top films perso 2012

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La vie de Ben Affleck est une sorte de condensé de l'American dream. Issu de la classe moyenne son meilleur pote s'appelle Matt damon. Il a recu un oscar du meilleur scenario pour will hunting à 25 ans . Apres s'etre refait faire les dents il a vécu des aventures plus ou moins intenses avec Jennifer Lopez, Gwyneth Palthrow avent de se marier avec jennifer Garner. Il a avant trente ans trusté les roles les plus en vue des blockbusters américains de l'époque.
Paradoxalement , c'est là que le bas blesse . Dardevil, La somme de toutes les peurs et Pearl Harbour n'ont pas forcemment cassé la baraque comme il l'avait été prévu.
Face à ses demis echecs dont beaucoup se contenteraient, Ben Affleck est revenu à la base en écrivant des scénarios mais en se débrouillant pour les mettre en scène.
C'est par ce travail de réalisation et de films comme Gone Baby Gone, the town Qu'il a conquis une nouvelle cédibilité artistique, qui faisait défaut à l'image de bellatre un peu fade , dans l'ombre de Matt Damon, qu'il vehiculait jusqu'alors.
Argo est sa troisième réalisation et de très loin la meilleure .

Comme tous les bons films, Argo est avant tout une très bonne histoire .
Une histoire vraie, qui raconte l'exfiltration insenscée de 6 diplomates américains qui avaient trouvé refuge dans l'ambassade du canada lors de la prise de pouvoir de l'ayatollah Khomeini et des islamistes radicaux à Téhéran en 1979.

Ben Affleck raconte cette histoire avec brio, en livrant un thriller palpitant qui accroche le spectateur du début à la fin du film .
Sa reconstitution des seventies est bluffante. Le rendu cinématographique du Téhéran de 1979 que nous restitue Ben Allleck offre un cadre appocalyptique à cette histoire tout en la rendant criante de vérité , et donc,totalement romanesque.
Ben affleck, maitrise le thriller et le suspens comme un véritable orfèvre .
Il ne faisait clairement pas bon etre américain ç cet instant précis sur cette partie du globe.
On y retrouve parfois une atmosphère similaire à des films de Costa Gavras comme Z, missing ou etat de siege .
Le casting et l'interpretation sont quasiment sans failles. je dis quasiment car s'il fallait trouver une faiblesse au film , cette faiblesse viendrait de l'interpretation un peu apathique de Ben Affleck.
Clairement Ben Affleck est bien meilleur réalisateur qu'interprete.

Argo est clairement l'un des meilleurs films de 2012.

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Christopher Nolan vient clore de la plus belle des manière sa trilogie légendaire des Batman avec ce Dark Knight Rises.

Il continue à magnifier sa lecture et sa réinvention du mythe du super héros en faisant sortir Bruce Wayne de sa tannière pour affronter Bane, l'un des méchants les plus hallucinants vus au cinéma avec le Joker.

Nolan prouve une fois de plus qu'il est possible de faire conjuguer Blockbusters et grand film de cinéma .
Pire Nolan se permet meme pas mal de provocations sous jacentes en mettant en scènes des thèses purement réactionnaires.
Gottam City plongeant invariablement dans le vices et la violence quand son destin est laissé entre les mains et le libre arbitre de ses habitants.
son salut ne venant que d'un état policier faisant équipe avec un justicier vengeur, faisant fi des lois, de la morale et des convenances .

Nolan s'appuie sur un casting en or massif et une multitude de personnages secondaires plus interressants et fouillés les uns que les autres pour donner du fond à sa fresque .

Je parle de fresque car la réalisation , le scénarios et les moyens sont étourdissants.
Le personnage principal n'est pas Batman , dont Nolan se désolidarise en ne faisant quasiment référence qu'au chevalier noir, cette hombre vengeresse et vigilante dont la destinée est de défendre le vrai personnage proncipal de cette trilogie: la ville de Gotahm !

Gotham est une métaphore de Babylone avec son architechture gothico stalinienne, ses juges corrompus , ces politiciens verreux, ses pauvres manipulés, ses desperados psychopathes et ses milliardaires schysophrènes névrosés.

A quoi bon sauver Gotham, si ce n'est l'espoir ou la nostalgie d'une vie harmonieuse fantasmée ?
Son destin est pourtant de plonger dans le chaos et de renaitre de ses cendres, le temps que les mauvaises habitudes reprennent inexorablement le dessus, avec l'aide d'un nouvel ennemi .
Le chevalier Noir devra sortir de sa mysanthropie par sens du devoir au nom de valeurs traditionelles pour rétablir sa vision de la vie .

La trilogie du chevalier noir est clairement devenu le delta et l'omega indépassable du film de super héros .
En en réinventant les codes, elle a ringardisé toutes les franchises marvel qui ne dépasseront jamais plus le niveau d'un divertissement pour geek invertébrés .

Cette trilogie etant close, on a hate de voir vers quels projets va se diriger désormais Christopher Nolan, qui est dun es metteurs en scène dont on attend désormais le travail avec l'impatience et

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Autant le dire d'emblée Looper est un film de science fiction majeur !!!!
Le film est à ranger à coté de films comme "les fils de l'homme", "Matrix"," Gattaca" ou "terminator 1"

On dit souvent qu'un bon film est avant tout une bonne histoire .
C 'est clairement le cas avec Looper dont le scénario délirant évite tous les pièges auxquels on le croyait destiné, et ne cesse de surprendre le spectateur sans pour autant tomber dans une série de clifhanger indigestes.

