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créée il y a presque 9 ans · modifiée il y a environ 12 heuresHomeland : Irak année zéro - Partie 1 : Avant la chute (2015)
Homeland (Iraq Year Zero)
2 h 40 min. Sortie : 10 février 2016 (France). Historique, Guerre
Documentaire de Abbas Fahdel
Morrinson a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Homo sapiens (2016)
1 h 34 min. Sortie : 19 octobre 2016 (France). Nature
Documentaire de Nikolaus Geyrhalter
Morrinson a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Homeland : Irak année zéro - Partie 2 : Après la bataille (2015)
Homeland (Iraq Year Zero)
2 h 54 min. Sortie : 10 février 2016 (France). Historique, Guerre
Documentaire de Abbas Fahdel
Morrinson a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Machines (2016)
1 h 11 min. Sortie : 24 février 2017 (Inde). Société
Documentaire de Rahul Jain
Morrinson a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
Suite de https://www.senscritique.com/liste /Cinephilie_obsessionnelle_2021/2910508/page-20
Et bien sûr, toute l'exploitation sous-jacente de ces hommes (parmi eux des enfants) qui travaillent douze heures par jour dans des conditions inimaginables. Comme une plongée dans une ère pré-industrielle insoupçonnée, comme si cette usine représentait au XXIe siècle l'exploitation des mines du XIXe siècle. Le langage visuel est à la fois très simple, épuré, et très fort, extrêmement percutant. Quelques témoignages de travailleurs permettent de dessiner les contours de leurs conditions, entre ceux qui ont fait des milliers de kilomètres pour venir travailler ici, expliquant qu'ils n'ont jamais rencontré le gérant (alors que le gérant observe toute l'usine avec ses caméras de surveillance), et les enfants qui espèrent prendre de l'avance en commençant à travailler aussi jeunes. Juste quelques éléments de contexte pour donner à ces images surréalistes, qu'on croirait tirées d'un film de science-fiction, une base très concrète. L'espoir de certaines personnes interrogées est presque aussi sidérant que les conditions de travail dans cet enfer chaotique et pourtant ordonné. Entre le cliquetis constant des machines, le déroulement sans fin du textile qui inondera les magasins du monde entier et ces innombrables couloirs au détour desquels on peut parfois apercevoir des gens assoupis sur des monticules de tissus, on ne compte plus les motifs qui graveront durablement la rétine.
The Revenant (2015)
2 h 36 min. Sortie : 24 février 2016 (France). Aventure, Drame, Western
Film de Alejandro González Iñárritu
Morrinson a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Manchester by the Sea (2016)
2 h 17 min. Sortie : 14 décembre 2016 (France). Drame
Film de Kenneth Lonergan
Morrinson a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Nocturama (2016)
2 h 10 min. Sortie : 31 août 2016. Drame, Policier
Film de Bertrand Bonello
Morrinson a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Ta’ang, un peuple en exil entre Chine et Birmanie (2016)
Ta'ang
2 h 28 min. Sortie : 26 octobre 2016.
Documentaire de Wáng Bīng
Morrinson a mis 7/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Plastic China (2017)
1 h 22 min. Sortie : 20 janvier 2017 (Chine).
Documentaire de Jiu-liang Wang
Morrinson a mis 7/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
Suite de https://www.senscritique.com/liste/cinephilie_obsessionnelle_2023/3370377?page=12
Soit donc le portrait de deux familles, évoluant dans un territoire restreint rempli d'emballages plastiques dans des états de décomposition variables, partagé entre différents postes que le documentaire ne détaillera jamais directement. On comprend vaguement les différentes étapes, la livraison des montagnes de déchets internationaux, le tri des différents types de plastiques, le passage dans une machine séparant grossièrement le papier du plastique, l'incinération d'une partie pour former une pâte visqueuse qui sera transformée en une sorte de pellets (qui sera ensuite exporté on ne sait où), et le rejet de tous les déchets de déchets dans le cours d'eau avoisinant. Mais Jiu-liang Wang s'intéresse avant tout aux humains qui errent dans cette campagne altérée et transformée en environnement hostile, et comment le plastique est devenu l'élément essentiel et omniprésent de leur vie.
