Mes jeux de 2024 (Liste commentée)

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33 heures pour en venir à bout (d'après le compteur interne) en prenant mon temps et en farfouillant pas mal les niveaux à la recherche de quêtes annexes et de secrets, hélas peu nombreux, à découvrir. Comme ceux qui ont fini le jeu peuvent s'en douter, je n'ai pas hésité à me servir des invocations quand je le jugeais plus agréable pour ma progression dans le jeu; comme je le précise dans ma critique, j'affectionne bien plus les duels d'épéiste à la Sekiro que les affrontements titanesques à la Dark Souls, ces derniers étant souvent une corvée pour ma part donc il était assez appréciable de pouvoir contourner cette contrainte, comme avec la fameuse cloche d'Elden Ring ("Dring dring dring, viens ma petite méduse"). Si je dois recommencer le jeu un jour, ce sera néanmoins sans doute en Boss Rush en expédiant l'exploration (pas vraiment intéressante en définitive) et en essayant d'affronter en solo tous ces vilains antagonistes; fort heureusement, le véritable boss final est au demeurant un épéiste et pas de spectre pour l'affronter ce coup ci donc j'étais heureux de le vaincre au bout d'une heure d'essais.

Petite précision utile à ce titre ( que le jeu ne mentionne malheureusement pas ): ne lancez pas tout de suite le New Game + car plusieurs dialogues Post EndGame sont disponibles dans l'Hotel Krat (et l'option du New Game + demeure accessible par la suite au Stargazer); j'aurais apprécié d'en avoir connaissance avant de relancer une partie machinalement (hohoho) surtout que j'avais oublié entretemps que le jeu allait également bénéficier d'un DLC (que je ferais très probablement si son accès ne s'avère pas trop lointain dans le jeu).

Enfin, (légers spoilers) sachez également que je suis parvenu à obtenir la meilleure fin (et vraisemblablement la fin Canon pour la suite des évènements) en m'efforçant de ne pas mentir dans le jeu, malgré les nombreux guides sur la toile qui prétendent que le contraire est nécessaire pour accéder à cet heureux (?) dénouement; je vous suggère de répondre tout simplement à l'instinct aux différents dilemmes qui vous seront proposés et de voir quelle conclusion vous sera proposée à l’issue de votre périple. Clairement une belle expérience pour débuter cette année 2024 et déjà de beaux souvenirs en mémoire des rues de Kart et de son étrange marionnette muette.

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Parfois sur Steam, on achète des jeux sans réfléchir. Bon d'accord, souvent sur Steam on achète des jeux sans réfléchir. "Tiens, elle est sympa cette affiche. C'est Cyberpunk en plus? Ah c'est soldé à trois euros" et voilà, l'achat est déjà effectué. Pour éviter que ce jeu rejoigne la cinquantaine (arf) de titres qui attendent encore que je les installe sur Steam, j'ai testé assez rapidement ce Synergia, même en n'étant pas spécialement un grand partisan du Visual Novel.

Le jeu a beau nous citer toutes les références attendues en début de chapitre (William Gibson, Philip.K.Dick, Ghost In The Shell, Blade Runner, Akira, Sartre, tout y passe), l'ensemble lorgne clairement vers de la FanFiction et fleure bon l'amateurisme à tous les niveaux qu'il s'agisse de l'écriture ou de la patte graphique. Mais pourquoi pas en vrai? L'amateurisme ça a du bon parfois et tant que le jeu se focalise sur la relation gentiment érotique entre ses deux personnages principaux, il parvient même à être assez attachant. Malheureusement, il s'efforce assez rapidement de dépeindre un conflit d'une plus grande ampleur et se prend complètement les pieds dans le plat en matière d'exposition d'univers avec une constante maladresse et des retournements de situation franchement foireux. Et cerise sur un gâteau mal cuisiné, les choix se comptent littéralement sur les doigts d'une main et le joueur n'est ainsi jamais sollicité dans de nombreuses situations épineuses, même lorsqu'il s'agit de faire confiance ou non à un personnage suspect. Dès lors que le récit a commencé à sous-entendre l'inévitable révolution imminente ou toutes les conspirations autour de notre amourette de service, j'ai lâché l'affaire assez rapidement, sans être curieux de connaître le fin mot de l'histoire à ce sujet.

Dommage car je pense que le jeu aurait gagné à faire preuve de moins de prétention et juste assumer sa composante romantique simple mais efficace. Comme si le Cyberpunk ne pouvait pas être un simple contexte dépaysant mais qu'il fallait forcément vouloir poser des questions existentielles pour se donner une bonne conscience créative, même quand ce n'est clairement pas la plus grande qualité des auteurs à l'écriture.

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48 heures à en juger par le compteur PS5 et j'ai franchement le sentiment d'y avoir passé 30 heures en trop.

J'ai oublié de le mentionner dans ma critique mais j'ai également expérimenté le mode exploration durant les dix premières heures de jeu; une perte de temps à nouveau, à l'image du reste de l'aventure qui prouve d'entrée de jeu l'artificialité de la proposition Ubisoftienne : aucun édifice pour attirer l’œil du joueur, aucune topographie singulière pour l'inciter à l'exploration comme dans Zelda, juste des indications GPS foireuses et irréalistes qui demandent de consulter en permanence une carte qu'un Na'Vi ne pourrait posséder en temps normal. Certes il est plus compliqué de proposer un Level Design instinctif avec l'environnement de jungle proposé par le premiers tiers de l'aventure mais tout de même, cette Map méritait mieux à nouveau.

Enfin, je préciserais que le jeu manque cruellement d'énigmes à résoudre malgré le potentiel évident de son univers à ce sujet, sans évoquer l'interconnectivité des Na'Vi avec leur environnement. Encore une occasion manquée; après il est possible que ma hype envers l'univers d'Avatar se soit amoindrie après la déception du deuxième film et cet imaginaire semble finalement bien moins foisonnant qu'un Star Wars dans ses possibilités; il n'empêche qu'il y avait sans doute bien mieux à faire avec le matériau déjà existant et que je doute d'accorder une chance à un second volet dès sa sortie, encore plus s'il privilégie un contexte océanique pour singer le deuxième film. Le jeu est déjà en réduction malgré sa sortie récente et ça n'a rien d'étonnant, l'expérience proposée n'est que boulimique et clairement peu satisfaisante pour le prix initial; maintenant, il vaudra tout de même votre attention à un prix plus modique pour le simple plaisir d'arpenter les terres (et les cieux) de Pandora.

