Carnet de bord 2020
Les films vus, tout simplement, avec ou sans commentaire.
Début : 27 Juillet.
Depuis le début de l'année : 36 cinémas dont 20 ressorties
129 films
créée il y a plus de 4 ans · modifiée il y a 4 moisVoyage au bout de l'enfer (1978)
The Deer Hunter
3 h 03 min. Sortie : 7 mars 1979 (France). Drame, Guerre
Film de Michael Cimino
Docteur_Jivago a mis 10/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
Ciné le 27 Juillet, Paris avec El Grande OG
Revu.
9h du matin, découverte de l'UGC les Halles, fantastique.
Et un grand plaisir d'être là avec El Grande !
En mettant en scène The Deer Hunter, Michael Cimino déconstruit les mythes américains et, en trois temps, mêle le destin de trois jeunes gars insouciants et innocents à une violence physique et psychologique insoutenable, proposant autant d'émotions différentes que de réflexions, avec une œuvre intense, faisant froid dans le dos et durablement marquante.
Le Silence des agneaux (1991)
The Silence of the Lambs
1 h 58 min. Sortie : 10 avril 1991 (France). Policier, Drame, Thriller
Film de Jonathan Demme
Docteur_Jivago a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
Ciné le 29 Juillet, Paris en solitaire.
Revu.
Peu de monde dans la salle un matin à 9 h, l'impression d'être seule et dans sa bulle, et parfaite rentrée dans l'ambiance crade et tendue du film de Demme.
Avec The Silence of the Lambs, Jonathan Demme livre un thriller d'une grande intensité où il mêle avec brio l'horreur visuelle et psychologique au parcours d'une jeune Jodie Foster, et c'est avec elle que l'on va découvrir une enquête baignant dans l'horreur ainsi qu'un Anthony Hopkins qui n'a pas fini de hanter les mémoires.
Thelma et Louise (1991)
Thelma and Louise
2 h 09 min. Sortie : 29 mai 1991 (France). Road movie, Drame, Aventure
Film de Ridley Scott
Docteur_Jivago a mis 7/10.
Annotation :
Ciné le 30 Juillet, Paris
Revu.
avec c
Bon, le film est toujours chouette mais on aurait pu se passer d'une présentatrice balançant n'importe quoi en préambule, d'une salle trop pleine en ces temps de Covid et de types ricanant toutes les deux minutes pour bien montrer qu'ils connaissaient le film par cœur.
C'est bien plus qu'un simple road-movie féministe que propose Ridley Scott avec Thelma & Louise, mais une ode à la vie et la liberté.
Ce sont tous simplement deux Américaines moyennes, confrontées aux emplois sans avenirs, à une vie inintéressante et morne, aux inégalités sociales ainsi qu'aux hommes vulgaires, machistes ou violeurs, qui vont se libérer pour se tourner vers l'indépendance et l'amitié.
Durant cette escapade, on suivra les doutes, frayeurs et excitations des deux héroïnes. Certaines scènes sont tout simplement superbes, notamment lorsqu'il filme comme un western, avec les longues et vastes plaines, où les voitures sont des chevaux, et les deux (attachantes) héroïnes traquées.
Les rares failles (en général des passages peu subtils) ne sont pas préjudiciables et sauvées par une écriture simple et jolie, une bande originale pouvant être de qualité ainsi que de superbes interprètes, tant les premiers que seconds rôles.
Entre rêve et cruelle réalité, c'est un bon, dur et beau film que met en scène Ridley Scott.
Donnie Darko (2001)
1 h 53 min. Sortie : 30 janvier 2002 (France). Drame, Science-fiction
Film de Richard Kelly
Docteur_Jivago a mis 6/10.
Annotation :
Ciné le 31 Juillet, Paris avec El Grande OG
Revu.
C'est d'abord une œuvre ambitieuse que propose Richard Kelly avec Donnie Darko, tant sur le plan formel que narratif.
Le principal atout de ce dernier se trouve dans les personnages, souvent attachants, ils ne laissent jamais indifférents et à travers eux, Kelly propose de justes portraits de l'adolescence ou de l'Amérique puritaine, dont le tableau est peu flatteur. C'est dans sa naïveté et ses petits moments de vies que le potentiel de Donnie Darko s'exprime le mieux, sublimés par de remarquables comédiens (Jake et Maggie Gyllenhaal, Jena Malone ...).