En marge de la politique de l'enfant unique, une petite nuée d'enfants entre 1 et 11 ans participe au travail quotidien quand ces derniers ne s'inventent pas des jeux, comme n'importe quel enfant. Les adultes occupent beaucoup de place dans le docu, avec leurs aspirations à la consommation qu'ils ne peuvent pas se payer et leurs rêves de pile de billets et de voitures, mais c'est manifestement les enfants qui prennent l'ascendant. Difficile de ne pas être sidéré par la beauté tragique de leurs existences. Ils découvrent l'existence des cultures mondiales à travers les emballages des déchets et les images de magazines qui arrivent chez eux en miettes. Ils se construisent des jouets avec tous les déchets qu'ils trouvent pour s'inventer un écran, un ordinateur, un clavier (quand bien même ils auraient une télévision chez eux). Et pendant tout ce temps, ils respirent les fumées toxiques de plastique qu'on crame pour se chauffer en hiver, ils mangent des poissons morts dans la rivière qu'on imagine polluée à l'extrême, ils se lavent avec de l'eau dans laquelle macèrent des tonnes de déchets divers. Bien évidemment, la scolarisation ne fait pas partie de la norme ici.
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La Mort de Louis XIV (2016)
1 h 45 min. Sortie : 2 novembre 2016. Drame, Biopic, Historique
Film de Albert Serra
Morrinson a mis 7/10 et a écrit une critique.
Annotation :
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Le portrait le plus touchant et le plus élaboré est sans doute celui de Yi-Jie, 11 ans, la fille de Peng, avec son regard à la fois adulte, optimiste, et fier. Quand elle ne joue pas dans les montagnes artificielles, quand elle ne travaille pas à la chaîne du recyclage, c'est elle qui s'occupe du dernier-né (au même titre que la ribambelle de frères et sœurs) en lui donnant le biberon et en lui changeant la couche, comme un parent. Ses aspirations à rejoindre une autre partie de sa famille dans le Sichuan et à aller à l'école (on le devine) resteront probablement insatisfaites. Il sera désormais difficile de ne pas revoir ses yeux en jetant un emballage plastique dans la poubelle de tri.
Après la tempête (2016)
Umi yori mo mada fukaku
1 h 58 min. Sortie : 26 avril 2017 (France). Drame
Film de Hirokazu Kore-eda
Morrinson a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Voyage à travers le cinéma français (2016)
3 h 21 min. Sortie : 12 octobre 2016. Cinéma
Documentaire de Bertrand Tavernier
Morrinson a mis 7/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Copyright Van Gogh (2016)
China's Van Goghs
1 h 24 min. Sortie : 22 décembre 2021 (France). Peinture, Société
Documentaire de Yu Haibo et Yu Tianqi Kiki
Morrinson a mis 7/10 et a écrit une critique.
Annotation :
Suite de https://www.senscritique.com/liste/cinephilie_obsessionnelle_2023/3370377?page=15
Le personnage de Xiaoyong est un sujet de choix à de très nombreux niveaux : c'est un maillon central de la chaîne de production de la prédation capitaliste, lui-même peintre il forme des dizaines d'apprentis et gère les différentes commandes en cours, il se comporte en petit patron malmenant ses ouvriers en le soumettant au régime de travail a priori classique à l'échelle locale (c'est-à-dire travailler d'arrache-pied pour gagner une misère) afin de satisfaire les demandes de ses clients étrangers, mais il est aussi le résultat d'une autre exploitation à un autre niveau, qui se dévoile lors de son voyage aux Pays-Bas pour aller visiter le musée le plus important à ses yeux. En allant sur place, il découvre que ses peintures ne sont pas du tout vendues dans une galerie d'art mais dans la rue comme simples objets-souvenirs, à côté de cartes postales moches et de décapsuleurs inutiles, avec une marge énorme (fois 10) et indécente.
C'est un personnage intéressant aussi pour sa connaissance du peintre néerlandais, dont il a reproduit nombre de ses toiles les plus célèbres sans jamais avoir vu en vrai les œuvres originales — le passage à Amsterdam est à ce titre très touchant, car il ignorait les vraies couleurs, les textures, etc. — et qui a développé au fil du temps une passion effrénée pour Van Gogh. Au point de visionner régulièrement "Lust for Life" de Vincente Minnelli avec Kirk Douglas dans le rôle de Vincent. À force de peindre des copies, il est devenu un passionné fanatique et il est difficile de cerner le rapport qu'il entretient à l'art car visiblement lui-même ne se considérait pas comme artiste jusqu'à son pèlerinage en Europe. Un copieur se découvre l'âme d'un artiste, donc, même si ces aspects-là sont vite expédiés en fin de docu. Il faudra toujours alimenter les rayons de Walmart et il faudra toujours des stakhanovistes de la reproduction pour satisfaire les commandes renversantes (l'ordre de grandeur est le millier de toiles par mois), mais la prise de conscience du peintre-ouvrier, avec son épiphanie de plagiaire-copiste, en miroir de la prise de conscience de consommateurs occidentaux quant à l'exploitation en bout de chaîne, est assez incroyable.
