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créee il y a presque 11 ans · modifiée il y a environ 2 moisRéveil dans la terreur (1971)
Wake in Fright
1 h 54 min. Sortie : 21 juillet 1971. Drame, Thriller
Film de Ted Kotcheff
Morrinson a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
Suite de https://www.senscritique.com/liste/Cinephilie_obsessionnelle_2014/436685/page-5
Le film fait évidemment penser au classique de Boorman, Délivrance (pour l'aspect perversion de la nature et du beau), ainsi qu'à celui de Peckinpah, Les Chiens de Paille (pour l'aspect instinctif de la violence), tous deux sortis un an plus tard, en 1972. On pense également au récent et beaucoup moins réussi – mais correct – Wolf Creek réalisé par Greg McLean en 2005.
L'originalité et la force de Wake In Fright tient à la sobriété de sa mise en scène et son scénario réaliste, dédale haletant d'un instituteur innocent pris dans les rouages d'une communauté et de son mode de vie, accueillant en apparence mais insidieusement malsain. D'abord esclave de son métier (il a contracté un prêt important pour se former et se considère lui même comme "a bonded slave of the Australian Department of Education"), il va se retrouver enchaîné à une ville et à ses habitants, terrifiants. Mais cette terreur n'a rien d'extraordinaire ou de soudain comme c'est souvent le cas dans les productions classiques du genre, elle est ici diffuse et jaillit du quotidien de ces gens victimes d'un ennui des plus profonds, transformés en bêtes sauvages par défaut. La scène de chasse au kangourou, réalisée à partir d'un montage de scènes bien réelles, est à ce titre insoutenable. Inoubliable.
Les thèmes connexes au métrage sont très variés et traités avec une finesse très appréciable, en témoignent les scènes de violences (physique, morale, sexuelle) ordinaires et l'irruption inopinée d'un questionnement homosexuel, véritable tabou dans cette contrée reculée. Cette agressivité tout à fait involontaire, empreinte de réalisme et surgissant parfois des sentiments les plus sincères, projette le spectateur qui ose poser son regard sur Wake In Fright dans une ambiance exceptionnelle, oppressante, et diablement tenace.
Les Proies (1971)
The Beguiled
1 h 45 min. Sortie : 18 août 1971 (France). Drame, Thriller, Guerre
Film de Don Siegel
Morrinson a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Le Pays du silence et de l'obscurité (1971)
Land des Schweigens und der Dunkelheit
1 h 24 min. Sortie : 19 mars 1980 (France). Société
Documentaire de Werner Herzog
Morrinson a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
John McCabe (1971)
McCabe and Mrs Miller
2 h. Sortie : 19 décembre 1971 (France). Drame, Western
Film de Robert Altman
Morrinson a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
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Mais ce qui reste en mémoire, c'est bien l'absence manifeste de dramatisation et de spectaculaire. Les personnages sont complexes, leur psychologie est progressivement dévoilée, l'ambiance travaille son originalité très sobrement : dans ces conditions, rien n'obéit à des règles préétablies et le film file dans une direction incertaine. Warren Beatty est tout sauf un héros, et face à trois tueurs à ses trousses (dont un homme vêtu d'une peau d'ours à la carrure impressionnante, et un autre aux traits presque enfantins qui se montrera particulièrement cruel), il n'ira pas les affronter à la loyale dans la rue principale. De la même façon, Julie Christie interprète un personnage féminin assez subtil, lucide et déterminé, loin des canons habituels (surtout dans ce registre peu flatteur à leur égard).
Après les brutes sanguinaires dénuées de morale chez Peckinpah, Altman souffle sur les flammes d'une autre déconstruction du western. Le pathétique se dilue dans la crasse, les émotions se fossilisent dans la neige, les hommes s'étripent dans l'indifférence. "John McCabe" vaut également le détour pour la vision du libéralisme qu'il renvoie, celle des États-Unis au début des années 70 qui regardaient le passage du 19ème au 20ème siècle. L'impuissance des institutions et la vérole humaine étaient déjà bien présentes.
