchera le joueur de partir en expédition à l'autre bout de la carte pour revenir plus fort, aux capacités de mouvements et d’attaque enrichies si ça coince.
La musique est une fois de plus exemplaire et à voir le travail abattu sur ce deuxième épisode je suis très curieux concernant No Rest for the Wicked. Avec des personnages humains et un style action RPG, ils ont sans doute une énorme carte à jouer. Ori procure déjà une tonne de sensations malgré sa simplicité et son absence de dialogues.
Halo: Spartan Assault (2013)
Sortie : 19 juillet 2013 (France). Shoot'em up, Jeu de tir, Action
Jeu sur PC, Xbox One, Xbox 360, Windows Phone, iPad, iPhone
Sajuuk サジューク a mis 4/10.
Annotation :
Rien de spécial à dire cette fois-ci, j'avais 3 soirées à tuer en attendant de me décider sur quel prochain gros morceau me lancer, Halo Spartan Assault a parfaitement bouché les trous.
Inutile si vous n'avez pas un intérêt quelconque pour la franchise, passable si vous aimez Halo comme moi. Top down shooter qui fonctionne bien à la souris ou à la manette (sur Steam Deck dans mon cas) et vous occupera 3-4 heures. On peut contrôler quelques véhicules et l'ensemble de l'arsenal de la série. Tout ce qui est décors ou musiques respectent parfaitement le ton des épisodes numérotés. Le gameplay est plutôt sympa, assez dynamique, proche d'un Ruiner, mais l'ensemble est assez répétitif à cause du manque de challenge et des objectifs pas très passionnantes. Se trouve pour 1 ou 2€ facilement pour ceux que ça intéresse.
Rollerdrome (2022)
Sortie : 16 août 2022. Sport, Jeu de tir
Jeu sur PC, PlayStation 4, PlayStation 5, Xbox Series X/S, Streaming
Sajuuk サジューク a mis 6/10.
Annotation :
Compliqué d’avoir un avis dont je me satisfais avec Rollerdrome, c'était génial pendant 3 heures, mais voilà que le rideau se referme déjà qu'on a à peine pris la mesure du gameplay. Tout ceci pourrait encore avoir du sens s'il y avait au moins de quoi renouveler l’expérience. Cependant, Rollerdrome c’est 4 arènes et leurs variantes, et cela, en boucle. Le contenu du jeu est tout simplement rachitique et l’unique boss du jeu, recyclé par deux fois, ne viendra pas sauver les meubles.
La seule motivation à prolonger votre expérience est votre propension à apprécier de refaire en boucle encore et encore la même arène pour atteindre le meilleur score et vous comparer à votre voisin pour savoir qui à la plus grosse. Certains sont passionnés par cela, et tant mieux pour eux, dans mon cas ça me passe aussi haut qu’un U2 au-dessus de l’URSS.
Quel dommage, car la direction artistique est superbe, et dans cet univers dystopique furieusement inexploité, il y avait peut-être plus à faire que du simple scoring pour tenir sur la longueur, mais ce n'est que mon avis.
Il y a bien de rares scènes 3D en première personne entre quelques matchs, mais celles-ci ne durent que quelques secondes, montre en main, et ne permettent pas de vraiment saisir l’ampleur de l’univers de Rollerdrome.
Le gameplay est solide et dangereusement addictif, mais tout autant répétitif. La progression dans l’aventure au lieu de s’effectuer par la survie s’effectue via des défis à réaliser, ce qui force aussi à jouer de manière forcée par instant, pas très passionnant.
C’est un peu comme si Max Payne ne vous autorisait à passer au niveau suivant qu'uniquement si votre score de mission et les défis sont réalisés comme demandé, pas la meilleure idée.
En somme, votre appréciation du jeu dépendra fortement de votre sensibilité à refaire le jeu plusieurs fois avec des paliers de difficultés. Gardez à l'esprit que le contenu est flaminique et le seul but au bout sera de vous satisfaire de votre classement mondial.
Si cela ne vous passionne pas tellement, alors faites comme moi n’investissez pas les 30 € demandés (une folie) et attendez une promo pour découvrir une curiosité atypique qui aurait pu être bien plus ambitieuse au regard des 40 personnes qui ont travaillé dessus et édité par Take Two (label Private Divisin). Il n’y a pas grand-chose d’indépendant derrière tout ça, alors faites moi plaisir arrêtez avec les compilations "indie hidden gem" avec tout en haut Rollerdrome.
Paradise Killer (2020)
Sortie : 4 septembre 2020. Aventure
Jeu sur Nintendo Switch, PC, PlayStation 4, Xbox One
Sajuuk サジューク a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Le générique passé je n’ai eu qu'une seule pensée, il est primordial que j’en parle autour de moi.
Puis je me suis assis et j’ai réfléchi à ce que je dirai et mon cerveau a pris feu.
Je commence à vénérer ceux qui réussissent à décrire avec des mots simples Paradise Killer, et je remercie encore Liehd de m'avoir fait connaître le jeu au passage, c’est à cela que sert SC, discuter et découvrir.
Alors cette fois-ci, je serai bref, faites tout simplement Paradise Killer. Pourquoi ?
C’est d’abord un jeu qui ne ressemble à aucun autre, de par son univers. Pourtant, quand on voit la tronche du projet au premier coup d'œil, on a légèrement la nausée. C’est quoi ce chara design, c’est quoi ces décors expressionnistes, mais quel est donc cette histoire qui semble n’avoir ni queue ni tête, les premières heures sont rêches comme on dit.
