La SF à l'écran

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Le joyau noir de la filmo de Carpenter est aussi un des meilleurs films du genre.

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Une version longue qui donne plus de sens au retour de Ripley. A préférer à la version cinéma.

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James Cameron et sa vision contrariée de la colonisation d'autres planètes. Quand l'expansion de l'humanité se confronte à l'instinct d'expansion d'une espèce belliqueuse surgit des tréfonds de l'espace, cela donne Aliens, rare exemple de suite pouvant prétendre surpasser l'original.

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Jamais titre n'aura été plus juste et paradoxalement plus fallacieux. Encore aujourd'hui, les préjugés tendent à faire croire que le film est un simple actionner nanardesque. Le film de Verhoeven est pourtant une satire mordante et redoutable des années yuppies et du capitalisme sauvage. Un chef d'oeuvre absolu et l'un des jalons majeurs du genre.

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Futur post-apo, vision d'une société qui tente de se reconstruire sur de mauvaises bases et qui s'effondre, Akira c'est la description d'une jeunesse à la dérive prise en étau entre deux idéologies radicalement opposées. Et au milieu de ce chaos, l'émergence d'une croyance en une nouvelle figure messianique, le fameux Akira.

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Le film fondateur de Scott s'imposait à l'époque comme la seule alternative au phénomène Star Wars. En totale opposition avec la SF fantaisiste de Lucas, Alien subjugue par son ton pessimiste et agressif, et par la description d'une humanité insignifiante face aux secrets éternels de l'espace. Le film est d'autant plus fascinant qu'il pose plus de questions qu'il ne donne de réponses.

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T2 est à mon sens plus un film d'action qu'un authentique film de SF. Sur le prétexte initial de la menace androïde et du voyage dans le temps, Cameron livre un formidable film d'action sous forme de course-poursuite désespérée, ressassant la trame du premier opus pour mieux en extrapoler les enjeux. En fait, outre la différence de moyens pour cette suite, Cameron avait cette capacité de savoir se renouveler et réadapter sa vision. L'idée de T2 est plus intelligente qu'elle n'y parait. Le film servait de vitrine au savoir-faire des techniciens SFX de l'époque mais le cinéaste ne sacrifiait pas pour autant le fond à la forme et réadaptait le premier film en faisant évoluer son propos et son style. Tout y est parfaitement complémentaire. On voit les choses en plus grand, on ouvre l'intrigue à un plus grand public (avec la présence du gosse et un zeste d'humour), sans pour autant les prendre pour des cons. On leur offre juste le spectacle que tout le monde est en droit d'attendre. Remarquable d'efficacité, bourré de séquences d'anthologies, Terminator 2 reste à ce jour le meilleur opus de la franchise et peut-être le film le plus abouti de Cameron. Un must.

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Une flic humaine au corps entièrement artificiel commence à s'interroger sur ce qu'il lui reste d'humanité dans cette enveloppe qui ne lui appartient pas et où elle ne se reconnait plus. Dans sa quête existentielle, elle va rencontrer une intelligence artificielle dénuée de forme physique, ayant miraculeusement pris conscience de son existence et donc devenue un être pensant, aspirant à une nouvelle forme d'existence. Oshii questionne sur ce qui distingue l'humain de son simulacre parfait, rejoignant ainsi le film Blade Runner dans la quête existentielle de son protagoniste et dans la perspective d'un futur dépressif. Un chef d'oeuvre du cyberpunk.

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Kubrick repousse les limites du 7ème art et questionne l'humanité sur ses origines et son insignifiance. Un monument intemporel, une odyssée insurpassable.

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A la base, un pur produit calibré Schwarzy, c'est à dire, action, humour et punchlines à foison. Et pourtant Verhoeven transcende la commande pour nous livrer ni plus ni moins que le meilleur film prenant pour cadre la planète rouge. Certes, le scénario s'autorise bons nombres de libertés par rapport à la nouvelle originale mais adapter celle-ci fidèlement nous aurait privé de ces formidables séquences martiennes. Un autre must.

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Je me demande souvent lequel du premier ou du second film du diptyque d'Oshii a ma préférence. Innocence, va encore plus loin que l'opus initial en abordant plus en avant les thématiques du simulacre et de la manipulation en général, en traitant du robot comme d'un esclave à servir les désirs humains. Oshii jette les ponts entre son Innocence et ses films précédents tout en rejoignant Blade runner sur le fond. Au delà de la thématique de l'automate sensible, la question du rapport de l'esprit (humain ou pas) au corps reste prépondérante.