Point limite zéro (1971)
Vanishing Point
1 h 39 min. Sortie : 12 mai 1971 (France). Drame, Road movie, Action
Film de Richard C. Sarafian
Morrinson a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Suite de https://www.senscritique.com/liste/Cinephilie_obsessionnelle_2017/1554170/page-15
J'aime aussi beaucoup la gratuité de l'entreprise, relier Denver à Frisco en moins de 15 heures, comme ça, balancé à son dealer de speed sur un coup de tête. L'origine même du road trip ne tient à rien du tout, semble-t-il, même si l'allégorie contestataire déborde de toutes parts. Le film n'échappe pas à certains stéréotypes, propres à l'époque, avec la police raciste et incapable, parangon de la force conservatrice. Mais il se révèle beaucoup plus surprenant dans sa peinture des médias, à travers la figure du DJ noir aveugle. Le dialogue entre les deux est étrange, et s'il soutient le délit de fuite dans un premier temps, consacrant la chose en un éminent acte politique, on n'en voit pas moins les limites dans son exploitation du phénomène, repris à son compte (en renommant le nom de la radio, par exemple). Le fait que l'homme soit aveugle, ainsi que les vitres comme emmurées suite à l'agression par les redneks, sont autant de signes révélateurs. Même si la complicité entre les deux est attachante (et démontre, à l'occasion, que les problématiques ségrégationnistes existe depuis bien longtemps), la fin du rêve 60s semble déjà bien entamée. Le dealer de speed est devenu un commerçant et les hippies ne sont plus qu'un ilot de bonheur dans un océan de poussière, ils appartiennent déjà au passé, au cliché périmé (quoique solidaire, altruiste, et même émancipé, cf. la figure de l'amazone à moto). Le naturel et la sympathie de cette scène sont impressionnants. Et à côté de ça, les groupes peace and love ressemblent à une secte menaçante.
La révolte semble déjà vaine, en 1971, comme vouée à l'échec, au renoncement ou à l'aveuglement. Kowalski a beau être un chauffard-héros, par opposition à la police-criminelle, cf. la scène du flic macho violeur, son obsession aveuglante l'aura conduit droit dans le mur. "Vanishing Point", le point de fuite vers quoi tout converge autant que le lieu et le moment de la disparition. Comparé à "Easy Rider", on est dans le registre de l'introspection, à travers les flashbacks successifs, les révélations quant aux motivations du protagoniste, etc. au milieu d'une Amérique en lambeaux, perdue, en quête de sens et d'unité. Comme un western réactualisé, avec la figure du solitaire, l'icône, le héros ambivalent, la légende qu'on imprime, et la manipulation (plutôt adroite) des clichés et des facilités caractéristiques de l'époque.
Deep End (1970)
1 h 32 min. Sortie : 15 décembre 1971 (France). Comédie, Drame, Romance
Film de Jerzy Skolimowski
Morrinson a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
La Dernière Séance (1971)
The Last Picture Show
1 h 58 min. Sortie : 14 avril 1972 (France). Drame
Film de Peter Bogdanovich
Morrinson a mis 8/10 et a écrit une critique.
Annotation :
Suite de https://www.senscritique.com/liste/Cinephilie_obsessionnelle_2018/1957168/page-11
La tonalité du film en devient presque traumatisante, entre la fin du cinéma collectif et repaire des amoureux tel qu'il est décrit dans le film, anéanti par l'avènement de la télévision, et le discours extrêmement mélancolique sur la mort d'une époque, de manière presque allégorique, à travers l'agonie de la ville. La rue principale est déserte, les billards ne sont guère accueillants, les juke-box ne tournent plus. Au milieu de cet ennui généralisé, seul vrai lien unissant la jeunesse aux adultes, quelques éclairs érotiques viennent électrifier la morosité du cauchemar. Comme un sursaut de vie dans la tempête.
A Touch of Zen (1971)
Xia nü
3 h. Sortie : 30 juillet 1986 (France). Arts martiaux, Aventure, Drame
Film de King Hu
Morrinson a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Les Émigrants (1971)
Utvandrarna
3 h 11 min. Sortie : 13 mars 1974 (France). Drame
Film de Jan Troell
Morrinson a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
Suite de là : https://www.senscritique.com/liste/Cinephilie_obsessionnelle_2017/1554170/page-10
Puis vient le temps de l'émigration, en bateau, chargé de toutes ces formes d'espoir, qui était le point de départ de "Pelle le conquérant". C'est sans doute le passage le plus horrible du film, au cours duquel la suffocation et la claustrophobie deviennent palpable. Le voyage est synonyme d'agonie et les six longues semaines verront progressivement s'installer la faim, la promiscuité, les soupçons, et la maladie sous toutes ses formes : poux, choléra, scorbut et même scrofule dissimulé sous les traits d'un banal mal de mer, emportant femmes et enfants. La nausée ainsi générée est aussi puissante que celle, dans un registre évidemment bien différent, d'un autre célèbre voyage en bateau conté par Louis-Ferdinand Céline.
