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Les Peaky Blinders étaient un gang de Birmingham d’après la Première Guerre mondiale. Les membres de ce groupe avaient pour signe distinctif le port d’une casquette à laquelle ils cousaient une lame de rasoir sur la visière (peaky en anglais). Lors des agressions perpétrées par la bande, les victimes agressées au visage avec ces lames se retrouvaient momentanément aveuglés (blind) par leurs larmes.

Dans la série homonyme de Steven Knight, scénariste des Promesses de l’ombre (2007) et réalisateur de Locke (2014), les Peaky Blinders sont dirigés par une famille de gitans, les Shelby. A leur tête, Arthur, l’aîné, et Thomas (Cillian Murphy), la tête pensante, deux frères Shelby traumatisés par la guerre de tranchée à laquelle ils ont participé en France. Dans ce contexte d’extrême pauvreté où la criminalité est devenue un moyen viable de survie, les Peaky Blinders mettent la main sur un chargement d’arme lors de la première saison. Churchill envoie alors l’inspecteur Chester Campbell (joué par Sam Neil) sur le coup, un détective de la Police royale irlandaise de Belfast. Pour l’aider, Campbell fait appel aux services de la ravissante espionne Grace Burgess (Annabelle Wallis), qui se trouve être la fille de son défunt meilleur ami.

Dans la saison 2 de la série, les Peaky Blinders entendent étendre leurs activités actuellement limitées aux pubs et paris hippiques sur les environs de Birmingham. Ils se démènent alors pour marcher sur Londres, territoire des italiens qui contrôlent les paris et des juifs qui vendent de l’alcool. Churchill est toujours de la partie, et l’IRA fait quelques incursions. On découvre par ailleurs enfin à quoi réfèrent les paroles d’une chanson récurrente de la série. Je n’en dirai pas plus, à vous de tendre l’oreille.

Certains pourront reprocher le scénario parfois téléphoné de la série. Je pense que c’est inhérent au thème des malfrats. Peaky Blinders est sans exagération la meilleure série anglaise à ma connaissance. Les acteurs sont excellents. L’ambiance créée par la mise en scène et la musique est unique. Les situations sont assez prenantes pour ne pas ennuyer. En plus, c’est à l'heure où j'écris ceci inédit dans les pays francophones ; ce qui signifie que vous n’aurez d’autre choix que d’avoir le plaisir d’écouter les merveilleux accents anglais d’époque (me semble-t-il).

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Une femme est retrouvée morte sur le pont de l’Øresund reliant le Danemark et la Suède. Les inspecteurs Saga Norén, suédoise, et Martin Rohde, danois, sont chargés de l’enquête. Saga est très intègre dans son métier et affiche un taux de résolution d’enquêtes excellent. En revanche, de manière assez comique, elle n’entend presque rien aux relations humaines. Martin est un policier impliqué et père de famille divorcé plusieurs fois. Rapidement, le meurtre est suivi d’autres actions marquantes. Le ou les coupables clament vouloir ouvrir les yeux aux gens sur les principales atrocités dans le monde.
Quelques temps après la résolution de l’affaire, une nouvelle enquête réunit les services de police des deux pays. Cette-fois-ci, ce qui semble être un groupe d’éco-terroristes est passé aux actes.

Le concept de collaboration des polices de deux pays de Bron||Broen - pont en suédois et danois respectivement – a été repris par Tunnel, série franco-britannique et plus récemment The Bridge (US). Comme l’original est souvent meilleur, mon choix s’est porté Bron, dont la troisième saison n’est pas encore sortie à l’heure de ces mots.

Sans bluffer, Bron s’appuie sur son scénario et ses personnages pour donner une série addictive en dépit de ses quelques lenteurs en début de saison 1. A regarder en version originale évidemment, les accents et intonations faisant partie intégrante du caractère des personnages.

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Saison 1: Rispetto

Je n’ai pas lu le livre. La beauté du film a échappé ma compréhension. Et je regrette de ne pas avoir pris de notes à l’issue du visionnage de la première saison de la série, elle eut mérité plus de 4 lignes. Cette saison est longue à démarrer. Mais l’envie de poursuivre prend le dessus. Pour le meilleur. Peut-être me risquerai-je à élaborer quelques lignes si je me décide à rafraîchir ma mémoire avant la prochaine saison.

