Cover Journal JV Edition 2024

Journal JV Edition 2024

Comme les années précédentes voici ma liste pour suivre mon exploration du jeu vidéo à travers mes commentaires ou critiques. Encore merci pour tous les retours en 2023 donc cette année une fois de plus je vais prendre le temps de construire un avis autour de chaque oeuvre faite.

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48 jeux vidéo

créée il y a 12 mois · modifiée il y a 1 jour
RoboCop: Rogue City
6.9

RoboCop: Rogue City (2023)

Sortie : 2 novembre 2023. Action-Aventure, FPS

Jeu sur PC, PlayStation 5, Xbox Series X/S

Sajuuk サジューク a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Il y a deux manières de voir RoboCop.
Comme un double A qui essaye tant bien que mal de rattraper les productions aux budgets avec un zéro en plus sur le chèque, ou comme le meilleur hommage que l’on pouvait espérer au film de Paul Verhoeven, sans bloquer sur les quelques accros.
Tout en restant objectif, je ne peux que me tourner vers cette deuxième façon d’aborder cette œuvre qui respire l’amour pour le film.
Comme Alien Isolation a pu le faire en son temps, RoboCop Rogue City représente un prolongement naturel du film de 87 et si vous êtes un amoureux de ce dernier alors votre note plaisir pourrait bien se situer au-delà d’un 8/10.
Le bilan n’est pas parfait et Rogue City traîne avec lui quelques casseroles, telles que des missions annexes pas nécessairement très passionnantes, certains NPC aux visages et animations assez vieillottes qui brisent un peu l’immersion et un scénario qui part un peu dans tous les sens par instant.
Malgré cela le reste n’est que pur bonheur et l’on fait réellement corps avec RoboCop que cela soit via le gameplay qui frôle le sans-faute, un peu répétitif certes, mais d’un niveau de jouissance comme un amateur du film ne pouvait espérer mieux. Mais aussi en investissant le joueur dans des dilemmes moraux sur la partie psychologique de RoboCop, questionnant par l’intermédiaire de ce dernier le joueur lui-même, sur la définition de sa part d’humanité et de machine qui réside en lui. Ce n'est pas du Ghost In The Shell, mais cela reste agréable.
Le scénario, s’il s’égare par moment, reste bien ciselé en ramenant avec lui l’ensemble du casting du film et le doublage qui va avec, du caviar.
La reconstitution des lieux transpire la minutie et la passion, à l’image de la station essence “Shell” dont le S dans le jeu à disparu, car ce dernier est tombé durant une explosion dans le film, on est à ce niveau constant de respect.
Le commissariat donne le tournis et ici, RoboCop s’extirpe de son statut de double A pour venir frôler avec ce qui se fait de mieux, merci l’Unreal Engine 5.
C’est sans aucun doute une production qui mérite l’attention de tout amateur du film et je suis heureux de lire que ce dernier s’est bien vendu, car il existe un marché des double A, si on arrête de les comparer avec des œuvres incomparables.

Mes captures d’écran :
https://steamcommunity.com/profiles/76561197996627981/screenshots/?appid=1681430

Ib
8.2

Ib (2022)

Ibu

Sortie : 11 avril 2022. Aventure

Jeu sur PC, Nintendo Switch, PlayStation 4, PlayStation 5

Sajuuk サジューク a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Ib n'usurpe pas son statut de jeu phénomène d'Internet au Japon. Sorti de la tête d'un seul homme, Kouri, Ib c'est un peu l'Undertale de l'archipel, le jeu dont tout le monde a entendu parler, même si pour la majorité cela s'est fait en regardant un playthrough sur YouTube.
On trouve encore après toutes ces années des tonnes de petits goodies Ib à droite et à gauche et la ressortie d'une version payante quelque peu améliorée sur Steam a participé à cela.

C'est cette version que j'ai terminée et l'on peut dire que le seul reproche est la grande frustration qui ressort face à la durée riquiqui de l'aventure. Comptez 2 à 3 heures grand maximum pour plier bagage et au vu du plaisir que j'ai pris, je n'aurais pas dit non à quelques heures de plus. Néanmoins, il vous sera peut-être compliqué d'atteindre la meilleure fin en une fois et compléter le jeu à 100 % peut demander une dizaine d'heures. J'ai essayé de finir ce dernier dans sa totalité, mais cela demande un investissement en temps assez conséquent mais surtout assez répétitif, je me suis contenté d'accéder à la "meilleure" des fins, parmi les nombreuses disponibles.

Porté par une ambiance générale, très étrange, Ib réussit le pari de mettre le joueur mal à l'aise, perdu dans les dédales de cette galerie d'art des plus tordues.
Avec une narration minimaliste mais efficace et un travail sonore qui colle parfaitement à notre traversée du vernissage, je ne trouve pas réellement de défauts notoires à Ib.
C'est une œuvre extrêmement simple dans sa forme, mais qui regorge d'une profondeur presque abyssale en symboliques, à l'image de notre saut dans une peinture des abysses de l'océan au début du jeu.

Un esprit "Alice au pays des merveilles" dilué avec un imaginaire Japonais, c'était une belle et agréable surprise.

Still Wakes the Deep
6.3

Still Wakes the Deep (2024)

Sortie : 18 juin 2024. Action, Survival horror

Jeu sur PC, PlayStation 5, Xbox Series X/S

Sajuuk サジューク a mis 7/10 et a écrit une critique.

Final Fantasy VII
8.4

Final Fantasy VII (1997)

Fainaru Fantajī Sebun

Sortie : 14 novembre 1997 (France). RPG

Jeu sur PlayStation, PC, PSP, PlayStation 3, PlayStation 4, PS Vita, Nintendo Switch, Xbox One

Sajuuk サジューク a mis 10/10.