Attendez je vous explique. On arrive sur la 24ème itération d’une île dont le conseil des sages qui sont chargés de la création de la séquence suivante, 25ème du coup, ont tous été assassinés juste avant la complétion de cette fameuse séquence et nous contrôlons l’enquêtrice en charge du dossier de retour d’exile forcée, simple non ?
J’ai pris un grand bol d’air et j’ai ouvert mes chakras (un ou deux champignons si vous en avez sous la main) et je me suis laissé absorber.
Tout semble irréel, sa mythologie, ses dieux, son Histoire, l’existence de ce monde dans l’espace et le temps, Paradise Killer retourne le cerveau.
À la croisée des chemins entre un visual novel, point & click, jeu d’enquête type Phoenix Wright, monde ouvert en 3D et en vue à la première personne, on ne sait jamais vraiment où l'on a mis les pieds, seulement que l'on devient addict à cette île et que l’on ne veut qu’une chose, découvrir la vérité.
Je n’ai pas encore fait Forgotten City, mais possiblement c’est celui qui pourrait s’en rapprocher le plus sur quelques points.
Néanmoins, je pense qu’il n'y a que deux voies possibles avec Paradise Killer, soit on déteste, soit on adule, car on accepte l’univers où on le rejette.
Je suis de la première catégorie, mais attention rien n’est parfait et Paradise Killer, c’est l'indépendant, le vrai.
Parfois, tout tient avec trois bouts de ficelle et un rouleau de scotch, mais si on fait l’effort de détourner le regard et de ne pas s’arrêter sur des détails pour se consacrer à l’essentiel, c'est simplement de la magie.
Une écriture exceptionnelle, une immersion totale et une conclusion trépidante.
J’espère une suite.
Road 96 (2021)
Sortie : 16 août 2021. Aventure
Jeu sur PC, Nintendo Switch, Streaming, PlayStation 4, Xbox One, PlayStation 5, Xbox Series X/S
Sajuuk サジューク a mis 6/10 et a écrit une critique.
Forza Motorsport (2023)
Forza Motorsport 8
Sortie : 10 octobre 2023. Course
Jeu sur Xbox Series X/S, PC
Sajuuk サジューク a mis 5/10.
Annotation :
Cela fait maintenant plus d’un mois que le jeu est sorti, le bilan de mon côté est simple, rarement eu autant la sensation d'être floué de mon argent sur un jeu vidéo.
Je suis de nature prudente, je n’achète pas ou peu de jeux day one et je me renseigne un minimum, mais ici, il semblerait que la presse comme souvent, est utilisée de belles œillères pour ne pas voir le potentiel de “class action” de cette sortie sur PC, je dis bien PC. C’est simple, nous sommes en plein accès anticipé plus d'un mois après. Un jeu qui a un potentiel certain, mais qui est sorti, et est toujours dans un état que même Cyberpunk 2077 se contenterait à son lancement.
La page Steam vous donnera en 2 secondes une vision d’ensemble, à l’heure où j'écris ces lignes, le jeu est toujours en négatif, assez rare, et le hub de la communauté regorge de personnes toujours incapables de lancer et jouer au jeu.
Dans mon cas, malgré une configuration PC très solide, celui-ci tourne de moins en moins bien au fur et à mesure des màj, même si je peux enfin jouer à la carrière, ce qui était impossible pendant 3 semaines…
Je ne vais pas lister tous les soucis, on s’en fiche, car ils sont affichés par centaines, et cela, même sur la page du site officiel dans la catégorie “known issues”.
Cependant, je constate que cette année Microsoft à sorti 3 jeux majeurs, Redfall, Starfield et Forza. Je vous laisse réfléchir à cela et normalement vous devriez découvrir un point commun à ces trois-là.
Sûrement un manque d’argent de Microsoft pour finir leurs jeux, je les comprends, rassemblons-nous pour un Kickstarter et les aider, les temps sont durs et ils représentent le futur de notre industrie avec leurs 27,000 de studios et 127,083 licences (chiffres précis et vérifiés).
Pour être honnête, j'ai quand même passé du bon temps avec un autre membre de SC qui s’est longuement exprimé sur le jeu ici même.
Le jeu a vraiment un potentiel et quelques mois de développement en plus auraient pu donner un excellent jeu de sim-cade.
Mais finalement Microsoft comme toujours s'évertue à continuer à sortir des jeux pas finis et surtout terriblement éloigné des promesses quand ce ne sont pas purement et simplement des mensonges dans le cas de Forza. On est à des années-lumière des trailers, c’est à peine plus beau voir moins que les épisodes précédents, très aléatoire.
Après 8 années de développement à la gestion managériale sûrement exemplaire j’ai juste envie de répondre, rendez l’argent.
Resident Evil Village : Les Ombres de Rose (2022)
Resident Evil Village: Shadows of Rose
Sortie : 28 octobre 2022. Action-Aventure, Survival horror
Extension sur PC, PlayStation 5, Xbox Series X/S, PlayStation 4, Xbox One
Sajuuk サジューク a mis 4/10.
Annotation :
Vous ne pensiez quand même pas que Capcom après mon avis positif sur Village continueraient sur cette lancée ?
Les maîtres du DLC oubliable frappent encore un grand coup, je ne m'attendais pas à grand-chose, mais là ils ont fait fort. Prenez quelques portions identiques au jeu d’origine, rajoutez deux ou trois coulées de sang sur les murs, plus une mécanique de pouvoir pas folle, et voilà !
On est de retour sur les lieux de Village 16 ans après, puis on joue la fille d’Ethan, sur le papier, on peut en faire quelque chose, mais le résultat final est si désincarné qu’on traverse le DLC en espérant que cela se termine rapidement, les 3 heures pour en voir le bout étaient déjà trop longues.