Par contre, on regrettera plus une œuvre entamant plusieurs directions sans vraiment convaincre dans chacune d'elle, avec une atmosphère potentiellement mystérieuse et onirique mais qui ne prend pas vraiment, ainsi que des apparitions fantastiques guère convaincantes.
On ne retrouvera Richard Kelly derrière la camera que pour deux autres films (et l'on retrouvera certaines thématiques déjà présentes ici), et il ne finira par apparaitre surtout lors de ressortie de D. Darko.
Je ne suis toujours pas pleinement convaincu, mais l'expérience au cinéma était fort sympathique.
Les Fleurs de Shanghai (1998)
Hai shang hua
1 h 54 min. Sortie : 18 novembre 1998 (France). Drame
Film de Hou Hsiao-Hsien
Docteur_Jivago a mis 5/10.
Annotation :
Ciné le 01 Août, Paris, avec El Grande OG
Découverte.
En signant Les Fleurs de Shanghai, Hou Hsiao-hsien nous plonge dans la Chine du XIXᵉ siècle, au cœur d'une maison de courtisanes, et l'on y suit les choses de la vie, entre amour, jeu, désillusions ou richesse.
Alors l'œuvre propose des partis-pris singulier et trouve son salut, d'abord, avec une superbe maitrise formelle, une magnifique plongée dans des pièces lumineuses sentant bon l'opium, l'alcool et l'histoire. En plus d'une magnifique photographie, la richesse des décors et costumes permet une passionnante plongée dans cette époque, sublimée aussi par les mouvements de caméra fluides de l'auteur.
Néanmoins, Les Fleurs de Shanghai fait parti de ces films pouvant facilement nous laisser en bord de route, un film misant avant tout sur son ambiance et dont les péripéties sont minimalistes. L'attachement aux personnages en devient plus compliqué, difficile de vraiment voir ce que l'auteur cherche à mettre en scène (l'Histoire, les relations entre les personnages ...) et on finit par sortir du film, qui ne devient plus qu'un magnifique livre d'image.
Découverte de HHh.
Mitigé mais très envie d'approfondir ce cinéaste, puis de revenir à ces fleurs plus tard.
Shaun le Mouton, le film - La ferme contre-attaque (2019)
A Shaun the Sheep Movie: Farmageddon
1 h 26 min. Sortie : 16 octobre 2019 (France). Animation, Aventure, Comédie
Long-métrage d'animation de Will Becher et Richard Phelan
Docteur_Jivago a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
01 Août, Paris - MyCanal avec El Grande OG
Découverte.
Le premier opus était particulièrement réussi et, tout en gardant un style similaire, les créateurs ont cette fois décidé de le transposer à la science-fiction avec l'apparition d'une créature venant chambouler le quotidien des moutons.
Alors, cet opus manque de fraicheur et de spontanéité, surtout en rapport avec le précédent. Le film se perd trop dans un schéma vu et revu, sans y apporter beaucoup de plus-values, en particulier avec l'antagoniste (aussi symbole de références parfois trop forcées).
Enfin, l'ensemble reste plutôt efficace et sympathique à suivre, principalement grâce aux moutons, et tant le principal que les secondaires, chacun apportant un peu de charmes, de bonnes idées ou des gags visuels qui fonctionnent bien.
Légèrement distrait à certains moments mais film plutôt sympathique, bien que moins inspiré que le premier opus.
The Assassin (2015)
Nie Yinniang
1 h 45 min. Sortie : 9 mars 2016 (France). Arts martiaux, Drame
Film de Hou Hsiao-Hsien
Docteur_Jivago a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
Ciné le 02 Août, Paris avec El Grande OG
Découverte.
Une fascinante expérience.
Avec The Assassin, Hou Hsiao-hsien nous invite dans la Chine du VIIIe siècle, sublimant celle-ci et mêlant les enjeux historiques à ceux intimistes, préférant l'expression de la camera à ceux des mots, avec de magnifiques compositions, un lyrisme traversant l'œuvre et une suite fluide et fascinante de sublimes tableaux.