Ce face à face dans une époque futuriste entre un meme homme à deux moment différents de sa vie ,dont les intérets s'opposent , sur fond de voyage temporel est clairement l'une des meilleurs pitch depuisInception et le Time Out d'Andrew Nicol, qu'il surpasse aisement

La réalisation est exellente que ce soit dans les effets spéciaux , dans le ton narratif, l'ambiance ou la représentation d'un future proche plus que saisissant.
Pour son troisième film Rian Johnson s'inscrit d'ores et déjà dans la liste des réalisteurs à suivre aux cotés de gens comme Christopher Nolan, Andrew Nicol, Quentin Tarantino, David Fincher, Alfonso Cuaron, les freres wachowski....

Que dire de l'interpretation ?
Joseph Gordon Levitt trouve le meilleur role de sa carrière, tandis que Bruce Willis fait un come back qu'on espérait plus depuis "incassable" et "sixième sens".

C'est rare de voir un film Hollywoodien qui ait une vraie dimension artistique, tout en restant tres grand public.
Il y a clairement un vrai soucis de ne pas prendre le spectateur pour un imbécile et de lui montrer qu'un autre chemin que Marvel ou les sequelles ou prequelles de grands succes est possible.

On est devant un grand film , qui va devenir culte pour tous les amateurs de Sciences fictions.

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Je déteste Claude Francois.
Je n'ai jamais pu supporter sa voix de chèvre nasillarde , ses costumes à paillettes et sa coupe de cheveux.
Il est pour moi l'incarnation de la variétoche dans ce qu'elle a de plus nauséabonde. Elle sent le sucre, ne propose rien et n'invente rien . La variété à la Claude Francois est tout juste bonne à animer les réveillons du macumba , les soirees de cloture du camping des flots bleus , ou les emissions de Michel drucker .

Pourtant, j'ai adoré le film Cloclo !!!!!!!!

Cloclo est un Biopic complètement réussi car il s'attarde sur un personnage complètement dingue .
Florent emilio Siri traite son personnage en n'essayant pas d'en transmettre une image d'epinal edulcorée.
Maniaque, jaloux maladif, imbu de lui meme, égocentrique, capricieux, irrespectueux, les défauts de Claude Francois lui ont permis de vivre une carrière et une destinée hors du commun .

C'est ce que nous montre le film en racontant sa vie de sa naissance à sa mort à 39 Ans .
Le film est aussi une plongée dans l'insousciance des sixties et des seventies avec des décors et des rteconstitutions savoureuses.
On se surprend meme à battre la mesure sur des musiques qui nous nt toujours insupportées.

Florent Emilio Siri filme tout cela avec maestria , en donnant un rythme effréné aux deux heures et demie que dure le film, et en prouvant qu'il est un des meilleurs réalisateurs francais. Son Biopic , à l'américaine , est clairement aussi bon voir supérieur à des films comme Ray, Larry Flint ou man on the moon.

L'interpretation de jeremie Renier est pour beaucoup dans cette réussite . Il est devenu Claude Francois aussi bien physiquement , que mentalement. L'energie qu'il déploit dans ce role est phénomènale.

Il ne faut pas se priver de voir ce film , car c'est un putain de bon film.

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un premier film indépendant , sans grands moyens, sans effets speciaux , sans promotion outrancière vient nous rappeller que les americains sont encore capable de produire un grand film avec juste un bon scénario vindicatif et ancré dans la réalité et un casting en béton armé .
Ce film , c'est Margin call !!
Ce film traite avec une froideur et cynisme extreme des premices de la crise des surprimes de 2008 . Traité comme un thriller en huis clos passionant il dénonce de manière implacable le cynisme et l'absence de morale de la haute finance dérégulée .
Il s'appuit sur des personnages fouillés, tantot abjectes , parfois attachants, dont la part d'humanité n'a que peu de poids face à un gros chèque , portés par un casting réunissant Kevin Spacey, Jeremy Irons, Paul betyhany , Demi Moore et Zacahrie Quinto .
Margin Call passera à la postérité car il est la photographie et le témoin du basculement d'une époque et d'un système qui a perdu ses valeurs et contre lequel on ne peut plus grand chose meme en votant Jean Luc Mélanchon .
ce n'est pas un hasard si le scénario de Margin call a été nommé aux derniers oscars et a été primé dans d'autres festival

D'un autre coté , on peut aussi voir le film comme la suite du Wall Street 1 d'Oliver Stone .
Michael Douglas laissant la place à un Jereny Irons qui campe une émule de Gordon gekko méchamment convainquant dans un film sur le meme thème mais plus simple et plus solide que wall street 2 .(qui était un bon film mais dont les 5 dernières minutes de la fin,calibrées par les studios qui avait financé le film, avaient vertement gaché le film).

On aurait pu craindre que le film soit compliqué à saisir pour les non initiés des salles de marchés . Il n'en n'est rien , puisque tout le fond complexe est habilement et pedagogiquement expliqué pour que l'on en comprennent les enjeux sans se laisser noyé .
Le rythme du film est exellent et fait plaisir à voir puisqu'on est plus proche de 12 hommes en colère de Stanley Lumet que de Michael bay ( bad boys, rock et armaguedon).