Annotation :

Il est difficile de réaliser qu’avec la place que le jeu vidéo a pris dans ma vie ces 30 dernières années, je n'avais toujours pas posé mes mains sur Final Fantasy VII. C'est chose faite.
Plus incroyable encore que cela, j’ai réussi à ne pas me divulgâcher l’écrasante majorité, si ce n'est la totalité du contenu, hormis la fameuse personne qui disparaît à la fin du CD1, et cela durant tout ce temps.
Le bilan est simple au vu de ma note, FF7 est un monument du JRPG je ne vous apprends rien, néanmoins, que son effet soit si important après toutes ces années, je suis bien le premier à être surpris et ne m’y attendais certainement pas.
Pratiqué dans des conditions qu’on pourrait qualifier de plus agréables que l'expérience PS1 avec un mod 4K, le 60 fps et des modèles 3D revus (je vous renvoie à mes screenshots avec le lien plus bas), le jeu n’en reste pas moins une expérience extrêmement moderne pour peu que les combats au tour à tour ne vous gênent pas. L’écriture frôle le sans-faute en restant très justement d’actualité, l’implication émotionnelle est forte, le rythme rarement pris en défaut et une construction cinématographique qui pour 97 ne peut être qu’un choc monumental pour celui qui le découvre.
Porté par un Uematsu au sommet de son art (toujours une préférence pour l’OST du X composé par un trio incluant Uematsu), le Final Fantasy VII de 97 confirme l’appréciation que j’ai eu du remake. Sans nostalgie et prise comme elle est, la réinterprétation récente du mythe n’est qu’une version édulcorée et étirée à l’écœurement qui ne vaut pas un dixième de l'œuvre d’origine.
Cette septième itération n’est peut-être pas encore celle qui viendra détrôner mon amour du X, même si on en est proche, mais il me reste encore d'autres épisodes à rattraper et qui sait, le temps fera peut-être son affaire.

Mes captures d'écrans :
https://steamcommunity.com/profiles/76561197996627981/screenshots/?appid=39140&sort=newestfirst&browsefilter=myfiles&view=imagewall

No One Lives Under The Lighthouse
6.2

No One Lives Under The Lighthouse (2020)

Sortie : 21 avril 2020. Fiction interactive, Survival horror

Jeu sur PC, Mac, Linux, Nintendo Switch

Sajuuk サジューク a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Entre deux œuvres de longueurs plus conséquentes, j’apprécie régulièrement intercaler des expériences plus courtes, mais s’éloignant des jeux traditionnels, avec les risques que cela comprend. Parfois cela ne porte pas ses fruits, cependant No One Lives Under The Lighthouse ne fait pas partie de cette catégorie et c’est une intense et courte aventure que j’ai vécu. Deux parties et un peu plus de quatre heures de jeu ne m'ont pas encore permis de révéler tous les secrets de ce phare très énigmatique, à mi-chemin entre ce qui se fait de mieux chez Lovecraft en termes de jeu vidéo et le superbe film The Lighthouse (tiens tiens) de Robert Eggers.
Une plongée dans la solitude et la folie au travers d’un style graphique très pixelisé qui pourrait en faire fuir beaucoup, mais qui contribue fortement à l’ambiance très pesante du jeu. Jour après jour, le jeu nous emmène dans les tréfonds de l’île, perdant le joueur dans l’espace et le temps, à tel point qu'il est réellement difficile de comprendre ce que l’on vit en une seule partie. D’autant qu’il existe de nombreuses façons de terminer le jeu. Malgré la monotonie volontaire de nos actions qui ne sont pas des plus agréables, entretien du phare en gros, tout cela est ainsi fait pour faire saisir au joueur l’ampleur de la solitude qui ronge notre gardien.
Un concept très intéressant, dérangeant, avec une dernière partie passionnante pouvant presque (en tirant des connexions un poil exagérées) rappeler Amnesia par son ambiance et les surprises que vous découvrirez.
Je recommande chaudement un soir d'hiver, la pluie ruisselant sur les carreaux de votre chambre, l’ambiance sonore du jeu fera le reste, immersion garantie.

Silent Hill 2
8.2

Silent Hill 2 (2024)

Silent Hill 2 Remake

Sortie : 8 octobre 2024. Survival horror, Action-Aventure

Jeu sur PlayStation 5, PC

Sajuuk サジューク a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Voir thread de ma note pour un avis plus détaillé.
Je n’ai rien de particulièrement intéressant à dire sur ce remake. Bloober font du Bloober, ce qu’ils améliorent fonctionne presque avec succès et dès qu’ils commencent à vouloir se réapproprier l’œuvre ils échouent lamentablement. Le dernier tiers est particulièrement raté, l’action prenant le pas sur le reste et une multitude de notes inutiles et une écriture lourde.
On notera une sous utilisation des musiques aussi, presque absentes de l’entièreté du jeu et une optimisation aux fraises sur PC.
Sympathique mais rien de renversant ma note est honnête, il s’agirait de ne pas oublier ce que sont SH2 et les suites de la Team Silent en terme de game et sound design.

Mes captures d'écrans :
https://steamcommunity.com/profiles/76561197996627981/screenshots/?appid=2124490&sort=newestfirst&browsefilter=myfiles&view=imagewall

Unsorted Horror
7.1

Unsorted Horror (2023)

Sortie : 1 août 2023. Expérimental

Compilation sur PC

Sajuuk サジューク a mis 7/10.

Annotation :

Lancer une expérience horrifique gratuite pour s’occuper une ou deux soirées jusqu'à la sortie de Silent Hill 2, mais que celle-ci s'avère plus réussie que l’écrasante majorité des œuvres payantes…C’est un peu comme cela que je pourrais résumer mon heure et demie sur Unsorted Horror.
Cinq CD Verbatim bien virtuels, cinq courtes histoires perturbantes agrémentées par plus ou moins de mécaniques de gameplay, cela aux accents proches d’un Soma où des productions de David Szymanski.
Pas nécessairement une peur placardée devant les yeux du joueur mais un malaise plus profond, psychologique, sociologique qui s'insinue en prenant du recul sur le propos de chaque expérience vécue.
Une excellente courte parenthèse si vous êtes de nature curieux quant à toutes les formes que l’horreur peut prendre.

