46 films
créée il y a presque 11 ans · modifiée il y a 4 moisL'Ombre d'un homme (1951)
The Browning Version
1 h 30 min. Sortie : 19 juin 1951 (France). Drame
Film de Anthony Asquith
Morrinson a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Alice au pays des merveilles (1951)
Alice in Wonderland
1 h 15 min. Sortie : 21 décembre 1951 (France). Animation, Aventure, Fantastique
Long-métrage d'animation de Clyde Geronimi, Wilfred Jackson et Hamilton Luske
Morrinson a mis 9/10.
Le Gouffre aux chimères (1951)
Ace in the Hole
1 h 46 min. Sortie : 2 avril 1952 (France). Drame, Film noir, Comédie
Film de Billy Wilder
Morrinson a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
Suite de https://www.senscritique.com/liste/Cinephilie_obsessionnelle_2019/2299251/page-11
Kirk Douglas s'en donne à cœur joie dans le rôle de ce journaliste mégalomane. "Le Gouffre aux chimères" détaille avec une précision presque sadique (on oublie régulièrement qu'un homme est en train de crever au fond d'un trou) comment Tatum manipule l'ensemble des intervenants locaux, de la femme de la victime (réplique ultime : "I don't go to church. Kneeling bags my nylons.") jusqu'au shérif, afin de s'arroger une exclusivité absolue sur l'événement. Il manipule les politiciens en les faisant entrer dans un cirque médiatique dont ils sauront tirer un grand profit (financier pour l'un, électoral pour l'autre) dans un joli concerto de magouilles, il flirte avec la femme du mineur (en lui assurant que l'accident aura des répercussions intéressantes sur son commerce) tout en fraternisant avec ce dernier lors de ses captations d'informations régulières. Toute la litanie de la presse à scandale est déjà là, avec la photo voyeuriste et sordide en première page ou encore les détails croustillants qui auront tôt fait d'intriguer les badauds passant par là avant de s'étendre à très grande échelle. La curiosité malsaine ne connaît aucune limite, et l'hypocrisie de Tatum atteindra des sommets de perfidie lorsqu'il persuadera les secours d'adopter la méthode de sauvetage la plus lente tout en assurant à Léo que tout est fait pour le sortir de son désespoir au plus vite.
Au milieu de cet océan d'obscénité et de cupidité agrémentées de corruption, quelques ilots satiriques subsistent : c'est notamment le cas de l'immense panneau situé à l'entrée du site de la grotte, affichant la mention "Free" au tout début de l'histoire avant de voir son tarif augmenter vers 25 cents, 50 cents et 1 dollar à mesure que la popularité de l'événement augmente, pour in fine se transformer en une petite pancarte indiquant de manière ironique que l'argent récolté alimentera un fonds de soutien pour la mission de secours de Léo.
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Une place au soleil (1951)
A Place in the Sun
2 h 02 min. Sortie : 11 avril 1952 (France). Drame, Romance
Film de George Stevens
Morrinson a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
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... Mais l'apogée de cette trajectoire fulgurante, au sens propre comme au sens figuré, c'est bien sûr lorsque Kirk Douglas, du haut de la montagne, s'adresse à la foule immense de curieux amassés par milliers devant la grotte de la bien-nommée "montagne des sept vautours". C'est en sa qualité de demi-dieu sur Terre qu'il leur annonce la fin tragique de l'histoire, avant que toute la populace ne s'éclipse en un clin d'œil, une fois la source tarie. La critique n'épargne donc pas le public : derrière l'audience, il y a bien des auditeurs, et si les médias arborent régulièrement leurs costumes d'abominables monstres, les vautours affluent en masse pour dépecer la charogne (https://www.youtube.com/watch?v=feNQK5hE5B4, âmes sensibles s'abstenir).
L'ultime partie du film prend une dimension un peu théâtrale en prolongeant le déchaînement de Tatum jusqu'à son anéantissement, entre un épuisement absolu et une blessure non-soignée, en s'effondrant aux pieds de son patron. La conséquence d'un revirement soudain, in extremis, à demi-rédempteur, comme s'il avait fini par contracter une petite part d'humanité au contact de Léo. Wilder termine ainsi son pamphlet sur une note emphatique (et très peu empathique) quelque peu dommageable, même si elle n'entache pas sa parabole d'une cruauté et d'une noirceur implacables. La férocité de la charge et la lucidité du constat restent intactes près de 70 ans plus tard.