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"C'est un énième retour par une petite porte et un énième non évènement pour une franchise autrefois illustre dans le domaine de l'horreur. Maintenant, à en juger par la longueur des Walkthroughts sur Youtube, j'ai bien mis deux fois plus de temps que la moyenne à finir ce message pas si court, preuve que je me suis vraiment attardé sur la narration environnementale et l'atmosphère globale (ou que je reste encore une chochotte manette en mains mais chut :p), donc je n'irais pas jusqu'à adresser une note aussi sévère que mes éclaireurs envers cette expérience qui demeure gratuite.

Les voies de Konami demeurent un mystère (sauf quand il s'agit de se faire du pognon) mais il serait intéressant de connaître un jour les coulisses de ce projet et l'intention qui avait animé l'équipe Japonaise pour la création de cette courte expérience; même si Silent Hill est enfin de retour chez lui, Short Message véhicule plus que jamais l'impression d'une œuvre formatée pour les occidentaux, alors que c'est bien là où les Japonais n'ont jamais vraiment réussis à convaincre par le passé.

Pas honteux non plus à mon sens mais bon, on va pas se mentir, ça semble quand même mal barré pour la suite des évènements. :p

Dommage, donc."

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Mode Professionnel lancé en New Game +.

Contrairement à l'original, je ne me sentais pas assez motivé pour lancer directement ce mode de difficulté ultime en nouvelle partie, peut être parce que je n'arrive pas à gérer suffisamment bien le craft de munitions mais aussi parce que je n'ai pas autant de plaisir à prendre en main ce gameplay que son grand frère entre son esquive maladroite et une certaine imprécision qui ne m'incite pas vraiment à la confiance. Le premier chapitre a été plutôt une promenade de santé mais les choses se sont quand même corsées dès la séquence de l'embuscade dans une maison barricadée et même avec un sacré arsenal à ma disposition, le jeu était loin d'être évident dans sa dernière partie, notamment avec ses munitions distribuées parcimonieusement (et plus de pirouette chez le marchand avec l'upgrade pour en Looter!). Comme ma note l'indique, cela reste un jeu que j'apprécie grandement, notamment pour son emphase sur le corps à corps vraiment réussie pour le coup mais malgré tout, j'ai quand même un léger problème avec ce Remake entre sa réinterprétation trop timorée dans son ambiance et d'autres changements plus malvenus dans son gameplay (la nouvelle mécanique de protection d'Ashley notamment). Des raisons que je détaillerais peut être dans une future critique si je trouve le temps (et la motivation) pour la faire mais en l'état actuel des choses, j'ai le sentiment que le public s'est simplement satisfait d'un Remake qui ne faisait pas honte à l'original sans s'émouvoir pour autant que cette nouvelle proposition était incapable de surpasser son grand frère, malgré son écart technologique. C'est peut être voir le verre à moitié plein ou à moitié vide dans le cas présent mais c'est quand même avec ce genre de constat que j'ai le sentiment que le jeu vidéo est sur une pente descendante depuis plusieurs années.

Cette complainte mise à part, j'en ai également profité pour creuser un peu le mode Mercenaries que j'avais à peine survolé après ma première partie de ce RE4; les choses n'ont clairement pas été faites à moitié en ce qui concerne les personnages et j'ai particulièrement apprécié les différents mouvements disponibles pour Wesker et Krauser, même si à nouveau l'intégration d'une jauge de furie me semble faciliter un peu trop les affrontements avec une réactivité des ennemis clairement revue à la baisse pour ce mode. Mais en l’occurrence, je reconnais volontiers que je n'ai sans doute plus la patience pour creuser ce mode.

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Fini en une quarantaine d'heures avec la maudite fin B et son carton de conclusion très sommaire.

Comme ma critique vous l'apprendra, cette belle découverte de Valkyrie Profile a été entachée par la désagréable surprise de sa véritable conclusion bloquée derrière un cheminement assez incohérent et contradictoire avec le propos du jeu. Dommage car j'avais déjà fait montre de patience pour surmonter les quelques lourdeurs persistantes du JRPG aujourd'hui bien que la version Lenneth sur PS5 bénéficie d'un confort considérable en comparaison de son modèle (sauvegardes rapides, retour en arrière possible, capture d'écran disponible pour mieux retenir les énigmes et les requêtes de Freya). Malgré tout le charme a bien opéré et ce RPG restera à n'en pas douter longtemps dans ma mémoire; cela faisait d'ailleurs un long moment que je n'avais pas fait un jeu entièrement en anglais et je me suis souvent amusé à imaginer ce qu'une traduction française aurait donnée avec un langage soutenu et médiéval; les doublages anglais sont par ailleurs souvent approximatifs dirons nous mais il est très étonnant d'en trouver autant en abondance pour un titre de cette époque.

Enfin, pour la petite anecdote, sachez que l'envie de tester ce Valkyrie Profile m'est venue initialement d'un message sur SensCritique avec un extrait fort bien choisi de sa bande son et que cette envie s'est concrétisée suite à la vidéo "Putain 17 ans" de Hooper (la seule véritablement intéressante sur sa chaine de ces dernières années) où il vantait à nouveau les souvenirs de ce Valkyrie Profile.

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Arrêté à la démo.

J'étais curieux de voir à quoi ressemblait ce retour inespéré de la licence au premier plan et une fois encore, on peut dire que Square Enix a mis les pieds dans le plat pour gâcher les attentes du public. Si le début n'est pas déplaisant avec l'intégration des compagnons en combat, la suite est tellement laborieuse que j'ai dû me forcer à terminer la démo pendant que celle de FFVII Rebirth se téléchargeait en arrière fond; le combat n'est pas forcément honteux (même si les coups me semblent manquer singulièrement d'impact) mais le jeu est juste totalement dénué de charme en comparaison de son illustre modèle entre un chara design souvent insipide et des décors vides; une impression de jeu mobile désincarné qui laisse perplexe sur une telle approche en comparaison du jeu originel.