Lucky Strike (2020)
Jipuragirado Jabgo Sipeun Jimseungdeul
1 h 48 min. Sortie : 8 juillet 2020 (France). Thriller, Drame
Film de Kim Yong-hoon
Docteur_Jivago a mis 6/10.
Annotation :
Ciné le 02 Août, Paris avec El Grande OG
Découverte.
(Dans la foulée du précédent, ce qui ne rend pas service à Lucky Strike)
Si on passe un bon moment devant Lucky Strike, signe d'un jeune metteur en scène maitrisant au moins le tempo, il semble suivre des recettes un peu trop à la lettre.
On retrouve un peu de Coen sans la profondeur des personnages et des éléments s'exportant bien du cinéma populaire coréen sans la singularité de ses meilleurs représentants.
Du coup, on obtient un film un peu maladroit (aussi dans sa morale) et manquant de consistance (ce qui n'est pas grave pour un premier film !) malgré de bonnes idées par-ci par-là (comme la temporalité du récit). Et surtout, on a un film agréable à suivre, instaurant une légèreté qui fonctionne et dont les ruptures violentes marchent aussi, avec de bons comédiens ainsi qu'une certaine fraicheur.
Génération Rebelle (1993)
Dazed and Confused
1 h 42 min. Sortie : 1993 (France). Comédie, Drame
Film de Richard Linklater
Docteur_Jivago a mis 4/10.
Annotation :
02 Août, Paris - Fichier d'El Grande OG
Découverte.
Ben Affleck qui tabasse les gamins avec sa batte. Je retiens, je pense, que ça du film.
Il manque à Dazed and Confused de véritables enjeux et un minimum de consistance pour tenter de regarder dans les yeux son modèle American Graffiti.
Linklater réussira mieux ce genre d'exercice avec Everybody Wants Some !! d'ailleurs.
Ici c'est vain, il y a bien un peu d'attachement envers les personnages durant les premières minutes mais l'absence de la moindre profondeur freine vite le potentiel du film. Il ne reste finalement que des déambulations d'ados (avec plusieurs têtes qui deviendront connues) durant une soirée, avec des problèmes plutôt superficiels et une bande son géniale. Quelques passages sont bien réussis, il y a des touches d'humour qui marchent, mais c'est bien trop peu pour convaincre, et le film s'oubliera assez vite, malgré la sincérité de Richard Linklater.
L'Impasse (1993)
Carlito's Way
2 h 24 min. Sortie : 23 mars 1994 (France). Gangster, Drame
Film de Brian De Palma
Docteur_Jivago a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
Ciné le 03 Août avec El Grande OG
Revu.
Un de mes films favoris et fondateurs, et la claque reste la même. Beau et tragique.
En signant Carlito's Way, Brian De Palma sublime un immense Al Pacino et propose une œuvre teintée de mélancolie et de tragédie, évoquant l'humain, le temps qui passe ou les regrets, et rarement il n'aura été aussi brillant derrière la camera, que ce soit pour mettre en scène une longue course-poursuite ou observer de nombreux sentiments traversant un homme sous une pluie diluvienne.
The Climb (2019)
1 h 38 min. Sortie : 29 juillet 2020 (France). Comédie, Drame
Film de Michael Angelo Covino
Docteur_Jivago a mis 7/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
Ciné le 04 Août en Solitaire.
Découverte.
El Grande OG m'y a envoyé, je ne l'ai pas regretté (encore à l'UGC les Halles !).
En signant The Climb, Michael Angelo Covino met en scène une amitié devant faire face aux conneries des uns, aux temps qui passe ou encore à deux caractères bien distincts. On passera facilement sur les petits points plus négatifs pour se concentrer sur l'essentiel, comme le burlesque, la fraicheur et de très bons comédiens.
Madre (2019)
2 h 09 min. Sortie : 22 juillet 2020 (France). Drame, Thriller
Film de Rodrigo Sorogoyen
Docteur_Jivago a mis 7/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
Ciné le 04 Août avec El Grande OG
Découverte.
Découverte du Max Linder et je n'ai jamais eu l'occasion d'être dans une meilleure salle.