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Quand les robots synthétiques deviendront le parfait reflet moral et physique de l'homme, ne pourront-ils pas prétendre au simple droit d'exister autrement que pour servir leurs maîtres ? Pour son troisième film, Ridley Scott ne signait ni plus ni moins qu'un des chefs d'oeuvre du genre. Genre qui aura consacré le réalisateur et qu'il délaissera pourtant durant l'essentiel de sa carrière.

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Miller revient à son célèbre anti-héros et en profite pour réviser et bousculer les codes du cinéma-spectacle. Un chef d'oeuvre absolu.

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Spielberg offre au monde sa vision messianique du visiteur de l'espace.

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Le monument expressionniste de Lang, à la source de toute l'histoire du genre à l'écran.

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Une agglomération d'influences pour une véritable révolution du genre. Matrix a lancé le cinéma-spectacle du second millénaire. Quel dommage que les suites soient de moindre qualité.

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Si, si, cloner un dinosaure à partir de l'ADN de crapaud, ça reste toujours de la science-fiction. Et bon sang que j'aime ce film.

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Après que plusieurs réalisateurs se soient cassés les dents dessus, Zack Snyder adapte à l'écran l'œuvre d'Alan Moore, prétendument inadaptable, et nous livre ce qui reste le meilleur film de super-héros de l'histoire, avec The Dark Knight et les Batman de Burton.

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Gilliam reprend à son compte les craintes orwelliennes, en y ajoutant ce qu'il faut de folie et de poésie pour rendre le film culte.

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Dans la lignée des grands films d'anticipation alarmistes des années 70, Carpenter propose sa vision de l'Amérique triomphante et réinvente la figure de l'anti-héros solitaire.

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L'opus le plus estimé de la saga. Les séquences d'anthologies s'enchaînent sans discontinuer et l'intrigue s'achemine vers l'un des coups de théâtre les plus mémorables de l'histoire du 7ème art. Un spectacle intemporel, un film légendaire.

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Après son Harry Potter, Cuaron nous livrait cette adaptation spectaculaire du roman de P.D. James. Techniquement impressionnant, formidablement écrit et interprété, Children of men est, à l'image de New York 1997, de ces rares films d'anticipation qui vous marquent longtemps un spectateur.

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Après Truman Show, Niccol passe à la réalisation et nous livre une relecture fascinante du Meilleur des mondes. Du talent à l'état pur.

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Un montage basé sur les scènes refusées ou abandonnées par la production avant la sortie du film et qui donne un meilleur aperçu de la vision originale de David Fincher sur son premier film. Et ce, même si le réalisateur n'a pas du tout participé à ce remontage puisqu'ayant juré il y a bien longtemps qu'il n'y reviendrait jamais.

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L'opus mal-aimé de la franchise n'a pourtant rien à envier à ses prédécesseurs. Cohérent dans sa continuité, le seul défaut imputable au premier film de Fincher est de prendre le contre-pied de la vision précédente de Cameron. Alien 3 est un film somptueusement funèbre et baroque tant il impose une vision encore plus pessimiste que les opus précédents. Le joyau noir de cette liste.

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Comme pour Aliens, une version longue à privilégier à la version cinéma car comprenant plusieurs scènes essentielles à la compréhension de l'intrigue. Pour le reste voir ci-dessous.

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Jamais les fonds marins n'auront été aussi angoissants, Cameron restituant à merveille la sensation de gigantisme des fosses abyssales. L'océan devient ici le théâtre d'une somptueuse rencontre du 3ème type, culminant dans son acte final éblouissant. Cameron signait-là un film somptueux tant au niveau visuel qu'émotionnel, magnifiant ses images par son esthétique bleutée, accumulant les scènes d'anthologies (le pugilat entre Bud et Coffey, la course-poursuite en modules sous-marin, la ré-animation de Lindsey, la rencontre finale salvatrice dans les ténèbres des grands fonds) pour conclure son film par une jolie morale écologique et anti-militariste. Une perle annonçant qui plus est, l'avènement des effets digitaux.

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McTiernan ose malmener l'archétype de l'american hero en le confrontant à un alien d'un nouveau genre, aussi culte que son cousin xenomorphe.

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Cameron assimile tout un pan de la littérature de SF et en simplifie le thème de l'IA meurtrière dans un formidable thriller sous forme de course-poursuite nocturne. Un classique indémodable.

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Miller poursuit les aventures de son anti-héros et nous plonge dans un univers post-apo alors inédit, à la source de bon nombre d'autres films du genre. Un chef d'oeuvre du film d'anticipation et un acte final toujours aussi éblouissant.