Au revoir les récits poignants des Einherjar et la liberté laissée au joueur dans son alternance donjons / narration, ici la démo nous propose un univers désespérément abandonné de toute vie humaine avec une narration textuelle littéralement au ras des pâquerettes et un combat de boss pour aboutir au nouveau recrutement d'un Einherjar et un tableau de score à la fin...Si le RolePlay d'une Valkyrie était immédiatement palpable dans le jeu originel, ce Elysium est plombé par une structure très Gaming qui l'entache d'entrée de jeu pour les connaisseurs de Profile. Et le jeu ne peut même pas exploiter un fan-service par rapport à la série originelle puisqu'il choisit au contraire de s'en dissocier en proposant une sorte de soft-reboot de la franchise; et puisque le scénario n'a visiblement guère convaincu les adeptes de la saga (surtout pour le portrait des Einherjar, autrefois une grande force de son modèle), je n'ai pas le cœur d'approfondir plus loin ma découverte de cet énième retour par la petite porte d'une franchise Japonaise autrefois illustre. Décidément, les fans de JRPG avaient bien de quoi pleurer depuis la fusion d'Enix et de Square...

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Cela faisait longtemps que ce Pentiment m'intriguait; à dire vrai, c'est l'une des rares exclusivités proposées par Microsoft que j'étais certain de tester un jour sur PC avant même que sa sortie sur Switch soit annoncée précédemment. Au final, même si je suis quelque peu déçu de la tournure opérée par le jeu, je garde néanmoins le souvenir d'une expérience originale à plus d'un titre même si le jeu semble parfois avoir du mal à trouver un compromis entre une aventure narrative et l'héritage du studio issu du RPG; y compris dans le travail effectué sur le personnage principal tantôt personnalisé par le joueur tantôt accablé d'évènements dont le joueur n'est même pas conscient. Les jeux vidéos suivent d'ordinaire un schéma assez uniforme du début à la fin de l'expérience proposée donc il est bon de voir un jeu oser la carte de la rupture de ton dans son dernier tiers mais j'avoue être encore déçu de l'abandon d'un jeu d'enquête dans sa dernière partie; si Pentiment s'était conclu sur une enquête initiée par le sympathique Caspar je lui aurais clairement attribué une meilleure note; en l'état, je doute quelque peu de le recommencer un jour, même si le ratio choix/conséquences est parfois assez inattendu.

Pour finir, un mot sur l'interface que je trouve parfois un peu étrange : la retranscription des livres Moyenâgeux est impeccable mais l'interface InGame tranche beaucoup avec le réalisme initié par le titre, donnant un côté trop Gameplay et coloré à de simples interactions; Pentiment manque peut être un peu de sobriété à ce niveau là. Cela reste néanmoins un jeu que je vous conseille, d'autant que vous le trouverez facilement à faible prix en étant un peu patient d'ici les prochaines soldes Steam.

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Les jeux de combat n'ont jamais été ma spécialité et ils n'éveillent pas forcément le meilleur de ma personnalité. :p Voilà donc un moment que je n'y avais pas retouché mais j'avais beaucoup écumé ce FighterZ à l'époque sur PS4 parvenant même à atteindre le rang Super Saiyan 3 en ligne (ce qui était un vrai accomplissement pour le Noob assumé que je suis). J'ai donc eu envie de réitérer la performance sur PC pour la simple raison que je tiens trop à la manette PS5 pour l'abimer de la sorte; ça n'a pas été une mince affaire car je néglige toujours autant ma défense (même si le jeu favorise beaucoup l'offensive) et que je ne parviens pas à enchaîner les attaques d'équipes aussi efficacement que les aficionados; il a donc été assez laborieux de parvenir à réacquérir ce rang Saiyan 3 en ligne d'autant que le niveau général semble être nettement plus élevé qu'à l'époque de sa sortie (forcément, ce ne sont que les motivés qui restent et le jeu est encore très bien peuplé pour un titre de 2018). Cela semble être donc ma limite dont j'ignore si je parviendrais à la surpasser un jour (en même temps, c'est aussi là que s'arrête DBZ avant de partir en couilles dans Super donc bon :p).

Ce furent quand même de belles parties avec mes fidèles Vegeta, Freezer et Bardock accompagnés du thème musical très entrainant de ce dernier : https://www.youtube.com/watch?v=Lm77VCkf_do

Pour le reste, même si les Black Goku, Broly et autre Vegeto / Gogeta sont malheureusement encore légion, il m'a tout de même semblé que le casting de mes adversaires était plus diversifié qu'à l'époque, ce qui est toujours appréciable (les personnages de GT sont tout de même plombés par des attaques inutilement longues à mon sens qui ralentissent un peu le rythme du combat). Je crois néanmoins n'avoir jamais affronté une seule fois le brave Tortue Géniale, ce qui est un peu dommage tout de même.

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Voir ma critique; je n'ai pas grand chose à rajouter sur ce jeu que j'espérais honnêtement plus court avant de le lancer. Pas impossible néanmoins que je le relance un jour en normal pour profiter simplement du scénario et de la présence d'autres compagnons à mes côtés (sans réfléchir forcément en matière d'efficacité au combat); je pense également qu'il doit être plus intéressant d'incarner un personnage Mage étant donné la teneur du scénario, même si je ne me vois pas trop prendre le parti des Templiers dans une prochaine partie.

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Outer Wilds est indéniablement un chef d’œuvre : il y a vraiment du génie dans la conception des planètes, le Level Design, la progression du joueur et ces fameux moments "Yaouh!" "Eureka!" que le jeu parvient assez régulièrement à prodiguer.

Mais Outer Wilds est malheureusement un jeu où je ne m'amuse pas vraiment; je comprends intellectuellement sa renommée mais je ne suis pas réceptif émotionnellement à sa démarche. Plusieurs écueils freinent vraiment mon immersion dans le jeu:

-J'aime prendre mon temps dans le jeu vidéo et Outer Wilds incite de surcroît à la contemplation; pourtant la boucle s'avère assez courte et interrompt trop rapidement mon avancée dans le jeu.

-Contrairement à Majora's Mask, seule la connaissance du joueur est améliorée à chaque boucle et non le personnage à proprement parler; une vraie occasion manquée pour moi de débloquer des raccourcis à la Resident Evil / Souls Like ou d'accroître la facilité de notre personnage à se mouvoir dans l'espace, d'autant que le maniement me paraît assez rébarbatif à la longue.