Plus un drame psychologique qu'un thriller, Madre permet à Rodrigo Sorogoyen de proposer une œuvre dérangeante et particulière, et dont les quelques erreurs sont pardonnables face à l'atmosphère troublante mise en scène, les tensions psychologiques imposantes ou de parfaits comédiens, Marta Nieto en tête.
Dernier caprice (1961)
Kohayagawa-ke no aki
1 h 43 min. Sortie : 27 janvier 1982 (France). Comédie dramatique
Film de Yasujirō Ozu
Docteur_Jivago a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
Ciné le 05 Août avec El Grande OG
Revu.
Ozu au cinéma, sublime.
Yasujirō Ozu ne fera plus qu'un film après Dernier Caprice et on retrouve dans celui-ci ce qui fait la magie de son cinéma, une incroyable justesse qui se dégage de l'oeuvre, un traitement intelligent et sensible des personnages et enjeux ainsi qu'une manière pure et touchante de filmer les choses de la vie.
La Servante (1960)
Hanyo
1 h 49 min. Sortie : 15 août 2012 (France). Policier, Drame, Thriller
Film de Kim Ki-Young
Docteur_Jivago a mis 6/10.
Annotation :
6 Août, Mubi avec El Grande OG
Découverte.
Oeuvre phare et importante du cinéma Coréen, séance tardive mais intéressante à bien des égards.
Oeuvre phare du cinéma Coréen, La Servante parvient à troubler, à proposer une atmosphère plutôt étrange ainsi qu'assez malsaine.
On peut passer sur quelques problèmes dont on ne sait pas s'ils sont vraiment tous dû à Kim Ki-young (les dernières secondes, très moralisatrices ou des transitions étranges entre certaines séquences), un peu moins sur d'autres qui lui sont plus imputables, à commencer par une certaine lourdeur quand il s'agit d'insister sur des éléments précis (objets, caractères), avec une bande originale mal utilisée qui n'aide aucunement.
Malgré ça, La Servante reste très intéressant à suivre, par son ambiance donc, mais aussi ses personnages et les relations qu'ils vont entretenir (le père de famille notamment, son évolution est saisissante). Les mœurs d'une autre société et époque sont aussi passionnantes, ou encore l'image fixée d'une société, des aspects sociaux plus ou moins creusés et surtout la destruction progressive d'une famille en peu de temps.
Hotel by the River (2019)
Gangbyun Hotel
1 h 36 min. Sortie : 29 juillet 2020 (France). Drame
Film de Hong Sang-Soo
Docteur_Jivago a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
7 Août, cinéma en Solitaire.
Découverte.
Petite claque au cinéma, une oeuvre qui ne laisse pas du tout indifférent, avec de l'émotion, de la poésie et des réflexions.
Avec Hotel by the River, Hong Sang-soo trouve une osmose entre pensées et émotions ou profondeur et légèreté, ses thématiques trouvent une résonance forte dans la richesse des personnages, des mots et des paysages qu'il met en scène, avec autant de lyrisme que d'épure. Somptueux.
Junun (2015)
54 min. Sortie : 9 octobre 2015 (États-Unis). Musique
Documentaire de Paul Thomas Anderson
Docteur_Jivago a mis 6/10.
Annotation :
8 Août, Mubi en solitaire.
Découverte.
L'envie était juste dû à la présence de PTA et l'intérêt est uniquement musical.
C'est bien la présence de Paul Thomas Anderson qui a attiré mon œil sur Junun, documentaire d'une cinquantaine de minutes suivant Jonny Greenwood au Rajasthan durant des sessions avec de réputés musiciens indiens.
C'est là aussi le soucis de ce documentaire, PTA n'apporte pas grand chose, c'est juste une session filmée sans aucun réel point de vue, ni une mise en scène particulière ou même des éléments sur l'Inde. Du coup l'intérêt va juste être musical (et dans ce cas-là, l'écoute seule aurait pu suffire), et heureusement que c'est réussi de ce point de vue-là.
On voyage dans une contrée musicale loin des standards occidentaux et la rencontre entre le guitariste de Radiohead et la musique traditionnelle indienne est intrigante, intéressante et agréable à bien des égards.