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C'est l’histoire d’une famille de distilleurs clandestins en Virginie durant la prohibition et le conflit qui les oppose à un Policier teigneux.
Si le synopsis est assez classique et dont l’intérêt ne saute pas particulièrement aux yeux, le film est pourtant une franche réussite .
Plus que sur l’histoire, Nick Cave , scenariste du film s’est avant tout concentré sur l’étude des personnages . Il leur a apporté du souffle , du charisme, de l’originalité et de la profondeur. Ce soucis de travailler les personnages ne se limite pas aux personnages principaux mais aussi à une flopée de personnages secondaires .
Le film est donc peuplé de gueules patibulaires que n’aurait pas renié Sergio Leone, de personnages surprenants qu’on apprend à connaitre et auquel on s’attache au fur et à mesure que le film avance.
L’histoire prend souvent le temps de se détourner de l’intrigue de base pour apporter de l’épaisseur à ses personnages au travers de scènes tour à tour tragi-comique, violentes et bien senties .
La restitution des années trente et de la prohibition est extrêmement réussie. John Hillcoat est un metteur en scène qui sait tout filmer . Il y a des plans de paysages magnifiques, des scènes d’actions percutantes ( qui montrent comme dans « Drive » qu’on a pas besoin de filmer comme jason bourne pour avoir une action crédible), des moments de poésie, d’émotions et de drôleries bien senties. Il ne tombe jamais dans l’esbroufe et la surenchère propres au blockbusters actuels, et ça ca fait vraiment plaisir.
Tout cela est porté par une excellente BO qui colle au film et que Nick Cave a réalisé avec le violoniste Warren Ellis. et qui s’impose comme un personnage à part entière.
Les acteurs sont extrêmement bien dirigés grâce au contenu et à la densité de leurs personnages . Guy Pearce est phénoménal dans le rôle de l’agent psychopathe Rake. Tom Hardy impose une fois de plus son charisme ,avec cette fois ci un zest d’auto dérision, et rend une copie aussi saisissante que celle de Bane dans « The dark knight rise » ou celle qu’il rendait dans « Bronson ». Gary Oldman fait une apparition remarquée et Jessica chastein apporte une touche féminine pleine de sève
Le seul bémol revient à Shia le beouf , l’acteur au nom le plus ridicule du cinéma américain. Il n’est pas mauvais,dans son rôle de jeune frère complexé et impulsif , mais il dénature involontairement le film en raison de de sa ressemblance troublante avec Karim Benzema. Le film reste une très franche réussite

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Comme beaucoup de gens , je ne savais pas réellement à quoi m'attendre en allant voir l'odyssée de PI .
Bien sur la bande annonce présentait un aspect visuel fascinant qui justifiait à lui seul que je tente ma chance, pourtant je craignais que le film soit un pensum new age philosophico-boudhiste bien pensant.
Bien mal m'en a pris car le film vaut bien mieux que cal et ne tombe pas dans ce piège .
L'odyssée de Pi est un survival délirant, formidablement mis en scène, ou l'on suit le destin d'un naufragé seul avec un tigre sur un cannot de sauvetage pendant pres de deux heures sans une demie seconde d'ennui, en allant de surprise en surprise, de tempetes en catastrophes et va meme beaucoup plus loin ...
Bref, c'est un grand film à voir sur tres grand écran pour en bénéficier pleinement.
Ang Lee prouve à qui en doutait, qu'un comme Tigres et Dragons n'était en rien le fruit du hasard et qu'il est l'un des réalisateurs qu'il faut suivre pour peu qu'il ait une histoire à grand spectacle.
L'odysseé de Pi est un vrai pretexte pour une vraie sortie au cinéma .
Pour info , Gerard Depardieu est meme present au casting

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2eme episode très réussi de la relecture du mythe Sherlock Holmes par Guy Ritchie. L'affrontement du célèbre dectective avec son ame damné moriarty est juste fascinante, rythmée . un super film de distraction

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Dans sa forme, le film est un pur chef d'oeuvre .
Quand je dis qu 'Audiard filme et dirige ses acteurs avec une maestria digne du scorcese des années raging bull, taxi driver , on est pas loin du compte .
La mise en scene est totalement personnelle, ancrée dans le reel ( un reel qui n'a rien à voir avec les films filmés camera à l'épaule), sans la moindre surenchère, mais en meme temps hyper technique . Elle prouve à ceux qui pouvait en douter qu'on a pas besoin d'effets speciaux et de surenchère technique pour toucher le public en plein coeur ou en pleine gueule .
La direction des acteurs est exeptionnelle . c'est de tres tres loin la meilleure performance de Marion Cotillard .le jeune acteur belge Matthias Schoenaerts fait des débuts aussi impressionants que Tahar rahim dans un prophete ou que kassovitz dans regarde les hommes tomber et un heros tres discret .

Sur le fond , l'histoire du film est complètement tordue.
Par certains cotés on nbe peut pas ne pas faire le parallèlle avec les intouchables puisque le film pourrait se résumer par la rencontre de deux etres que tout oppose et qui vont reprendre gout à la vie malgré les origines sociales ou le handicap .
Le parallelle s'arrete là puisque le coté bisounours et film du dimanche soir des intouchables ne se conjugue en rien avec le film d'audiard.