-L'enquête à mener pour sauver l'univers est assez alambiquée et conduit trop souvent à des impasses; on a enfin un sentiment de réussite sur une planète que finalement nous voilà confrontés à une autre énigme et un désagréable sentiment de retour à la case départ.

Bref, je n'avais pas accroché à l'époque de sa sortie et l'alchimie n'a pas opérée à nouveau en 2024; ça reste une très belle œuvre interactive mais trop redondante à parcourir pour ma part.

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Pour la petite anecdote, je me suis d'abord intéressé à ce titre pour le conseiller à un ami cinéphile très adepte de ce type de folklore méconnu du grand public et très peu représenté en jeux vidéos. Après les éloges entendus par la suite sur ce titre, j'avais l'intention de jouer depuis longtemps à Mundaun mais je n'en avais jamais pris le temps jusqu'ici; bien mal m'aurait pris de dédaigner ce titre tant son imaginaire se distingue vraiment des archétypes de l'horreur déjà fort usités dans le médium interactif.

Tout n'est pas parfait et je serais clairement plus enthousiaste si la technique n'avait pas été à ce point rebutante tout le long de l'aventure (problème réglé sur PS5, peut être?) mais je sais déjà que je garderais en souvenir de nombreuses fulgurances de ce titre et surtout son cadre définitivement atypique pour un jeu d'horreur.

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Les jeux Sherlock se suivent et ne ressemblent pas; en ce sens, The Awakened marque malheureusement un certain downgrade par rapport aux promesses enthousiasmantes de Chapter One. Développé dans les pires conditions imaginables, le jeu invite à une forme de tolérance pour ces écueils évidents avec en premier lieu une mise en scène tout bonnement catastrophique qui évoque les Machinima de l'ancien temps de Youtube.

Néanmoins, d'autres défauts semblent davantage résulter d'un manque de vision créative, notamment la gestion assez hasardeuse du surnaturel (déjà un problème évident dans Sinking City) où Holmes va se retrouver bien trop vite confronté à des phénomènes paranormaux mettant en pièces sa raison et sa science de la déduction. Le jeu emprunte malheureusement une voie linéaire et s'il gagne ainsi en diversité des environnements, il dédaigne complètement la composante enquêtes avec une absence de dilemmes moraux et de coupables à désigner, une vraie occasion manquée d'insuffler du surnaturel dans la déduction pragmatique prônée par les jeux précédents. L'ambiance reste néanmoins de qualité avec une belle direction artistique et l'écriture également convaincante, notamment une intégration bien pensée de Watson en allié solide pour appuyer Holmes dans cette période de confusion idéologique; dommage que le scénario donne néanmoins l'impression de survoler la plupart de ses sujets en ne résolvant que la moitié de ses enjeux au dénouement.

Nul doute que dans un contexte de production ordinaire, les développeurs auraient mieux tirés parti du potentiel de leur sujet pour dynamiter la structure habituelle de leurs investigations; dans le cas présent, cet Awakened est assez semblable au Call Of Cthulhu jadis proposé par Cyanide : une immersion bienvenue dans l’œuvre de Lovecraft mais qui reste quelque peu en surface dans quasiment tous ses composants horrifiques et introspectifs.

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Le EndGame de Ragnarok était déjà généreux en contenu et il est surprenant de voir débarquer une extension aussi conséquente à un prix gratuit; peut être une compensation indirecte aux 10 euros nécessaires pour la mise à jour PS5 dont l'amélioration graphique est franchement très relative, en dehors de la sacro sainte fluidité.

J'ai décidé d'en chier et de commencer directement en mode Maîtrise : grave erreur de ma part car le gameplay de GOW privilégie bien trop ses animations spectaculaires à la précision de son gameplay et l'impossibilité d'annuler ses attaques pour parer un coup devient vite fatale dans la difficulté la plus avancée. Je vous recommande donc le mode Talent pour réserver la Maîtrise en EndGame, une fois l'aventure principale complétée et Kratos sensiblement amélioré.

Pour le reste, Valhalla corrige à mes yeux quasiment tous les défauts de cette version moderne de GOW : pas de Pubertreus qui chiale toutes les deux secondes, pas de temps de chargement camouflés par des dialogues peu inspirés, pas de narration intrusive et surtout une vraie continuité avec les jeux originaux où la première famille de Kratos n'est enfin plus passée sous silence. Certes, la mise en scène est bien plus intimiste et l'exploration plus réduite mais j'ai été complètement convaincu par le nouveau système de progression qui incite bien davantage à diversifier son approche de jeu; le bestiaire a été de surcroît sacrément étoffé pour l'occasion et le fait que la boucle soit relativement courte atténue le sentiment de frustration face à la défaite. Bref un excellent cru et une excellente digestion de la formule d'Hadès; les AAA ont de quoi apprendre face aux jeux indépendants et à l'image de son héros introspectif, Santa Monica fait ici preuve d'une étonnante humilité en remettant à plat autant de ces principes.

Annotation :

Il est assez fascinant de constater à quel point un jeu parvient à être hypnotique avec un visuel et un gameplay aussi minimalistes quand des AAA, débordant de contenu et de technicité, te tombent des mains au bout de quelques heures. Kingdom prend le parti d'une formule épurée en proposant une interactivité extrêmement réduite (une touche pour se déplacer et une autre pour interagir basiquement) mais plus important que tout, il fait confiance à la capacité d'adaptation du joueur en réduisant également les tutoriels présents dans le jeu, préférant miser sur l'apprentissage par l'échec où le joueur va faire lui même l'expérience de la défaite pour mieux comprendre les mécaniques de jeu proposées. La balance est parfaitement maitrisée durant la première moitié de l'aventure puis devient plus perfectible dans la seconde partie où il est facile d'enchainer les déconvenues sans comprendre exactement ce qui nous tombe sur le coin de la gueule; à ce titre, le jeu est clairement plus plaisant à jouer à 2 ne serait ce que pour la communication sur les obstacles rencontrés et surtout la coopération pour l'exploration, chaque joueur s'occupant d'un côté de l'écran, ce qui évite les allers retours un brin fastidieux (et limite paranoïaques) en jouant seul.

