62 films
créee il y a presque 11 ans · modifiée il y a environ 2 moisLe Château de l'araignée (1957)
Kumonosu-jô
1 h 50 min. Sortie : 27 avril 1966 (France). Drame
Film de Akira Kurosawa
Morrinson a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Les Sentiers de la gloire (1957)
Paths of Glory
1 h 28 min. Sortie : 26 mars 1975 (France). Drame, Guerre
Film de Stanley Kubrick
Morrinson a mis 9/10.
Douze Hommes en colère (1957)
12 Angry Men
1 h 36 min. Sortie : 4 octobre 1957 (France). Policier, Drame
Film de Sidney Lumet
Morrinson a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Quand passent les cigognes (1957)
Letyat zhuravli
1 h 35 min. Sortie : 11 juin 1958 (France). Drame, Romance, Guerre
Film de Mikhail Kalatozov
Morrinson a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Le Grand Chantage (1957)
Sweet Smell of Success
1 h 36 min. Sortie : 30 octobre 1957 (France). Drame, Film noir
Film de Alexander Mackendrick
Morrinson a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
Suite de https://www.senscritique.com/liste/Cinephilie_obsessionnelle_2018/1957168/page-9
Le personnage de Tony Curtis rappelle celui de Richard Widmark dans "Les Forbans de la nuit" (Jules Dassin, 1950), et la description de la ville en décors aussi authentiques fait écho à un autre film du même réalisateur, "La Cité sans voiles" (1948). Des êtres manipulés, pourvus d'une ambition démesurée et complètement aveuglés par leur désir de réussite financière et sociale. La ville est un océan peuplé de requins prêts à s'entre-dévorer : "I'd hate to take a bite outta you. You're a cookie full of arsenic", "he's got the scruples of a guinea pig and the morals of a gangster". Les joutes verbales acides sont aussi nombreuses que délectables.
Au final, il se dégage de "Sweet Smell of Success" une étude très noire de l'univers des éditoriaux. New York y apparait comme un repère de voyous plus ou moins institutionnels, une ville parsemée de pièges, de contraintes et de manipulations. Une jungle meurtrière, plongée dans la nuit, rythmée par la mégalomanie de quelques gros poissons et les pressions multiples qui en découle sur toutes les strates de la société. Tony Curtis et Burt Lancaster forment un duo de belles pourritures, tout à fait mémorable.
Le Septième Sceau (1957)
Det sjunde inseglet
1 h 36 min. Sortie : 17 avril 1958 (France). Drame, Fantastique
Film de Ingmar Bergman
Morrinson a mis 8/10.
Les Nuits de Cabiria (1957)
Le notti di Cabiria
1 h 50 min. Sortie : 16 octobre 1957 (France). Drame
Film de Federico Fellini
Morrinson a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
Suite de https://www.senscritique.com/liste/Cinephilie_obsessionnelle_2020/2574828/page-29
"Les Nuits de Cabiria" évolue ainsi au creux d'un récit dont la structure n'est ni claire ni habituelle, avec les composantes d'une satire sociale mêlées à une sorte de fable moderne à consonnance mélodramatique, totalement exempte de pathos et de misérabilisme — et ce en dépit du passif très chargée de la pauvre Cabiria, qui n'en finit pas de tomber et de se relever. La bienveillance du regard est un élément essentiel de ce rempart. Mais le récit, quoique foisonnant, ne sera jamais démesurément touffu, à l'instar des œuvres les plus réputées de Fellini. Une structure fragmentée qui sert habilement le portrait de la détresse humaine, de la malchance, et de la candeur. L'innocence sans cesse bafouée, sans cesse retrouvée.
Poursuites dans la nuit (1956)
Nightfall
1 h 18 min. Sortie : 7 février 1958 (France). Policier, Romance, Drame
Film de Jacques Tourneur
Morrinson a mis 8/10.
Les Sorcières de Salem (1957)
2 h 25 min. Sortie : 26 avril 1957 (France). Drame, Historique
Film de Raymond Rouleau
Morrinson a mis 7/10 et a écrit une critique.
