Top 10 Films selon stebbins

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La pierre angulaire de ma cinéphilie, découverte à l'âge précoce de mes 14 ans... Que dire d'original sur ce véritable chef d'oeuvre du grand Stanley Kubrick, politique-fiction unique en son genre à la structure symétrique grandiose et à l'esthétique inédite pour l'époque ? Sans aucun doute l'un des films auquel je dois le plus ma passion pour le Septième Art ; il fut aussi pour moi le démarrage d'une collection de BOF pas mal éclectique, puisque les arrangements de Walter Carlos revisitant Beethoven ont occupé mon esprit adolescent pendant de nombreux mois. Incontournable.

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L'un de ces rares chocs cinématographiques que je peux revoir sans me lasser. Découverte à point nommé à l'âge de mes 19 ans cette expérience ultime m'a d'abord fait l'effet d'un objet crasse et troublant, s'imprégnant définitivement dans mon esprit au fil du temps. Mention spéciale aux arrangements de Thomas Bangalter et à la photographie somptueusement glauque de Benoit Debie, conférant indiscutablement à cet Irréversible le statut d'oeuvre d'Art. Unique.

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L'une des plus belles histoires d'amour qu'il m'ait été donné de vivre devant un film ! Le trio Argento-Dafoe-Walken fonctionne du tonnerre dans ce faux thriller urbain resplendissant de couleurs et d'impressions. Le montage est un sommet du genre, et les images filmées par Abel Ferrara forment un poème abstrait des plus mémorables. Je me souviens l'avoir vu au moins trois fois dans la même semaine à l'époque de sa découverte : un film totalement fou, extatique, morbide et lyrique. Génial.

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Un redoutable cauchemar animé ! Vu à l'âge de 17 ans aux alentours de deux heures du matin, seul et dans une pièce parfaitement éteinte. Les visions lynchiennes de ce film ne m'ont depuis pas quitté, de la tête hirsute de Jack Nance aux cheminements tortueux d'une colonie de lombrics en passant par la lady du radiateur. Premier film et premier chef d'oeuvre pour David Lynch, signant au passage l'une des bandes-son les plus élaborées de l'Histoire. A voir absolument !

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Inlassable, obsédant, hypnotique... Qualificatifs à gogo pour ce film expérimental hors normes, sidérant de la première image à la dernière. Je me souviendrai toujours de sa redécouverte sur grand écran en 2012 en projection 35mm, de cette impression unique d'absorption visuelle proche de la transe. Rien à redire sur cette pièce maîtresse photographiée par le futur auteur de Baraka et Samsara, mise en musique par le grand Philip Glass. Magnifique.

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L'un de mes premiers chocs cinématographiques, vu à l'aube de mes 12 ans avec deux amis de cette époque lointaine. La vision immonde de cloportes grouillant dans de la sauce spaghetti lors du premier crime m'a marqué à vie ; les dix dernières minutes m'ont valu une nuit très agitée suivie d'une longue discussion avec mes camarades... Par la suite, je l'ai revu une bonne trentaine de fois sans jamais m'en lasser. Le meilleur thriller des années 90 doublé d'une des plus belles compositions photographiques de tous les temps ( Darius Khondji ). Chef d'oeuvre incontestable.

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Sans doute le film que j'ai vu le plus de fois étant petit. La vision du Juge Demort et de son regard sardonique m'ont beaucoup impressionné durant mon enfance, et la musique jazzy de Alan Silvestri m'a énormément accompagné pendant ma jeunesse. Prouesse technique s'il en est ce mélange d'animations et d'images réelles reste l'une des plus belles définitions du divertissement cinématographique. Un formidable plaisir à revoir en boucle !

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Pour moi LA meilleure interprétation de tous les temps, proposée par un Patrick Dewaere proprement génial dans la peau de cet antihéros très attachant. Les dialogues excentriques de Georges Perec, volontairement sur-écrits, conviennent parfaitement au personnage de Poupart. Les seconds rôles ( Marie Trintignant, Bernard Blier, Myriam Boyer...) sont impeccables également. L'ambiance glauque, la compilation musicale et la mise en scène serviable d'Alain Corneau permettent de sublimer le plus grand acteur de sa génération, qui nous manque encore aujourd'hui. Superbe film.

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Kalatozov est de ces techniciens se comptant sur les doigts d'une main. La réalisation de La Lettre Inachevée a fait davantage que m'impressionner : la caméra devient ici véritable acrobate d'un film au scénario simple mais efficace, s'infiltrant, s'élevant, surplombant, traversant des décors naturels avec l'aisance d'un illusionniste confirmé. Chef d'oeuvre absolu du Septième Art à réhabiliter d'urgence, celui de Kalatozov rend gloire à la réalisation et à la maîtrise formelle en règle générale. A noter au passage un magnifique Noir et Blanc, tout en contrastes fascinants...

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Que dire de nouveau sur cette merveille de Septième Art ? Barry Lyndon figure parmi les plus beaux films de l'Histoire du Cinéma, savamment réalisé par Stanley Kubrick. Tout dans cet objet unique côtoie le génie : décors somptueux, costumes ravissants, rythme lent mais envoûtant, acteurs impeccables, musiques classiques de premier choix... Barry Lyndon est une véritable Oeuvre d'Art à voir impérativement sur un écran de cinéma pour ne pas mourir idiot. Un film resplendissant !