C'est néanmoins un jeu qui a beaucoup à offrir malgré sa structure simple (mais pas simpliste); il n'est d'ailleurs pas impossible que ma note augmente au fil de mes parties futures ou avec la découverte des autres variantes proposées depuis la sortie du jeu originel. Je vous recommande une partie en Normal pour débuter l'aventure car le jeu ne fait parfois pas de cadeaux; je vous recommanderais bien également de le lancer durant votre pause gaming de Midi mais le jeu est tellement chronophage qu'une partie d'une demi-heure se voit rapidement rallongée en deux heures si on ne prend pas garde. :p

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Je m'endormais dans les couloirs narratifs de FFVII Rebirth et j'ai décidé d'enchainer à la place un jeu plus orienté Gameplay, histoire de rester un peu dans le bain de mes nombreuses heures sur GOW : Valhalla. Finalement ce sont l'ambiance et la qualité de l'exploration qui ont prévalus dans mon appréciation, davantage que l'exigence très relative de son système de jeu. J'ai vraiment apprécié également l'uchronie dépeinte par le jeu même si je regrette en définitive une certaine frilosité à l'égard de ses thématiques, donnant le sentiment tout de même de rester en surface de ses questions idéologiques et identitaires (y compris en ce qui concerne l'héroine par ailleurs). A ce titre, j'ai un peu hésité à la note à lui attribuer car la fin a un peu teintée mon expérience de déception mais dans le cas présent, je préfère louer les réussites du jeu dans la notation et détailler plutôt ses écueils dans ma critique, Steelrising est d'ailleurs assez mal noté dans les étoiles Playstation et il mérite clairement un meilleur traitement, même si la comparaison avec Lies Of P lui a sans doute été défavorable.

Pour finir, sachez que le Gardien du Louvres a été le seul boss un peu récalcitrant durant mon aventure, que la Cité est ma zone préférée en matière d'ambiance et certainement aussi de Level Design et que j'ai finalement choisi de prendre le parti de Lafayette durant l'aventure. A ce titre, une certaine incompréhension subsiste sur l'obtention des différentes fins disponibles, plusieurs joueurs s'étant plaints que le dénouement débloqué ne correspondait pas à leurs précédentes décisions; davantage qu'une démarche volontairement nébuleuse, j'aurais plutôt tendance à déceler les stigmates d'un développement laborieux : les développeurs sont après tout peu nombreux au générique et le jeu est clairsemé de nombreuses imperfections, en dépit de ses grandes ambitions, à l'image de la liberté accordée pour résoudre les quêtes secondaires, occasionnant souvent des pirouettes de dialogues pour retomber sur ses pattes (parfois même avec des répliques non enregistrées) sans même parler des quelques bugs et ralentissements qui entachent encore l'expérience (ironiquement, la Bastille aura été le pire niveau de ma partie à ce sujet :p). J'ai peine à croire que le jeu bénéficiera encore de nombreux patchs donc sachez que le jeu ne sera pas infaillible sur le plan technique si vous lui accordez votre temps de jeu, ce que j'espère que ma critique vous encouragera à faire, malg

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A peine cinq heures pour en venir à bout et ce n'est en rien un problème. ;)

J'ai oublié de préciser dans ma critique que je suis quand même un peu déçu de la bande sonore malgré la présence de Sigur Ros pour la musique d'introduction et de conclusion; les mêmes mélodies se répètent en effet assez fréquemment et je pense qu'il y avait quand même matière à proposer une OST plus inspirée vu le cadre assez onirique de ce jeu vidéo. Enfin, je m'étonne également que le jeu ne dispose d'aucune option de Fast Travel pour son EndGame (vu la nécessité de devoir reparcourir une certaine partie de la Map avant la mission finale) mais peut être voulaient-ils simplement inciter le joueur à la contemplation en lui permettant pas de voyager trop rapidement.

Une petite parenthèse fort agréable ma foi; même si je ne sais pas si le charme opèrerait une deuxième fois sans une amélioration significative des mécaniques de jeu (peut être en proposant de jouer cette fois ci un autre personnage?). Ça m'a tout de même donné bien envie de me plonger dans la saga littéraire et ces histoires qui semblent assez poétiques.

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Fini en collectant tous les Electoons cachés, les Electoons bonus avec les Lums à collecter, les coffres à trésor et le fameux niveau caché, le bien nommé Lande des (joueurs) esprits frappés.

J'ai tendance à confondre Origins et Legends dans ma tête ayant fait ses jeux en alternant des parties Coop et de mon côté (souvenir des sauvegardes effacées de Legends sur PS4...) donc j'avais envie de refaire ses deux jeux en solo pour creuser davantage leur contenu. J'avoue à ce titre avoir été sacrément étonné de la difficulté relevée de cet Origins dans ces challenges avancés, beaucoup de niveaux s’apparentant à du Die and Retry parfois assez redondant, d'autant que le jeu ne pardonne souvent pas l'erreur avec cet unique cœur supplémentaire qui ne protège même pas de l'écrasement. Outre ces boss peu reluisants, j'admets aujourd'hui que je suis très peu réceptif à l'univers du jeu qui me semble témoigner parfaitement de la mouvance d'Ubisoft de l'époque à savoir que le jeu vidéo, ça devait forcément être débile pour être amusant; les Lapins Crétins étaient passés par là et à mon âge, l'exubérance du jeu le rend davantage horripilant et irritant que mignon ou amusant.

Enfin, j'ai ressenti un certain contraste dans la formule proposée entre la collecte évidente de nombreux secrets et le rythme effréné imposé par certaines séquences; un paradoxe que le jeu dédaigne simplement dans ces challenges les plus haletants. Cela étant dit, cela reste une proposition très solide sur des plateformes qui ne pouvaient pas bénéficier de Mario ou Donkey Kong en équivalents; le Level Design est souvent de qualité et les environnements variés même si ma préférence va clairement pour les niveaux aquatiques et un gameplay que j'arrive davantage à prendre en main. Pas sûr néanmoins que je viserais la collecte de tous les Electoons, comme je le prévoyais initialement, avec des contre la montre qui risquent de m'agacer quelque peu. Je suis maintenant curieux de voir si Legends me plaira davantage ou si mes impressions seront également plus mitigées que dans mes souvenirs.

Annotation :

J'ai relancé Overwatch 2 pour voir ce que le jeu devenait depuis son lancement cahoteux...

C'était désespérant donc je suis parti assez vite. D'où la présence du jeu ci dessous.

Annotation :

Qu'est ce que j'ai à reprocher à Team Fortress 2?