La partie gameplay n’est pas catastrophique, tout du moins au départ, plus orientée survie, cependant petit à petit des phases déconnectées entrent-elles deviennent régulières, s'apparentant à un style train fantôme plutôt désagréable ou on avance sur rails pour fuir.
On parcourt encore et encore les mêmes lieux qu'on a déjà vu tant de fois dans le jeu et sans la moindre volonté de la part de Capcom d’apporter une once de nouveauté.
Je pensais naïvement que Capcom avait tiré des leçons des DLC de l’épisode précédent, que nenni. RE7 ne plaçait pas la barre bien haute, RE8 vient se fracasser les dents sur celle-ci, quel échec.
Ah, et je soulignerai aussi qu’une mission bien particulière, et réussie, que je pensais copier de Ghostwire Tokyo semble être d’abord du fait de Capcom après quelques recherches, donc cela sauve le DLC d’une note plus basse.
Pour ceux qui ont fait le DLC, je parle du moment avec les mannequins dans la maison des poupées, copie directe, ou pas pour le coup, du mannequin de la salle de médecine dans l’école de Ghostwire. C’est une idée intéressante, toujours terriblement stressante, mais j’ai préféré son exécution dans Ghostwire. Il n’empêche que si Capcom en est à l’origine, ce qui semble être le cas, car cette mission étant apparue plus tard via une màj dans Ghostwire, alors c’est une excellente idée.
Resident Evil: Village (2021)
Biohazard 8
Sortie : 7 mai 2021. Action-Aventure, Survival horror, FPS
Jeu sur PC, PlayStation 4, PlayStation 5, Xbox One, Xbox Series X/S, Streaming, Mac, Nintendo Switch, iPhone, iPad
Sajuuk サジューク a mis 8/10 et a écrit une critique.
Annotation :
Lien vers ma critique ici :
https://www.senscritique.com/jeuvideo/resident_evil_village/critique/296760738
Captures d'écran : https://steamcommunity.com/profiles/76561197996627981/screenshots/?appid=1196590&sort=newestfirst&browsefilter=myfiles&view=imagewall
Amnesia: The Dark Descent (2010)
Sortie : 8 septembre 2010. Aventure, Survival horror
Jeu sur PC, Mac, Linux, PlayStation 4
Sajuuk サジューク a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
2023 aura été marquée par une multitude de séances de rattrapage du côté de l'horreur dans mon cas, Silent Hill 3 & 4, Project Zero 1&2, quelques RE, symboliquement, je me devais de terminer avec Amnesia, venant clore cette année rétro horreur avant de repartir sur des œuvres plus contemporaines pour les prochaines semaines.
Ne voyez pas à travers ce 7 une déception, dans mon cas cela reste une très bonne note, mais il est vrai qu'en comparaison de mon expérience récente sur un autre jeu de Frictional, Soma, j'ai été quelque peu moins secoué émotionnellement que dans ce dernier.
Amnesia reste en 2023 une œuvre importante et pertinente qui a su me faire visiter un type d'horreur que je n'avais pas tellement expérimenté jusqu'alors, mais le résultat ne m'a pas convaincu à tous les niveaux.
Je n'ai pas nécessairement trouvé le jeu plus effrayant que d'autres œuvres que j'ai pu faire récemment, je pense à Project Zero 1, ayant lu très souvent des avis dithyrambiques sur ce point je reste un peu sur ma faim.
Mais ce n'est que subjectif, concernant des reproches d'un point de vue plus objectif, j'ai trouvé les puzzles tout au long de l'aventure plutôt corrects sans plus, parfois tirés par les cheveux, bien loin de la fluidité et la logique de Soma que j’avais tant appréciées.
Je pourrai aussi mentionner la répétitivité générale des décors, cela semble bien souvent n’être que des filtres qui viennent différencier les dédales de la résidence, je n'ai pas ressenti via le visuel cette fameuse "descente en enfer", il manquait peut-être un peu de “crasse” pour que je puisse être comblé.
Peut-être en attendais-je trop ? Pas nécessairement, mais tout cela n'enlève rien à Amnesia, une œuvre INDISPENSABLE pour toute personne qui souhaite se définir en tant qu'amateur d'horreur et j'ai légèrement honte d'avoir mis tout ce temps à poser mes mains dessus.
Dans son entièreté, cela demeure une aventure immersive, en particulier sur le son, apportant des sensations de malaise uniques et sans aucun doute l’une des plus proches quant à l’approche de l’horreur qui nous dépasse et qui semble insondable, cosmique.
Les pièces du mystère deviennent claires que lors de la dernière ligne droite et le rythme du jeu tout en maîtrise, nous laissant le soin d'apprécier un temps de réflexion et d’étude à de nombreux instants de l’histoire, participe à cette montée en puissance jusqu'à la révélation.
Le cauchemar est fini.
Mafia: Definitive Edition (2020)
Sortie : 25 septembre 2020. Action-Aventure
Jeu sur PC, PlayStation 4, Xbox One
Sajuuk サジューク a mis 7/10 et a écrit une critique.
Annotation :
Lien vers ma critique ici :
https://www.senscritique.com/jeuvideo/mafia_definitive_edition/critique/295124401
The Music Machine (2015)
Sortie : 6 mai 2015. Aventure
Jeu sur PC
Sajuuk サジューク a mis 6/10.