Annotation :
Suite de https://www.senscritique.com/liste/Cinephilie_obsessionnelle_2018/1957168/page-8
L'effort de reconstitution est notable, et la retranscription de la vie comme de l'ambiance au sein de cette communauté est relativement naturelle. Un constat s'impose : les films en langue française portant sur des événements anglais et américains ne sont pas légion (la catégorie inverse est au contraire bien fournie), et il y a une sorte de décalage un brin bizarre dans cette configuration qui contribue au charme du dépaysement. Simone Signoret et Yves Montand sont à l'origine de cette adaptation et se fondent plutôt bien dans ce décor. L'illustration aurait pu être un peu didactique sur l'origine de la légende qui donne son nom au film, mais certains personnages-clés parviennent à introduire d'étonnantes couleurs : c'est le cas du réalisateur Raymond Rouleau lui-même dans le rôle du procureur Danforth, avec son austérité et ses airs rigoristes et sentencieux, concentrant le propos du film dans ses condamnations et ses appels à la délation ("L'ennemi est chez nous et dans nos propres foyers"). Mylène Demongeot confère au personnage d'Abigail Williams une perversité saisissante, et porte sur ses épaules la propagation de l'hystérie religieuse dans la population, à la différence d'Yves Montand un peu en retrait dans le rôle de John Proctor dont le foyer sera détruit par l'affaire.
C'est surtout l'embrasement très progressif de la communauté qui fait des "Sorcières de Salem" une curiosité valant le détour, avec la bonne proportion de tragique et de malsain teintés de folie et de désir réprimé. Un engrenage inéluctable qui carbure à la faiblesse d'esprit et à la superstition au sein d'un microcosme dépeint avec un soin très appréciable.
Du sang dans le désert (1957)
The Tin Star
1 h 33 min. Sortie : 14 février 1958 (France). Western
Film de Anthony Mann
Morrinson a mis 7/10.
Pot-Bouille (1957)
1 h 58 min. Sortie : 18 octobre 1957. Comédie dramatique
Film de Julien Duvivier
Morrinson a mis 7/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Planète interdite (1956)
Forbidden Planet
1 h 38 min. Sortie : 22 août 1956 (France). Science-fiction, Action, Aventure
Film de Fred M. Wilcox
Morrinson a mis 7/10 et a écrit une critique.
Côte 465 (1957)
Men in War
1 h 42 min. Sortie : 7 juin 1957 (France). Action, Drame, Guerre
Film de Anthony Mann
Morrinson a mis 7/10 et a écrit une critique.
Les SS frappent la nuit (1957)
Nachts, wenn der Teufel kam
1 h 40 min. Sortie : 13 février 1959 (France). Drame, Thriller, Policier
Film de Robert Siodmak
Morrinson a mis 7/10 et a écrit une critique.
Annotation :
Suite de https://www.senscritique.com/liste/Cinephilie_obsessionnelle_2020/2574828/page-5
L'empreinte grotesque laissée par la condamnation évidemment illégitime (aux yeux du spectateur) d'un homme rondouillet qui porte presque la mention "innocent" sur le front peut laisser circonspect, dans un premier temps. Mais de fil en aiguille, au détour d'un petit cours d'anatomie (le tueur fracture l'os hyoïde de ses victimes par sa force herculéenne), la raison d'état s'invite dans la partie et les passe-droits des autorités nazies finissent par peser de tout leur poids. Dans un système supposé infaillible, l'erreur n'existe pas. De peur d'émailler la confiance du peuple, la propagande et la corruption œuvreront de concert pour dissimuler la vérité : il ne suffit pas que le criminel soit arrêté, encore faut-il que son profil corresponde aux valeurs du parti. Manque de bol, l'assassin n'est ni Juif ni étranger, seulement simplet : rien de suffisamment consistant pour révéler l'incapacité du Troisième Reich a arrêter un tueur en série durant plus d'une décennie. Et tout le monde paiera les pots cassés : renvoi au front d'un handicapé, fuite en Suède d’un témoin, et exécution d'un innocent en toute connaissance de cause. Le véritable tueur en série Bruno Lüdke servit de cobaye à des expériences jusqu'à sa mort en 1944.