Le parallèlle le plus évident est celui que l'on peut faire avec de battre mon coeur s'est arreté ou des "cabossés de la vie" ayant perdu toute forme d'humanité vont finir par la retrouver malgré eux memes et malgré des circonstances .
Dans de battre mon coeur s'est arreté, Romain Duris redecouvrait la sensibilité à travers son talent et sa passion pour la musique qui était enfouie au fin fond de lui meme, au delà meme de ses souvenirs et tellement lion de sa vie qu'il menait .

Ce postulat de la redecouverte de l'humanité perdue est clairement le thème de De Rouille et d'os .
Le theme de l'humain qui se redecouvre lui meme lorqu'il est au fond du trou est clairement le theme de tous les films de Jacques Audiard .
Dans le prophete Tahar rahim se découvre un charisme et une force dans un univers carcéral sinistre en est un exemple.
dans de battre mon coeur s'est arretté et sur mes levres est aussi présent ,comme dans un heros tres discret ou Albert Dehousse ( M Kassovitz) se découvre des talents de mystificateur insoupsonnables .

Clairement le synopsis inspire la méfiance pour le spectateur . Et c'est là que le talent de Jacques Audiard opère .

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En sortant de la salle, je ne savais pas trop quoi penser de ce Bond.
On y cotoie le meilleur avec un vrai méchant psychopathe et charismatique , son repaire assez délirant,l'aston martin DB5, Q, et de superbes scenes d'actions, adroitement filmées, sans frénésie clippesque et caméra portée parkinsonienne .
Mais par ailleurs , l'heure est clairement au modernisme et à la rupture de codes .
James Bond est mal rasé, sans désinvolture, peut etre trop humain . On le voit meme pleurer ( les afficionados diront que c'était déjà le cas dans au service secret de sa majesté), son passé et son enfance sont évoquées. On voit meme sa maison ( on avait vu son appartement dans un des premiers Sean Connery) et une etre qui lui est proche . La James Bond Girl est probablement la moins présente de la saga.

Bref il y a de quoi ébranler un bondophile à tendence non flemingienne. Généralement , quand il y a une approche plus humaine dans un Bond, c'est toujours avec l'argument de se rapprocher d'avantage des livres de Ian Flemmng, qui objectivement n'interressent plus personne .

Néanmoins Skyfall est un bon film . Sam Mendes apporte clairement une touche esthétique interressante et une mise en scène soignée et élégante qui tranche clairement avec celle ,désastreuse ,de Quantum of Solace, le plus mauvais Bond de l'histoire .
C 'est une très bonne nouvelle car j'avais peur que la saga ne se remette pas d'aplomb et continue à pasticher un mauvais Jason Bourne.
Le modernisme du film se conjugue aussi avec la tradition avec les nouvelles apparitions de Q, Moneypenny, l'aston Martin et le bureau so british de M qui semblent etre des éléments qui 'inscriront durablementt de nouveau dans la saga

Si le film est bon , il n'atteint cependant pas le niveau de Casino Royale, qui avait vraiment réssucité la série en en réinventant les codes et la génèse .
Skyfall se situe un cran en dessous , mais se place aisemment dans les bons films de la série . On ne voit pas passer les deux heures vingt de la projection . C'est un vrai divertissement de qualité
Daniel Craig ne manque pas de charisme et doit continuer encore quelques films.
Il est clairement dans le top 3 des interpretes de la serie avec Sean Connery et Georges Lazenby, mais s'il pouvait avoir un peu plus de désinvolture et d'humour, il pourrait faire vassiller Sean Connery de son trone.

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Adaptation autobio-romancée des passions tumultueuses de Frederic Beigbeder incarné par gaspard Proust.
C'est frais , cynique, drôle et au final pourrait se résumer entre le croisement d'une romcom avec le cinéma de Bertrand blier . on ne peut que conseiller

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Certains , qui ne voyaient dans la trilogie du seigneurs des anneaux , qu'une randonnée interminable devront passer leur chemin .
En effet ce premier opus pourrait etre considéré comme un plagiat, parfois meme avec les memes personnages et acteurs, de la première trilogie par un spectateur n'ayant jamais entendu parler de Tolkien et de son univers .
Néanmoins, pour ceux qui avaient revé et halluciné sur les paysages de la terre du millieu ou vibré sur les gigantesques combats entre le bien et le mal, le premier épisode de cette nouvelle trilogie est une exellente nouvelle.
Il replonge le spectateur dans une quete ou des nains, aidé par le magicien Gandalf et un hobbit partent reconquerir le royaume qui leur a été volé par un gigantesque dragon . Ils traverseront pour cela la terre du millieu et affronteront des orques, des goblins dans des combats homériques. Ils trouveront la trace du précieux anneau et de son détenteur, le hobbit maudit Golum.

Tout cela est à nouveau réalisé avec maestria par Peter Jackson, qui garde le plus de cohérence possible avec la trilogie précédente tant dans l'esthétisme, les décors, les paysages, les acteurs que dans les effets spéciaux .

Les qualités de la trilogie du Seigneur des anneaux sont bien présentes dans ce voyage innatendu, meme si l'effet de surprise n'y est fatalement plus .
On y retrouve notamment un tempo qui sait parfois prendre son temps en s'attardant sur certains personnages ou pour poser une intrigue , ainsi que les paysages fantastiques de la terre du millieu.

Il en va de meme pour les défauts, comme ces interminables batailles, ou s'affrontent des centaines voir des milliers de personnages, et qui en deviennent parfois quelque peu indigestes.