Beaucoup de choses en réalité; en premier lieu, ces maudits Bots contre lesquels Valve ne fait rien et qui rendent les parties insupportables hors serveurs communautaires. Mais ça, ça concerne la gestion sur le long terme du jeu depuis son passage en Free To Play mais au delà de cette question, qu'est ce que j'ai à reprocher à Team Fortress 2?

Une interrogation insolite après 400 heures sur ce titre mais elle m'a frappée pourtant avec une évidence durant une partie; rien, je n'avais rien à reprocher à ce jeu qui m'accompagne depuis sa lointaine sortie sur l'Orange Box; j'adore Team Fortress 2, j'aime son humour grossier et irrévérencieux, j'adore la complémentarité de ces classes et ses objectifs à accomplir alors même que je ne sors plus de ma zone de confort et que je reste sur les Maps que j'affectionne le plus désormais.

Team Fortress 2 est mon jeu multijoueur préféré; c'est aussi simple que ça mais j'en ai vraiment acquis la certitude plus de quinze ans après l'avoir découvert et dédié un de mes lointains vidéotests de l'époque. Il est à ce titre indétrônable et méritait bien que je lui accorde un de mes rares 10 de ces dernières années et une place dans mon Top ultime du jeu vidéo.

Jamais une expérience n'a été aussi distincte pour moi en ligne en choisissant de jouer une autre classe et sur ce point, Team Fortress 2 demeure toujours le véritable Roi de la Colline.

Annotation :

Je ferais l'effort d'être honnête : j'ai découvert ce jeu en coopération avec un ami sur deux longues sessions de jeu pour en voir le bout; je n'ai donc pas bénéficié de l'expérience au casque et ma réaction ci dessous doit donc sans doute être nuancée en ce sens :

Une gestion calamiteuse du rythme et du surnaturel au fil d'un scénario désagréablement fragmenté où on se demande ce que l'héroine fout dans cette galère. Tout l'inverse du premier, donc.

Après oui c'est très beau mais j'avoue qu'après toutes mes heures sur Death Stranding et l'omniprésence de l'Islande dans les films/séries de la dernière décennie, j'ai un peu de mal à m'émerveiller devant ce type de paysages. Certaines séquences parviennent heureusement à tirer leur épingle du jeu dans la mise en scène mais j'ai beaucoup de mal à digérer la régression du système de combat et son sempiternel 1vs1 qui en devient presque comique vers le dénouement. C'est pas honteux pour autant mais c'est très décevant par rapport au premier qui proposait une expérience épurée, cohérente et introspective; là la présence des personnages secondaires nuit souvent à l'immersion et même le mixage sonore ne semble plus savoir comment placer les voix entre deux dialogues dans l'instant présent.

Bon et le boss de fin est clairement l'un des plus mauvais que j'ai vus dans un jeu de cet acabit depuis longtemps; l'impression d'une suite un peu vaine, d'une démo technique qui a dirigé la conception du jeu (davantage qu'une démarche narrative ou de Game Design) et un développement qui a dû partir dans de multiples directions vu le bizarre sentiment de bricolage entre plusieurs séquences à de nombreuses reprises dans le jeu (le premier trailer a presque l'air détonnant maintenant avec ce jeu et certaines ellipses sont très bizarres).

Annotation :

Suivez les manteaux noirs" le jeu vidéo (ou "Suivez Bouboule"); 100 heures de jeu d'un scénario en ligne droite pour foirer à ce point la fin que tout le monde attendait et avec un postulat de départ identique au dénouement "Retrouver Sephiroth", je ne sais pas si un RPG avait déjà "osé" proposer une telle structure par le passé: toute l'absurdité de prendre une partie du jeu aussi pauvre en narration pour l'étirer maladivement dans un jeu chronophage et boulimique.

Le voyage n'était pas déplaisant et j'ai honnêtement songé à augmenter la note en cours de route (le Queen's Blood c'est la vie et ça fait quand même plaisir de revoir enfin un FF avec une World Map) mais ces quelques réussites véritables de Rebirth ne peuvent pas empêcher ce sentiment d'avoir vraiment perdu mon temps en définitive avec un scénario étouffé par les écueils habituels du Multivers où le récit n'est finalement qu'un vulgaire prétexte pour mettre en scène les personnages mythiques de FF7 dans des pirouettes rocambolesques (Zack et Sephiroth compris).

Dommage car le constat est finalement le même que Remake; le propos de FF7 est toujours pertinent de nos jours, la magie parvient parfois à opérer mais l'essence du titre originel est complètement diluée jusqu'à l'indigestion par des ajouts d'un gout douteux où l'excentricité semble davantage primer sur la sensibilité (tout le travail orchestré autour du Gold Saucer est éloquent en ce sens). Pour le reste, j'avais déjà tout dit dans ma critique du Remake de l'époque : Disney et Square Enix même combat: surexploitation d'un univers fétiche où tout est centré sur les personnages (car il n'y a visiblement pas grand chose à raconter derrière) et cache misère pour un manque flagrant d'imaginaire. -_-

Mais ouias, au moins, c'était sympathique à jouer cette fois ci.

Si Chadley pouvait fermer sa gueule pour la Part 3, tout le monde en serait ravi par contre. :p

Annotation :

Arrêté après quelques heures de jeu.

A Space for the Unbound est malheureusement loin d'être le premier jeu indépendant qui me laisse relativement de marbre. Undertale, Céleste et Braid ont déjà subjugués le public des gamers et m'ont laissés assez indifférents par le passé donc peut être ne suis je vraiment pas réceptif à la mécanique émotionnelle d'un jeu en 2D puisque je n'ai jamais caché mon affection pour l'immersion en 3D (même si To The Moon était pourtant parvenu à me faire lâcher de nombreuses larmes en son temps). Toujours est-il que j'étais très enthousiaste à l'égard de ce Space for the Unbound après l'avis dithyrambique de mes éclaireurs à l'avis que je juge particulièrement éclairé sur ce site; malheureusement, je me suis complètement emmerdé pendant les premières heures de jeu au point de décrocher complètement et de ne pas réussir à y revenir par la suite.

