Lus en 2023

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D’un style agréable, fait de courts chapitres, pour une histoire qui tourne autour des livres et de quelques personnages plutôt solitaires. Mais tout finit bien et on peut rapidement passer à autre chose de plus consistant.

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Parodie des romans gothiques et du romantisme de manière générale « Northanger Abbey » m’a déconcerté (mauvaise traduction ?), au point que j’ai eu du mal à entrer dedans. Ça s’améliore au fil des chapitres, mais l’épilogue déçoit, parce que Jane Austen n’ose pas aller au bout de ses intentions.

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Erlendur est loin, ayant besoin de décompresser. Du coup, c'est Elinborg son adjointe qui enquête. Le début est assez poussif et il ne se passe pas grand-chose. Ça s'améliore progressivement, même si on ne croit jamais à l'accusation qui tient longtemps la corde. La fin est bien mieux.

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Ce roman se présente comme une sorte de biographie de Marco qui tarda à grandir, d’où son surnom et qui tarde à acquérir de la maturité. Pas mal d’idées originales, mais décevant sur certains points (les maladies des personnages, par exemple).

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Le seul roman écrit par un poète américain. Il faillit lui valoir rien moins que le prix Pullitzer ! Un ton original qui met en valeur de nombreux détails. Narration étonnante, mais l’aspect enquête me laisse un peu sur ma faim. Relecture possible.

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Le style Paul Auster est bien là, avec des thèmes caractéristiques comme la culpabilité, le hasard, la ville de New York et l’isolement. L’écrivain propose ici un portrait de groupe où il suit tour à tour chacun des personnages. Pas son roman le plus marquant, à lire néanmoins.

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Un livre pas facile, qui s’enlise (s’ensable) dans une histoire aussi originale que kafkaïenne, avec un homme prisonnier d’un village dans un trou de sable où il cohabite avec une femme. Elle est résignée, lui pas. Mais il ne comprend rien à sa situation, observe, discute, échafaude, divague, etc.

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Beaucoup de fantaisie et de l'émotion pour ce roman allemand, qui se lit avec un certain plaisir. Mais, selon mon ressenti, ici trop de fantaisie tue la fantaisie. En gros, cela nuit à la crédibilité des situations et des personnages, même si on sent qu'elle n'est pas la préoccupation première de M. Leky.

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Écrit par un journaliste argentin, ce livre n’est pas un roman (même s’il y ressemble fortement). En fait, il appartient à la tradition de la crónica et nous en dit long sur l’ambiance dans un triangle en Patagonie. Pour cela, l’auteur donne la parole à tous celles et ceux qu’il a rencontrés dans cette région où on trouve de nombreux fossiles de dinosaures.

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Au fil des leçons (français) et discussions entre Claire venue de Suisse et Mieko la jeune Japonaise, des liens se tissent. Claire retrouve ses grands-parents qui envisagent un voyage pour revoir la Corée qu’ils ont fuie au moment de la guerre. A Tokyo, ils tiennent un pachinko. Beau roman au style épuré mais au contenu très dense.

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Spécialiste de la littérature de survie en conditions hivernales extrêmes, Pete Fromm nous emmène dans une succession de lacs canadiens, des jumeaux y suivant leur père et tentant de retrouver leur chemin. Captivant et intéressant, même si un cran en-dessous de « Indian Creek ».

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Une affaire qui vaut pour l'originalité dont le meurtre est commis. Ensuite, nous avons droit à une étude de mœurs intéressante, Maigret retournant dans le village de son enfance. La résolution de l'intrigue... je ne l'ai pas trouvée bien passionnante.

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Ils voudraient marier leur fille à Kimura qui devient un intime de la famille. Chacun des époux tient un journal intime où on sent que les secrets n’en sont plus. Il y a de la manipulation dans l’air. Mais, qui manipule qui et jusqu’à quel point ? Dommage que la maladie de l’époux tienne autant de place dans ce court roman, aussi sensuel que secret.

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Un court roman à la fois anecdotique et sans doute assez caractéristique d’une sorte d’esprit japonais (d’où son prix Akutagawa), car la femme à la jupe violette se retrouve éclipsée par la narratrice au cardigan jaune, ce qui est très révélateur d’un récit en trompe-l’œil. Très succinct guide de survie en dehors des cases.

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Fin des années 50 dans le sud profond des États-Unis, la guerre de Sécession a initié la fin de l’esclavage, mais pas au racisme que les Noirs subissent de manière insidieuse. L’auteur, lui-même Noir, fait le point par l’intermédiaire de ce que chacun vit dans une famille et il imagine l’inimaginable. Marquant !

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L’histoire passe au second plan (Le jeune Mohammed, fils de pute, vit chez madame Rosa, Juive rescapée des camps et ancienne pute elle-même. Ils s’accrochent l’un à l’autre, mais madame Rosa vieillit…) car l’inventivité verbale emporte tout. Étonnant et remarquable.

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Une nouvelle ample plutôt qu’un roman. Zweig y explore ses thèmes favoris que sont l’amour idéalisé et ses effets sur le temps qui passe, ainsi que le destin. L’ensemble est très émouvant et se lit facilement.

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Le style de Fred Vargas est plus lisse qu’à ses débuts, mais son inspiration reste inimitable. Une nouvelle intrigue originale lui permet d’intégrer tous les personnages qu’on aime. Malgré quelques facilités (certaines coïncidences), c’est un bonheur de lecture parfaitement adapté à son le titre.

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Roman intéressant pour l’idée qu’il donne de la Turquie et des habitants d’Istanbul, avec notamment la place des arméniens. Mais l’intrigue manque un peu d’enjeux et les deux familles dont il est question on trop de points communs. Et… beaucoup de femmes pour très peu d’hommes !

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Très dense, ce roman noir d’un spécialiste mexicain, érudit qui amène plein de fantaisie avec double voire triple intrigue, son personnage principal amoureux d’une basketteuse vue à la TV, écrivant un roman situé dans la Barcelone révolutionnaire. Quant à Léonard, c'est rien moins que de Vinci !

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Ambitieux (bourré de références difficiles à repérer pour nous français) et (trop) touffu, ce roman uchronique tient davantage du thriller (par son style, notamment) que de la SF. Il brasse tellement de thèmes qu’on s’y perd, malheureusement. Description hallucinée de la déchéance de la ville de Tokyo, dans une ambiance apocalyptique et un climat devenu tropical.