Mes captures d'écrans :
https://steamcommunity.com/profiles/76561197996627981/screenshots/?appid=2433730&sort=newestfirst&browsefilter=myfiles&view=imagewall

Phantasy Star IV: The End of the Millennium
8.3
Voyager-19

Voyager-19 (2024)

Sortie : 19 mai 2024. Simulation spatiale, Inclassable, Expérimental

Jeu sur PC, Mac, Linux

Sajuuk サジューク a mis 3/10.

Annotation :

Petit arrêt entre deux JV plus longs avec une expérience inspirée par Iron Lung sauf que cette fois-ci, nous ne sommes pas aux commandes d’un sous-marin, mais d’une sonde spatiale.
Au regard des centaines d’avis positifs sur Steam c’est peu dire que j’en attendais plus, l’aventure est certes courte, une petite heure, mais c'est surtout très pauvre en contenus et interactions, à tel point que j'ai eu le sentiment de vivre une démo commandée par une agence spatiale pour un produit marketing et non pas un jeu à part entière. On ne fait presque rien d'autre que de photographier une dizaine de planètes inintéressantes d’un point de vue artistique, écouter des ondes radio vides d’intérêt et déplacer votre vaisseau automatiquement via des coordonnées.
C’est à peu près tout en dehors des quatre pauvres documents d’une page à lire en jeu qui sont au passage illisibles pour une raison que vous découvrirez, ou pas.
Tout ceci se termine par une photographie qui semble différente des autres, mystérieuse, qu’est ce que cela pourrait bien être…? Écran noir.
Un peu abasourdi devant des commentaires de plusieurs dizaines de lignes de joueurs ayant trouvé cela horrifique et perturbant, d’accord, il serait peut-être temps de leur expliquer ce qu’est la définition de la peur, mais qu’importe.
Bref, à l’opposé des avis Steam, je déconseille fortement Voyager 19 malgré son prix dérisoire.
Suivant.

Project Zero 3: The Tormented
8

Project Zero 3: The Tormented (2005)

Zero: Shisei no Koe

Sortie : 24 février 2006 (France). Action-Aventure, Survival horror

Jeu sur PlayStation 2

Sajuuk サジューク a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Voilà maintenant plusieurs semaines que ce dernier est derrière moi, et cela, même si la deuxième itération de la série figure déjà dans cette liste, Project Zero 3: The Tormented se devait d'apparaître ici. Aboutissement d’une formule dont chaque épisode à ses qualités (et rares défauts), The Tormented ressort en tête et à mon sens représente la perfection pour tout amateur de J-horror.
Parfaitement ancré dans son temps et jonglant habilement parmi toutes les références du genre, cinématographiques pour la plupart, Perfect Zero 3 va bien plus loin, sondant des thématiques qui parleront à la manière de Silent Hill 2, 3 et 4 à des personnes ayant un minimum de “vécu” si j’ose dire. Kojima n’aurait pas renié mettre son nom au générique à voir comme ce dernier reprend avec finesse quelques idées du titre, le rêve, les plages et la connexion de ces derniers.
Techniquement inattaquable, avec un level design exemplaire et artistiquement la synthèse de tout ce que le genre peut offrir de mieux, Project Zero 3: The Tormented, figure certainement tout en haut des plus grandes expériences horrifiques que j'ai eu la chance de toucher, tout simplement.

Silent Hill: Shattered Memories
7.2

Silent Hill: Shattered Memories (2009)

Sortie : 25 février 2010 (France). Survival horror, Aventure

Jeu sur Wii, PlayStation 2, PSP

Sajuuk サジューク a mis 7/10.

Annotation :

Avec Shattered Memories, les équipes de Climax et Sam Barlow ont pu remettre le couvert en faisant table rase de tout ce qui a pu être achevé avec Origins.
Shattered Memories est un cas spécial, décidant de prendre le virage de la “simulation de marche” en délaissant presque, si ce n'est totalement, les mécaniques propres aux survival horror.
Le jeu se présente sous deux aspects bien distincts, des phases sans aucune menace en ville où l'on avance simplement d'un point A à B, mais aussi des phases dans un simili “Otherworld” ou l'on ne devra faire qu'une seule et même chose, échapper à nos poursuivants.
Je vais rester volontairement vague concernant l'histoire d'autant que le jeu peut être différent pour chaque joueur. Sans avoir un impact réellement significatif, certains aspects de l'œuvre seront modelés par vos choix lors de vos échanges avec votre psychologue. En effet, et c'est déjà en dire beaucoup, mais le jeu s'ouvre sur une séance de thérapie. Cette dernière parsemant l'aventure prend la forme de questionnaires ou “mini jeu” à terminer, l'aboutissement de tout cela ne prendra tout son sens qu’à la toute fin de l'aventure.
À l'opposé de Origins et son envie de n'être qu'une copie fade, Shattered Memories apporte une nouvelle branche intéressante et rafraîchissante mais imparfaite.


Je n'ai en effet pas trouvé les phases de fuite très intéressantes, manquant clairement de richesse de gameplay là où il aurait été facile d'orienter ces dernières vers un vrai survival horror, apportant un peu de tension à une aventure un peu plate sur ce point. L'écrasante majorité du temps ces phases ne consistant qu'à simplement courir en avant sans réellement réfléchir.
De plus, les rares puzzles présents lors de nos promenades en ville sont déconcertants de facilité, bien loin de la profondeur que l'on connaît des autres épisodes.
La DA, quant à elle, est sommaire, Shattered Memories ne possède pas réellement une identité très marquée, en dehors du choix de placer le joueur au cœur d'un environnement enneigé pendant l'intégralité de l'aventure.
Heureusement, la mise en scène tient la route (contrairement à la voiture de Harry) et les nombreuses cinématiques et moments de flottement où le joueur sera inactif procurent une réelle immersion.
Plus original et complet que Origins, Climax ont entrepris un changement intéressant, mais qui aurait mérité un peu plus de profondeur de gameplay ou d'intelligence dans les puzzles. Je recommande cependant.