La Poison (1951)
1 h 25 min. Sortie : 30 novembre 1951. Comédie, Policier
Film de Sacha Guitry
Morrinson a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Convoi de femmes (1951)
Westward the Women
1 h 55 min. Sortie : 30 janvier 1953 (France). Western, Drame, Aventure
Film de William A. Wellman
Morrinson a mis 8/10 et a écrit une critique.
Le Jour où la Terre s'arrêta (1951)
The Day the Earth Stood Still
1 h 32 min. Sortie : 18 septembre 1952 (France). Science-fiction, Drame
Film de Robert Wise
Morrinson a mis 8/10.
Été précoce (1951)
Bakushu
2 h 04 min. Sortie : 9 février 1994 (France). Drame
Film de Yasujirō Ozu
Morrinson a mis 7/10 et a écrit une critique.
Annotation :
Suite de https://www.senscritique.com/liste/cinephilie_obsessionnelle_2023/3370377?page=22
…
La différence est malgré tout notable, puisque là où elle finissait par céder aux injonctions du père qui la poussait à se marier (avec pour conséquence une condamnation à la solitude chez ce dernier) en 1949, ici elle fait montre d'une force de caractère très nette, comme si c'était le même personnage qui avait appris de ses erreurs passées, en faisant le choix du mariage d'amour plutôt que les arrangements prévus par sa famille, suscitant la déception de tout le foyer ou presque. L'opposition entre les deux Noriko est à ce titre très franche, et offre ainsi un second point de vue très agréablement complémentaire.
Étonnant personnage qui jouit d'une belle liberté dans sa capacité à affirmer ses choix et d'entrer en conflit avec la pensée normative (celle de la famille, mais on pourrait généraliser à un cadre national beaucoup plus large). L'émancipation ne se fait pourtant pas du tout dans la violence, au creux d'une mise en scène toujours aussi incroyablement maîtrisée, au contraire il y a une certaine douceur qui accompagne Noriko, sûre de sa volonté et de ses droits, et ce en dépit du grand désarroi qui la saisira lorsqu'elle réalisera les conséquences de son envol loin du domicile familial. Difficile de ne pas être ému par la séance de photo en famille, ultime pose, ultime réunion avant la dissolution. En toile de fond rôde l'insouciance des plus jeunes, plein de malice et occasionnant quelques sas de décompression, toujours prompts à la boutade — et en ce sens précurseurs du potache de "Bonjour" qui sera plus amplement dédié aux enfants. Et à l'horizon, l'affirmation de l'identité féminine, lorsque Noriko répondra à un membre de la famille lui affirmant que "depuis la guerre, les femmes sont de plus en plus impudentes " : son "Certainement pas. Elles sont enfin normales" résonnera longtemps.
L'Homme au complet blanc (1951)
The Man in the White Suit
1 h 22 min. Sortie : 26 mars 1952 (France). Comédie dramatique
Film de Alexander Mackendrick
Morrinson a mis 7/10.
Dans la gueule du loup (1951)
The Mob
1 h 27 min. Sortie : 5 décembre 1952 (France). Film noir
Film de Robert Parrish
Morrinson a mis 7/10 et a écrit une critique.
Aisai monogatari (1951)
愛妻物語
1 h 37 min. Sortie : 7 septembre 1951 (Japon). Drame, Romance
Film de Kaneto Shindō
Morrinson a mis 7/10 et a écrit une critique.
Annotation :
Suite de https://www.senscritique.com/liste/Top_films_1951/374197
Sauf que derrière le personnage du réalisateur pointilleux, Sakaguchi dans le film, se cache en réalité Kenji Mizoguchi, pour lequel Shindō avait travaillé en tant que scénariste. C'est là que surgit la composante autobiographique de l'histoire, ainsi que dans le sort tragique de la femme du scénariste exilée de Tokyo vers Kyoto pour le suivre, contre l'avis de ses parents. Mais la mise en abyme ne s'arrête pas là : pour interpréter la femme de Shindō atteinte de tuberculose, c'est l'actrice Nobuko Otowa qui fut retenue — elle deviendra la femme et la muse de Shindō, jouant dans nombre de ses films postérieurs comme L'Île nue et Onibaba.