The Challenge (2016)
1 h 09 min. Sortie : 6 août 2016 (France).
Documentaire de Yuri Ancarani
Morrinson a mis 7/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
Suite de https://www.senscritique.com/liste/Cinephilie_obsessionnelle_2024/3706051?page=10
Malheureusement Ancarani donne un peu l'impression de se disperser devant la diversité des choses étranges à documenter, et même si le rapport aux faucons reste l'élément central de son documentaire avec un concours totalement lunaire organisé en plein désert pour point de chute, on navigue de manière un peu trop chaotique entre divers sujets, tous liés à cette opulence singulière. Ainsi voit-on défiler des panoramas arabes magnifiquement filmés mettant en scène, sans le moindre élément contextuel, un panel exclusivement composé d'hommes blindés jusqu'à l'ostentation faire mumuse avec leurs grosses voitures et leurs énormes SUVs tunés qu'ils lancent inlassablement contre les dunes. L'observation de ce milieu aristocratique est réduite à quelques aspects, très intéressants au demeurant lorsqu'on est ignorant de ce mode de vie, et la captation est effectuée dans le plus grand des respects. C'est la dimension prestigieuse de l'art de la fauconnerie qui est invariablement mis en exergue, avec le dressage, les enchères (compter 25 000 dollars pour un bel oiseau), la chasse de pigeons lâchés au bon endroit, ainsi que la taxidermie. L'occasion de découvrir certaines dimensions périphériques insoupçonnées, comme ces hommes exhibant leurs magnifiques motos plaquées or. Ancarani perd dans "The Challenge" une certaine précision dans la captation du geste, il me semble, il se fait même parfois un peu trop long et ennuyeux, mais disons qu'il regagne par derrière un certain intérêt a minima avec ces vues ornithologiques de faucons chassant le pigeon plus palpitantes que n'importe quelle scène d'action de "Top Gun".
Dernières Nouvelles du Cosmos (2016)
1 h 29 min. Sortie : 9 novembre 2016.
Documentaire de Julie Bertuccelli
Morrinson a mis 7/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Yourself and Yours (2016)
Dangsin Jasingwa Dangsinui Geot
1 h 26 min. Sortie : 1 février 2017 (France). Comédie dramatique
Film de Hong Sang-Soo
Morrinson a mis 7/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
André et les Martiens (2016)
1 h 06 min. Sortie : 22 juin 2016 (France).
Documentaire de Philippe Lespinasse
Morrinson a mis 7/10 et a écrit une critique.
Annotation :
Suite de https://old.senscritique.com/liste/cinephilie_obsessionnelle_2022/3158495#page-13/
Et il y a Judith Scott, une jumelle trisomique abandonnée, tisseuse de cocons impressionnants, et terriblement affectueuse.
Je suis sidéré par le rapport de confiance qu'a su installer le réalisateur, il est parvenu à conjuguer des dimensions sensibles et artistiques au-delà de l'entendement. On accède directement et tout en délicatesse à une forme d'expression artistique totale-ment indépendante, comme évoluant en vase clos, sans filiation, et profondément singulière, en provenance de personnes très solitaires, évoluant dans des univers qui renversent les perspectives. Les codes esthétiques semblent abolis, l'inventivité est à son maximum, des gens qui refusent la plupart du temps le qualificatif d'artiste et qui s'adonne à une création extrêmement répéti-tive, comme l'émanation d'un inconscient puissant. Et toujours ce regard si tendre de Lespinasse, discret et admiratif. Et André qui parle martien : ça n'a pas de prix.
Fuocoammare, par-delà Lampedusa (2016)
Fuocoammare
1 h 49 min. Sortie : 28 septembre 2016 (France). Drame
Documentaire de Gianfranco Rosi
Morrinson a mis 7/10 et a écrit une critique.
Dans un recoin de ce monde (2016)
Kono Sekai no Katasumi ni
2 h 08 min. Sortie : 6 septembre 2017 (France). Animation, Drame, Historique
Long-métrage d'animation de Sunao Katabuchi
Morrinson a mis 7/10.