L'imaginaire est intéressant (même si l'omniprésence des chats est une certaine facilité à l'époque de leur idolâtrie sur Internet), le contexte de l'Indonésie est assez rafraîchissant mais ça reste un Point and Click très rébarbatif à jouer où on a l'impression constamment de faire une liste de courses avec une certaine artificialité des objectifs à accomplir pour rallonger un peu vainement la durée de vie. Peut être que si le jeu avait davantage assumé sa composante narrative et un rythme plus fluide dans le récit, j'aurais davantage adhéré; cela étant dit, je dois bien admettre avoir trouvé l'écriture des dialogues plutôt au ras des pâquerettes, même si la traduction est peut être à blâmer pour cela.

Bref le charme n'a pas opéré et pour les fans qui liront ces lignes, croyez bien que j'en suis le premier désolé. ;(

Annotation :

Arrêté après une bonne poignée d'heures.

Un gameplay efficace mais complètement noyé dans une narration lourdingue, une exploration redondante et un univers auquel on a peine à croire. Il aurait clairement gagné à être un Doom plus décérébré.

J'étais pourtant très convaincu par les "gunfights" au commencement de l'aventure (beaucoup plus que ceux de Ghostwire Tokyo à titre de comparaison de tirs magiques) et généralement dans un FPS quand le combat est réussi, le plus dur est fait. Malheureusement Aveum n'est pas du tout le Doom magique que j'espérais et il faut faire vite le deuil des batailles magiques promis dans les trailers; à la place, on a droit à une exploration de ruines en solitaire avec des énigmes plus ou moins inspirées et des collègues qui ponctuent nos découvertes de répliques affligeantes.

La Lore n'est pourtant pas inintéressante en soit (avec une métaphore écologique loin d'être conne) mais il y a un problème de ton évident dès les premières minutes avec un univers qui semble clairement plus lorgner vers la science fiction avec ces vaisseaux et forteresses volantes jusqu'à sembler avoir honte d'être un jeu de Fantasy. Héros qui fume une clope entre deux batailles, langage moderne à tous les étages et personnages insupportables de prétention et de bêtise qu'on croirait générés par une IA (ou sorties d'une production Netflix, ce qui revient au même); bref, c'est la douche froide avec une emphase sur le Loot un peu rébarbative et un équilibrage qui semble plutôt à l'ouest. Dommage, je suis toujours client de donner sa chance aux nouvelles licences (bien trop rares de nos jours) mais clairement, le jeu ne semble pas savoir où donner de la tête que ce soit dans son gameplay, son scénario ou sa tonalité générale. Un coup d'épée dans l'eau donc. :p

Annotation :

Aloy a toujours été condamnée à vivre à l'ombre des géants, que ce soit les dépouilles métalliques qui hantent les reliques d'un monde révolu ou de l'attention médiatique dont ces péripéties auront bénéficié, le plus souvent en faveur d'expériences en monde ouvert sollicitant bien plus la réflexion du joueur et s'émancipant de la structure archétypale dont Horizon : Forbidden West n'est clairement pas parvenu à s'affranchir. Ayant quelque peu expédié le jeu à l'époque au profit d'un certain Elden Ring, je trouvais ainsi amusant de faire l'extension de cet Horizon avant l'arrivée de Shadow of the Erdtree; l’occasion également de creuser quelque peu le EndGame de ce Forbidden West et ses challenges Haut Level.

J'avoue néanmoins que tous les défauts de Forbidden West m'ont sautés à la figure durant cette vingtaine d'heures à reparcourir ces contrées dévastées : système de grimpette foireux singeant très maladroitement la formule de Breath Of The Wild, interface confuse et système de craft extrêmement rébarbatif, animations outrancièrement exagérées pour embellir des quêtes aux enjeux souvent inintéressants : clairement, Forbidden West avait bien privilégié la quantité à la qualité, conformément à mes souvenirs, au point que même l'excellente Ashly Burch semble parfois s'emmerder à force de faire la diction au joueur (notamment en lui donnant immédiatement les réponses aux énigmes proposées, une autre tare hélas commune à de nombreux AAA).

Fort heureusement, les affrontements contre les machines demeurent toujours aussi haletants et j'étais même agréablement surpris de l'exigence de certains combats dans les défis les plus avancés; Fordidden West demeure d'une indéniable générosité dans le bestiaire proposé et comme en 2022, c'est ce qui sauve à mes yeux cette suite bien décevante dans son écriture et sa proposition d'Open World, à présent que la magie de la découverte s'est estompée après Zero Dawn.

Annotation :

Burning Shores est clairement une extension généreuse dans sa proposition et plus ambitieuse que celle de Frozen Wilds en son temps. Le nouvel environnement est magnifique et profite pleinement des capacités de la PS5 en étant enfin libéré des entraves de l'ancienne génération de consoles; à ce titre, la monture volante est cette fois au cœur de l'exploration même si elle met d'autant plus en évidence la structure encore trop cadenassée des quêtes mais les déplacements aériens offrent quand même une sacrée fluidité par rapport à l'expérience du jeu de base (où elle n'était disponible, assez connement, que vers le dénouement de l'aventure).

Malheureusement, comme dans le jeu original, l'écriture dessert trop souvent l'ensemble et le changement de scénaristes est une fois encore éloquent alors que Zero Dawn avait vraiment de belles forces à défendre par le passé dans sa narration. En l’occurrence, Burning Shores réitère de surcroît le pire passage de Forbidden West, à mon sens, en proposant une énième variation de la tribu des Quens confrontée à l’idolâtrie d'un personnage manipulateur; une fois encore, on se demande pourquoi Aloy supporte ce ramassis de conneries avec la connaissance qui est la sienne désormais et le portrait du méchant demeure à peine esquissé, hormis s'appesantir lourdement sur sa vilenie, malgré la présence du très sympathique Sam Witwer / Starkiller pour l'incarner à l'écran.

De plus, l'extension fait le choix très étrange d'imposer une romance à Aloy dans le cadre de ses courtes péripéties alors que le personnage était presque présenté comme asexué durant les 100 heures des jeux précédents; là c'est le coup de foudre en une poignée d'heures et même si la résolution de l'idylle est laissée à la libre discrétion du joueur, l'attachement entre les deux personnages semble extrêmement forcé et relève davantage de la facilité scénaristique; de là à y voir une démarche éhontée pour faire vendre une extension d'un jeu qui avait été quelque peu occulté par le triomphe d'Elden Ring...Je me permettrais d'avoir quelques soupçons à ce sujet; l'aventure demeure néanmoins plaisante si vous parvenez à mettre vos attentes pour la narration de côté.