Ils aimaient la vie (1957)
Kanal
1 h 37 min. Sortie : 12 mars 1958 (France). Drame, Guerre
Film de Andrzej Wajda
Morrinson a mis 7/10 et a écrit une critique.
L'Homme qui rétrécit (1957)
The Incredible Shrinking Man
1 h 21 min. Sortie : 17 mai 1957 (France). Épouvante-Horreur, Science-fiction
Film de Jack Arnold
Morrinson a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Suite de https://www.senscritique.com/liste/Cinephilie_obsessionnelle_2017/1554170/page-15
Mais à partir du moment où Scott se retrouve dans sa maison de poupée, le film prend son envol. La menace du chat, la recherche de nourriture (on se croirait dans un cartoon), les attaques de la mygale, etc. Le changement d'échelle transforme le commun en monstrueux et le film le rend extrêmement bien. Le lente progression dans le cauchemar est très bien gérée, et les personnes en charge des décors ont dû s'amuser avec les canapés géants, les clous à taille humaine, et ainsi de suite. Le lente décomposition de l'univers du héros, la torture physique devenant mentale : tout concourt à un drôle de mélange, entre l'émotion et l'effroi. Il y a un côté graduel et irrémédiable, conforté par le final détaché de tout happy end, qui donne au sort du minuscule être humain toute l'amertume de l'irréversible.
Chronique du soleil à la fin de l'ère Edo (1957)
Bakumatsu taiyōden
1 h 51 min. Sortie : 14 juillet 1957 (Japon). Comédie
Film de Yūzō Kawashima
Morrinson a mis 7/10 et a écrit une critique.
Le Pont de la rivière Kwaï (1957)
The Bridge on the River Kwai
2 h 41 min. Sortie : 20 décembre 1957 (France). Aventure, Drame, Guerre
Film de David Lean
Morrinson a mis 7/10.
Les Fraises sauvages (1957)
Smultronstället
1 h 31 min. Sortie : 17 avril 1959 (France). Drame, Romance, Road movie
Film de Ingmar Bergman
Morrinson a mis 7/10.
Drôle de frimousse (1957)
Funny Face
1 h 43 min. Sortie : 15 novembre 1957 (France). Comédie musicale, Romance
Film de Stanley Donen
Morrinson a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Crépuscule à Tokyo (1957)
Tôkyô boshoku
2 h 20 min. Sortie : juillet 1994 (France). Drame
Film de Yasujirō Ozu
Morrinson a mis 6/10.
Annotation :
Suite de https://www.senscritique.com/liste/Cinephilie_obsessionnelle_2020/2574828/page-28
Le tableau du délitement familial, partagé entre les échecs des uns et des autres, souffrant des conséquences de la lâcheté ou des turpitudes des autres, agrémenté du soupçon d'incompréhension traditionnel chez Ozu, diffuse un pessimisme assez rude. Avec en prime une forme d'empoisonnement existentiel de la part des parents que les enfants auront toujours à porter sur leurs épaules.
Le Cas du docteur Laurent (1957)
1 h 50 min. Sortie : 3 avril 1957. Comédie dramatique
Film de Jean-Paul Le Chanois
Morrinson a mis 6/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Le Cri (1957)
Il grido
1 h 56 min. Sortie : 3 décembre 1958 (France). Drame
Film de Michelangelo Antonioni
Morrinson a mis 6/10.
L'Homme qui tua la peur (1957)
Edge of the City
1 h 23 min. Sortie : 2 mai 1958 (France). Drame
Film de Martin Ritt
Morrinson a mis 6/10.
Porte des Lilas (1957)
1 h 36 min. Sortie : 25 septembre 1957 (France). Policier, Drame, Romance
Film de René Clair
Morrinson a mis 6/10.
Un homme dans la foule (1957)
A Face in the Crowd
2 h 06 min. Sortie : 28 mai 1957 (États-Unis). Drame
Film de Elia Kazan
Morrinson a mis 6/10 et a écrit une critique.