Mad Max (1979)
1 h 33 min. Sortie : 13 janvier 1982 (France). Action, Aventure, Thriller
Film de George Miller
Docteur_Jivago a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
8 Août, Ciné avec Ju.
Revu.
Yeah ! Je ne l'avais vu qu'une fois, mais là au ciné, c'est dément, un grand film fauché où l'on ressent toute la chaleur et la folie de ce monde post-apo !
Mad Max, porté par un iconique Mel Gibson, est sauvage, violent et dur, tout le long prenant et nous faisant ressentir l'odeur de l'essence, le sang qui coule et la chaleur du bitume. George Miller porte un regard froid sur la nature humaine ainsi que les limites entre le bien et le mal et entre la loi et la criminalité.
The House That Jack Built (2018)
2 h 35 min. Sortie : 17 octobre 2018 (France). Drame, Thriller, Épouvante-Horreur
Film de Lars von Trier
Docteur_Jivago a mis 5/10.
Annotation :
09 Août - Fichier perso, avec C.
Découverte.
Mouai.
Une fois terminée, The House that Jack built m'a laissé plusieurs interrogations, tant sur le fond que la forme, mais sans pour autant que la vision laisse un souvenir marquant, l'oeuvre manquant de sensations et de réflexions.
C'est là que Lars von Trier ne m'a pas vraiment convaincu, j'ai plus eu l'impression d'un exposé que de réelles réflexions, et qu'il insistait lourdement sur ces propos, en usant souvent de la forme pour cela. Il donne aussi, derrière un postulat assez simple, l'impression d'un patchwork de référence et de leçon (sur l'homme, le meurtre, la justification de ceux-ci, les liens avec l'art, l'art en lui-même, la religion ...) sans profondeur, avec même un côté assez artificiel.
Pourtant, tout n'est pas à jeter, ce qui rend le visionnage frustrant vu le potentiel. Matt Dillon est génial dans le rôle principal, très froid dans la peau d'un tueur d'abord maniaque et obsessionnel, les moments légers sont assez bien amenés et quelques séquences sont tout simplement remarquables avec, en plus, quelques moments où ces idées de collages et références sont pertinentes, comme la "chasse en famille".
Cute Girl (1980)
Jiu shi liu liu de ta
1 h 25 min. Sortie : 3 août 2016 (France). Comédie romantique
Film de Hou Hsiao-Hsien
Docteur_Jivago a mis 4/10.
Annotation :
10 Août, Mubi en solitaire
Découverte.
D'abord, il serait, semble t-il, malhonnête de juger Cute Girl par le prisme de son réalisateur Hou Hsiao-hsien, qui connaîtra par la suite une carrière prolifique. Il renie cette oeuvre, qui était une commande destinée à promouvoir le chanteur Kenny Bee, voire aussi sa partenaire, elle aussi dans la chanson.
Le début est pourtant plutôt sympathique, assez léger, avec quelques passages humoristiques qui marchent, une certaine fraîcheur et des personnages assez particuliers pour attiser la curiosité. Dans un premier temps, les chansons ne gênent pas, avant de vite se dire qu'elles sont trop fréquentes, souvent répétitives et pouvant même couper le rythme.
Plus on avance, plus on se rend compte qu'il n'y a pas vraiment de mise en scène, que la cohérence n'est pas non plus toujours présente et que la thématique de l'amour plus fort que les mariages arrangées est assez banale, en plus de ne pas être spécialement travaillée.
L'envie de prolonger ma découverte d'Hou Hsiao-hsien aurait pu se passer de ce premier film, une commande que le cinéaste renie aujourd'hui.
Shrek (2001)
1 h 30 min. Sortie : 4 juillet 2001 (France). Animation, Aventure, Comédie
Long-métrage d'animation de Andrew Adamson et Vicky Jenson
Docteur_Jivago a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
10 Août, MyCanal, en famille.
Revu.
D'un œil parfois distrait, mais cet opus-là, je le connais par cœur.
Une bien belle aventure que ce premier Shrek, parodiant notamment l'univers Disney pour proposer une oeuvre simple, drôle et efficace, où l'on s'attache sans grande difficulté aux protagonistes, surtout le duo ogre/âne qui marche merveilleusement, avec un univers de château assez bien foutu et de savoureuses références.