Cela donne un bon film de cinéma à grands spectacles.
Ils ravira ceux qui avaient aimé la première trilogie tout comme les geeks, hormis quelques integristes tolkieniens, mais rebutera les amateurs du cinéma de Jacques doilon , d'Abbas Kiarostami, et de Manuel de Oliviera ou les esprits cartésiens primaires.

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Un documentaire sur Bob Marley par Kevin Mc Donald , c'est vraiment tentant !!!
Tout d'abord car Bob Marley , qu'on l'aime ou qu'on ne l'aime pas, a une trajectoire assez fascinante .
Mais le fait que Kevin Mc Donald soit derrière le projet était un signe de qualité . Si Mc Donald s'est imposé avec Le dernier Roi d'écosse et jeux de pouvoir comme un réalisateur avec lequel il faut compter, il ne faux pas oublier qu'il avait commencer par faire des documentaires comme le fascinant "Mon meilleur ennemi" qui traitait de l'itinéraire de Klaus barbie en Amérique du Sud après la seconde guerre mondiale et de ses relations plus qu'ambigues avec la CIA.

Mc Donald connait toutes les techniques du documentaire et sait parfaitement raconter une histoire en entremelant images d'archives, interwiew de proches et des protagonistes et images d'actualités.

Sur sa forme Marley est un très bon documentaire . Toute la vie de Bob Marley , de son enfance à St ANN's BAY jusqu'à sa mort à 36 ans , en passant par ses débuts difficiles, son exil aux etats unis, l'explosion de sa carrière et ses prises de positions politiques , y est extremement bien raconté et présenté.
On a clairement à faire à un musicien hyper talentueux, une bete de scene, un homme courageux et charismatique.
Malgré tout le documentaire souffre quelque peu du syndrome "biographie officielle".
La contrepartie à la participation de la famille Marley ( ex, enfants, parents ...) est que les zones d'ombres du personnage, meme si elles sont évoquées , sont parfois lissées et atténuées. ( le coté Rude Boy des débuts, la vie privée ....).
En se contantant d'etre une bio et rien qu'une bio, le film élude un peu trop le Rastafarisme, en le survolant. Il aurait été interressant de remettre les choses dans leur contexte en parlant de Marcus Garvey ou de Leonard Lowell, le premier Rasta ( un bon docu lui est consacré).
On ne parle pas non plus de la scène reggae de l'époque qui a explosé dans le sillage de Marley ( israel Vibration, Burning Spear, Count Ossie ...)
Bien sur , en incluant ces visions collatérales, le film qui dure déjà plus de deux heures auraient probablement été trop long, mais tellement plus riche et interressant.
Il est néanmoins à ranger dans les tres bonnes bio de musicien avec Imagone John lennon, People are strange sur les Doors, l'Obscenité et la fureur sur les sex pistols.

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e pitch et la bande annonce laissait présager le pire : l’histoire classique d’une love story d’un couple mise à mal par l’omniprésence du meilleur ami célibataire, qui s’avère être un ours en peluche vivant !!
Il faut avouer qu’avec ce postulat de départ, il fallait être courageux ou inconscient pour un producteur de miser un dollar sur un tel cheval boiteux.
Pourtant contre toute attente, Ted est un carton dans le monde entier, et le pire , c’est que c’est mérité !
Le film est objectivement hyper drôle, et pour peu qu’on soit fan d’un humour peuplé de vannes de geeks régressifs né entre 1973 et 1976 , le film est même désopilant …
L’humour potache , référencé, et irrévérencieux jubilatoire de Seth MacFarlane, le scénariste , réalisateur, dialoguiste qui prête sa voix à Ted en est la principale raison .
Les vannes incessantes de fumeurs de shtuck de l’ours en peluche, conjuguées à un vibrant hommage à Flash Gordon font que la pilule passe très bien et qu’on ne s’ennui pas une seconde
Pour le reste, l’interprétation est assez banale, la réalisation sans intérêt .
Les fans de Ken Loach et de Michael Haneke resteront chez eux pour ne pas être souillés de grosses vannes malodorantes, les autres en redemanderont probablement …

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Avec 13 films en 14 ans( dont sitcom, sous le sable, Swimming Pool, 8 femmes, Potiches, Ricky, Gouttes d’eau sur pierres brulantes) , Francois Ozon s’ est imposé un réalisateur doué, productif, et éclectique .
On a toujours une oreille attentive quand il sort un film car sa mise en scène et sa direction d’acteurs sont toujours bonnes , même si le résultat final est parfois irrégulier.
Dans la maison est clairement un bon cru !!!!
Le film traite de la relation particulière qui s’installe entre un prof de littérature et l’un de ses élève, dont les écrits le fascinent.
Manipulateur, l’élève y décrit avec brio et un cynisme violent son incursion sinueuse dans la famille de l’un de ses camarades de classe.
Le prof devient accro à ses écrits et l’encourage à continuer en faisant fi d’ignorer que cette incursion dans cette famille est réelle .Mais la situation dérape et prend une tournure qui finit par l’impliquer lui aussi dans les écrits de son élève.
Cette histoire étrange est portée à l’écran avec un un style visuel et une ambiance qui n’est pas sans rappeler le Match Point de Woody Allen. On Y trouve aussi une touche Hitchcokienne dans un univers pourtant bien français.
Chaque personnage est bien ciselé et présenté avec ses bons et ses mauvais coté , tout en laissant apparaitre une critique de la catégorie professionnelle de laquelle il est issue .
Luchini trouve peut être ici le meilleur rôle de sa carrière, car son personnage traditionnel est au service d’une vraie histoire et pas d’un one man show . Il se révèle juste et touchant et n’étouffe jamais ses partenaires.
Kristin Scott Thomas est toujours aussi bonne actrice dans son rôle de bobo presque ménopausée en mal d’émotions. Emmanuelle Seigner joue parfaitement juste ( ce qui n’est pas toujours le cas avec elle).Denis Menochet est parfait dans son rôle de beauf sympathique .Mais la palme revient au jeune acteur qui joue le rôle de l’élève dont le coté pervers et narcissique associé à une gueule d’ange fait froid dans le dos.
Dans la maison est un thriller que n’aurait pas renié Polanski. La perversité ,la manipulation pointent sans cesse et contrastent avec une ambiance calme , presque bucolique , qui devient au fur et à mesure terriblement oppressante .
Ce coup ci avec dans la Maison, Francois Ozon a réalisé l’un de ses deux ou trois meilleurs films. Le film a d’ailleurs été primé dans de nombreux festival.