My Summer Holiday 2
8.7

My Summer Holiday 2 (2002)

Boku no Natsuyasumi 2 ~ Umi no Bouken Hen

Sortie : 11 juillet 2002 (Japon). Aventure, Simulation de vie

Jeu sur PlayStation 2, PSP, PS Vita

Sajuuk サジューク a mis 7/10.

Annotation :

Je ne suis pas certain que cela intéresse grand monde, donc je vais essayer de faire court. L’été japonais touche bientôt à sa fin et à raison d’une session par jour, me voici arrivé à peu de choses près à la fin de mon été virtuel au même moment sur Boku no Natsuyasumi 2.
Littéralement “Mes vacances d’été 2 ”, c’est aussi un jeu de mots entre le pronom personnel Boku (je) et le nom du personnage principal, Boku. On peut donc lire cela “Les vacances d’été de Boku” ou “Mes vacances d’été”.
Bref, au-delà de ce sympathique détail, Boku no Natsuyasumi 2 est un jeu très particulier et après avoir vu le bout de celui-ci, je comprends la volonté de Sony de ne pas avoir pris le risque de le lancer en Occident en 2002.
À une époque où le Japon ressemblait à autre chose qu’un Disneyland à ciel ouvert (je ne le sais que trop bien…), Boku no Natsuyasumi n’apparaissait digne d'intérêt que pour un public ciblé, Japonais, connaissant la sensation nostalgique de vivre un été japonais, humide et bercé par les Semi (蝉), fameuses cigales japonaises.
Si cela peut sembler limité, l’attrait principal de cette œuvre ne repose que sur cela. Car si activités il y a, celles-ci sont en nombre très limité et la majorité de notre temps se fera à discuter avec une partie de notre famille que l’on est venu voir du haut de nos 9 ans pendant que notre gentille maman se prépare à accueillir un second dans la famille.
Heureusement nos balades (libres) autour de ce petit hameau de bord de mer pimentent nos journées et si vous êtes adeptes de la capture d'insectes et de leurs études alors une journée complète ne suffira pas à accomplir tout ce que vous souhaiteriez.
Une intrigue en filigrane est belle et bien présente, mais il est possible de passer à côté alors je vous conseillerai de jeter un œil à la télé de temps en temps.
Les décors pré-calculés et peints à la main sont bluffants, bien plus détaillés que ce qui m’a été donné de voir sur Resident Evil Gamecube par exemple.
En jouant en mode “slow”, il m’aura fallu près d'une quinzaine d’heures pour voir le bout, si je n’ai pas trouvé le final marquant, la traversée aura elle été très agréable. Dans une volonté de laisser le joueur libre, il peut arriver de passer à côté d'événements importants, c’est un peu triste, mais que cela ne tienne, aujourd'hui en 2024 avec le nombre de personnes ayant été bercé par la culture japonaise et si vous y avez mis les pieds plus d’une fois, Boku no Natsuyasumi 2 pourrait être un agréable voyage.

VLADiK BRUTAL
7.1

VLADiK BRUTAL (2024)

V.L.A.D.i.K Brutal

Sortie : 9 août 2024. FPS, Aventure

Jeu sur PC, Linux

Sajuuk サジューク a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Parfois il y a des oeuvres dont on ne soupçonnait même pas l'existence et qui par un pur hasard se révèlent être de vrais perles. Un homme, visiblement fan d'Half Life a décidé seul de rendre hommage à Valve avec une suite spirituelle située dans un univers soviétique.
Bluffant.

Je développe le reste dans ma critique :
https://www.senscritique.com/jeuvideo/vladik_brutal/critique/309136465

Devotion
7.6

Devotion (2019)

Sortie : 19 février 2019. Survival horror, Réflexion

Jeu sur PC

Sajuuk サジューク a mis 7/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Deuxième production de Red Candle et toujours un cadre Taïwanais intriguant avec un scénario profond proche dans sa construction de ce que pouvait faire la Team Silent à son époque, porté par une mise en scène très "P.T".
Pour découvrir un avis plus complet voir ma critique ci-dessous :

https://www.senscritique.com/jeuvideo/devotion/critique/270749492

Cosmology of Kyoto
8.5

Cosmology of Kyoto (1993)

Sortie : 1993 (France). Aventure, Visual Novel

Jeu sur Mac, PC

Sajuuk サジューク a mis 6/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Un jeu éducatif pour les enfants mais qui devrait être déconseillé au moins de 18 ans, logique.

Une pépite du folklore japonnais, voir ma critique :

https://www.senscritique.com/jeuvideo/cosmology_of_kyoto/critique/306054274

Silent Hill: Origins
6.8

Silent Hill: Origins (2007)

Silent Hill Zero

Sortie : 15 novembre 2007 (France). Survival horror, Action-Aventure

Jeu sur PlayStation 2, PSP

Sajuuk サジューク a mis 6/10.