L'arrivée sur le continent américain est un immense soulagement, même s'il ne correspond pas exactement à la description élogieuse qui en avait été fait. Non, tous les paysans ne peuvent pas devenir riches sur la base de leur simple bonne volonté. Non, les esclaves ne sont pas forcément mieux traités que les pauvres de leur propre pays ("Je me déclarerai comme esclave !", s'était écrié un jeune homme un peu trop enthousiaste dans la première partie). Non, tous les hommes ne sont pas égaux, à l'écart de tout système de classe (la scène sur le bateau les menant au Minnesota, avec les riches propriétaires terriens à l'étage, est un peu trop bassement illustrative). Non, ce pays n'est pas la terre promise tant attendue, il n'est pas aussi prospère que ce que les livres rapportent.
Les désillusions s'enchaînent mais devant l'ampleur de leur décision et devant l'impossibilité de faire marche arrière, d'autres illusions viennent régulièrement cacher celles qui se sont envolées. À mesure que se cristallise le choc entre le rêve et la réalité, on réalise que le soin apporté à l'immersion dans cette communauté a porté ses fruits. Après la dureté des deux premiers tiers, on partage instinctivement leurs joies, leurs peurs, et dans une certaine mesure leurs rêves les plus candides. La dernière séquence du film est un accomplissement bouleversant, d'une incroyable tranquillité : Max von Sydow, après avoir parcouru des kilomètres dans la nature nord-américaine, trouve l'emplacement de son nouveau domicile, face à un lac, au pied d'un arbre sur lequel il a gravé son nom.
↓↓
Johnny s'en va-t-en guerre (1971)
Johnny Got His Gun
1 h 51 min. Sortie : 1 mars 1972 (France). Drame, Guerre
Film de Dalton Trumbo
Morrinson a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
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Il y a dans son sourire apaisé, alors qu'il est adossé à l'arbre, quelque chose d'aussi émouvant que la dernière scène du "Pays du silence et de l'obscurité" de Herzog, qui voyait un personnage handicapé embrasser un tronc. C'est une vision de l'émigration qui m'aura autant frappé, de manière viscérale, que celle dans "Heimat" d'Edgar Reitz.
Il était une fois la révolution (1971)
Giù la testa
2 h 37 min. Sortie : 29 mars 1972 (France). Western, Action, Drame
Film de Sergio Leone
Morrinson a mis 8/10.
Les Diables (1971)
The Devils
1 h 51 min. Sortie : 29 octobre 1971 (France). Biopic, Drame, Historique
Film de Ken Russell
Morrinson a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Amour (1971)
Szerelem
1 h 24 min. Sortie : 1971 (France). Comédie dramatique
Film de Károly Makk
Morrinson a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
La Rage du tigre (1971)
Xin du bi dao
1 h 42 min. Sortie : 28 juin 1973 (France). Arts martiaux, Drame
Film de Chang Cheh
Morrinson a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
La Loi du milieu (1971)
Get Carter
1 h 52 min. Sortie : 3 novembre 1971 (France). Gangster, Thriller
Film de Mike Hodges
Morrinson a mis 8/10.
L'Auberge du mal (1971)
Inochi bô ni furô
2 h 04 min. Sortie : 11 septembre 1971 (Japon). Drame, Historique
Film de Masaki Kobayashi
Morrinson a mis 7/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
Suite de https://www.senscritique.com/liste/Cinephilie_obsessionnelle_2024/3706051
Kobayashi prend son temps, il est vrai, pour installer la situation initiale. On en passe du temps, dans cette auberge, pour apprendre à connaître la bande de malfrats et la situation critique dans laquelle ils se trouvent face à la police — dans les rangs de laquelle figurera le grand antagoniste. Au milieu de cette tribu disparate, quelques éléments perturbateurs s'immiscent pour lancer les péripéties, avec entre autre un saoulard plus opiniâtre que la moyenne et un jeune homme désespéré qui s'apprête à mourir en essayant de récupérer son amour, vendu comme prostituée contre son gré. Mais bien sûr, ce qui restera, c'est ce regard fou de Tatsuya Nakadai.
Chose étonnante, c'est une bonne action décidée par le groupe de voyous mis à l'écart qui sonnera le glas pour tous, puisqu'ils s'essaieront à la contrebande afin de réunir les fonds nécessaires pour aider le pauvre inconnu. L'ambiance sera pesante du début à la fin, peut-être un peu trop lourde par moments, les premiers vrais rebondissements arrivant tardivement et surtout à la faveur d'une ellipse notable qui laissera trois corps sous un linceul de fortune. Mais sans l'ombre d'une hésitation la longue séquence finale vaut tous les déséquilibres. La confrontation nocturne est éblouissante, à la limite de l'épouvante, tant pour la rage qu'elle laisse se déchaîner que pour ces lumières dans la nuit, les protagonistes étant comme poursuivis par des torches-fantômes s'animant dans l'obscurité, sur cette île peuplée de damnés présentée comme l'antichambre de l'enfer.