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Comme des freres fait partie du tres faible ratio des feel good movies réussis .
Chaque année, on nous abreuve de films de potes, de comedies romantiques qui oublient souvent l'essentiel : l'émotion !
Comme des freres n'est pas un film qui va révolutionner le 7eme art, ni un film dont on va se souvenir . Il se contente juste d'etre un film qui va vous faire passer un bon moment en se montrant aussi touchant que drole.

Cet équilibre pas si simple à trouver, il le doit à deux éléments . La première , ce sont des dialogues réussis, bien écrits, droles, incisifs qui ne courrentr pas apres un rire forcé , mais qui se contentent de nourrir les personnages et l'histoire .
La deuxième, c'est l'osmose palpable qui unit les trois acteurs principaux, qui livrent, chacun dans leur registre, une copie parfaite, sans esbrouffe, en se contentant d'apporter du fond à leur personnage et au film.
Aucun n'est meilleur qu'un autre mais à titre personnel, j'ai beaucoup aimé le personnage et le jeu de Pierre Nimey, que l'on avait pu remarquer dans" j'aime regarder les filles".

Annotation :

Grosse distraction pour ados decerebrés en mal d'explosions et de super pouvoirs!
Ce premier opus des avengers frappe fort et met la barre très haute pour les opus suivants qui devront fatalement rentrer dans la surenchère d'effets speciaux, d'explosion et de destruction massive ...

Annotation :

Vrai , faux prequel d'Alien, Prometheus voit Ridley scott marcher sur les traces de son passé et de son mytthe avec une maestria visuelle qui lui est propre . Pour autant le film laissera sur sa faim , bon nombre d'afficionados m^me s'il en rejouira d'autres car le chemin suivi reserve de belles surprises comme le personnage de droide incarné par Michael fassbender

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La sortie d’un film de Costa Gavras est toujours un évènement. Le Capital ne fait pas exception à la règle car on a hâte de voir de quel manière il va porter son regard dénonciateur et incisif sur la mondialisation et la finance.
Marc Tourneuil vient d’être nommé président de la Phénix Banque , la première banque européenne. Il va vite découvrir qu’il n’est qu’un pantin entre les mains des actionnaires et d’un fond spéculatif américain sans scrupules
Capital a la malchance de sortir quelques mois après Margin Call , qui traite à peu près du même sujet avec plus de brio et moins de clichés.
Pourtant , le fillm est intéressant par bien des aspects. Au-delà de la dénonciation du système mondialo- capitaliste , le film s’attarde sur les motivations de ses chevilles ouvrières . Il met en exergue, que les sommes folles amassées ne sont plus l’intérêt premier des financiers . Ils carburent au Pouvoir, et le pouvoir est un jeu qui ne s’arrête jamais . Marc Tourneuil, le personnage incarné par Gad Elmaleh va tomber dans les travers du jeu en perdant toute notion du réel, en sacrifiant son éthique, sa famille, ses amis, son humanité pour pouvoir continuer à faire partie du jeu de la finance internationale .
Cet aspect du film est extrêmement bien retranscrit. L’obsession délirante de Tourneuil pour un top model qu’il n’arrive pas à posséder le plonge dans l’incohérence la plus totale, tout comme le fait qu’il est incappable de dire stop, fortune faite , pour retrouver une vie « normale » avec sa famille .
On imagine que cette obsession du pouvoir est la même qui guide les hommes politiques de premier rang.
Le jeu de Gad elmaleh dans le Capital est assez surprenant . Dans un contre emploi total, il prend le parti d’incarner ce personnage en prenant l’option du calme glacial. Cette option s’avère très crédible une fois que l’on s’y est fait. Par certaines expressions et attitudes cassantes , on jurerait qu’il s’est aussi inspiré de Nicolas Sarkosy pour ce rôle.
Les seconds rôles ( Gabriel Byrne, Bernard Lecoq, Hyppolite Girardot) apportent leur pierre à l’édifice.
Le capital laisse le spectateur fidèle de Costa Gavras un peu sur sa faim . Il espérait un film coup de poing comme le Couperet , Music Box ou Z. Le film est au final un peu light et souffre de la comparaison avec margin Call, meme s’il n’est pas mauvais, loin s’en faut.