Annotation :
Pour The Music Machine je vous invite à lire aussi mon court commentaire sur The Moon Sliver dans mon journal JV, c'est à peu de choses près le même sentiment ici qui domine et pour cause c'est une sorte de "suite" à ce dernier.
Ici encore une proposition très originale, surtout visuellement, et un message et une complexité qui traversera les joueurs avec plus ou moins d'impact et de réactions.
Dans mon cas, c'est un peu un sentiment neutre qui prédomine, même si naturellement j'ai pris plus de plaisir ici que sur The Moon Sliver, le résultat à l'écran étant plus proche de ce qu'on pourrait appeler un jeu vidéo.
Comme je disais la dernière fois, ce processus fait partie dans mon cas de découvrir l'avant Dusk et le cheminement de ce développeur travaillant majoritairement solo et ô combien célèbre aujourd'hui.
The Music Machine a quand même plus à offrir qu'une simple ébauche de démo technique, mais j'ai trouvé cela un peu trop cryptique pour que je puisse une fois de plus embrasser à bras-le-corps tout le message que David Szymanski essaye de transmettre du moins sur cette courte durée.
Une expérience pour quelques euros, qui dure 1 ou 2 heures et qui peut bouleverser certains d'entre vous au mieux, au pire passé un bon moment comme moi, à tenter !
Project Zero II: Crimson Butterfly (2003)
Zero: Akai Chō
Sortie : 29 avril 2004 (France). Action-Aventure, Survival horror
Jeu sur PlayStation 2
Sajuuk サジューク a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
Lien vers ma critique ici : https://www.senscritique.com/jeuvideo/project_zero_ii_crimson_butterfly/critique/286011486
The Moon Sliver (2014)
Sortie : 28 octobre 2014. Aventure, Aventure textuelle
Jeu sur PC
Sajuuk サジューク a mis 5/10.
Annotation :
Ceci n’est pas une mauvaise note, j’ai même particulièrement aimé l’idée et la réflexion derrière, profonde. Le jeu essaye de transmettre beaucoup de choses sur la petite heure qu’il faut pour boucler l'expérience, car c’est plus une expérience qu’un jeu. Mais il y a peut-être trop à dire avec si peu de temps, avec beaucoup de lectures, rentrant un peu en contradiction avec le fait d’explorer en marchant, assez bancal comme idée, car ça nous oblige à nous stopper constamment pour lire ce qui apparaît à l’écran. Il aurait été peut être plus intéressant de pousser cela via une narration environnementale plus présente. Cela ne reste que le premier jeu de David Szymanski (Dusk , Gloomwood), et présentait déjà des esquisses de ce que l’on retrouvera plus tard dans ses autres travaux, surtout cette ambiance pesante toujours sur le fil de la tension, presque horrifique à de rares moments. Mais tout cela semble un peu court en termes de temps et de "matières" pour réellement s’immerger dans les événements, du moins en ce qui me concerne.
À ne faire que si vous êtes vraiment intéressé par les travaux originaux du bonhomme, qui a su nous offrir un chef d'œuvre comme Dusk et un autre bientôt comme Gloomwood, certainement.
Call of the Sea (2020)
Sortie : 8 décembre 2020. Aventure, Réflexion
Jeu sur PC, Xbox One, Xbox Series X/S, PlayStation 4, PlayStation 5, Nintendo Switch
Sajuuk サジューク a mis 6/10.
Annotation :
Call Of The Sea c’est un peu le jeu que l'on a tous déjà fait, un soupçon de Firewatch, un zeste de Talos Principle et une pincée d’Edith Finch. Sauf que le résultat final ne donne rien d’autre qu’un jeu qui ne sait pas trop où vous emmenez, enchaînant les puzzles à l’overdose pour rallonger une durée de vie bien trop courte et en vous expliquant chaque merdouille trouvée sur le sol par des monologues qui ferait passer notre héroïne pour une patiente de l'hôpital de Silent Hill.
Du haut de ces 5 petites heures Call of the Sea avait tout d’un grand, sur le papier, les deux premiers chapitres (sur six) étant assez intrigants et surtout propulsés par une superbe DA, qui au-delà d'avoir une palette de couleurs sursaturées rendant non-voyant, son cadre polynésien offre quelques facettes rarement observées en jeu vidéo.
Malheureusement, la surexploitation des puzzles devient vite fatigante, sachant qu’il est difficile de faire plus de 5 mètres, sans se retrouver face à des casse-tête qui n’ont pas vraiment de sens de manière diégétique sur cette île, ni même de sens pratique tout court. Ta gueule, c’est magique, mais après Soma, c’est bien plus difficile pour moi d’accepter cela, et ce même si certains puzzles sont rudement bien pensés.
Encore une fois le personnage qui commente, tout, tout le temps, sans interruption, ça me donne envie d’envoyer voler ma souris, j'ai l’impression d'être pris pour un abruti qui n’est pas capable de comprendre 3 photos posées au sol.
Au-delà de ces quelques soucis, Call of the Sea repose sur une intrigue assez bien ficelée et qui donne matière au joueur d'être tenu en haleine jusqu'à la toute fin, et qui peut prendre deux formes, en fonction de l’unique choix disponible pour le joueur.
Le voyage au travers de l'île donne droit à de superbes paysages, même si j'aurais souhaité qu’ils soient moins morcelés, mais les différentes approches de gameplay dont je laisse le plaisir à chacun de découvrir offrent des moments d'exploration sympathiques.
En somme, Call of the Sea n’est pas mauvais, c’est certain, et possède un cachet particulier qui lui donne une identité spéciale, malheureusement, il semble être sorti des années 360/PS3, et ne réinvente pas la roue d’un genre surexploité.