En résumé, "Aisai monogatari" est un film réalisé par un homme qui voulait rendre hommage au dévouement de sa défunte femme en la faisant jouer par sa future femme, alors qu'il était en couple avec une troisième femme. Ces années compliquées, tant du point de vue de la production artistique que du contexte de la Seconde Guerre mondiale (les bombes sont annoncées vers la fin du film), trouvent selon ces considérations une autre résonance.
L'Inconnu du Nord-Express (1951)
Strangers on a Train
1 h 41 min. Sortie : 9 janvier 1952 (France). Film noir
Film de Alfred Hitchcock
Morrinson a mis 7/10.
J'ai vécu l'enfer de Corée (1951)
The Steel Helmet
1 h 24 min. Sortie : 30 avril 1952 (France). Drame, Guerre
Film de Samuel Fuller
Morrinson a mis 7/10 et a écrit une critique.
Annotation :
Suite de https://www.senscritique.com/liste/Cinephilie_obsessionnelle_2019/2299251/page-19
De ce groupe disparate constitué de novices et de vieux briscards, d'Américains blancs et noirs, de soldats étrangers combattant du côté des États-Unis et de prisonniers nord-coréens, Samuel Fuller s'amuse à faire émerger de nombreux conflits indépendants de la guerre dans laquelle ils se battent — même si cette guerre de Corée restera au centre, ravivée en toute fin avec l'ultime mention s'affichant à l'écran : "there is no end to this story". Régulièrement, des points saillants se font sentir. On questionne les motivations du personnage Noir, lui qui est traité comme un sous-homme aux États-Unis. On questionne celles du personnage japonais, lui dont les parents ont probablement été jetés en prison à la fin de la dernière guerre, de retour en terre américaine, et qui a dû se faire passer pour un Philippin pour trouver du travail. Fuller n'est pas vraiment réputé pour la subtilité de ses incartades, mais "The Steel Helmet" conserve tout de même une surprenante justesse.
Un Américain à Paris (1951)
An American in Paris
1 h 53 min. Sortie : 30 juillet 1952 (France). Drame, Comédie musicale, Romance
Film de Vincente Minnelli
Morrinson a mis 7/10.
Histoire de détective (1951)
Detective Story
1 h 43 min. Sortie : 28 novembre 1952 (France). Policier, Drame, Film noir
Film de William Wyler
Morrinson a mis 6/10 et a écrit une critique.
Elle n'a dansé qu'un seul été (1951)
Hon dansade en sommar
1 h 43 min. Sortie : 7 mai 1952 (France). Drame, Romance
Film de Arne Mattsson
Morrinson a mis 6/10 et a écrit une critique.
Journal d'un curé de campagne (1951)
1 h 55 min. Sortie : 7 février 1951. Drame
Film de Robert Bresson
Morrinson a mis 6/10.
De l'or en barres (1951)
The Lavender Hill Mob
1 h 18 min. Sortie : 9 octobre 1951 (France). Comédie, Policier
Film de Charles Crichton
Morrinson a mis 6/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
L'Homme perdu (1951)
Der Verlorene
1 h 38 min. Sortie : 14 janvier 1953 (France). Drame, Thriller
Film de Peter Lorre
Morrinson a mis 6/10.
Miss Oyu (1951)
Oyû-sama
1 h 35 min. Sortie : 16 mars 2016 (France). Drame
Film de Kenji Mizoguchi
Morrinson a mis 6/10.
Quand les tambours s'arrêteront (1951)
Apache Drums
1 h 15 min. Sortie : 6 mai 1951 (États-Unis). Western
Film de Hugo Fregonese
Morrinson a mis 6/10 et a écrit une critique.
