Les meilleurs films avec Brad Pitt selon Frakkazak

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Tarantino contracte des muscles un peu différents de ceux habituels pour nous livrer un conte magnifique. Intrigué par le contexte historique dès le début, je me suis longtemps demandé où il voulait en venir, et la crainte grandissait à mesure que le film avançait. Crainte pour le personnage, et crainte que Tarantino soit allé trop loin. Mais le final est grandiose, jubilatoire, une véritable catharsis qui vient mettre une cerise sur le gâteau qu'est ce grand film. Surtout quand on a vu la saison 2 de Mindhunters il n'y a pas deux semaines...

Car outre cette histoire parallèle sur laquelle je reste vague afin de ne pas spoiler le lecteur chanceux qui n'aurait pas encore vu le film, l'ensemble des tranches de vie de Once upon... est juste splendide. Des acteurs épatants (Di Caprio, je n'en attendais pas moins, mais Brad Pitt m'a bluffé), une galerie de personnage excellente et bourrée de références., une atmosphère des late 60s comme si on y était, l'habituelle BO qui déchire, et surtout un sentimentalisme pour les personnages qui est nouveau chez QT. Une pure merveille qui vient immédiatement briguer la seconde place de mon podium 2019.

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Film charnière dans la carrière d'Adam McKay, passant de la comédie potache (Anchorman & cie) à la satire corrosive (s'en suivront Vice et Don't Look Up), on sent tout de même un certain tâtonnement dans la forme. La caméra ne saura pas se poser, quand bien même on comprend l'intention d'intensité (notamment sur les scènes suivant Bale), et les apartés explicatifs sont un certain aveu de faiblesse tant ils sont faciles (même si ludiques) devant la complexité du sujet. Mais The Big Short reste globalement une réussite, le message étant au final clair, porté par un casting réjouissant et un rythme soutenu par une tonalité efficace. Belle reconversion.

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Vu dans sa version Director's Cut qui, d'après ce que j'ai pu lire ça et là, est largement supérieur à la version ciné, un peu comme pour Kingdom of Heaven.

Si la scène d'intro sous les draps entre Fassbender et Cruz m'a fait lâcher un soupir et si les trente premières minutes de dialogues semblablement décoréllées les uns des autres n'ont pas arrangées la situation, tout a démarré une fois la mise en place terminé et l'élément déclencheur envoyé, avec cette décapitation on peut plus brutale. Le reste du film s'enchaîne avec tension palpable et cruauté cynique, jusqu'à un final sobre et efficace. Je n'en attendais rien, j'en suis ressorti extrêmement satisfait. Et moi qui pensait que Ridley Scott était en roue libre depuis Kingdom of Heaven (outre l'honnête The Martian), ce fut une agréable surprise. Quelle est la part de cette réhabilitation due à la Director's Cut, je ne saurais dire.

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Si David Leitch n'avait plus à prouver qu'il savait chorégraphier et filmer les scènes d'action, je ne m'attendais pas pour autant à apprécier Bullet Train à ce point. La castagne est bien foutue, l'humour fonctionne assez bien, et le scénario à rebondissements multiples (qui lorgne du côté de Tarantino, jusque dans les dialogues, mais sans jamais l'atteindre car trop calqué, et sans mélange des codes des genres) n'est pas désagréable. Un bon rafraîchissement dans la morosité de l'actionner actuel.

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Outre ses films grands spectacle, ses contes bon enfants et ses expérimentations formelles, Zemeckis livre parfois des films plus sombres, ancrés dans la réalité, démontrant de son éclectisme. Ainsi, Allied est un thriller d'espionnage teinté de romance, porté par un duo d'acteurs dont l'alchimie est visible et qui me réconcilierait presque avec Cotillard. Les beaux plans formels sont bien présents, mais c'est avant tout la narration qui porte le métrage, semant le doute chez le spectateur comme chez Brad Pitt, pour un film tout simplement efficace et prenant.

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Je suis dans un sacré embarras. D'un côté le film est tout à fait ce que à quoi je m'attendais de la part de James Gray, ce qui est bien, mais d'un autre côté... il est tout ce que à quoi je m'attendais de la part de James Gray, ce qui n'est pas bien.

Contemplatif sans la contemplation : film volontairement très posé, de par ses personnages au calme olympien, de par sa voix-off introspective, de par les décors qu'il nous offre. Mais en même temps il manque toujours quelque chose, les tableaux spectaculaires que peuvent offrir la Lune, Mars, et l'espace sont inachevés. La scène d'ouverture sur l'antenne nous laisse deviner un monument gigantesque, mais on refuse de nous le montrer en se cantonnant à des plans très ressérrés. Le magnifique et l'imposant sont à portéede main mais nous sont occultés. C'est dommage. Seule la poursuite sur la Lune aura réussi à me faire vibrer visuellement.

Quant à l'histoire, sorte de "Au coeur des ténèbres" spatial, elle ne nous surprendra jamais.

Le film défile donc, savamment fait mais mal rythmé, et nous laissant sur notre faim. On ne s'y ennuie pas mais on y trouve le temps long. Pourtant j'ai bien aimé, malgré tout ce que je viens de critiquer, mais je sais par contre que je n'ai aucune envie d'y retourner.

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