Avec des années JV de plus en plus fournies en œuvres de qualité, il devient difficile de laisser de la place aux jeux tout juste convenables, Call of the Sea en fait partie.
Captures d'écran https://steamcommunity.com/profiles/76561197996627981/scre
VA-11 Hall-A: Cyberpunk Bartender Action (2016)
Sortie : 21 juin 2016. Aventure, Visual Novel, Simulation
Jeu sur PC, PS Vita, Nintendo Switch, PlayStation 4, Mac, Linux
Sajuuk サジューク a mis 5/10.
Annotation :
Je n'ai rien à dire de particulièrement intéressant sur VA-11 Hall-A donc on va faire court.
Je ne sais même pas si j'ai réellement apprécié ou détesté, mais ce dont je suis sûr, c'est que je ne suis clairement pas la cible de ce visual novel. Je ne dirai pas les visual novel en général, car celui-ci possède une narration sans intrigue, ce n'est donc pas comme être face à un Shibuya, AI: The Somnium Files, etc.
Je ne vais pas commencer à noter tout ce qui m'a déplu, car il y a une bonne liste. En haut de celle-ci se trouve la DA, qui semble avoir de multiples formes, avec une DA ingame, une dans l'artbook, une dans le menu, une durant les scénettes incrustées, c'est à n'y rien comprendre faut se décider les devs...
Ensuite, simplement que je me suis ennuyé comme un rat mort.
Je ne rejette pas tout sur la faute du jeu, mais je n'ai rien trouvé d'engageant dans les sujets abordés (déjà vu tant de fois) et j'ai bien tout fait pour me mettre en condition, casque et bière (non pas casque à bière hein) comme recommandé par les développeurs, ok, je n'avais pas les cacahuètes, sûrement là que se trouvent les 3 points en moins, zut.
Bref, je ne m'éternise pas, sincèrement désolé pour ceux qui ont passé 10 heures de plaisir dessus, j'ai tout essayé, mais je n'ai pas l'impression d'avoir perdu mon temps quand même, d'où cette note intermédiaire.
Au moins, j'aurai découvert quelques musiques synthwave sympathiques.
SOMA (2015)
Sortie : 22 septembre 2015. Aventure, Survival horror
Jeu sur PC, PlayStation 4, Xbox One, Mac, Linux
Sajuuk サジューク a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Que pourrai-je bien dire sur cette merveille qu’est Soma ? Rien d'autre de plus pertinent en dehors de tout ce qui a été dit.
Soma est certainement le jeu vidéo avec l’un des, ou si ce n’est le meilleur scénario que j’ai eu la chance d’approcher. Le genre d'œuvre qu’on aimerait effacer de notre esprit immédiatement après le générique de fin pour la refaire avec le même plaisir que précédemment.
J’ai attendu bien trop longtemps pour faire celui-ci, malgré la montagne d’avis dithyrambiques que j’ai pu lire dessus, et c’est bien dommage, alors je ne vous conseille qu’une chose, foncez.
Soma n’est pas un jeu d’horreur comme les autres, l’horreur ne se manifestant pas directement sous les yeux du joueur ou partiellement, mais plutôt majoritairement dans sa tête, et cela même après la fin de l’histoire. Il faut simplement le vivre pour le comprendre.
Le gameplay est à la fois sommaire et profond (comme les abysses ou vous serez amené à aller), rares sont les jeux qui immergent la personne derrière son écran de manière si impactante et physique.
L’ensemble de l’aventure respire la méthodologie diégétique qui consiste à tout fusionner de manière parfaitement cohérente, on oublie très rapidement son clavier et sa souris, mention spéciale pour les puzzles qui ne semblent jamais en être réellement, tout cela en osmose avec un travail sonore stratosphérique.
Un jeu aux sujets si existentiels qui dépassent allègrement le cadre de l’œuvre, il n’y en a pas des tonnes (Silent Hill 2), d’autant que Soma n’aurait jamais pu exister différemment et c’est pour cela que je suis toujours autant amoureux de ce médium après plus de 30 années, Soma résonne comme il ne le ferait pas sous un autre format.
Voilà ça sera tout sur ce chef-d'œuvre (le mot est lâché.), faites-le, et imprégnez-vous du reste sur la toile ensuite, une fois que celui-ci aura redéfini votre manière de voir votre environnement, vos certitudes sur la conscience, la vie et la logique d’identité. Rien que ça.
Captures d'écran : https://steamcommunity.com/profiles/76561197996627981/screenshots/?appid=282140&sort=newestfirst&browsefilter=myfiles&view=imagewall
Project Zero (2001)
Zero
Sortie : 28 août 2002 (France). Action-Aventure, Survival horror
Jeu sur PlayStation 2, Xbox
Sajuuk サジューク a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Autre monument de l'horreur que je n'avais pas encore accroché à mon tableau et une autre claque attendue et confirmée. Project Zero est une plongée dans le genre J-horror et tout ce qu’il le compose, imbibé des meilleures idées que l’on peut trouver au sein de celui-ci ainsi que du folklore japonais qui regorge d'histoires sordides pour les curieux que nous sommes, le tout ici parfaitement réimaginé.
Le résultat est simple, transmettre la peur la plus dérangeante possible en combattant l'invisible. Project Zero fait sans doute partie des œuvres les plus effrayantes que l'on puisse trouver sans user de jump scare mais uniquement via son ambiance et sa mise en scène.