Annotation :
Suite de https://www.senscritique.com/liste/Cinephilie_obsessionnelle_2024/3706051?page=18
Le village est dans un premier temps décrit au travers des agissements de son maire (un solide forgeron que l'on voit régulièrement à l'œuvre autour de ses fourneaux) qui entend bien nettoyer les environs selon ses propres critères, c'est-à-dire faire dégager autant les prostituées que les tireurs un peu trop adroits — même en état de légitime défense, ça commence à faire un peu trop de macchabées à gérer visiblement. Et c'est sur le chemin de l'exil que Sam Leeds découvrira que des Indiens sont sur le sentier de la guerre et retournera au village pour prévenir les habitants du danger proche. "Apache Drums" fait preuve d'une humilité aussi remarquable que son application dans le récit de ces événements, et réussit malgré tout à rendre la menace fantomatique très prégnante au travers d'un faisceau de ravages divers. Un convoi de femmes décimé, un cadavre jeté dans un puits, des cris d'animaux récurrents... et ce jusqu'au final sous la forme d'un huis clos assez incroyable pour l'époque, apogée de la tension martelée par le son infernal des tambours. Les derniers survivants retranchés dans l'église barricadée et assiégée, dans un élan cinématographique qui annonce une tonalité de film d'épouvante presque gothique vraiment dingue, font face à des assaillants qui surgissent comme des spectres par les fenêtres. L'action est capturée dans des teintes rougeoyantes qui créent une ambiance presque surnaturelle, en tous ces très surprenante.
Édouard et Caroline (1951)
1 h 28 min. Sortie : 6 avril 1951. Comédie, Drame, Romance
Film de Jacques Becker
Morrinson a mis 6/10.
M (1951)
1 h 28 min. Sortie : 8 février 1952 (France). Policier, Drame, Film noir
Film de Joseph Losey
Morrinson a mis 6/10.
Knock (1951)
1 h 38 min. Sortie : 21 mars 1951. Comédie
Film de Guy Lefranc
Morrinson a mis 6/10 et a écrit une critique.
Annotation :
Suite de https://www.senscritique.com/liste/Cinephilie_obsessionnelle_2024/3706051?page=6
La structure de "Knock" est simplissime et son cœur repose sur une série de quelques consultations-clés mises en scène dans un style assez inimitable. On voit défiler les patients, initialement confiants et tout à fait bien portants, et après un passage sous le rouleau-compresseur de Jouvet le tortionnaire médical, ressortent complètement lessivés, convaincu d'être les porteurs des pires pathogènes. La formule est éculée mais le schéma fonctionne pas mal, et d'autant plus qu'il n'est pas sans écho avec des réflexions plus contemporaines sur la pratique de la médecine conventionnelle ou du cortège de médecines parallèles. On voit passer quelques seconds rôles appréciables, Jean Carmet en grand guignol transformé en suiveur docile, Louis de Funès dans une apparition vaguement chevelue de moins de 10 secondes (dont 5 en silence et de dos), ou encore la tronche inoubliable de Yves Deniaud dans le rôle du tambour de la ville. Pas le film du siècle étant donné son rythme laborieux et son austérité de mise en scène, mais la perfidie chevillée au corps du médecin éponyme exploitant la crédulité des gens jusqu'à la moelle conserve une bonne part d'humour noir et de mépris encore assez surprenants.
Menaces dans la nuit (1951)
He Ran all the Way
1 h 17 min. Sortie : 21 octobre 1951 (France). Drame, Policier
Film de John Berry
Morrinson a mis 6/10.
Jeux d'été (1951)
Sommarlek
1 h 36 min. Sortie : 30 avril 1958 (France). Drame, Romance
Film de Ingmar Bergman
Morrinson a mis 6/10.
L'Attaque de la malle-poste (1951)
Rawhide
1 h 29 min. Sortie : 21 septembre 1951 (France). Drame, Romance, Western
Film de Henry Hathaway
Morrinson a mis 6/10.
L'Idiot (1951)
Hakuchi
2 h 46 min. Sortie : 22 mars 1973 (France). Drame
Film de Akira Kurosawa
Morrinson a mis 5/10.
Un tramway nommé désir (1951)
A Streetcar Named Desire
2 h 02 min. Sortie : 28 mars 1952 (France). Drame
Film de Elia Kazan
Morrinson a mis 5/10.
Le Rôdeur (1951)
The Prowler
1 h 32 min. Sortie : 11 janvier 1952 (France). Drame, Film noir, Thriller
Film de Joseph Losey
Morrinson a mis 5/10.