Ethel et Ernest (2016)
Ethel and Ernest
1 h 34 min. Sortie : 28 octobre 2016 (Royaume-Uni). Animation, Drame, Historique
Long-métrage d'animation de Roger Mainwood
Morrinson a mis 7/10.
Ma Loute (2016)
2 h 02 min. Sortie : 13 mai 2016. Comédie
Film de Bruno Dumont
Morrinson a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Neruda (2016)
1 h 47 min. Sortie : 4 janvier 2017 (France). Biopic
Film de Pablo Larraín
Morrinson a mis 7/10.
Sieranevada (2016)
2 h 53 min. Sortie : 3 août 2016. Drame
Film de Cristi Puiu
Morrinson a mis 7/10 et a écrit une critique.
The Witch (2016)
The VVitch: A New-England Folktale
1 h 32 min. Sortie : 15 juin 2016 (France). Épouvante-Horreur, Drame, Fantastique
Film de Robert Eggers
Morrinson a mis 6/10 et a écrit une critique.
The Strangers (2016)
Goksung
2 h 36 min. Sortie : 6 juillet 2016 (France). Thriller, Épouvante-Horreur, Fantastique
Film de Na Hong-Jin
Morrinson a mis 6/10.
Tharlo, le berger tibétain (2018)
2 h 03 min. Sortie : 3 janvier 2018 (France). Drame, Romance
Film de Pema Tseden
Morrinson a mis 6/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
Suite de https://www.senscritique.com/liste/Cinephilie_obsessionnelle_2018/1957168/page-4
D'entrée de jeu, le ton est pourtant donné à travers le protagoniste éponyme à qui des policiers font réciter des pans entiers du Petit Livre rouge, comme une bête de foire à qui on demanderait de faire un numéro. Avec ses saillies satiriques sur le contenu des textes pas toujours bien compris, "Tharlo" glisse très vite dans la critique politique mais sait se faire relativement discret pour décrire cet état de soumission au pouvoir chinois via le discours maoïste. On en vient même à se demander si les problèmes de prise de son, en dépit d'une photographie parfaitement maîtrisée, ne sont pas volontaires. D'un côté des plans très travaillés, au noir et blanc épuré, en longue focale pour capter des visages dans la rue depuis l'intérieur des boutiques en ville ou au contraire en plan large pour magnifier les montagnes tibétaines (d'une beauté à couper le souffle), et de l'autre une succession d'approximations avec des micros trop loin ou trop près, des bruits de frottements, etc. Sans doute s'agit-il d'une volonté d'ancrer ce décalage constitutif du Tibet contemporain.
Mais l'histoire est au final extrêmement simple, concentrée en deux allers-retours entre son refuge de haute montagne au milieu des moutons et sa rencontre avec une coiffeuse en ville qui engendra quelques péripéties. Ce récit très basique dans ses éléments purement narratifs pousse naturellement à ce concentrer sur la mise en scène, magnifique au demeurant, mais condamnant le film à l'exercice de style voire à l'anecdotique. Les séquences en montagnes sont pourtant autant hypnotiques que celle, hautement symbolique (et ce qui suivra sera clairement trop explicite), où Tharlo se fait couper sa natte. La rupture entre les deux univers est consommée, la naïveté du protagoniste sévèrement punie.
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Pema Tseden est d’avis que le Tibet a toujours été mythifié et idolâtré par les gens qui ne sont pas du Tibet, et rendu de plus en plus lointain, et que ceux-ci, étant obnubilés par le passé, ne comprennent pas le nouveau Tibet.
Il déclare également que la culture du Tibet est en train de disparaître sous les coups de boutoir de la modernisation. S'il ne pense pas que le cinéma puisse sauver une culture, il croit toutefois que celui-ci peut contribuer à sa mémoire.
Son arrestation et sa détention en juin 2016 pour des allégations de trouble à l'ordre public ont déclenché de vives réactions.
Un jour dans la vie de Billy Lynn (2016)
Billy Lynn's Long Halftime Walk
1 h 50 min. Sortie : 1 février 2017 (France). Drame, Guerre
Film de Ang Lee
Morrinson a mis 6/10.
Jackie (2016)
1 h 40 min. Sortie : 1 février 2017 (France). Biopic, Drame, Historique
Film de Pablo Larraín
Morrinson a mis 6/10.
Swagger (2016)
1 h 24 min. Sortie : 16 novembre 2016.
Documentaire de Olivier Babinet
Morrinson a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Ce sentiment de l'été (2016)
1 h 46 min. Sortie : 17 février 2016. Drame
Film de Mikhaël Hers
Morrinson a mis 6/10.