Le gameplay repose sur une base simple, on contrôle une jeune femme de manière assez lente et notre seule défense est un appareil photo, la "camera obscura" intrinsèquement liée à l'histoire et avec un nombre de pellicules limités avec lesquelles on pourra voir mais surtout se défendre face à toutes sortes de choses plus ou moins visibles, hostiles ou non d'ailleurs.
Au fil de l'aventure de 7-8 heures on s'enfonce de plus en plus profondément au cœur de cette “mansion” japonaise issue de l'ère Edo et appartenant à la famille Himuro, et ce à la recherche de notre frère disparu. Le scénario est plutôt réussi, recollant légendes japonaises et faits "réels", la composition de tout cela donnant un aspect très hypnotique aux événements qui s'y déroulent.
Si vous êtes sensible à ces thématiques, Zero étant à l'origine un jeu entièrement tourné vers le marché japonais, ou même curieux de découvrir un gameplay et une façon d'aborder ce type d’oeuvre trop rare en jeu vidéo, alors Zero sera une expérience plaisante à découvrir, avec le cœur bien accroché bien sûr.
Le gameplay assez lourd aux contrôles parfois approximatifs, pourrait en rebuter certains, mais cela participe à donner des sueurs froides, on se sent oppressé par les manifestations présentes dans la maison, mais sans être envahissantes, le rythme d'apparition étant toujours judicieusement réfléchi, la balance entre moments atmosphériques et moments de tensions est parfaitement dosée.
Le travail de mise en scène est exceptionnel possédant ses propres codes et c'est sans conteste une des grandes forces du titre qui mêlait à la partie sonore fait passer Zero dans une autre catégorie. Les bruitages comme les musiques sont prodigieuses, mention spéciale à la spatialisation du son, je n'oublierai pas ces voix qui viennent me susurrer à l'oreille de
Dragon Quest XI: Echoes of an Elusive Age (2017)
Dragon Quest XI: Sugisarishi Toki o motomete
Sortie : 29 juillet 2017. RPG
Jeu sur Nintendo 3DS
Sajuuk サジューク a mis 8/10 et a écrit une critique.
Annotation :
Sur 3DS version japonaise.
Lien vers ma critique ici : https://www.senscritique.com/jeuvideo/dragon_quest_xi_echoes_of_an_elusive_age/critique/292605403
GhostWire: Tokyo (2022)
Sortie : 25 mars 2022. Action-Aventure
Jeu sur PlayStation 5, Xbox Series X/S, PC
Sajuuk サジューク a mis 8/10 et a écrit une critique.
Annotation :
Lien vers ma critique en dessous, désolé d'avance car c'est un pavé, j'ai eu des tonnes de choses à dire, mais pour ceux qui ont le courage et quelques minutes devant eux pour découvrir une tranche du Japon moderne et traditionnel, c'est parti :
https://www.senscritique.com/jeuvideo/ghostwire_tokyo/critique/208013412
Captures d'écran : https://steamcommunity.com/profiles/76561197996627981/screenshots/?appid=1475810&sort=newestfirst&browsefilter=myfiles&view=imagewall
The Messenger (2018)
Sortie : 30 août 2018 (France). Action, Plateforme
Jeu sur PlayStation 4, Nintendo Switch, PC, Xbox One
Sajuuk サジューク a mis 5/10.
Annotation :
Cela fait déjà quelques jours/semaines que je n'ai plus touché au jeu, ayant complété Silent Hill 4 et Ghostwire Tokyo entre temps et je me rends à l'évidence que je n'ai plus l'envie et la force d'y retourner. Après plus de 6 heures, j'ai compris que The Messenger n'était tout simplement pas pour moi. Ayant progressé jusqu'au "twist", je n'ai même pas essayé de continuer ni par difficulté, mais simplement par un énorme manque de motivation, car je n'accroche simplement pas à cette orientation plateforme du titre, me donnant le sentiment de perdre mon temps à retry des sauts au millimètre près et autres joyeusetés.
En plus de mobs tout à fait oubliables et très répétitifs le côté MetroidVania n'arrive que bien trop tard et sous une forme qui ne m'intéresse pas du tout d'après les échanges que j'ai pu avoir.
C'est rare dans mon cas, mais il faut parfois accepter que nos goûts ne soient pas compatibles avec toutes les œuvres qui puissent exister, d'où ma note intermédiaire ni sanction ni une recommandation, The Messenger rejoint le club fermé des jeux qui resteront au chaud dans leurs boîtes, sans rancune comme dirait notre tourelle préférée.
Silent Hill 4: The Room (2004)
Sortie : 25 septembre 2004 (France). Action-Aventure, Survival horror
Jeu sur PlayStation 2, PC, Xbox
Sajuuk サジューク a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
Lien vers ma critique ici : https://www.senscritique.com/jeuvideo/silent_hill_4_the_room/critique/291769510
Un pionner dont PT s'inspira.
Warriors Orochi 4 Ultimate (2019)
Musō Orochi 3 Ultimate
Sortie : 14 février 2020 (France). Hack'n'slash
Jeu sur Nintendo Switch, PlayStation 4, Xbox One, PC
Sajuuk サジューク a mis 7/10 et a écrit une critique.
Annotation :
Lien vers ma critique ici : https://www.senscritique.com/jeuvideo/warriors_orochi_4_ultimate/critique/291096381
Animal Crossing: New Leaf (2012)
Tobidase Dōbutsu no Mori
Sortie : 14 juin 2013 (France). Simulation de vie
Jeu sur Nintendo 3DS
Sajuuk サジューク a mis 6/10.
