Les meilleurs westerns selon chtimixeur

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Le cinéaste italien frôle la perfection avec ce deuxième épisode de la trilogie de l'Homme sans nom. Pour une fois, le héros campé par Eastwood n'est d'ailleurs pas si solitaire que cela, et son alchimie avec Lee Van Cleef fait vraiment plaisir à voir.

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Plus sombre que "Et pour quelques dollars de plus", "Le Bon, la Brute et le Truand" est un film plus ambitieux, plus grand spectacle et parfois aussi plus ennuyeux. Mais attention, cela reste toute de même un chef d'œuvre : les scènes de pendaison, la bataille de la vallée, ou la scène du pont sont absolument réjouissantes, même pour des non-amateurs de westerns.

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Les paysages enneigés sont absolument splendides, les Indiens sont plus vrais que nature, et la chanson douce qu'on entend à plusieurs reprises dans le film donne à ce personnage déjà atypique un côté presque mystique. Robert Redford tient probablement là le plus grand rôle de sa carrière.

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La première heure s'apparente à un road movie durant laquelle le réalisateur nous en met plein la vue avec des paysages enneigés de toute beauté. Ensuite, le film change radicalement, et Anthony Mann délaisse la contemplation pour s'intéresser de près à la naissance d'une petite ville, avec ses séances d'intimidation et les divers jeux de pouvoir.
James Stewart est étonnant dans le rôle d'un personnage nihiliste qui refuse de montrer la moindre humanité à la société qui l'entoure.

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Ce western crépusculaire volontairement filmé en noir et blanc annonce la fin du mythe du Far West, avec son code moral et ses espaces infinis.
Kirk Douglas est étonnant de justesse dans un genre qui n'était à priori pas le sien, et dans ses mémoires, il estimera même qu'il s'agissait de son meilleur film.

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Un John Wayne étonnant en badass bougon, des canyons magnifiques, et quelques superbes scènes avec les Comanches. Mais John Ford a aussi tendance à partir un peu dans tous les sens, et les quelques touches d'humour nuisent à l'ensemble.

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A voir ne serait-ce que pour la réplique culte qui revient sans cesse tout au long du film.
"Who are those guys ?"

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Richard Brooks apporte une certaine modernité à un genre jusque-là souvent sclérosé et enfermé dans ses codes. Dans "Les Professionnels", il n'y a pas de cowboys à proprement parler, mais l'esprit du Far West est toujours bel et bien présent, avec ses renégats solitaires et opportunistes qui ne vivent que pour l'argent.
Techniquement, le film est sublime. Nous sommes à l'apogée du Technicolor, et les immenses canyons du Rio Grande sont vraiment majestueux à l'écran : la Vallée de la Mort et la Vallée de Feu constituent l'essentiel des décors, et on en prend plein les yeux pendant deux heures.

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Très bon western sur le destin d'un fusil de valeur. James Stewart est très sobre, mais Dan Duryea vient un peu gâcher la fête vers les 2/3 du film. Le final dans la montagne est plutôt réussi, donc on pardonnera cette erreur de casting à Anthony Mann.

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Un magnifique western où les femmes tiennent le premier rôle.

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Un western spaghetti que je surnote avec plaisir. Lee Van Cleef est égal à lui-même, et John Phillip Law n'a pas beaucoup de charisme. Physiquement, on dirait un mix entre le jeune Johnny Hallyday et Clint Eastwood, et dans ses attitudes, il ressemble souvent à ce dernier, si bien qu'on a l'impression de voir un film oublié de l'Homme sans nom... Le fait que Jacques Deschamps lui prête sa voix pleine d'ironie dans la VF renforce encore plus la ressemblance avec le Clint Eastwood de ...Et pour quelques dollars de plus.
Les scènes que je retiendrai : l'enterrement sur la place du village, et la bataille de fin en pleine tempête de sable.

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Décors majestueux. Fonda et Wayne impressionnants. Et pour couronner le tout, un final grandiose. Mais voilà, le film est plombé par une guimauve insupportable. Avec un montage plus axé sur le conflit armé, on tenait un chef d'oeuvre.