Le Messager (1971)
The Go-Between
1 h 58 min. Sortie : 18 juin 1971 (France). Drame, Romance
Film de Joseph Losey
Morrinson a mis 7/10.
La Randonnée (1970)
Walkabout
1 h 40 min. Sortie : 23 février 1972 (France). Aventure, Drame
Film de Nicolas Roeg
Morrinson a mis 7/10.
Fata Morgana (1971)
1 h 19 min. Sortie : 19 avril 1971 (Allemagne). Comédie, Drame
Documentaire de Werner Herzog
Morrinson a mis 7/10 et a écrit une critique.
Le Souffle au cœur (1971)
1 h 58 min. Sortie : 28 avril 1971. Comédie dramatique
Film de Louis Malle
Morrinson a mis 7/10 et a écrit une critique.
Basic Training (1971)
1 h 20 min.
Documentaire de Susan Meiselas et Frederick Wiseman
Morrinson a mis 7/10 et a écrit une critique.
Annotation :
Suite de https://www.senscritique.com/liste/Cinephilie_obsessionnelle_2021/2910508/page-18
Tout le reste est cependant d'une pertinence fort appréciable, le long d'un parcours rythmé par les entraînements divers qui conduira toute la troupe de jeunes recrues vers la cérémonie finale — précédant leur expédition au Vietnam, en 1971, à une époque où les États-Unis se pensent toujours les seuls garants vertueux de la démocratie bien au-delà de leurs frontières, persuadés qu'ils vont botter les culs nécessaires en Asie du sud-est, sûrs de leur droit. Se mélangent ainsi le tragique et l'anecdotique, le délirant et le pragmatique. Le cours sur le fonctionnement de la mine claymore est très révélateur de l'emprise que confère ce sentiment de détenir une arme d'une puissance dévastatrice entre ses mains.
D'un côté, ce sergent (qui pourtant n'a pas dû prendre de drogue) déclarant en substance "avez-vous vu le film Patton, Patton, réincarnation de dieu : si vous mourez, tant pis, vous vous réincarnerez", dans une légitimation assez surprenante de la violence et du sacrifice. De l'autre, cette bande d'enfants qui semblent jouer à la guerre, non sans un certain sens du grand-guignol dans l'apprentissage du maniement des armes ou du combat rapproché. Derrière l'apparente sérénité des sergents instructeurs (quand ils ne sont pas occupés à gueuler dehors), on prend de plein fouet une grosse dose de névroses et de violence latente. C'est sans doute l'un des films de Wiseman les plus tristes vus jusqu'à présent.
Klute (1971)
1 h 49 min. Sortie : 12 janvier 1972 (France). Thriller
Film de Alan J. Pakula
Morrinson a mis 7/10.
L'Inspecteur Harry (1971)
Dirty Harry
1 h 42 min. Sortie : 16 février 1972 (France). Policier, Action, Thriller
Film de Don Siegel
Morrinson a mis 7/10.
La Classe ouvrière va au paradis (1971)
La classe operaia va in paradiso
1 h 55 min. Sortie : 31 mai 1972 (France). Drame
Film de Elio Petri
Morrinson a mis 7/10.
Au nom du peuple italien (1971)
In nome del popolo italiano
1 h 43 min. Sortie : 12 février 1975 (France). Comédie, Drame, Policier
Film de Dino Risi
Morrinson a mis 7/10.
Confession d'un commissaire de police au procureur de la République (1971)
Confessione di un commissario di polizia al procuratore della repubblica
1 h 41 min. Sortie : 26 janvier 1972 (France). Policier, Drame
Film de Damiano Damiani
Morrinson a mis 7/10 et a écrit une critique.
Macadam à deux voies (1971)
Two-Lane Blacktop
1 h 42 min. Sortie : 4 janvier 1973 (France). Drame, Road movie
Film de Monte Hellman
Morrinson a mis 7/10.
Avenir handicapé (1971)
Behinderte Zukunft
45 min. Sortie : 1971 (Allemagne).
Documentaire TV de Werner Herzog
Morrinson a mis 7/10 et a écrit une critique.
Mort à Venise (1971)
Morte a Venezia
2 h 10 min. Sortie : 4 juin 1971 (France). Drame, Romance
Film de Luchino Visconti
Morrinson a mis 7/10.
Taking Off (1971)
1 h 33 min. Sortie : 14 mai 1971 (France). Comédie, Drame, Comédie musicale
Film de Miloš Forman
Morrinson a mis 7/10.