Réalisateurs-trices fétiches ...

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Almodovar pour sa manière de déchirer les corps, de les emmener toujours à la limite. Et puis parce qu'il sait parler des femmes comme personne ! (et en plus on rit même de ses pires horreurs)

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Farhadi qui me met une claque à chacun de ses films d'une maîtrise époustouflante

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Meier, les oubliés de la société, elle les filme avec humour et tendresse, en les enfermant puis les menant vers la lumière dans de grands espaces vides qu'elle filme avec brio.

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Honoré pour son univers (qui agace tant de gens) onirique, un peu dingue et toujours pulvérisé par des chansons...

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Hitchcock parce que parfois je trouve que ses films vieillissent mal et ça me fait rire, mais surtout parce qu'il connaissait les motifs de l’obsession, de ces femmes blondes prises au piège !

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Haneke pour les ambiances qu'il sait créer, les sièges de cinéma se souviennent encore que je suis restée accrochée pendant tout "Amour" ...

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Audiard pour ses "insectes" sur le dos dont il filme la descente aux enfers, pour ses acteurs à fleur de peau dont il sait révéler le talent, l'intensité...

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Allen, parce qu'il sait écrire ses dialogues mieux que personne, parce qu'il fait venir Sartre dans l'un de ses films, parce qu'il se moque toujours des prétentieux, parce qu'il court vers le rêve, parce que ses histoires d’amour son tordues. Parce que c'est Woody tout simplement ! Parce qu'il manie le cliché comme personne...

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Tarantino, "that's a bingoooo" ! Dans toutes les langues, dans tous les sens, sans concessions, ça résume bien l'univers de T. films après films...

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Sciamma, pour l'enfance et ses questions qu'elle filme avec une beauté inégalable. Pour son discours sur l'identité, jamais cliché, jamais attendu...

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Hansen-Love, réalisatrice de 3 films jusqu'à aujourd'hui. Un univers plein de grâce et de douceur, où l'on prend le temps de vivre sa mélancolie, près de la Loire.

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Fox, l'Israël, la Palestine, la guerre, l'homosexualité, des thèmes abordés tantôt avec légèreté, tantôt avec gravité mais en trouvant toujours la bonne dose, le bon entre-deux. Des films à part, qui mettent en scène la niaiserie avec tendresse ... "Tu marcheras sur l'eau" et "The Bubble" restent ses deux plus grandes réussites.

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J'aime ceux qui savent créer un univers et s'y tenir, avec Dolan on est servi, ralentis, musique bien choisie, plans ressemblants à des tableaux .... Le seul problème c'est que ce genre d'univers en rend plus d'un rétif et qu'il doit en perdre beaucoup en chemin mais qu'importe moi, il m'a conquise !

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Gus Van Sant qui se réinvente à chaque film, allant toujours là où on ne l'attend pas. Même s'il m'a déçu une fois avec "Paranoïd Park", je ne peux pas oublier la lente douceur cachant la violence sourde de ses films.

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Kubrick, la peur il l'a distillée dans tous ses films tel un maître ! Bon j'ai pas vu beaucoup de ses films mais tout de même !

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Jeunet, parce que c'est un univers de rêve pour moi, remplie de trouvailles et de sourires. Bref, c'est kitsh mais c'est plein d'enchantement. Les contes modernes, c'est lui !

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Maïwenn, l'éternelle hystérique du cinéma, qui filme un joyeux bordel, est omniprésente dans ses films, joue avec la fiction et la réalité, c'est souvent bancale mais sincère... Elle a en tout cas imposée sa marque en 3 films.

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Filières, tout droit sortie d’hôpitaux psychiatrique, les doux-dingues que filment Sophie Fillières apportent à ses films un irréel assez magique, pour des situations toujours décalées

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Jaoui-Bacri, un peu en perte de vitesse depuis quelques années, ces deux là font des films sur les ringards et ça il le font mieux que personne !

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Gray, l'univers est coupé en deux, tout se mélange, films noirs, de quête d'identité. Et puis Joaquin Phoenix quoi. Bref, j'aime bien son univers un peu pesant.

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Donzelli pour son univers plein de vitalité, je sors toujours d'un Donzelli avec un grand sourire !

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Jacoulot pour ses ambiances huis clos, ses personnages en marge et ses acteurs qu'il dirige d'une main de maître !

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Dupontel: fou, décalé, un univers complètement à part, pour des films assez souvent hilarants !!

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Mouret, l'éternel sentimental qui tente de s'en moquer... Situations décalées et réjouissantes, ses films sans être du grand art, on le gout sucré de certains bonbons qu'on attrape par hasard au milieu du paquet.

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Noémie Lvovsky c'est coloré et plein de douceur, de tendresse pour tous les personnages qui s'accrochent à leurs amours passés, présents, perdus et futurs ... La dérision, c'est aussi sa marque de fabrique et ça c'est bien :)

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Bertrand Bonello: deux films, deux hybrides, deux formes éclatées, deux formes d'expressions totales (et rebutantes aussi, je peux l'accorder) mais surtout deux claques pour moi.

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Stéphane Brizé

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Kechiche, la vie tout simplement !