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Bon western. Wayne et Clift sont excellents, mais le film aurait pu être encore davantage tourné vers la psychologique des personnages, et techniquement, je ne trouve pas ça super bien tourné. Quelques gros plans inutiles dans les scènes d'action, des raccords limite-limite, des acteurs qui jouent devant un écran... Ca casse un peu l'ambiance par moments, surtout quand on compare ça à du John Ford.
Je n'ai pas non plus aimé le personnage féminin : dès qu'elle apparaît, le film baisse d'un niveau, et la scène de combat avec les Indiens est complètement ratée (absolument aucune tension visible à l'écran, alors que c'est censé être un moment de panique).
La fin est également terriblement décevante : un happy end après avoir fait monter la tension à ce point, ce n'est pas ce qu'il y avait de mieux à faire, je trouve.
Cela dit, Brennan m'a plus fait marrer que d'habitude : il est drôle mais n'en fait pas des tonnes. Le juste milieu.
Et surtout, le rôle de John Wayne préfigure celui qu'il tiendra plus tard dans la Prisonnière du désert.

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Un beau film sur les Apaches avec un excellent James Stewart. L'histoire d'amour n'était cependant pas nécessaire...

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Ce western en noir et blanc est avant tout un film sur le métier de shérif. Morgan Hickman est un vieux de la vieille qui a porté l'étoile argentée pendant de trop longues années, tandis que le jeune Ben Owens vient tout juste d'être nommé à cette même fonction par ses concitoyens. Entre le solitaire désabusé et l'officier fraîchement élu, une relation quasi filiale va s'instaurer, et un peu à contrecœur, Morg va enseigner les rudiments du métier à son "apprenti" pour lui éviter de se faire descendre à la première occasion...
Anthony Perkins incarne à merveille ce jeune bleu sans assurance, et tout comme dans Psychose, son élocution bégayante apporte un soupçon supplémentaire de sensibilité à un personnage qui semblait déjà très vulnérable.
Parmi les différents thèmes évoqués, on notera le racisme décomplexé des "Américains" à l'égard des Indiens, le refus de l'application de la loi dans un Far West ultra-violent, ou encore le dédain manifeste des hommes de loi vis-à-vis des chasseurs de primes.
Sorti en 1957, "The Tin Star" n'a pas marqué l'histoire du western et reste relativement méconnu à ce jour, mais il vaut assurément le détour pour le couple Fonda/Perkins.

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Anthony Mann ne s'est pas moqué du monde avec son dernier western. Les décors rocailleux sont très beaux, les seconds rôles sont particulièrement bien choisis, et quelques passages assez sombres valent le détour. Je ne suis pas fan de Gary Cooper, mais pour une fois, il m'a presque convaincu (sauf quand il se bat, ce n'est vraiment pas son truc). J'ai juste été un peu déçu par l'affrontement final et par la fin complètement expédiée.

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Bon western d'Anthony Mann sur l'expropriation des Indiens de leurs terres. Robert Taylor (le sosie de James Stewart) est assez convaincant dans le rôle d'un militaire d'origine indienne bien intégré dans sa petite ville du Wyoming. Il se métamorphose physiquement au cours du film, et hormis son accent très américain, il est crédible en Shoshone. Le film pro-Indien n'est pas parfait, mais son message est audacieux pour l'époque. Il vaut également le détour pour les tronches impayables des badauds dans le bar, mais aussi pour l'impressionnant combat à la dynamite.

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James Stewart prend cher dans ce "western de revanche". Le rythme est un peu mou, et les méchants pas forcément géniaux, mais le film vaut le coup d'oeil pour les jolis décors rocailleux du Nouveau-Mexique.

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Un John Wayne vieilli, de jolis décors, et des chiens qui courent ! Un film plus recentré sur l'action que le premier opus de la trilogie, et une mémorable scène de bagarre dans un bar.