Annotation :

l n’est pas de bon ton d’aimer Alexandre Arcady. Il est marqué au fer rouge par la critique intellocrate pour ses obsessions pour Roger Hanin, les pieds noirs, Patrick Bruel, l’Algérie française , et de multiples diffusions le dimanche soir sur tf1.
Pourtant j’aime bien Alexandre Arcady car on sent dans ses films les valeurs d’un mec fidèle à ses amis , à son équipe à ses acteurs. On sent une vraie passion pour le cinéma hollywoodien des années 50, pour les grands espaces et le technicolor . Sa vision nostalgique ,propre au déracinés, d’une l’Algérie Française qu’il présente toujours avec beaucoup de poésie comme un jardin d’Eden insouciant plein de folklore me fascine , d’autant que personne ne la raconte aussi bien que lui.
J’aime les voitures chromées, les souks ,la chaleur immobile des villes blanches de ces pays, les filles aux yeux clairs, les costumes complets de l’après guerre, les djellabas, les valeurs d’amitiés à la vie à la mort, les accolades tendres et viriles à la fois , les accents et les rires criards, cette fascination pour les ricains chers à Michel Sardou avec leur ray ban , leur chewing gum . J’aime cet angélisme œcuménique et cette tolérance propre à ceux qui vivaient du bon coté du seuil de pauvreté dans le Maghreb des années Vingt à Cinquante.
Son nouveau film, « Ce que le jour doit à la nuit » possède tout cet ADN propre au cinéma d’Arcady, même si pour une fois Darmon, Roger Hanin, et Bruel ne font pas partie du casting.
Cette fois ci l’Algérie des années trente jusqu’à l’indépendance sert de décor à une histoire d’amour contrariée entre un beau kabyle et une jeune française .
Mais plus que l’histoire et les personnages principaux c’est la toile de fond de cette Algérie perdue et les seconds rôles attachants qui font qu’on prend du plaisir devant ce mélo qui peine à nous tirer une larme pendant plus de deux heures et demie.
Au-delà des deux premiers rôles ( Nora Arnezeder et fu’ad ait aattou), qui sont peut être un peu trop beaux pour être crédibles et réellement attachants, on préfèrera les personnages incarnés par Fellag, Anne Consigny, Anne Parillaud , Vincent Pérez et Mathias van Khashe , qui font vivre le folklore d’Arcady
Bien sur on a une impression de déjà vu, mais elle est savoureuse et c’est elle qu’on vient chercher quand on va voir un film d’Arcady sur l’Algérie Française .

Annotation :

Je m'attendais clairement au pire avec cette adaptation de Bel ami , tant les échos et les critiques étaient désastreuses.
Pourtant le film , qui c'est vrai est loin d'etre un chef d'oeuvre, recelle suffisament de qualités pour se laisser voir sans déplaisir.
La première, c'est l'jistoire !! Sans vouloir me la jouer , je viens de passer mon bac francais, Maupassant savait écrire de bonnes histoires . Et le plus important pour faire un bon film , c'est justement une bonne histoire . De ce point de vue l'ascencion sociale par les femmes de l'arriviste Georges Duroy est un modèle du genre , d'autant que Robert Pattinson se révèle bien crédible dans le roule du playboy cynique, ambitienx et sans scrupules . Son visage de playboy blanchatre personifie bien le coté vampirisant du personnage .

Le mauvais coté du film est qu'il n'insiste pas suffisament sur les intrigues politico financieres qui sont dans le roman aussi importantes que lla manipulation féminine de Georges Duroy .
Le réalisateur a qui l'on doit une belle direction d'acteur , a cependant un peu trop essayer de se raccrocher au ton des liaisons dangereuses de Stephen frears sans en atteindre la quintessance . La présence d'Uma Thurman au générique n'est probablement pas due au hasard loin de là .

Tout cela donne un film plaisant divertissant, qui donne envie de relire le livre , ce qui est plutôt une bonne nouvelle.

Annotation :

Romcom reussie sur fond d'amnesie et de reconquete, Préparez vos mouchoirs !

Annotation :

On passe un bon moment devant l'adaptation à l'écran de cette pièce de théâtre à succès car plusieurs éléments sont réunis dans cette version" frenchy light" de festen.
Tout d'abord on notera la qualité des dialogues et des vrais moments de drôlerie par forcemment attendus, ce qui est plutôt rares dans une comédie française.

Le capital sympathie des acteurs ( berling, bruel, tonquedec) et le fait qu'ils s'amusent vraiment fait quasiment oublier t que leur interprétation est un poil trop théâtrale pour le grand écran.

Au final le prénom ne rentre pas au panthéon de la comédie de théâtre adaptée au cinéma . On est loin d'Oscar, de Pouic Pouic et du diner de cons, mais on passe un vrai bon moment et c'est le principal

Annotation :

Feel good movie drole et réussi , ou même Cornillac et Manu Payet se révèlent à la hauteur .