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Quand la première chaîne anglaise peint une fresque satirique de ses derniers gouvernements, cela donne The Thick of It. Une série à l'humour corrosif dans laquelle vos oreilles seront mises à rude épreuve. Pourquoi? Face à l'incompétence caractérisée qui l'entoure, l'écossais Malcom "Fucking" Tucker, interprété par Peter Capaldi, n'est jamais à court d'injures le plus souvent innovantes. Ses expressions faciales colériques ne sont par ailleurs pas en reste.
Ne vous méprenez pas, The Thick of It est autant le Malcom Tucker Show qu'une série qui moque la politique. Le petit plus: la série a été arrêtée avant de s’essouffler.

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Saison 1:
Script intelligent, c'est bien joué et bien réalisé. En plus sur un sujet je pense jamais traité. Cela s'essouffle un peu par moment, ou alors c'est moi qui suis distrait. Il n'empêche que je recommande!

Saison 2:
L'intérêt de la série s'estompe un peu en même temps que les effets d'originalité et de nouveauté. Comme lors de la saison 1, l'intensité et l'ambiance particulière ne sont pas constants. Le script, la réalisation et les acteurs sont eux toujours au niveau. Je continue donc à recommander cette série dont les propos sont assez subtils, et je dois avouer que le dernier épisode de la saison fait grandement pencher la balance du côté positif.

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Saison 1 et 2:
La saison 2 de Masters of Sex s'est terminée cette semaine aux Etats-Unis. Elle s'inspire des recherches sur la sexualité effectuées par le Dr. William Masters et Virginia Johnson entre les années 1957 et 90.

Je suis tenté de dire que cette seconde saison est légèrement mieux que la première, malgré un lancement qui m'a laissé sceptique. Au fur et à mesure des épisodes, les personnages deviennent de plus en plus humains. Les personnalités se dévoilent en même temps que la recherche progresse, et c'est une très bonne chose pour le récit.

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Saison 1 (10/10):
A force de diffuser des séries exceptionnelles, j'en suis arrivé à me dire qu'à partir du moment où c'était du HBO, ça valait le coup de tenter.
Cette saison 1 de True Detective, inspirée (et non pas adaptée) de la nouvelle The King in yellow de Robert W. Chambers (1895) ne fait pas exception.
Les images - notamment du bayou - sont très bonnes et l'atmosphère pesante. Les textes de Rust (Matthew McConaughey), si on se donne la peine d'écouter plutôt que de se dire que c'est des délires d'un homme fatigué et d'un philosophe raté sont assez savoureux. Du côté de l'intrigue, ça faisait un moment que la sensation d'attente n'avait été provoquée chez moi par le suspens d'un film ou d'une série. Quant au dénouement, il décevra sans doute certains. Personnellement je le trouve parfaitement adapté

Ah, cerise sur le gâteau: cette série est une anthologie (la saison prochaine n'aura aucun lien avec celle-ci, et le duo d'acteur sera différent). En gros cette saison ne pourra pas être "gâchée" par une suite ratée!

Saison 2 (3/10):
Le voici, le ratage! La performance de Colin Farrell sauve les meubles. Vince Vaughn ne m'est pas apparu crédible une seule seconde dans son rôle. Le reste du casting s'en tire pas mal, même Rachel McAdams.

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Impatients s'abstenir.

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Avènement et chute d’un empire de la drogue à Rome avec au milieu les services secrets et divers groupuscules. Pas sensationnel mais bien ficelé. Ma mémoire et ma paresse n’aidant pas, je n’en dirais pas plus.

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Saison 1:
Turn est l'adaptation du livre Washington's Spies d'Alexander Rose (2006) qui raconte l'histoire du Culper Ring, le 1er réseau d'espionnage organisé; pendant la guerre d'indépendance des Etats-Unis.

La série se déroule majoritairement à Setauket, ville aux mains des soldats de la Reine dans l'Etat de New-York. On est ici loin des batailles (en tout cas la plupart du temps). Pour autant le schéma narratif ne tombe pas dans la banalité, le fil rouge de l'espionnage ne s'efface jamais.

Le tout est parfois un peu long, mais n'en reste pas moins intéressant; surtout dans le traitement des personnages et la prestation de Jamie Bell.
Le meilleur épisode de cette saison 1 est pour moi le dernier, et de loin.