Annotation :

13 mois, c’est ce qu’il aura fallu à Sam Barlow et aux équipes de Climax pour repartir de zéro et livrer leur vision de Silent Hill.
Présenté sous la forme d’une copie de RE4 en 2006, Silent Hill Origins se verra transférer de la branche américaine de Climax à celle en Angleterre, la démo de 2006 ayant été jugée catastrophique par les retours. Le projet subira donc un reboot total ou presque, il ne restait plus alors qu’au studio de tout plier avec cette année supplémentaire devant eux, pour les beaux yeux de Konami.
Origins revient de loin, à tel point que cela relève quasiment du miracle de voir l’état final du projet en ayant eu connaissance du chaos du développement.
Dans sa version définitive Silent Hill Origins revient donc à la source de la série, se présentant sous une forme identique à un Silent Hill traditionnel avec tout de même un gameplay plus action (trop facile et non ajustable) mais une présentation qui dans les grandes lignes reste tout à fait familière.
Sur ce point, Origins fonctionne plutôt bien, avec des environnements réussis d’un point de vue du level design et de l'intérêt artistique, en particulier l'Underworld.
Néanmoins malgré toute l’admiration que j’ai pour le résultat final en si peu de temps, Origins est resté coincé entre deux mondes.
L’idée que Climax en avait sans pouvoir aller au bout par manque de temps et d'implémenter les exigences de Konami de relier au forceps cet épisode au premier.
Cela donne un univers confus, mélangeant deux voies qui auraient dû être traitées indépendamment. La connexion avec le premier épisode, dont je me fiche royalement, et l’histoire tragique de Travis (personnage principal) qui donne matière et analyse pour un jeu qui se suffirait à lui-même.
Le tout est saupoudré de fan service nauséabond, souvent sorti du chapeau, prenant le pas sur la profondeur du récit.
Cependant, comme évoqué plus haut, Origins offre son lot de surprises et de moments gratifiants, mais ne suffisent pas à effacer ce que pour quoi se doit être un Silent Hill, une réflexion intense sur des sujets matures et une plongée dans la psyché humaine.
Malgré tout cela, je garde un bilan plus positif que négatif en tête, car Origins est tout simplement agréable à parcourir, les six heures étant parfaitement rythmées. Je reste donc sur une note sans excès, mais en adéquation avec mon ressenti global.
À noter que j’ai joué à celui-ci dans sa version PS2 (émulation) non pas PSP qui est moins aboutie techniquement.

The Vanishing of Ethan Carter
6.6

The Vanishing of Ethan Carter (2014)

Sortie : 25 septembre 2014 (France). Aventure

Jeu sur Nintendo Switch, PlayStation 4, Xbox One, PC, Linux

Sajuuk サジューク a mis 5/10.

Annotation :

Des décors et une direction artistique qui respirent le banal, mais aussi et surtout un scénario à la ramasse, ne procurant aucun impact émotionnel. Très déçu de la chute, sans être prévisible, celle-ci ne reste néanmoins pas à la hauteur de la balade champêtre qui s'annoncée bien plus grande. Au moins, cette œuvre avait pour elle l'audace de cette formule libre dite "walking sim" à son époque, cependant aujourd'hui, en comparaison avec celles qu'elle aura inspirées, elle a pris un sacré coup de vieux.

Detention
7.5

Detention (2017)

Sortie : 12 janvier 2017. Aventure, Point’n’click

Jeu sur PC, Mac, Linux, PlayStation 4, Nintendo Switch, Android

Sajuuk サジューク a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Ayant complété Detention durant une période plutôt chargée d’un point de vue personnel et professionnel, je n'ai pas pris le temps d’écrire un commentaire sur cette courte œuvre que j'ai fini il y a maintenant plusieurs semaines.

Detention brille par une identité visuelle forte, possédant un style propre à lui-même, qui le démarque assez largement de la masse de jeux plus ou moins indépendants d’horreur, en particulier ceux traitant du folklore asiatique.
Son univers intriguant n’est pas en reste, hypnotisé par l’atmosphère pesante tout au long de l’aventure et le travail audio proche des meilleurs moments de Silent Hill, démontrant que Red Candle savaient très bien ce dans quoi ils mettaient les pieds.

Néanmoins, deux ombres au tableau ont terni mon plaisir.
La lecture des évènements que j’ai trouvé assez confuse, possiblement dû à une fatigue présente durant mes parties, mais cela étant plutôt rare d'un point de vue personnel, je souhaitais souligner que j’ai eu beaucoup de difficultés à comprendre le fin mot de l’histoire sans relire plusieurs fois un résumé.
Ensuite, j’ai objectivement trouvé la longue et lente dégradation des mécaniques de jeu très préjudiciable pour mon jugement final.
Detention laissait entrevoir un gameplay riche en puzzles et confrontations directes ou indirectes, cependant le jeu se transforme rapidement en un simple visual novel où l'on ne fait que marcher en plus de la lecture. Oubliant au passage les vraies mécaniques de P&C qu’il avait installé au départ ainsi que l’ensemble du bestiaire. Bestiaire qui était pourtant parfaitement distillé au compte-gouttes durant la première heure, donnant une fausse idée d’un jeu plus complexe que ce qu’il est au final.

Néanmoins, Detention est une œuvre que je conseillerai, ne serait-ce que par sa proposition et même si elle rate le coche sur quelques points importants, dont beaucoup de joueurs s'accommodent, Detention offre une présentation atypique et c’est ici la principale raison d’exister de ce type de production. En cela, c'est une expérience tout à fait pertinente pour un amateur d’horreur.

Ma note flirte avec le 7.

Sagebrush
6.4

Sagebrush (2018)

Sortie : 18 septembre 2018. Aventure

Jeu sur PC, Mac, PlayStation 4, Xbox One, Nintendo Switch

Sajuuk サジューク a mis 6/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Exit 8
6.8

Exit 8 (2023)

The Exit 8

Sortie : 29 novembre 2023. Survival horror, Réflexion

Jeu sur PC, Nintendo Switch, PlayStation 5

Sajuuk サジューク a mis 6/10.

Annotation :

Exit 8 n'est qu'une énième œuvre provenant de cette vague piochant dans le folklore ou la vie quotidienne japonaise avec pour but de créer une expérience "unique", courte et souvent aux accents horrifiques.
Si cela marche à quelques occasions, la masse de ces jeux arrivant sur Steam devient difficile à suivre et cela me fait penser qu'il serait temps d'en faire une liste, pour compiler ceux sortant la tête du lot, si je trouve le temps.