Une femme dans la tourmente (1964)
Midareru
1 h 38 min. Sortie : 15 janvier 1964 (Japon). Drame, Romance
Film de Mikio Naruse
Docteur_Jivago a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
11 Août, Arte, en solitaire.
Découverte.
Quel plaisir de découvrir du Naruse, la magie du Cinéma.
On retrouve dans Une femme dans la tourmente tout l'art de Mikio Naruse pour filmer le quotidien, l'évolution d'un pays et les émotions, qu'elles soient simples ou bouleversantes, avec une sobriété maîtrisée et une justesse permettant de dégager tout un panel de sensation, bien aidé, aussi, par deux remarquables comédiens dont Hideko Takamine.
Chungking Express (1994)
Chung Hing sam lam
1 h 42 min. Sortie : 22 mars 1995 (France). Comédie dramatique, Romance
Film de Wong Kar-Wai
Docteur_Jivago a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
12 Août, DVD, avec C.
Revu.
Une vraie redécouverte, le seul WkW qui m'avait laissé sur ma faim, fantastique.
Alors que California Dreamin' continuera de longtemps résonner dans les esprits, avec de nombreuses images marquantes allant avec, Chungking Express symbolise bien le cinéma de Wong Kar-wai, lyrique, coloré, émouvant, frais et à la croisée entre des cultures qui pourtant s'opposent.
La Jeunesse de la bête (1963)
Yaju no seishun
1 h 31 min. Sortie : 13 juillet 1994 (France). Action, Gangster
Film de Seijun Suzuki
Docteur_Jivago a mis 7/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
16 Août, Ciné
Découverte.
En solitaire, sans m'être trop renseigné sur le film.
Belle surprise, surtout visuelle et dans la vision du Japon.
La Jeunesse de la Bête surprend et bouscule, on appréciera principalement son atmosphère prenante, grâce à une mise en scène innovante et dont les nombreuses bonnes idées compensent un scénario partant dans tous les sens, mais surtout une passionnante philosophie de Cinéma, vu vraiment ici comme un art prêt à déranger le spectateur et lui proposer une nouvelle expérience.
Les Amours d'une blonde (1965)
Lásky jedné plavovlásky
1 h 21 min. Sortie : 16 février 1966 (France). Comédie dramatique, Romance
Film de Miloš Forman
Docteur_Jivago a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
16 Août, Mubi avec El Grande OG
Découverte.
Bonne surprise, heureusement que l'on n'a pas pris le film brésilien avec lequel il y avait hésitation.
Les Amours d'une Blonde est une belle surprise, Miloš Forman signant une oeuvre pleine de liberté et d'envie d'indépendance peu de temps avant le Printemps de Prague dans une Tchécoslovaquie en pleine dictature.
C'est parfois un peu brouillon, sa mise en scène ne surprend pas vraiment, mais l'oeuvre est rythmée par une envie évidente de s'affranchir des barrières imposées.
La protagoniste est attachante, et la suivre durant son périple sentimental est assez plaisant, Forman réussissant à une faire un personnage riche sans pour autant s'attarder sur des descriptions, il n'en a pas besoin. Les touches d'humours fonctionnent, tout comme celles dramatiques et il y a une bonne alchimie entre les deux, ainsi que de nombreuses séquences mémorables, comme toute la dernière partie ou lorsque trois soldats tentent, tant bien que mal, de draguer trois jeunes filles tout sauf faciles.
Le Voyage de Chihiro (2001)
Sen to Chihiro no Kamikakushi
2 h 05 min. Sortie : 10 avril 2002 (France). Animation, Aventure, Fantasy
Long-métrage d'animation de Hayao Miyazaki
Docteur_Jivago a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
17 Août, Ciné, avec C.
Revu.
Superbe séance, et la magie de Miyazaki qui opère encore et toujours.
En signant Le Voyage de Chihiro, Hayao Miyazaki propose une aventure aussi riche que fascinante, où l'on navigue au cœur de son imagination d'où ressort tout un panel d'émotion, ainsi qu'un attachement tout particulier pour les lieux et personnages qui rendent cet univers si unique et passionnant.
