Deauville 2021

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EN COMPÉTITION : Un drame à fleur de peau, sensible et drôle par moments, qui permet à Simon Rex (acteur ayant débuté dans l'industrie du cinéma pornographique) de créer un personnage instantanément adorable. On n'a pas vu passer les 2h10 de film, on a adoré la scène de fin sur Bye Bye Bye des NSYNC (ce fou rire !), et la défense des "métiers mal vus" nous a convaincu de la grande tendresse de Red Rocket envers les fracassés de la vie. Avec en bonus, pour les plus attentifs, un petit côté psychologique à la Shutter Island... Simon Rex est incroyablement adorable.

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PREMIÈRE : Une histoire vraie bourrée d'humour cynique comme on les aime, d'acteurs très à l'aise (Ruth Wilson et Andrew Scott parfaits, et les négociants très bien interprétés), de cadrages inspirés (traveling circulaire, contre-plongée), d'une musique aux petits soins du rythme du film (qu'on ne voit pas passer), et d'un beau message sur la paix dont on a besoin, vraiment, surtout en ce moment. Drôle, instructif, bien filmé et interprété, Oslo nous a dit que la paix était possible, si seulement...

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PREMIÈRE : On a dû le voir deux fois pour vraiment comprendre le final, mais ce fut loin d'être désagréable ! Avec un personnage principal aussi névrosé et hilarant (Jim Cummings himself, comme d'habitude génial) dans une intrigue à la Eyes Wide Shut version film d'enquête, bourré de bonnes idées (la musique classique, les répliques assassines, le monologue final qui nous a bluffé) et avec une séquence d'ouverture mémorable (quelques cris étouffés se sont faits entendre dans la salle... Au top, cette scène). Même si on a encore d'énormes doutes sur la résolution du film (personne n'a compris la même chose, avec d'excellents arguments, donc mettons qu'on a tous raison), on a succombé deux fois à ce joli thriller déjanté. (PS : Si vous croisez par hasard Jim Cummings, demandez-lui une photo avec vous, on ne sait pas qui est le plus content de faire la photo... Direct encadré, ça. Un gars formidable, qui mérite son succès).

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EN COMPÉTITION : Un agréable film qui nous aura rappelé la tendresse et l'humour d'un Marly-Gomont de Kamini, l'acteur principal (rappeur de son vrai métier, dans son premier rôle au cinéma) est très attachant. Vraiment une bonne surprise.

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PREMIÈRE : Winstead ultra badass, entre Ellen Ripley et Terminator, on a adoré. Rien que "le plan de la cigarette" nous a tiré un éclat de rire sincère et une envie folle de recommander ce film à tout amateur de film violent et très timbré. Évidemment c'est"un peu bébête" sur les bords, mais pour nous, Kate est un très bon moment avec une Winstead au top.

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PREMIÈRE : Un film d'enquête sur les morts mystérieuses de plusieurs rappeurs connus (dont Tupac) à la fin des années 90, qui ose avancer des théories bien défendues (les ripoux, les gangs...) et s'offre un bon binôme Johnny Depp et Forest Whitaker. Mais on s'est un peu emmêlé les pinceaux dans les enquêtes, et le film accuse quelques longueurs. Autrement on est bien content de revoir Depp dans un rôle du genre policier dramatique, qui lui va bien depuis Strictly Criminal.

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EN COMPÉTITION : Vous vous rappelez d'Esther ? Bienvenue dans le nouveau pétage de plomb destructeur d'Isabelle Furhman, bluffante sous la direction de Lauren Hadaway et dans un film au montage halluciné (bluffant lui aussi). Un peu long, avec une romance un brin bancale, et une grande répétition des plans sous hallu (malgré leur grande qualité). Mais on a été vraiment saisi par cet effort esthétique et d'interprétation.

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PREMIÈRE : Malgré une fin moins forte qu'attendue, la mise en scène est vraiment stressante à souhait, spécialement les bruitages de la "bête" mêlés à ceux de la forêt qui grince... On en a encore des frissons. PS : la salle entière a failli décéder avec "le mec à la fenêtre" (volume du son poussé à fond, on avait beau s'y attendre, on s'est tous faits avoir...).

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EN COMPÉTITION : Un western violent et bien filmé, avec un jeune acteur intriguant (ledit dernier fils), dont l'histoire se suit facilement, mais légèrement plombé par la prévisibilité de sa fin, un découpage en chapitres assez inutile, et des scènes un peu cliché (les tirs après un silence, puis grosse musique...). Néanmoins, un western efficace et doté d'idées.

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EN COMPÉTITION : Un démarrage entre Wes Anderson (les plans dont la profondeur est coupée, les personnages - "singuliers" - regroupés en face caméra) et Taika Waititi (l'humour, surtout avec l'ami Jésus qui rappelle Jojo Rabbit). Puis une suite qui s'appauvrit un peu, à partir de l'arrivée aux États-Unis, dommage. Le casting reste sympathique et le début assez rafraîchissant.