Exit 8 fait partie des rares qui se démarquent, proposant pendant une petite heure de jeu un concept simple mais intrigant.
Prenez une station de métro japonaise, le jeu des sept erreurs et saupoudrez le tout de “liminal space” à la mode, avec pour seul but que de trouver un moyen de sortir de ce casse-tête à résoudre pour tomber sur la sortie 8.

Pas de fioritures, une vue à la première personne, un couloir, des événements étranges, un travail du son minimaliste, mais efficace, et un seul homme que vous croiserez en boucle dans ce même corridor. Quelle est cette étrangeté ? Au vu de l'idée proposée, quelques mots en trop et tout l'intérêt même de l'œuvre s'en retrouverait anéanti, donc une fois n'est pas coutume, je reste sur un commentaire très court. Je vous conseille simplement d'expérimenter Exit 8 au détour d'une soirée, d'une seule traite et seul de préférence.
Dans le pire des cas, si l'expérience ne vous satisfait pas, cela reste en dessous de la limite des 2 heures pour se faire rembourser par Steam (aucune idée sur Switch).
Mais je suis persuadé qu'il y aura au moins quelques moments durant cette heure où le jeu réussira à vous surprendre.

The Forest
6.6

The Forest (2018)

Sortie : 30 avril 2018. Simulation, Survie, Action-Aventure

Jeu sur PC, PlayStation 4

Sajuuk サジューク a mis 6/10.

Annotation :

Cela fait plusieurs semaines que j’ai vu le bout de The Forest, mais je n’avais pas encore pris le temps de laisser quelques mots par ici à propos de mon expérience. Non pas que j’ai passé un mauvais moment, bien au contraire, mais simplement que je ne savais quoi dire sur The Forest. C’est un jeu à la fois intrigant, passionnant par son iceberg de choses à découvrir au fur et à mesure de la découverte de l'île, mais aussi au concept un peu bancal.
Toujours à devoir jongler entre une histoire qui doit avancer ou se percher en haut d’un arbre dans une cabane.
Le principal souci, est que suivant la difficulté choisie, normal dans mon cas, il sera complètement possible d’éclipser la partie construction pour ne passer que la majorité de son temps dans les grottes pour progresser dans l’aventure. A tel point que dans notre partie avec Karadras (autre membre SC) et d’autres amis, nous n’avons jamais construit plus qu’un radeau et deux ou trois choses bien sommaires.
L'intérêt de rester à l'extérieur est presque anéanti par la profusion d’objets à trouver dans les grottes et surtout, c’est ici que se trouvera l'entièreté des indices et autres outils pour progresser plus loin dans les souterrains.
Encore aujourd'hui, j’ai du mal à comprendre l’objectif de la partie construction du jeu, ou la survie s’en retrouve considérablement affectée, avec une profusion d’attaques de mutants et la difficulté à récolter un maximum de ressources en comparaison avec les grottes où pullulent les barres chocolatées et autres sodas.
Néanmoins, il est possible que le mode difficile arrange ce point, mais après 20 heures de jeu, nous n'avons pas tellement eu l’envie de relancer l’aventure surtout que celle-ci reste plus ou moins linéaire. J'ai cependant passé un très bon moment et je conseillerai à quiconque d'essayer avec un groupe d'amis.
Je vous invite à lire l'avis plus complet de Karadras avec le lien ci-dessous, notre ressenti est peu ou prou le même, j’ai peut-être trouvé un plus de satisfaction pour donner un gentil 6/10 à The Forest.

https://www.senscritique.com/liste/parcours_videoludique_commente_2024/3722970

Alan Wake's American Nightmare
6

Alan Wake's American Nightmare (2012)

Sortie : 22 février 2012 (France). Action, Aventure

Jeu sur Xbox 360, Xbox One, PC

Sajuuk サジューク a mis 4/10.

Annotation :

Je pensais que c'était un peu con que Remedy n'aient pas pris le temps d'inclure aussi cette extension avec le remaster, mais quand je vois la tronche du truc je me dis qu'ils auraient peut être dû l'enterrer à côté des cartouches d'ET.
La première demi-heure était presque plaisante avec un gameplay plus dynamique et le joueur plongé dans une sorte de mini monde ouvert à l’ambiance encore une fois réussie.
Puis, on comprend rapidement que le budget était équivalent à celui de la cantine de la semaine chez Rockstar et dans un élan de folie Remedy s’est dit que ça serait cool de faire des boucles temporelles en forçant le joueur à jouer 3 fois l’extension car on a zéro thune pour faire plus d’une heure.
Et avec toujours plus d’action, car bon c'était à la mode Gears of War à l’époque.
Ok sauf qu’ici c’est Alan Wake et en plus d'être tout juste utile à l’histoire, cette extension n’a pas lieu d'être au vu de l’état presque affligeant de la proposition.
Une aventure d’une heure à refaire donc trois fois avec des différences proches du jeu des 7 erreurs.
Reste un bestiaire intéressant, peut-être même plus qu’Alan Wake et ses bûcherons petits, grands ou gros, ici un peu plus d'originalité.
Et Alan peut enfin courir plus de 3 mètres sans souffrir d’une pneumonie.
Je troll c'était pas désagréable à devoir me forcer (enfin peut-être un peu), mais cette extension n'a tout simplement pas de intérêt réel, autre que de salir Alan Wake.
À conseiller aux fans hardcore du jeu sinon c’est osef tiers.

Alan Wake : L'Écrivain
7

Alan Wake : L'Écrivain (2010)

Alan Wake : The Writer

Sortie : 12 octobre 2010. Action, Aventure

Extension sur PC, Xbox 360, PlayStation 4, PlayStation 5

Sajuuk サジューク a mis 7/10.

Annotation :

Voir commentaire AW.