Annotation :

Après un premier opus ayant cartonné au box office, l’aristocratie des action movies stars eighties rempile pour de nouvelles aventures .
Le scénario est presqu’aussi indigent que pour le premier épisode .
En effet cette fumeuse histoire de vol de plutonium et de vengeance sert de prétexte à empiler les scènes d’actions à l’ancienne, les clins d’œil au filmographies des protagonistes tout comme les vannes viriles de bikers décapsulant leurs budweiser.
Mais ne boudons pas notre plaisir, l’empilage de stars et de bastons à couper le souffle rendent ce film particulièrement jouissif pour un public régressif presque geek ,amateur de gros bras musclés et de fraternité virile « reagannienne ».
Si Mickey Rourke est absent du film, et Jet Li présent uniquement lors du premier quart d’heure, la fine équipe est renforcée par Schwarzenegger et Bruce Willis dans des rôles bien plus consistants que dans le premier épisode .
Mais les bonnes surprises ne s’arrêtent pas là puisque Chuck Norris vient apporter sa contribution avec une apparition désopilante qui a déclenché des applaudissements pendant la projection …
Le méchant en chef est interprété par un Van Damme plein de charisme et dont la maitrise du coup de pied sauté n’a pas faiblit depuis 25 ans.
Tout cela donne un film pop corn à la sauce hémoglobine qui ne ravira pas les lecteurs des cahiers du cinéma , mais qui cartonne au box office . A tel point qu’on attend un troisième episode dont les premières rumeurs font état des participations de Nicolas Cage et d’Harrisson Ford.
On aimerait souffler au producteur que Steven Seagal,Mel Gibson, Kurt Russell , Dany Trejo ,Michael dudikoff et Christophe lambert seraient aussi les bien-venus !!

Annotation :

Ma première fois, est une romcom francaise touchante et réussie même si le souvenir qu'elle laissera au cinéma francais ne risque pas d'etre inaltérable .

Annotation :

Dans les années 90, quand le personnage principal d'un film d'action était un homme mysterieux, sans passé, sans attaches, venu de nul part ,incorruptible, défenseur de la veuve et de l'orphelin, surrentrainé, capable de déjouer un complot sans éléménts sur l'enquete par simples suppositions et de démolir 5 mecs armés en meme temps à mains nus sans prendre un coup , on confiait le role à Steven Seagal .
Jack Reacher est donc un script qui en temps normal aurait du atterrir dans les mains du fameux acteur boufhiste à catogan mais qui a atterri dans les mains de Tom Cruise.
Au final , ca fait une grosse différence, car Tom Cruise s'entoure d'une équipe éfficace , d'un réalisateur chevronné et de moyens finanaciers qui font qu'à l'arrivée Jack Reacher n'est pas un nanard de videoclub mais un action movie distrayant que l'on regarde avec un certain plaisir.
Pourtant le scénario enchaine les incohérences, les rebondissements téléphonés, les raccourcis les moins crédibles du monde .
Des oligarques pillent les municipalités américaines avec des sociétés fictives qui répondent à des appels d'offres qui leur sont attribués par des fonctionnaires corrompus qui n'hésitent pas à se débarasser des témoins génants.Ils n'ont jusyte pas penser qu'un grain de sable incorruptible nommé Jack Reacher allait se mettre en travers de leur chemin et leur montrer de quel bois il se chauffe quand on est du mauvais coté de la justice .
La présence de Robert Duvall auprès de Tom Cruise ( comme au bon vieux temps de Days of Thunder) si elle est sympathique , n'évite pas le grotesque avec ce personnage de mentor, sorti de nul part qui vient preter assistance à un ami qu'il reconnait à peine dans une histoire sordide ou tout plaide en sa défaveur..

Au final , on est devant une distraction qui se regarde uniquement grace au charisme du plus célèbre des scientologue et qui bénificie de sa caution pour obtenir de bonnes critiques ( un peu comme eastwood ) alors qu'il s'agit en réalité d'un nanard mis en valeur par des effets de maquillage.

Annotation :

adaptation honnete dela tuerie de la famille flactif au grand bornand !!!
Jeremie renier est impressionant dans le role du tueur

Annotation :

Populaire est plutot un bon film.
Sa mise en scène conjuguée à une restitution réussie et drole des années 50 , un casting qui semble prendre du plaisir, un coté vintage frenchie plein de poésie rendent le film vivant et sympathique .
Toutefois, le film n'a aucun intéret . On a du mal à se passioner pour ce concours de vitesse dactylographique et ce mélo téléphoné dont on sait depuis la première seconde comment il se terminera.
Vous me direz à raison que c'est le propre des comédies Romantiques. Pourtant, je ne trouve pas l'incongruité, les surprises , ni les sourires et les regards complices qui font qu'on est devant une tres bonnes "ROMCOM" ( niveau 4 mariages et un enterrement, high fidelty,ou quand Harry rencontre Sally ).
Mais ne bondons pas notre plaisire non plus car on est largement au dessus des innombrables comédies romantiques améraicaines avec le mot sex dans le titre , peuplées de demoiselles d'honneurs vulguaire sortant de sex in the city.

Annotation :

élé gaucho est inspiré par la fameuse télé pirate Télé bocal .
Le réalisateur Michel leclerc est d'ailleurs un des anciens de cette télé libertaire, anarchiste, militante et totalement foutraque.
C'est donc un film quasi autobiographique que tente de nous raconter Michel Leclerc.
Tout cela donne un film joyeux ou vraissemblablement tout le monde s'est amusé pendant le tournage .
Sans véritable ligne directrice ou cannevas classique, télé gaucho bénéficie de la formidable interpretation de Eric Elmosnino et de Sarah Forestier qui donne une vraie ame à leurs personnages, en étant à la fois touchants, décalés, droles et criants de vérité.
En dehors de cela , le film ne revait pas grand intéret et ne restera pas dans les annales.
On remarquera que l'esprit anar et libertaire des débuts s'est transformé en esprit Bobo . Un anar qui fait un film avec deux lauréats des cesars, ca devient presque triste ...