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EN COMPÉTITION : Attention au public non averti, Pleasure est une plongée dans les coulisses de l'industrie du film pornographique, avec son lot de scènes montrant les parties intimes féminines et masculines en "quasi-action". Quasi ? Oui, car c'est bien là le vrai problème technique que va rencontrer Pleasure pour sa sortie en salle : malgré sa règle d'or de ne jamais montrer en frontal l'acte en lui-même (on en a donc déduit que tout est simulé), il se voit assorti d'une restriction de -18 ans, au festival de Deauville. On n'est d'ailleurs pas vraiment d'accord avec cette restriction, et on espère qu'il sera basculé en -16 avec avertissement sexuel, afin de pouvoir prendre place dans les cinémas, car il vaut quand même le coup d'œil. L'actrice principale est très investie, le sujet est une découverte, et on est certain que l'on n'oubliera pas de sitôt ce film (vu le buzz ambiant au festival). On est moins amateur en revanche des libertés prises sur le sujet (les gens du milieu X qui sont quasiment tous des nounours avec la jeune fille, l'oublie d'aborder le thème des MST, des drogues excitantes qui ont de graves conséquences, idem l'utilisation massive des douches vaginales qui a souvent un effet catastrophique sur la physiologie de la femme, etc...). Curieux, osé, et définitivement nécessaire de découvrir si on s'en sent capable (évidemment).

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PREMIÈRE : Une comédie dramatique de Claude Lelouch qui est la première partie d'une trilogie qui sortira sous peu, dans lequel Gérard Darmon est touchant en homme en phase terminale et Sandrine Bonnaire attachante en escorte girl sous le charme du malade. Un brin d'humour par-ci (Jésus Christ qui se balade parmi les personnages), une jolie séquence jazz au milieu du film, une romance impossible qui célèbre la vie et le temps présent, ce Claude Lelouch nous a agréablement surpris.

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EN COMPÉTITION : Avec l'accompagnant, nous n'avons absolument pas compris le même dénouement de l'intrigue. Version 1 totalement fantastique (à la Amityville) contre version 2 plus pragmatique...qui a raison ? La Proie de l'Ombre a la délicatesse de ne jamais vous donner tort, que vous choisissiez l'une ou l'autre des deux versions d'interprétation. Le mystère est également efficace pour nous faire rester jusqu'au bout, avec quelques indices dispersés pour nous tenir en haleine, et Rebecca Hall mérite le détour. On regrette cependant que l'aspect effrayant du film ne soit basé que sur l'éternel "je coupe le son / coup de trompette à fond", trop puéril pour le scénario intéressant que proposait La Proie de l'Ombre.

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EN COMPÉTITION : Un drame qui tire souvent du côté de The Wrestler au début (et "oh surprise", Darren Aronofsky est producteur du film), dont la mise en scène manque d'idées, mais dont l'intrigue revenge-movie est pêchue, jusqu'au-boutiste et portée par l'actrice principale, boxeuse de profession. On regrette un peu l'excès narratif de la fin.

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EN COMPÉTITION : Une oeuvre qui traite du déracinement culturel avec efficacité, bien servie par Alicia Vikander en grande forme, mais qui tire trop souvent sur la corde sensible avec des scènes peu fines ("Attention, sortez les kleenex")

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PREMIÈRE : Mauvaise pioche. On croyait aimer ce revenge-movie avec Oscar Isaac, mais bien vite on s'est confronté à l'ennui profond provoqué par les scènes ultra-bavardes, des jeux d'acteurs ressemblant à ceux de statues de cire, une mise en scène tape-à-l'œil inutile (l'effet oeil de poisson, abusif) et une intrigue simpliste. Les personnages manquent cruellement d'émotions, de profondeur, et ne nous ont inspiré que de l'indifférence. On se couche.

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PREMIÈRE : Ah le voilà, le fameux film, à chaque édition de festival, dont on se demande comment la sélection s'est faite, tant le niveau est bas dans ce navet accompli. Une catharsis abusive de la part de la réalisatrice, qui mélange : absence totale de rythme, actrice principale qui joue mal (un vrai téléfilm du matin), thématique de la religion aussi fine qu'un bulldozer, et des situations grotesques qui s'enchaînent (en peu de temps, elle tombe quand même sur un néonazi, ressasse l'Holocauste, assisté à un discours victimisant d'un rabbin... Ah retenue, quand tu nous tiens...). Certains ont ronflé pendant la séance, tandis qu'on regardait notre montre sans arrêt en se demandant comment 1h20 peuvent paraître aussi longues. Ni fait, ni à faire.

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EN COMPÉTITION : Une métaphore du passage à l'âge adulte aussi fine qu'un éléphant dans un magasin de porcelaine (il faudrait être écervelé pour ne pas la remarquer à chaque seconde), avec des incohérences flagrantes tout le temps (l'enquête policière ? Le fait qu'il manque 70cm de haut aux personnages pour sortir du trou et que la mère reste assise pour faire la courte échelle ? Et sinon la pile de coussins juste derrière eux, pour gagner de la hauteur, il faut avoir fait bac+5 pour y penser ?). Un montage tape-à-l'œil (titre qui déboule à 30 minutes du début, un faux-plan final qui dure trois plombes, puis un vrai dernier plan qui est totalement inutile et incompréhensible) et une sous-intrigue (la gamine et la mère) qui ressemble à de l'autosatisfaction intellectuelle de l'auteur. Un cauchemar.