Alan Wake Remastered
6.9

Alan Wake Remastered (2021)

Sortie : 5 octobre 2021. Action-Aventure

Jeu sur PC, PlayStation 4, PlayStation 5, Xbox One, Xbox Series X/S, Nintendo Switch

Sajuuk サジューク a mis 8/10.

Annotation :

Près de 15 ans après ma première expérience d’Alan Wake lors de la sortie de ce dernier sur 360, les multiples discussions que j'ai pu avoir autour de Remedy avec un ami ainsi que la sortie récente d’Alan Wake 2 m’ont donné envie de me replonger dans cet univers dont il ne me restait que des bribes de souvenirs pour ne pas dire rien. Il fallait bien ça pour me remettre à la page à propos de ce qu’on appelle aujourd’hui le “Remedy Verse”.

En tant que tel, le remaster est un simple lissage, mais j'apprécie tout particulièrement ce type de peaufinage gardant parfaitement intactes les sensations d'origine. Quelques textures hautes résolutions, une meilleure gestion de la lumière, des effets volumétriques et puis c’est à peu près tout.
L'expérience vécue ne m’a pas déçu et si j’ai trouvé le début poussif, la deuxième moitié du jeu est bel et bien l’ascenseur émotionnel que j’avais gardé aux tréfonds de mon esprit. Servi par une ambiance qui même aujourd'hui fonctionne magiquement sur moi, Alan Wake est de ce type d’œuvre qui laisse toujours une marque chez le joueur de par sa narration mystérieuse et sa forme toute particulière, imitant une série télévisée.

Bien sûr, le gameplay n’est pas de dernière fraîcheur et le bestiaire assez redondant et plutôt banal ne vous fera pas tomber de votre chaise, mais il n’empêche que de se baser sur la lumière reste encore aujourd'hui une manière peu exploitée d’aborder la confrontation.
Pour le reste, je campe sur mes impressions de l’époque, les personnages sont identifiables entre mille, la direction artistique est hypnotisante et la musique envoûtante à tel point qu’on a vraiment la sensation de vivre une parenthèse vacancière dans les montagnes de l'État de Washington. Alan Wake possède cette qualité rare dans un JV d'être très “vivant”, le monde qui nous entoure semble vraisemblable, bien que l’expérience finale, à l'opposé de ce que Remedy souhaitaient faire, n’est autre qu’une ligne droite la majorité du temps.

Bilan, je reste sur un 8 comme en 2010 et la seule envie qui m’anime aujourd'hui n’est autre que de replonger dans le reste des œuvres de Remedy avant de finir avec le bouquet final AW2.

Ghost of a Tale
7.3

Ghost of a Tale (2018)

Sortie : 13 mars 2018. Action-Aventure, Infiltration

Jeu sur PlayStation 4, Nintendo Switch, Xbox One, PC

Sajuuk サジューク a mis 5/10.

Annotation :

Ghost of a Tale c’est l’affaire d’un seul homme ou presque, c’est certes un tour de force au vu de ce qui se déroule sous nos yeux pendant plus de 10 heures, mais faut-il réellement prendre cela en compte dans la notation, difficile à dire.
Ghost of a Tale ne démérite pas avec ses visuels attrayants et un level design intelligent s’inspirant des meilleures idées que l’on peut trouver chez les immersives sim. Néanmoins le résultat final est que, plus on creuse, plus tout cela sonne relativement creux, à tel point que j’ai eu le sentiment de parcourir une longue démo technique.

J’espérais une œuvre tournée un minimum vers l’infiltration, on m’a offert le choix de soi courir et faire du bruit ou marcher en silence… Et c’est à peu près tout.
La même dizaine d’ennemis pendant l’entièreté de l'aventure, toujours postés au même endroit, de jour comme de nuit, avec comme seul défi qu’ils essayeront de vous rattraper sur trois pauvres mètres avant d'oublier votre existence. Ils reprendront ainsi leurs rondes infinies.
Que dire des missions qui s’amoncellent, consistant la majorité du temps à ne faire que des allers-retours sans autre but que de ramasser des broutilles.
Ces mêmes broutilles accumulées par centaines pour remplir des cases dans un menu et qui finissent abandonnées de par l’inexistence de leurs utilités.

En somme sous presque toutes ses coutures, hormis les visuels et la construction de ce mini monde ouvert, Ghost of à Tale n’apporte rien de plus que ce que l’on trouvait déjà il y a 20 ans sur PS1. Le jeu manque de souffle pour être entraînant jusqu'à la fin et les dernières heures m’ont paru une éternité.
L'idée générale est là, mais le jeu n’a pas la profondeur d’une œuvre complète comme je le conçois sur mon échelle minimale des attentes et surtout paraît n'être qu'un amalgame d’idées non finalisées.

Même l’histoire se termine en eau de boudin, emmenant vers une suite qui je l'espère saura rebondir intelligemment après ce qui semble être un succès chez les joueurs, mais chez moi l'expérience a sonné comme une souris en cage tournant en rond, sans autre but que de voir la fin défiler devant ses yeux.

Indika
6.8

Indika (2024)

INDIKA

Sortie : 2 mai 2024. Aventure

Jeu sur PC, PlayStation 5, Xbox Series X/S

Sajuuk サジューク a mis 7/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Une autre étrangeté à mon catalogue de jeu de l'année, me laissant porté au gré de mes envies j'ai voulu expérimenter Indika dès sa sortie, merci le petit prix qui débloque un verrou psychologique.

Pour le reste voici ma critique sur cet OVNI vidéo-ludique :

https://www.senscritique.com/jeuvideo/indika/critique/296645082

Amnesia: Rebirth
6.2

Amnesia: Rebirth (2020)

Sortie : 20 octobre 2020. Aventure, Survival horror

Jeu sur PC, PlayStation 4, Linux, Streaming, Xbox One, Xbox Series X/S, PlayStation 5

Sajuuk サジューク a mis 7/10.