Annotation :
Que dire sur Animal Crossing New Leaf en dehors du fait que j'arrive avec près d’une décennie de retard ? Peu importe, l'important dans ce choix était de découvrir la série d'une part, simple curiosité vidéoludique vers un type de jeu que je ne parcours que très peu, et d'autre part la volonté de faire plus régulièrement des jeux en langue japonaise, langue que j'utilise au quotidien mais que je n'ai pas assez pratiqué via les jeux vidéos, le but final est de pouvoir jouer de manière fluide à des exclusivités japonaises plus “complexes”, tel que DQ11 3DS pour rester sur la même machine.
Concernant le jeu en lui-même, mes sessions se sont souvent déroulées le soir de manière presque quotidienne, via petites touches de 30-45 minutes.
La cartouche possédant déjà le profil de ma femme, je n'ai pu expérimenter l'île qu'en tant que nouveau citoyen sans la possibilité de devenir maire, car le poste était bien entendu déjà occupé. Malgré le non-sens de ce système, on ne va pas refaire le débat, j'ai trouvé la vingtaine d'heures passées dessus (à la louche) plutôt sympathique.
Sans crier au génie, Animal Crossing est attachant sur les interactions qu'on établit avec notre voisinage, jusqu'au jour où l'un d'entre eux doit déménager, choqué c'est à ce moment-là qu'on saisit toute la profondeur des liens créés. Plutôt très jolie sur 3DS, New Leaf possède presque un contenu sans fin, au point où j'ai hésité à écrire ce commentaire qu'une fois une année calendaire complétée. Malheureusement le fait que le monde entier est basculé sur New Horizon et le nombre d'activités ingame qui contrairement au reste du contenu sont plutôt restreintes, ne m'a pas tellement donné envie de pousser autant que je le voulais l'aventure. La boucle répétitive qui s'installe concernant la progression de sa maison qui demande de farm un nombre important d'objets n'est pas des plus passionnantes sur la longueur, seul en-tout-cas.
Mon voyage sur cette terre virtuel m'a fait comprendre toute la force que la série possède à pouvoir rassembler les gens à un instant T, en dehors de la vague, il est par contre plus compliqué de visualiser l'ensemble du spectre de l'expérience.
En l'état difficile de juger du jeu aujourd'hui, mais je m'arrête sur une note honnête sans frôler l'excellence, car au final les reproches que j'aurai sont bien plus liées à ses mécaniques répétitives qu'à l'impossibilité de jouer avec d'autres personnes, mais reste une chouette et relaxante aventure.
Yakuza Kiwami (2016)
Ryū ga Gotoku: Kiwami
Sortie : 29 août 2017 (France). Action-Aventure, Beat'em up
Jeu sur PlayStation 4, PlayStation 3, PC, Xbox One, Nintendo Switch
Sajuuk サジューク a mis 6/10 et a écrit une critique.
Annotation :
Ma critique ici : https://www.senscritique.com/jeuvideo/yakuza_kiwami/critique/212494988
Resident Evil HD Remaster (2014)
Biohazard HD Remaster
Sortie : 20 janvier 2015 (France). Action-Aventure, Survival horror
Jeu sur PlayStation 4, PlayStation 3, Xbox One, Xbox 360, PC, Nintendo Switch
Sajuuk サジューク a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Ni 9, ni 10, désolé, mais un unique gros 8 coup de cœur n'est-ce pas déjà là suffisant ? Il fallait bien marquer une différence avec le deuxième et quatrième épisodes que je trouve toujours plus important sur le plan personnel, et cela, même si RE1 Gamecube (ici dans sa version HD Xbox One) est sans conteste celui où l'aspect survie est le mieux réussi.
Grâce à son level design exemplaire qui semble mettre à l'amende encore l'immense majorité des jeux vidéo modernes, Resident Evil "Remake" s'élève sans soucis comme un exemple pour le reste de la série et l'industrie de manière plus globale.
Trouvant l'équilibre parfait entre exploration, action et survie, le jeu est minutieusement crafté, le manoir offrant une unique est grande même carte où l'on peut aller d'un point à l'autre à n'importe quel moment du jeu, la sensation de réellement évoluer dans un environnement crédible est palpable, et même face à l'exemplarité du deuxième épisode on passe un cap en matière de cohérence dans l'environnement et de liberté d'action.
Resident Evil remake reste presque inattaquable sur l'écrasante majorité des choses qu'il a à offrir, donc pour appuyer mon propos je vais directement noter ce qui me fait préférer encore aujourd'hui le deuxième épisode.
La première chose à noter est le côté assez anecdotique des boss, on est assez éloigné de certains épisodes de la série avec quelques moments bien marquants, ici le serpent et l'araignée ne m'ont pas trop secoué si j'ose dire. Le bestiaire dans sa globalité n'a pas eu la même portée que dans le 2 et 4, faisant de cet épisode Gamecube une œuvre qui traite l'horreur d'une manière qui me dérange moins.
Le scénario reste aussi assez minimaliste, j'aurais souhaité que ce point soit plus développé en partie pour les personnages secondaires, plus proche de ce que l'on trouve dans les autres épisodes. Cependant, notons que les ajouts du remake comme Lisa sont excellents.
Je reste concis, car ce n'est pas une critique, mais un simple commentaire/retour, ne voyez pas derrière ce 8 une sanction, cela est une excellente note venue de ma part et ce RE reste l'un des meilleurs exemples à suivre en matière de remake, simplement que les lieux, thèmes et bestiaire des 2ème et 4ème épisodes représentent plus naturellement ce que j'aime donc je ne pouvas pas mettre la même note. Je ne me refuse pas un deuxième run en expert dans un futur plus ou moins proche, preuve si il en faudrait du plaisir que j'ai pris.