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Clint Eastwood vient sauver un petit village côtier peuplé de lâches cachant un lourd secret. Barbu et vêtu d'un long manteau poussiéreux, il viole la première venue en toute impunité, et se contrefiche du sort des villageois terrorisés par 3 bandits. Le film prend une tournure comique quand on lui donne les pleins pouvoirs, et on se demande où il veut en venir quand il fait repeindre toutes les constructions en rouge... L'ouverture du film est une vraie réussite dans le genre, et le passage où l'homme sans nom fouette un truand avec des flammes dans le dos donne un gros indice sur son identité réelle. Geoffrey Lewis, mort il a à peine un mois, est un bon méchant aux yeux aussi clairs que ceux de Terrence Hill, et ce film m'a rappelé à quel point il ressemblait à George Peppard. Notons aussi la présence de Mr Oleson (La petite maison dans la prairie) et Higgins (Magnum).

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Un western étonnant. Pendant 2h45, William Wyler s'évertue à casser un à un les codes d'un genre jusque-là trop souvent stéréotypé.

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Malgré ses décors arides et ses balades à cheval dans les plaines de l'Arizona, "Fureur Apache" n'est pas exactement un western tel qu'on le conçoit dans notre imaginaire. Non, à bien y regarder, il s'agit plutôt d'un film sur le conflit moral et religieux qui opposa les colons venus d'Europe aux autochtones amérindiens vers la fin du XIXème siècle.
En gros, l'histoire se résume à une course-poursuite d'une heure et demie pendant laquelle des militaires tentent de rattraper des Apaches semant la terreur partout où ils passent.
Au final, ce film est intéressant pour son regard sans concession sur la sauvagerie des Amérindiens, mais il reste plombé par des scènes d'action mollassonnes et une bande son vraiment hors-sujet. A voir pour la moustache grisonnante de Burt...

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Le négatif inversé de L'homme des hautes plaines. Le scénario est presque identique, sauf que Clint Eastwood incarne désormais une figure christique plutôt que démoniaque. La scène finale où il arrive tranquillement dans la ville fait largement écho au film de 1973. Autres similitudes : le fantôme sans nom porte un long manteau, un bandana noir autour du cou et il monte un cheval blanc.
Malheureusement, si son final est excellent, ce western hivernal de chercheurs d'or n'est pas exceptionnel de bout en bout : le rythme est très lent, le scénario est très bavard, les seconds rôles sont assez moyens, et le milieu du film souffre de l'absence prolongée de Clint Eastwood. Tout l'aspect romantique m'a aussi bien gonflé, notamment quand la jeune fille de 14 ans déclare son amour au pasteur et veut s'offrir à lui... En ce qui concerne le casting, on pourra regretter que le rôle de Stockburn n'ait pas été offert à Lee Van Cleef : la boucle aurait ainsi été bouclée.
Notez enfin que beaucoup de spécialistes du western estiment que ce film de 1985 est un quasi remake de L'homme des vallées perdues (1953). Personnellement, si j'ai vu quelques similitudes au niveau du thème central et de la fin, je reste assez sceptique, et Pale Rider s'avère de toute façon bien meilleur en tous points.

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Un western court dont le scénario ne cesse de prendre le spectateur par surprise. L'histoire est avant tout basée sur la rivalité montante entre deux frères (Robert Taylor le vieux sage et John Cassavetes le jeune impétueux). Visuellement, le film ne paie pas de mine, et le budget était sûrement modeste, mais les décors montagneux du Colorado sont assez jolis. Seul gros défaut : les trop nombreuses incrustations des acteurs dans des décors fixes.

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2 phases dans ce western. Pendant plus d'une heure, on assiste à une sorte de comédie romantique où Candice Bergen tient le film sur ses épaules, malgré un humour un peu lourd. La belle blonde a beau jurer et roter, elle possède un charme inouï. Puis sans crier gare, le film bascule dans la sauvagerie, avec le massacre ultra-violent d'un village de Cheyennes. Sacré contraste.