De la surprise naît le submergement

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Lorsque les samouraïs gagnent enfin la bataille, ce n'est pas le cri de victoire que l'on entend, mais celui de la défaite. Déchirant.

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Roy tient enfin sa proie à sa merci. Mais il le sauve ; il est plus humain que l'homme. Et quand en plus c'est suivi d'un discours aussi magnifique...

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Le happy end n'est pas de mise ici... Ou peut être que si... En fait je sais pas.

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Un cut parmi les plus inspirants de l'histoire du cinéma. L'humain, grâce à l'outil, ne retombera jamais au sol.

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Dans ce blockbuster hollywoodien, on aurait pu avoir "je serai toujours avec toi", ou "je ne t'oublierai jamais". À la place on a eu "I know now why you cry. But it's something I could never do"

Aussi quand les rôles gentil/méchant s'inversent en début de film entre Schwarzie et le T-1000

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Un film qui joue principalement sur l'immersion de son spectateur... Finit sur un regard cam. Stupéfiant.

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Difficile d'imaginer aujourd'hui, puisque la scène est archi connue... Mais à l'époque, la scène de la douche a dû en surprendre plus d'un.

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Le bébé doit être protégé du champ de bataille. Mais lorsqu'il est découvert, on se rend compte que l'innocence qu'il représente nous protège plus que l'inverse. "Cease firing !"

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"Say something Stoïk !
-You're as beautiful as the day I lost you"
Qui a laissé ses oignons ici, putain !

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On se doute bien dès le début du film qu'il ne sera pas entièrement dans ce format... Par contre on ne se doute pas que ces bandes noires seront écartées par un geste du personnage principal lui-même.

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La fin. Même si on s'en doute, on refuse d'y croire. Et le dénouement n'en est que plus terrible.

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Beaucoup de scènes pourraient figurer dans la liste tellement Lynch se plait à mettre en place des situations pour créer une attente chez le spectateur, et finalement prendre le contre pied. C'est la scène d'audition de Betty (avec le vieux orange) qui me marquera le plus : annoncée comme une catastrophe, l'audition est finalement magistrale, autant pour les personnages du film que pour le spectateur qui ne comprend même plus ce qui lui arrive.

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"-I love you !
- I know"
Cette réponse, quelle badasserie

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L'arrivée du générique, qui arrive bien trop tôt pour que le spectateur s'y attende.

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La mort du personnage principal à la toute fin

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Le coup de feu de Barry vers le sol, devenant la figure paternelle désintéressée qu'il souhaitait devenir, et probablement la seule action du film choisie par le personnage, et non imposée par les circonstances.

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La balle dans la tête de John Doe. La mise en place est assez longue pour que ce ne soit pas réellement une surprise, mais le fait que ça aille à l'encontre de toute convention Hollywoodienne me donne envie de le mettre dans la liste. D'autant plus que malgré la tristesse de la fin, le message reste positif : le monde est sale et dérangeant, mais il vaut la peine d'être vécu.

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Le fameux cut, où Lawrence souffle sur la flamme de la rébellion pour l'éteindre. Mais l'instant d'après, c'est un Soleil qui se lève sur le désert, et avec lui la rébellion qui prendra corps chez celui qui devait l'éteindre, pour un rayonnement universel. À couper le souffle.

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Alors que Benjamin s'apprête à révéler la terrible vérité à Elaine, la mère apparait en second plan derrière la porte. La mise au point se fait sur elle au moment où Elaine se retourne, la mère sort du champ de la caméra, et Elaine se retourne vers Benjamin, face à la caméra. On s'attend à ce que la mise au point se fasse sur elle, mais non, elle reste dans le flou, pour doucement devenir nette. Ou comment, par un simple effet de mise en scène et en prenant le spectateur à revers, exprimer la vérité qui se révèle doucement au personnage, et le regard de Benjamin qui ne veut pas se remettre sur Elaine par peur de prendre ses responsabilités suite à l'acte terrible qui a été commis.

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"One shot". Un seul essai pour vivre. Et un essai manqué pour Nick, perdu dans les limbes de son humanité.

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Quand la Princesse arrive pour la première fois dans sa nouvelle demeure à la capitale, les poncifs de la narration voudrait qu'elle se rebelle avec nous contre cette cage dorée. Mais non, elle oublie (dans un premier temps seulement) sa vie passée, la montagne, ses amis... Et semble heureuse de les abandonner. Déchirant.