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On ne va pas se le cacher, c'est du Jack Bauer. Rien de bien neuf (saison 9, see what I did there?...). Néanmoins l'intrigue est pas trop mal ficelée et on n'a pas le temps de s'ennuyer. Dans la lignée des saisons 7 et 8, Jack Bauer montre quelques facettes plus humaines, au delà de l'image de l'agent idéal. Il en va de même pour les personnages secondaires, et c'est pas plus mal.
Les acteurs sont correctes, bien aidés par de bonnes prises de vue.
Les mimiques faciales et les "son of a bitch" de Kiefer Sutherland vous manquaient? Pas de panique, vous serez servis.

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Engrenages, c’est incontestablement la meilleure série policière française depuis 2005. Certes, en dehors du Braquo de l’ex-flic Olivier Marchal, la concurrence n’est pas rude… Malgré tout, les rouages de l’immersion policière et judiciaire d’Engrenages commencent à rouiller au bout de 5 saisons. L’équipe de Laure Berthaud a perdu de sa poigne depuis la disparition de Sami.

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Reniflant une série sur le délire paranoïaque américain vis-à-vis du terrorisme, il s'en est fallu de peu pour que je ne donne aucune chance à Homeland. Le propos de ce remake de la série israélienne "Hatufim" s'est avéré être bien plus nuancé que je ne l'aurai imaginé ; particulièrement lors des deux premières saisons.
Alors que le dénouement de la saison 3 aurait été en mon sens plus que convenable, les 4 et 5 ont été commandées. A mon grand damne, la saison 4 est un énorme échec qui décrédibilise Homeland. Les premiers épisodes sont ridicules dans presque tous leurs aspects. Les suivants font légèrement mieux, mais pas suffisamment pour limiter la casse.
La note globale s'en retrouve diminuée de 2 à 3 points.

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Complots et magouilles au sommet de l'état britannique avec enquête journalistique. Suffisamment d'intrigue et de suspens. Pas de quoi révolutionner le genre, d'où un 6/10.

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Saison 1 - 4/10 :
Le plus réussi en mon sens dans cette série? Le générique.
Pour le reste, le scénario n'est pas trop mal, le casting non plus.
Le problème? Plutôt au pluriel: quelques clichés et un peu de tape à l'oeil qui échoue à rendre la série spectaculaire. Au final je n'ai pas retiré grand chose de cette première saison, ni n'ait ressenti une quelconque addiction.
Pourtant la série n'est pas mauvaise, mais l'immersion n'a tout simplement pas eu lieu pour moi; malgré les scènes en mer.
Bref, une série que je continuerais probablement à regarder juste pour voir le dénouement, sans attente particulière.

Saison 2 - 6/10:
Black Sails hisse enfin les voiles! Cette seconde saison m'a surpris dès les premiers épisodes en assumant le côté trash de Nassau, ce qui n’apparaissait en saison une que comme une rustine au vide scénaristique. Les acteurs semblent également plus impliqués dans leurs personnages. Côté intrigue, le voile se lève petit à petit sur le capitaine Flint et ses objectifs. Black Sails tient ainsi son fil conducteur et le traite relativement bien par des flash-backs qui catalysent le rythme de croisière du récit marin.
En définitive, le cap du bon divertissement est atteint puisque l’envie de continuer l’aventure pirate se fait ressentir.

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Saison 1:
Le pitch de la série est le projet Manhattan, nom de code des recherches à l'origine de la bombe atomique. Pour simplifier le schéma scénaristique et profiter d'effets de huit-clos, la série prend le parti qu'il n'existe qu'un seul site de recherche, ce qui n'était en réalité pas le cas. Nous suivons le quotidien de deux groupes travaillant sur deux projets différents. Le groupe avec le plus de personnel travaille sur le projet "Thin man" soutenu par l'armée. Le groupe de Frank Winter (personnage fictif) travaille lui sur l'implosion.
En clair, la série fait le pari risqué d'élaborer du fictif à partir d'évènements réels. Elle combine par ailleurs plusieurs genres: l'espionnage, le scientifique, l'historique et le philosophique.
Tout cela semble très emballant, mais le résultat n'est pas là. Les personnages sont à mon sens bien interprété et leur personnalité intéressantes. Le problème ne réside pas non plus dans le scénario qui nous montre l'Homme derrière ce qui sera l'instrument de guerre le plus marquant de l'Histoire à ce jour.
Les épisodes peinent à établir chez son spectateur des sensations qu'on attendrait de ce genre de série. Je n'ai pas ressenti de tension particulière. Comme si, au final, l'invention de la bombe atomique était banale. On regarde ces intellectuels et leurs familles qui réfléchissent, s'activent, se disputent, se questionnent dans un cadre inhabituel. Et... en dépit de tout ce qui est bien dans cette série, on s'ennuierait presque.

