Mon Top : Philip K. Dick

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10/10 : son meilleur, un condensé de tous ses thèmes préférés (monde de l'entreprise, monde futuriste complexe, réalité instable, course contre le temps) un livre prenant et intelligent.

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9/10 : Les romans de K.Dick sont toujours, à doses variées, des pot-pourris dans lequel l'auteur insère ses thématiques. C'est ce qui rend ses univers si denses et si farfelues. Parfois les thèmes s'accordent mal et donnent des livres fouillis, d'autres fois ils s'accordent parfaitement et offrent des livres comme celui-ci. Un monde en décrépitude, poussiéreux, vide de vie, où la seule solution pour y pallier est de construire des simulacres. Un monde dans lequel on distingue mal l'authentique du factice, à tel point que le lecteur finit par se demander : à quoi bon ? qu'est-ce ça change de savoir ce qui est vrai et ce qui ne l'est pas ? Un monde dans lequel Rick Deckard tue à regret des androïdes qui paraissent plus humains que lui afin de s'acheter un animal pour lequel il n'a aucune affection. Un monde voué à mourir, emporté par un mouvement entropique destructeur.

K.Dick ne parle pas seulement de vrai et de faux, il ne parle pas seulement d’androïdes, il parle du néant contre lequel on ne peut rien faire.

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9/10 : Bon, ça m'embête un peu car ce n'est pas ce recueil que j'ai lu mais une édition de Total Recall plus ancienne édition 10/18 qui n'existe pas sur SC. Celle-ci : http://hpics.li/209b11f

J'ai lu les nouvelles suivantes :
Précieuse relique, Syndrome de retrait, De mémoire d'homme, La foi de nos pères, Match Retour, La fourmi electronique, Les préhumains, Pitié pour les tempnautes. Et deux textes qui sont une interview de Dick par Patrice Duvic (pas très intéressante) et le texte de la fameuse conférence de Metz : "Si vous trouvez ce monde mauvais, vous devriez en voir quelques autres".

Cette sélection est tout bonnement parfaite. Je constate qu'aucune adaptation cinématographique ou série n'arrive à reproduire l'ambiance foisonnante, pulp et extrêmement cérébrale de ses livres. Sauf le Total Recall de Verhoeven qui pour le coup retranscrit très bien la folie Dickienne.

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8/10 : un chef d'entreprise pris dans des tourments professionnels et personnels. Et moi j'aime bien quand K.Dick nous parle d'entreprise. Un livre unique car seul K.Dick peut avoir une telle approche sur une histoire qui, en fait, est une dystopie comme une autre. C'est donc un livre réussi.

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8/10 : Très court mais vraiment efficace. C'est du Stephen King avant Stephen King, mais plus audacieux que Stephen King.

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8/10 : K.Dick écrit deux sortes de romans, ceux rapides et haletants comme Ubik, et ceux plus contemplatifs comme celui-là. On apprécie alors la justesse de l'uchronie, la qualité des dialogues, celle des personnages et le thème central caché derrière tout ça.

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7/10 : Même genre que "Maître du Haut Château", et aurait pu être meilleur car contrairement à ce dernier, Dr. Bloodmoney construit un début d'intrigue tout à fait étrange et vraiment excitant, mais il ne lui donne aucune fin. Dommage.

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7/10 : Un livre efficace (comme d'hab), mais qui souffre de quelques incohérences et de personnages pas trop intéressants. Un sous-Ubik.

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7/10 : Peut-être le bouquin le plus abordable de Dick, dans la mesure où la SF n’est réduite à presque rien. Et où la paranoïa typique de l’écrivain s’installe petit à petit, de façon compréhensible.

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7/10 : Ce n'est pas son premier livre ! contrairement à ce qu'on croit. C'est un roman de SF simple, pas extraordinaire mais on appréciera alors le style de l'auteur, l'univers plutôt cool et les sujets traités.

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7/10 : Période prolifique durant laquelle K.Dick s'est mis à écrire livres sur livres (genre 4 livres par an) et y mettait absolument tout, androïdes, voyage dans le temps, drogue, théologie, critique politique et j'en passe. Le Zappeur de mondes est un livre fourre-tout bordélique, et moi j'adore.

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7/10: Un livre pour les fans qui m'aura appris deux choses :

1- K.Dick n'était pas si dingue à la fin de sa vie. Bon, il avait des expériences divines à ne plus savoir qu'en faire, mais il revenait dessus comme n'importe qui de rationnel. Un homme très lucide, très cultivé, avec une curiosité chronophage, tellement sincère dans son discours qu'on aurait presque envie de croire à ses différentes rencontres avec Dieu et avec des entités extraterrestres qui lui envoyaient des "rafales d'informations séquentielles sous formes de millions de couleurs".

2- K.Dick allait pondre un roman dont la seule idée me met l'eau à la bouche. The Owl in Daylight (à traduire par "Un Hibou en plein jour") où l'histoire inspirée de ses expériences divines, à savoir celle d'une civilisation extraterrestre prenant contact avec l'humanité, et les deux étant mutuellement aveuglés par l'autre ; car bouleversements des sens non adaptés à un monde trop différent. Et ces rencontres bouleversantes se focalisant sur la notion du langage universel : les mathématiques. L'autre est si différent de nous, et son monde est si puissant pour nos sens, que la rencontre est comme une expérience divine, une vision du paradis. Derrière cette idée purement SF K.Dick avait déjà pour idée de maîtriser des concepts de dingues qu'il expose dans l'interview.

Putain dommage qu'il soit mort avant.

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6/10 : K.Dick a des idées extraordinaires pour ses nouvelles, mais les récits sont trop courts et offrent simplement un petit divertissement.

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6/10 : Exactement le même univers que celui d'Ubik, sauf qu'ici les anomalies paranormales ne sont pas aussi bouleversantes que dans ce dernier et K.Dick se concentre alors uniquement sur une intrigue politique. Très bien, j'aime ça, c'est ce qu'il sait faire de mieux. Mais le dénouement est très moyen et ne contentera pas le lecteur, justement parce que tout le reste promettait une fin bien plus grande.

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5/10 : 450 pages pour nous raconter une simple histoire d'adultère, ni originale, ni intéressante. Curieux de lire un de ses romans réalistes, j'ai vu où se situaient ses limites. K.Dick est un écrivain sans style. Mais ça je l'ai toujours su, je l'ai toujours vu. Ce n'est pas un problème en soi tant qu'il a des idées et des bonnes histoires. Ici ce n'est pas le cas. Le roman est gonflé de détails inutiles : des personnages qui marchent, qui fument, dont on suit chaque geste, sans que ça ne serve l'intrigue. Ça n'est jamais désagréable à lire mais ça souffre de la comparaison avec d'autres œuvres bien plus folles.