Le Château ambulant (2004)
Hauru no ugoku shiro
1 h 59 min. Sortie : 12 janvier 2005 (France). Animation, Aventure, Fantasy
Long-métrage d'animation de Hayao Miyazaki
Docteur_Jivago a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
18 Août, Ciné, avec C.
Revu.
Le temps ne semble pas faire effet sur Hayao Miyazaki et, vingt-cinq ans après son premier film, il démontre toujours une créativité et un immense talent, proposant avec Le Château Ambulant une oeuvre à la fois sombre, lyrique et magique, provocant émerveillement et fascination devant une si somptueuse suite de magnifiques tableaux.
Voyage à deux (1967)
Two for the Road
1 h 51 min. Sortie : 6 septembre 1967 (France). Comédie, Drame, Romance
Film de Stanley Donen
Docteur_Jivago a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
18 Août, Ciné, avec C.
Découverte.
Drame bourgeois et mélancolie amoureuse, Two for the Road permet à Stanley Donen de mettre en scène un couple face à ses démons, la réalité, le temps qui passe et un amour qui ne paraît être parfois qu'une illusion perdue, et, avec autant d'émotion que d'humour ou de vrai, il signe une oeuvre aussi forte que pertinente.
Secret Sunshine (2007)
Milyang
2 h 17 min. Sortie : 17 octobre 2007 (France). Drame
Film de Lee Chang-Dong
Docteur_Jivago a mis 7/10.
Annotation :
20 Août, VOD en solitaire, conseil d'El Grande OG.
Découverte.
Si Secret Sunshine interroge sur plusieurs thématiques (le rôle des religions, le deuil ...) c'est vraiment le parcours d'une femme qui est mis en avant, une descente aux enfers qui la verra passer par de nombreux états.
Alors il y a bien quelques points un peu décevants, un peu de pathos ou des sensations globales atténués, mais rien empêchant non plus le film d'être réussi.
Lee Chang-Dong propose une mise en scène talentueuse, faisant la lumière sur cette femme et les émotions qui vont la traverser, il nous fait comprendre son point de vue et l'horreur de nombreuses situations. Dans le même temps, la thématique de la religion est assez intéressante, voyant à la fois en elle une vraie aide et les limites.
La dernière partie est particulièrement remarquable, une fois que l'on sent qu'elle est libéré de ses démons.
Les comédiens sont impeccables, la photo et la B.O. aussi et Secret Sunshine parvient à rester en mémoire, continuant à troubler et interroger.
L'Infirmière (2019)
Yokogao
1 h 44 min. Sortie : 5 août 2020 (France). Drame
Film de Kōji Fukada
Docteur_Jivago a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
22 Août, cinéma en Solitaire.
Découverte.
Déjà, il ne faut pas se fier à la bande annonce qui vend surtout le film comme un thriller, ce qui n'est pas le cas, c'est avant tout un portrait de femme, un drame où l'on va peu à peu découvrir qui est vraiment l’infirmière en question.
L'oeuvre va être de plus en plus troublante, jouant sur plusieurs temporalités pour mieux essayer de cerner cette femme. Elle ne laisse jamais indifférent et s'inscrit dans un cadre assez froid, neutre dans ses couleurs et dans le choix des appartements et rues.
C'est aussi un film intriguant sur ce qu'il dit de la société japonaise où le harcèlement et la destitution renvoient ici à des principes de la société féodale. L'impact de ceux-ci peut réduire des vies à néants, et cette toile de fond forme une osmose avec les autres composantes du film.
Enfin, l'actrice principale porte le film sur ses épaules, et les liens qu'elle entretient avec les autres personnages, notamment Motoko, participe à la réussite de L'Infirmière.
Akira (1988)
2 h 04 min. Sortie : 8 mai 1991 (France). Animation, Science-fiction
Long-métrage d'animation de Katsuhiro Ôtomo
Docteur_Jivago a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
22 Août, Ciné avec Ju.
Revu.
Yeah, ça faisait longtemps et toujours génial !
Le traumatisme d'Hiroshima est loin d'avoir été digéré et Akira met en avant les peurs, l'horreur et les dérives de la nature humaine dans un monde post-apocalyptique et effrayant, le tout sublimé par une maestria visuelle rarement égalée et participant à l'ambiance quasi-mystique traversant ce long-métrage.