Inutile de s’épancher en analyses profondes du fond et de la forme du livre, le support parle pour lui-même, et en profite pour habilement tirer à vue sur les critiques, académiques ou non. Difficile donc d'arriver à intéresser pour une telle lecture, parfois fastidieuse, souvent géniale, sans rompre cet enchantement né du parti pris esthétique de l'auteur et que lui-même s'emploie à sanctuariser loin des analyses de comptoir et des réflexions pompeuses qui émaillent les quelques sept cents pages de La Maison des Feuilles.
D'ailleurs, Mark Z. Danielewski a déjà répondu à toutes ces interrogations dans une interview :
« I had one woman come up to me in a bookstore and say, 'You know, everyone told me it was a horror book, but when I finished it, I realized that it was a love story.' And she's absolutely right. In some ways, genre is a marketing tool »
Cela suffira pour confirmer la sensation qui peut naître de cette lecture et qui a été, pour mon cas, une expérience unique.