Annotation :

Rebirth ne devait représenter qu'une simple étape de transition avant de pouvoir basculer sur Amnesia The Bunker plus tard cette année. Sans aprioris et sachant que cette suite semble diviser, j'y suis allé pour simplement remettre un pied dans l'univers si atypique de la série de Frictional Games.

Le résultat final est pour le moins surprenant. Si comme beaucoup, je regrette que le studio, certainement avec l'expérience Soma (chef-d'œuvre), ait décidé d'oublier une partie de ce qui faisait le charme et la qualité de The Dark Descent, j'ai néanmoins vécu, durant cette aventure linéaire, une expérience fondamentalement passionnante et touchante.

Car oui, la principale et importante régression se situe sur cette linéarité, s'opposant à la richesse des situations possibles dans The Dark Descent, qui donnaient au joueur toute la latitude de réfléchir et faire face à une problématique de multiples façons.

Cependant, je ne saurais pas comment l'expliquer de manière objective, mais j'ai trouvé une sensation de confort dans cette linéarité qui m'a permis d'apprécier le récit avec toute l'implication émotionnelle nécessaire pour parcourir cet univers fascinant.

Les visuels sont impeccables, majestueux et glaçants, les lieux donnent souvent le tournis par l'horreur qui en ressort.
Grâce à Rebirth, l'univers d'Amnesia a pris une autre dimension, plus palpable et écrasante par sa grandeur, effrayant de savoir ce qui se cache à l'ombre des palmiers du désert Algérien, tout cela donnant encore plus d'épaisseur à l'épisode original.

Étant plutôt sensible aux œuvres qui prennent des risques quitte à trébucher par instant, savoir que Rebirth nous donne le contrôle d'une maman, enceinte et sortant d'un deuil inimaginable, a immédiatement soulevé quelque chose en moi et le mélange de ces sujets sensibles avec l'horreur propre d'Amnesia ne pouvait être qu'intrigant.
The Dark Descent reste objectivement plus abouti, bien loin de cet aspect walking sim qui ressort de Rebirth et je vous renvoie vers la critique de Karadras sur la page de Rebirth pour plus de détails sur les différences intrinsèques entre ces deux jeux.

Néanmoins, je pense que Rebirth est une œuvre indispensable si l'on a apprécié Amnesia The Dark Descent, ne serait-ce que pour son apport à l'univers et sa narration qui m'a personnellement fasciné.
Un couloir la majorité du temps, mais un couloir magique, rempli d'horreurs, avec au bout plusieurs fins possibles qui pour certaines sont très marquantes.

School Labyrinth

School Labyrinth (2024)

Sortie : 22 février 2024.

Jeu sur PC

Sajuuk サジューク a mis 4/10.

Annotation :

Dans le folklore japonais, les établissements scolaires tiennent toujours une place particulière, nombreux sont les yōkai à y être liés par des légendes urbaines modernes.
Partant de cette idée, School Labyrinth donne la possibilité en solitaire ou à quatre joueurs de contrôler un étudiant(e) qui n’aura comme simple objectif que de localiser et trouver la sortie de secours d’une école habitée par ces apparitions fantomatiques.
L’idée n’est pas nouvelle, néanmoins, elle reste assez peu exploitée en jeu vidéo. Récemment, on pense à Ghostwire Tokyo qui par l’intermédiaire d’une mission bonus emmène le joueur visiter une école pour y sauver des âmes d'étudiants bloquées à l’intérieur.

School Labyrinth “emprunte” une partie de ce que Ghostwire a mis en place, tout en mélangeant cela à la mode des escape game.
Après plusieurs soirées entre amis, forcé de constater que si le concept semble pertinent, il peine à se matérialiser une fois la manette en main, School Labyrinth étant plus proche du projet étudiant que d’une vraie œuvre aboutie.
Dans cette course pour trouver la sortie de secours, il nous faudra donc esquiver soigneusement les apparitions de yōkai, mais aussi faire face à deux autres défis.

Le premier, c’est que l’école se présente comme un labyrinthe généré aléatoirement à chaque partie, le tout sans carte.
Le deuxième et qui constitue le principal objectif et qu'il faut trouver et allumer un nombre de bougies défini par la difficulté choisie.
Une fois celles-ci allumées et les esprits en partie repoussés, la sortie sera déverrouillée pour un temps limité.
Malheureusement c’est ici que la machine se coince, à cause d’un équilibre précaire, ne trouvant jamais le juste milieu entre une facilité sans enjeux dans les difficultés les plus basses et l'abondance d’apparitions écrasant les joueurs sous un déluge de yōkai ne serait-ce qu'à partir de normal.

Les quelques objets pour se défendre ou leurrer les yōkai sont souvent des gadgets et les compétences n’impactent que peu le gameplay à moins de se décider à investir des heures de farm pour améliorer ces dernières.
Une idée intéressante qui reste encore sous exploitée et mal exécutée, avec un peu plus de talent et d'argent injectés dans la recette je pense que cela pourrait fonctionner. Ghostwire l'a indirectement démontré via une simple mission additionnelle, cependant dans cet état, School Labyrinth ne vous tiendra éveillé que pour une ou deux sessions avant de vite tourner en rond.

Hardspace: Shipbreaker
7.3

Hardspace: Shipbreaker (2022)

Sortie : 24 mai 2022. Simulation, FPS, Réflexion

Jeu sur PC, PlayStation 4, Xbox One, PlayStation 5, Xbox Series X/S

Sajuuk サジューク a mis 7/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Un jeu engagé au sens profond sur l'exploitation des travailleurs et le syndicalisme.

Lien vers ma critique ici :

https://www.senscritique.com/jeuvideo/hardspace_shipbreaker/critique/304001600

Dagon: by H. P. Lovecraft
6.7

Dagon: by H. P. Lovecraft (2021)

Sortie : 24 septembre 2021. Fiction interactive

Jeu sur PC

Sajuuk サジューク a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

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