Annotation :

Je pensais initialement attribuer une meilleure note à ce This IS The Police car j'ai été vraiment subjugué par sa proposition durant une bonne quinzaine d'heures; malheureusement, le dernier tiers s'est révélé quelque peu laborieux en véhiculant une monotonie de sa routine policière et une certaine frustration face à un équilibrage sacrément difficile pour que le joueur ne perde pas patience face à ses nombreux interlocuteurs. Un jeu qui parvient malgré tout à faire poser cette simple question : au royaume des enculés, faut-il devenir pour autant un trou du cul?

Cette parenthèse poétique étant fermée, j'espère que ma critique pourra tout de même vous inciter à lui accorder sa chance; je compte pour ma part découvrir également le second volet puisqu'il semble proposer une vraie continuité de l'histoire de ce premier opus (ce qui explique peut être pourquoi certains enjeux semblent irrésolus au terme de cette aventure tumultueuse). En espérant que la mécanique quotidienne sera toutefois un peu mieux rodée car j'adhère vraiment à leur excellent concept initial.

Annotation :

L'émerveillement devant la grandiloquence du Level Design le dispute malheureusement toujours à la redondance du contenu et un équilibrage vraiment aux fraises.

J'ai étrangement vécu une aventure assez proche de mon expérience initiale mais avec les défauts plus amplifiés (ou moins facilement compensés par le reste); d'abord abasourdi par la démesure vertigineuse du jeu, un plaisir délectable d'avoir l'impression de pouvoir faire le jeu à l'envers en arrivant très vite au château principal du DLC avant d'être quelque peu rebuté par des murs de difficulté qui semblent vouloir te dire gentiment d'aller continuer à explorer. Problème : le jeu souffle très vite le chaud et le froid en te permettant de rouler sur le jeu dans la plupart des zones, ce qui offre un contraste très bizarre avec le challenge proposé par les boss principaux; j'avais espéré que la mécanique d'évolution propre à l'extension atténuerait ce ressenti mais j'ai l'impression qu'elle ne fait que l'exacerber au contraire.

Et peut être à cause de cette lacune, j'ai ressenti une certaine lassitude que je n'avais éprouvé que dans le EndGame du jeu de base : les ennemis qui attendent toujours derrière les murailles de bondir pour nous infliger des dégâts insignifiants, la sempiternelle faction menée par un taré qui va nous envoyer à l'abattoir avant de nous accuser de trahison pour ne pas nous être laissés occire bien sagement; les poncifs commencent à être quelque peu grossiers à présent que le plaisir de la découverte n'est plus. A ce titre, même si la direction artistique reste de premier ordre pour les décors et antagonistes, je trouve que l'extension n'a pas une personnalité aussi marquée que les zones du jeu originel qui avaient vraiment le mérite de se distinguer dans la palette de couleurs et l'atmosphère générale.

En somme, peut être un certain manque d'imaginaire qui commence à se faire sentir, ce qui est compréhensible pour un jeu de cette taille; et quand on voit à quel point une zone semble lorgner du côté de Bloodborne, on peut souhaiter à From un changement drastique d'univers pour leur prochaine production (de la science fiction enfin?), histoire de retrouver un nouvel aplomb.

En l’occurrence, je me passerais d'un Elden Ring 2, même s'il y a de vrais moments de grâce dans ce DLC, notamment le château noir qui m'a renvoyé à la peur intimidante du château de Ganon dans mes lointains souvenirs d'OOT.

Annotation :

Je n'avais pas forcément l'intention d'enchainer aussi rapidement sur cette suite mais une solde Steam en a décidé autrement; même si je suis quelque peu déçu et frustré de cette expérience, arrêtée au bout d'une bonne vingtaine d'heures.

J'espérais en effet que This Is the Police 2 s’évertuerait à perfectionner l'excellente formule de son prédécesseur, alors entachée par un contenu un peu rébarbatif sur le long terme; malheureusement, il s'apparente plutôt comme une proposition différente sur un postulat de départ identique; une démarche louable sur le papier mais qui laisse perplexe devant une exécution maladroite et souvent contreproductive.

L'équilibrage souffre en premier lieu de changements inopportuns en réduisant étrangement les possibilités accordées au joueur, de telle sorte que le jeu s'avère parfois désagréablement linéaire en empêchant même le joueur d'agir par instants; l'écriture est globalement moins inspirée et surtout beaucoup plus intrusive avec des cinématiques interminables où les scénaristes semblent un peu trop aimer s'écouter parler; enfin, cette suite inclut des séquences XCom Like pas forcément convaincantes et qui culminent en une séquence d'infiltration proprement abominable (et obligatoire) qui a eu raison de ma patience envers ce titre.

Dommage car cet écueil a été depuis longtemps remonté mais les développeurs semblent avoir fait la sourde oreille et délaisser depuis leur bébé, en témoigne d'ailleurs les mises à jour bien moins nombreuses pour cette suite que l'opus originel.

Dommage à nouveau car l'ambiance à la Fargo s'avère elle excellente et mérite tout de même votre curiosité.

Annotation :

Dans ma quête désespérée de trouver un digne héritier de PlanetSide 2 (car après 200 heures, on a quand même envie de voir autre chose), je me suis intéressé un peu spontanément à ce BattleBit Remastered et sa promesse d'une multitude de joueurs sur une même carte.

C'est probablement vrai mais je n'ai pas du tout ressenti l'impression d'une bataille d'envergure en jouant à ce jeu alors qu'il semble encore très fréquenté; peut être que le Level Design ne focalise pas assez le joueur sur des points d'intérêt en les laissant se disperser aux quatre coins de la Map mais j'avais simplement l'impression de jouer à un FPS amateur au style visuel très grossier. Ce ne serait pas grave en soit si les armes étaient au moins dotées d'un impact significatif et surtout que le jeu proposait une véritable lisibilité de l'action; en l'état actuel des choses, BattleBit donne plus l'impression de jouer au petit soldat avec des pétoires dans un bac à sable et j'avais trop souvent du mal à dissocier mes alliés de mes ennemis ou même distinguer ces derniers au cœur de l'affrontement, sans même parler des décors destructibles qui permettent souvent à des tirs de nous atteindre de manière surréaliste derrière une couverture de béton.

Bref, mauvaise pioche comme ils disent.