Silent Hill 3 (2003)
Sortie : 23 mai 2003 (France). Action-Aventure, Survival horror
Jeu sur PlayStation 2, PC
Sajuuk サジューク a mis 9/10.
Annotation :
Résumer mon expérience de Silent Hill 3 est facile, court, mais intense. S'il manque bien deux bonnes heures (comptez 6 heures pour boucler le jeu en normal), SH3 ne fait pas dans la demi-mesure concernant les émotions qui seront transmises au joueur.
Tout d’abord, les visuels terriblement glauques et malsains prennent une voie tout à fait différente comparée au deuxième épisode, aucune retenue de la part de la Silent Team. Ici, le cauchemar vous sera affiché de la façon la plus crue possible, regorgeant d'idées de mise en scène vertigineuses, la limite étant souvent celle que le joueur s'impose en reposant la manette plus ou moins rapidement, difficile de passer d’une traite plusieurs heures sur SH3, car le jeu ne vous lâchera pas avec son ambiance anxiogène. C’est peut être la une reproche que certains pourraient avoir, on manque de moments à voguer à travers la ville comme dans les autres épisodes.
Mais le plaisir est ailleurs, chaque passage dans “l’otherworld” est grisant, à la fois hypnotique et repoussant, toute la science de l'esthétisme de Silent Hill.
Ce n’est naturellement pas la bande son de Yamaoka-san qui viendra vous sauver de cet enfer, celle-ci m'ayant souvent fait siffler les oreilles par sa puissance.
Tout est judicieusement millimétré pour vous hérisser les poils. Cette BO fonctionnant parfaitement de concert avec le gameplay, Silent Hill 3 m’a offert des coups de chaud comme je n’en avais pas eu sur le deuxième épisode, et cela, malgré des contrôles bien plus souples et la sensation d'être vraiment maître de ses mouvements pour se défendre avec facilité.
Outre cela SH3 ressemble à l'épisode de la maturité en apportant par petites touches des améliorations là ou SH2 en avait besoin, que cela soit sur la lecture de la carte, la facilité de navigation dans l’inventaire et une diversité d’actions qui permettent d’envisager une légère rejouabilité.
Bien entendu, passer après le chef d'œuvre qu’est Silent Hill 2 reste un exercice compliqué, mais dans mon cas, j’ai adoré la connexion qui a été établie avec le premier épisode de la série, qui pour le coup devient obligatoire pour apprécier ce troisième épisode.
Tout en gardant l’ADN de Silent Hill, l'expansion de l’univers créé ici apporte une voie intéressante et je me dis que c'est dans des moments comme celui-ci ou je suis heureux d’avoir mis un 10 au deuxième épisode, me donnant toute la latitude de mettre un bon gros 9 d’amour pour SH3.
The Legend of Zelda: The Wind Waker (2002)
Zelda no Densetsu: Kaze no Takuto
Sortie : 3 mai 2003 (France). Action-Aventure
Jeu sur GameCube
Sajuuk サジューク a mis 8/10 et a écrit une critique.
Annotation :
Presque 30 ans de JV derrière moi et des centaines de jeux poncés, mais jamais un Zelda de complété… Voilà que ma faute est maintenant réparée.
Ne me demandez pas pourquoi j'ai commencé par Wind Waker, simplement que j'ai un amour inconditionnel pour la GameCube et que sa proposition avant-gardiste de "monde ouvert" sur la mer m'a toujours titillé.
Résultat, j'ai passé plus d’une vingtaine d'heures dépaysantes et c'est majoritairement du positif que je retiens.
La proposition de cette vaste étendue d'eau parsemée de dizaines d'îlots, fonctionne encore à merveille aujourd'hui, on se sent libre d'explorer ou l’on veut quand on veut, et même s'il y a bien un ordre établi pour avancer dans l'histoire (peut-être trop justement) le jeu ne nous prend que rarement par la main et ne mâche certainement pas le travail quant à la direction où voguer ou la manière d'accéder à un lieu bloqué. L'utilisation d’un guide à de rares occasions peut être conseillée.
Le gameplay semble simple à première vue, mais est furieusement efficace, grâce à une richesse dans les outils disponibles qui permettent de créer un semblant de gameplay émergent. Malheureusement, la manette de GameCube ne propose pas assez de boutons et donc on fait beaucoup d'aller-retour dans les menus. Autre point qui m'a fait pesté devant mon écran, la caméra, régulièrement aux fraises, celle-ci fait sa vie quant on essaye de locker un ennemi, face à certains boss ou groupes d’ennemis, c’est assez rageant.
D’ailleurs, le début du jeu est gentillet, avec des donjons en ligne droite, multipliant les puzzles certes intéressants et toujours en raccord avec le gameplay et outils disponibles, mais souvent à l’overdose et sans challenge autour. Cependant arrivé à un certain twist de l’histoire, Wind Waker se complexifie et le dernier tiers du jeu propose son lot de défis et surprises, donnant par moment la sensation de vivre une sorte de Dark Souls junior, encore une preuve que ceux qui opposent ces deux visions du médium n’ont rien compris aux JV.
La mise en scène est minimaliste, mais bien présente avec de jolis plans de caméras et surtout parfaitement en symbiose avec cette bande originale qui est à tomber par terre par ses notes qui donneraient envie de naviguer jusqu'à l’horizon.
En somme Wind Waker, 20 ans après reste encore une belle prouesse, bordel que c’est beau, et hormis quelques accros on reste subjugué, même pour un profil comme le miens, ça mérite bien tous les honneurs.