Annotation :
Suite de https://www.senscritique.com/liste/cinephilie_obsessionnelle_2023/3370377?page=3
Dommage car la façon dont le personnage se trouve courtisé par les médias et les politiques est à certains moments jouissives, de par l'inconfort créé par sa dimension insaisissable de bête sauvage. Procès à charge de la démagogie donc, autant que de la publicité, empesé par sa lourdeur démonstrative. Mais bon, difficile de ne pas être agréablement étonné par le niveau de violence du pamphlet outrancier. Et puis il y a un Walter Matthau assez jeune qui traîne par-là... Mais vraiment, le film aurait gagné à travailler sa transition, son retournement d'opinion, sa ridiculisation des figures d'autorité.
Ariane (1957)
Love in the Afternoon
2 h 05 min. Sortie : 29 mai 1957 (France). Comédie romantique
Film de Billy Wilder
Morrinson a mis 6/10 et a écrit une critique.
Annotation :
Suite de https://www.senscritique.com/liste/cinephilie_obsessionnelle_2023/3370377?page=8
La partie en lien avec le travail du père, détective privé, est très légère et ne vaut le détour que pour son interprète, Maurice Chevalier. En revanche, elle permet d'aboutir sur une conclusion très surprenante : pendant tout le film, on sent qu'il y a une petite dissonance entre la toute jeune Hepburn et le vieillissant Cooper (ils ont près de 30 ans d'écart quand même, et ce fut un petit scandale à l'époque), et il faudra attendre la toute fin pour voir établi un parallèle entre le père et l'amant, unit dans un même plan qui établit la correspondance de leurs âges. Deux corps vieillissants. C'est très bien trouvé, très percutant. Il flotte sur toute l'intrigue de petites touches subversives, sur le thème du libertinage et de la liberté sexuelle pour les deux amants — avec un effet miroir qui pose des questions intéressantes — qui ont recours à différentes formes de mensonge. Selon la perspective adoptée, le sexe est tour tout épanouissant ou sale, drôle de renversement. Un petit goût de désenchantement, aussi, au milieu de la comédie romantique superficielle.
Une tirade très cliché: "In Paris people eat better, and in Paris people make love, well, perhaps not better, but certainly more often."
Sous le plus petit chapiteau du monde (1957)
The Smallest Show on Earth
1 h 20 min. Sortie : 9 avril 1957 (Royaume-Uni). Comédie
Film de Basil Dearden
Morrinson a mis 6/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
Suite de https://www.senscritique.com/liste/Cinephilie_obsessionnelle_2024/3706051?page=3
Basil Dearden combinait à l'occasion de "Sous le plus petit chapiteau du monde" ce mélange de comédie et d'austérité d'après-guerre si particulier, comme si le néoréalisme italien s'était mélangé à l'humour deadpan britannique en cette année 1957 pour étayer les prémices d'un discours que Peter Bogdanovich complètera dans "The Last Picture Show". Le film pourrait aussi se concevoir comme une parodie de la méga-production signée Cecil B. DeMille sortie quelques années auparavant, "Sous le plus grand chapiteau du monde" (aka The Greatest Show on Earth, 1952), mais le duo formé par Virginia McKenna et Bill Travers fonctionne très bien au-delà du parallèle, avec une toile de fond bien organisée autour des personnages secondaires — parmi lesquels on discerne un tout jeune Peter Sellers (vieilli pour l'occasion). L'émotion des anciens employés à l'annonce de la réouverture de leur cinéma trouve un écho jovial et décalé dans les séquences où, alors que la salle est comble, un train passe tout proche et remue les fondations du bâtiment : tout le monde prend le spectacle de ce cinéma particulièrement immersif à la rigolade, sauf peut-être le projectionniste qui reste agrippé à son matériel. C'est en ce sens une très belle déclaration d'amour au cinéma à l'ancienne, maladroit, rouillé, mais à la dimension artisanale sincère et émouvante.
Assoiffé (1957)
Pyaasa
2 h 26 min. Sortie : 5 juin 1985 (France). Drame, Comédie musicale, Romance
Film de Guru Dutt
Morrinson a mis 6/10 et a écrit une critique.
Le Jugement des flèches (1957)
Run of the Arrow
1 h 25 min. Sortie : 21 janvier 1959 (France). Western
Film de Samuel Fuller
Morrinson a mis 6/10.