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Saison 1:
Vu le succès de Breaking Bad, la sortie de ce préquel a fait beaucoup de bruit. Pour pas grand chose si vous voulez mon avis. Il ne m'a pas suffit de retrouver certains aspects de la réalisation de Breaking Bad. En fait, la série a peiné à susciter l'intérêt chez moi, surtout les premiers épisodes.

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Les geeks débarquent sur HBO, saison 1.
HBO a trouvé en Silicon Valley la série qui manquait à sa programmation pour attirer le peuple geek. Dans la Silicon Valley donc, un ancien entrepreneur a vendu sa start-up et utilise ses gains pour héberger de jeunes développeurs rêvant de trouver l’idée en or qui une fois retranscrite en code fera d’eux des millionnaires. En attendant ce miracle, la bande hétéroclite travaille sur des projets insignifiants et peu motivants. Jusqu’au jour où…
La série tente principalement de porter l’humour sur l’incapacité du geek à faire face aux projecteurs. Bien entendu, les personnages ne sont qu’un prétexte pour moquer diverses facettes de l’humain. Le format de moins de 30 minutes est adapté, le comique bien senti, l’histoire tangible et les interprétations justes. En somme, recommandable.
Personnellement, je ne me suis pas senti impliqué ; les épisodes m’ont globalement laissé indifférent. D’où la note mitigée. Je me sens bien seul au regard des jugements de la presse et des spectateurs.

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Leonardo Da Vinci était déjà pris par la chaîne Starz, alors...

Tout comme Marco Polo, Netflix n'a pas inventé la poudre. Dès le pilote, il est clair que la série sera douteuse quant aux faits historiques et utilisera en outre les ficelles déjà bien tirées des scénarios du genre "un occidental chez des gens d'une autre culture". Oui, je viens d'inventer la dénomination du genre. Pendant un instant j'ai cru avoir droit à une revisite du dernier samouraï d'Edward Zwick. En fait non, c'est moins bien.

Le scénario se résume grosso modo aux éléments suivants:
- Kung Fu parce que John Fusco a voulu recycler son scénario du « royaume interdit » ;
- Sexe parce que sinon le public n’accroche pas ;
- Tension sexuelle (oh la nuance!) ;
- Des personnes qui sont belles (généralement) parce que des moches qui font l’amour ça n’intéresse pas ;
- De la guerre pour le petit côté historique (ou pas) et la testostérone ;
- Une once de parfum d'aventure. Marco Polo c’est un aventurier, non ?
Le côté culturel est relégué au 13ème plan. A.k.a. une bonne série commerciale américaine. Pour le fantastique, je veux bien des explications. J’ai dû rater un épisode.

Mais le résultat pourrait être pire. Les acteurs ne sont pas ridicules, surtout l'anglais Benedict Wong dans le rôle du khan. Les paysages kazakhs et malaises - de Malaisie ; moi aussi j’ai ri mais c’est Wikipedia qui l’a dit ! - rendent bien visuellement.
Comme je suis curieux d'en savoir plus sur la vie de Marco Polo, je vais vraisemblablement attendre la saison 2.
...
Eh mais je plaisante, mieux vaut ouvrir un livre d'histoire à la rigueur. Et encore.

Je ne suis pas khan mais j'accorde mon pardon quand même avec ce 5/10.

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Les épisodes se suivent.. et se ressemblent; et j'en viens à me demander si cet amoncèlement de meurtres/batailles/sexe se terminera un jour. De moins en moins intéressant et de plus en plus décevant. Comme quoi le budget ne fait pas tout.
Que HBO se rassure, la série a encore de beaux jours devant elle...